IA53000038 - banque : Caisse d'Epargne 3 vues Historique : Le bâtiment accueillant la Caisse d'Epargne est construit en 1900 sur des plans de l'architecte municipal et départemental Léopold Ridel. Le décor sculpté extérieur est l'oeuvre du sculpteur André-Joseph Allar qui réalise également la cheminée monumentale de la salle de réunion du Conseil d'Administration. Le décor stuqué de cette pièce qui accueille deux peintures monumentales réalisées par Ludovic Alleaume est certainement réalisé vers 1906. En 2007, le bâtiment est acheté par le Conseil Régional et seul le rez-de-chaussée des deux dernières travées du corps de bâtiment droit restent la propriété de la Caisse d'Epargne. Date(s) de réalisation : 1900 Description : Bâtiment en L construit à la jonction de la rue de Cambrai et du quai Gambetta. L'entrée est valorisée par son implantation sur le pan coupé à l'angle de l'édifice et se signale dans le paysage urbain par sa haute toiture en pavillon. Le rez-de-chaussée des corps des bâtiments s'appuie sur un soubassement de granite surmonté d'un appareil à bossages continus. Celui-ci est percé de douze grandes baies à linteau droit et agrafes sculptées par Alfred Thiébault. Toutes ces fenêtres alternent avec des métopes et sont protégées par des grilles dessinées par l'architecte départemental. La porte d'entrée est surmontée de colonnes baguées soutenant un entablement cintré. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré Décor représenté : sujet profane, pot à feu, feuillage, armoiries, enroulement, corne d'abondance, fruit, fleur, acanthe, rabot, échelle, maillet, ciseau, compas, palette, pinceau, tenaille, marteau, tonneau, mouton, cruche, serpent, ove, perle, vase, fleur Précision(s) sur le décor représenté : Le toit en pavillon est couronné de deux pots à feux. La porte d'entrée, entourée d'un décor à feuillage, est surmontée d'un cartouche sculpté aux armes de la Ville de Laval qu'encadrent des cornes d'abondance d'où s'échappent des grappes de fruits et de fleurs. L'entablement cintré accueille un bas-relief représentant l'Epargne. A signaler également, les frises d'acanthes. Les linteaux biseautés des fenêtres du rez-de-chaussée sont dotés d'agrafes sculptées de cartouches à enroulements accueillant les attributs d'anciennes confréries ou corporations parmi lesquels ceux du menuisier (un vilebrequin et un rabot), du maçon (une truelle, un fil à plomb et une échelle), du tailleur de pierre (un maillet et des ciseaux), de l'architecte (un fil à plomb, un compas, un rapporteur, une règle graduée et un té), du peintre (une palette et des pinceaux), du forgeron (des tenailles, un marteau et une enclume) et du tisserand (deux navettes). Les cinq autres cartouches sont ornés d'un tonneau (cabaretier), de deux peignes et d'un mouton (cardeur), d'un pichet (orfèvre), d'un marteau et de deux limes (?) et de deux serpents (apothicaire). L'intention de valoriser le travail, en tant que vertu, est ici évidente. L'ancienne salle de réunion du Conseil d'Administration des directeurs présente un riche décor stuqué et partiellement doré se concentrant principalement sur le haut des murs et des portes, le plafond et la cheminée monumentale. De style Louis XVI, ce décor se compose de frises à oves et dards, à feuilles d'acanthe, à perles et à olives auxquelles il faut ajouter des cartouches renfermant des vases médicis garnis de bouquets de fleurs, des cornes d'abondances, des tiges feuillagées et des rubans. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000252 - aigle-lutrin 1 vue Description : Le corps de l'aigle et la sphère, en hêtre, ont été réalisés dans une seule et même pièce de bois. Les ailes, en tilleul, sont reliées au corps par des petits tourillons. Le piétement est en hêtre. Précision(s) sur le décor représenté : Trois pieds à griffes de lion soutiennent un socle prismatique. L'aigle aux ailes déployées soutenant le pupitre incarne la parole portée au monde. Dimension(s) : h = 205,l = 86 Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000261 - calice 1 vue Historique : Calice (N° 2) réalisé entre 1819 et 1838 par un orfèvre parisien qui n'a pu être identifié. Comme l'indique l'inscription sur la base, en 1925 il appartenait à un certain A. Pacchiano. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en argent doré. Il repose sur un pied hémisphérique au dessus légèrement bombé. La tige de plan circulaire est coupée par un noeud ovoïde placé entre deux bagues et deux collerettes. La coupe droite est ceinte d'une fausse-coupe repercée au rebord évasé. Le décor est repoussé, ciselé et martelé. Décor représenté : ornementation (palmes, fleurs, ove, canaux), angelot, foi, espérance, charité, Les Instruments de la Passion, vigne, blé, roseau, Christ en croix, figure biblique (sainte Marie-Madeleine), figure biblique (saint Pierre : en buste), figure biblique (saint Benoît : en buste) Précision(s) sur le décor représenté : La base en cavet renversé du pied est ornée d'angelots posés sur des nuées à gloires marginales. Chaque motif est séparé par deux palmes croisées et nouées d'un ruban. La partie bombée accueille un décor combinant motifs floraux involutés, médaillons à vertus théologales (foi, espérance, charité) et instruments de la Passion (croix drapée, clous inscrits dans une couronne d'épines, colonne, échelle, fouet et roseau). Les deux collerettes sont décorées d'une alternance d'oves circulaires et allongés. Le noeud se pare de canaux sur le culot et de trois médaillons ovales renfermant des angelots sur la partie supérieure. Une vigne avec ses grappes, des épis de blé et des roseaux s'intercalent entre les trois médaillons. La fausse-coupe présente trois médaillons ovales accueillant sainte Marie-Madeleine et le Christ en croix, le buste de saint Pierre (de face) et celui de saint Benoît. Les figures sont encadrées d'un décor floral et végétal. Dimension(s) : h = 29,5,d = 16,1 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9,6. Inscription(s) : inscription (gravée, sur l'oeuvre, français),grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000262 - calice et patène 1 vue Historique : Calice (N° 3) et patène (N° 3 bis) réalisés par Louis Loque, orfèvre parisien, dont le poinçon fut en service de 1821 à 1831. L'ensemble fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice et patène en argent doré. Le décor du calice est repoussé et ciselé. Celui de la patène est gravé. Le calice repose sur un pied hémisphérique dont la base est en cavet renversé et le dessus bombé. La tige de plan circulaire est coupée par un noeud à profil piriforme placé entre deux bagues et deux collerettes. La coupe droite est ceinte d'une fausse-coupe et son rebord est évasé. Décor représenté : ornementation (canaux, rai de coeur, médaillon, oves, feuilles, feuilles d'eau, fleurs), raisin, blé, roseau, scène biblique (Jésus présenté au peuple), figure biblique (Christ en croix), figure biblique (sainte Marie-Madeleine), figure biblique (saint Pierre), figure biblique (Christ), figure biblique (Vierge), la couronne d'épines, I.H.S., croix, coeur : clous Précision(s) sur le décor représenté : La base du pied du calice est ornée de canaux. La partie bombée est délimitée par une galerie de rais de coeurs. Le dessus se pare de trois médaillons ovales alternant avec des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Les médaillons représentent Jésus présenté au peuple (Ecce Homo) et le Christ en croix avec sainte Marie-Madeleine et saint Pierre. Les collerettes de la tiges sont décorées d'oves circulaires et allongés. Le noeud présente un décor composé de feuilles, de feuilles d'eau, de fleurs à quatre pétales et de cartouches involutés renfermant des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Le dessous de la fausse-coupe est composé de canaux ou de feuilles de marguerite stylisées. Le reste du décor consiste en médaillons ovales à l'effigie du Christ, de la Vierge et de saint Joseph. Les médaillons sonrt séparés par des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Le disque central de la patène est gravé d'une couronne d'épines entourant l'I.H.S. placé entre une croix pattée et un coeur percé de trois clous en éventail. Dimension(s) : h = 30,d = 15 Précision(s) sur les dimensions : coupe : h = 9,2,patène : d = 15,4. Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000267 - ciboire 4 vues Historique : Le ciboire (N° 8) est composé d'éléments de deux époques différentes. Le style des décors, la dorure et les poinçons de maître diffèrent. Le couvercle, la coupe, la fausse-coupe et la tige ont probablement été réalisés vers 1660 par un orfèvre parisien. Le pied a probablement été refait par un orfèvre rennais entre 1752 et 1754. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Ciboire en argent. Il repose sur un pied circulaire duquel émerge une tige dotée d'un noeud de profil piriforme placé entre une bague et une collerette. La coupe partiellement dorée est ceinte d'une fausse-coupe et ferme par un couvercle à galbe convexe redoublé. Celui-ci est pourvu d'une douille très saillante sur laquelle est posée une croix plate. Le décor est martelé, repoussé et ciselé. Certains éléments sont rapportés. Précision(s) sur le décor représenté : Le cavet du pied est surmonté d'un filet d'oves. Le dessus du pied accueille un décor végétal parmi lequel des pampres. La collerette est ornée d'oves. Le noeud se pare de feuilles et de quatre angelots. Ceux-ci se retrouvent sur la fausse-coupe en accompagnement des instruments de la Passion (marteau et tenailles, massues, colonne et échelle, flagrum et massue). La partie centrale du couvercle est décorée de feuilles d'acanthe sur lesquelles sont posées quatre oves. Le reste du décor consiste en angelots entre lesquels s'intercalent des attributs de la Passion (glaive et rameau, dés sommés de clous en éventail, torches, bassin et aiguière). Dimension(s) : h = 33,5,d = 16,2 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 15,1. Inscription(s) : poinçon de maître,lettre-date,poinçon de charge Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |