IA53000010 - théâtre, puis cinéma, actuellement théâtre 38 vues Historique : En 1818, le préfet Coster demande à l'architecte parisien Voinier les plans d'une salle de spectacle. L'édifice doit s'élever le long de la nouvelle traverse tout en étant séparé de la circulation par une promenade plantée d'arbres. Le projet n'est pas réalisé mais le programme alors défini est repris à partir de 1827 par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous qui dote le bâtiment d'une salle dite "à l'italienne" dans laquelle la première représentation a lieu en 1830. La salle est rénovée une première fois en 1857. Une seconde restauration dirigée par Léopold Ridel et à laquelle participe les mosaïstes Odorico a lieu en 1889. Un certain nombre d'autres réparations et d'aménagements sont effectués dans les années 1920 et 1930. Ainsi, en 1920, des water-closets sont aménagés dans le local de distribution des billets et l'année suivante le plafond en forme de coupole est reproduit à l'identique par l'architecte Albert Radel. En 1922, le théâtre est doté de l'électricité et en 1926 d'un chauffage. En 1930, le grand lustre est remplacé par une installarion électrique prenant place autour de la corniche et de la rosace du plafond. En 1934, une rampe hélicoïdale de secours en ciment armé réalisée par les établissement Brochard vient remplacer, sur la façade postérieure, le dispositif d'évacuation composé de balcons en fer et d'échelles. Enfin, en 1931, la concessionnaire de l'époque, mademoiselle Souveryn, fait installer une cabine de cinéma parlant au dessus de la porte d'entrée du foyer. Concédé par la ville à Robert Bourzeix en 1955, l'établissement devenu vétuste ferme ses portes entre juillet 1957 et avril 1958 afin de le transformer en cinéma. Le projet est confié à l'architecte lavallois Marcel Brisard qui fait aménager une cabine de projection et une salle à deux niveaux d'une capacité d'environ 730 places. Entre 1981 et 1982, deux nouvelles salles occupant l'emplacement du café fermé en 1981 et celui de la cour sont construites par la S.C.P. d'architecture Assous, Broquet, Delattre et Houët. En 2002, le transfert de l'activité cinéma au multiplexe cinématographique Cinéville débouche sur la fermeture définitive du Cinéma-théâtre. Face à l'inadaptation de la salle polyvalente à accueillir certaines manifestations culturelles, la municipalité décide alors de rénover le vieux théâtre. Financé par Laval agglomération, le chantier est confié à l'architecte Pierre Logerais qui, du bâtiment primitif, ne conserve que la façade antérieure. Les travaux de démolition se déroulent de mars à mai 2005 et la construction de juillet 2005 à avril 2007. Le théâtre rénové pouvant accueillir près de 600 personnes est inauguré le 11 septembre 2007. Auteur(s) : Renous Pierre-Aimé (architecte), Voinier (architecte), Ridel Léopold (architecte), Odorico (mosaïstes), Radel Albert (architecte), Brisard Marcel (architecte), Assous, Broquet, Delattre, Houët (agence d'architecture), Logerais Pierre (architecte) Description : Le bâtiment 19e est construit sur deux niveaux. La façade antérieure, entièrement appareillée en pierre de taille de calcaire, a tenu compte des deux fonctions primitives de l'édifice, à la fois théâtre avec cinq travées régulières et café avec une travée latérale en léger retrait. Elle est percée d'ouvertures en plein-cintre à fasces, hormis celles du café qui sont en anse de panier avec des agrafes ouvragées en guise de clefs. Les fenêtres de l'étage sont séparées par des pilastres à chapiteaux doriques qui soutiennent un entablement à denticules lui-même couronné d'un attique. La salle "à l'italienne" était composée de balcons dotés de loges disposées sur trois côtés et plusieurs étages. La salle, restaurée en 1857, suscita l'émerveillement du journaliste Charles Meignan qui, dans "l'Echo de la Mayenne", écrivit : "C'est un bijou. On dirait un immense sofa or et velours à étages supportés par des cariatides charmantes, de bon goût, d'une pose délicieuse et décorée de médaillons en bosse d'un effet charmant. Les loges, quoique petites, sont de véritables salons avec draperies de velours cramoisi à crépinettes, ornementations, cordons et glands d'or". Il semblerait qu'en 1922, Henri Boucrel, peintre-décorateur lavallois, ait réalisé la peinture monumentale du plafond de la coupole. En 1958, la "bonbonnière" est remplacée par une salle plus fonctionnelle au décor plus sobre constituée d'un orchestre et d'un balcon, ce dernier s'accompagnant d'une corbeille et de deux loges : une pour le maire et une pour le préfet. Le bâtiment actuel a conservé sa façade néo-classique. Il renferme un hall d'accueil conduisant à l'orchestre et au balcon flanqué de deux niveaux de loges appelées "bergeries". La scène est précédée d'une fosse d'orchestre et dominée par un plateau technique permettant la manoeuvre des décors. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000012 - hôtel Courte de la Bougatrière, actuellement banque de France 2 vues Historique : Cette demeure, première d'une suite d'hôtels implantés le long de la section ouest de la nouvelle "traverse", est construite vers 1836 pour monsieur Courte de la Bougatrière, sur les plans de l'architecte Edouard Doudet. L'édifice a été remanié par l'architecte Louis Garnier vers 1919 pour l'installation de la banque de France. Celui-ci ajoute, en outre, un second corps de bâtiment en retrait, à l'est du bâtiment primitif. Description : D'inspiration néoclassique, l'édifice présente un parti architectural original. Sur un plan massé s'élèvent trois étages de hauteur décroissante. Les deux corps latéraux en légère avancée sont réunis par un porche au rez-de-chaussée et par des loggias aux étages. Les ouvertures sont en plein-cintre à fasces avec agrafes au rez-de-chaussée de la façade principale et en anse de panier sur le corps de logis élevé par l'architecte Garnier. Au premier et second niveau, les ouvertures sont à linteau droit. Au-dessus du porche, deux colonnes à chapiteaux ioniques soutiennent un entablement. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ordres superposés, support : élévation antérieure Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000160 - magasin de commerce dit A la Ménagère, actuellement restaurant dit l'Ubu 28 vues Historique : Ancienne quincaillerie construite vers 1911 à l'emplacement d'un petit immeuble qui abritait déjà au rez-de-chaussée une quincaillerie, la quincaillerie Bihoreau. Après avoir été transformé en restaurant, L'Ubu, le bâtiment est détruit en 2002 afin de permettre la construction du nouveau palais de justice de la ville. Description : Rare exemple, en dehors de l'architecture industrielle, de l'utilisation d'une structure métallique. A noter la grande verrière en façade, la verrière en couverture, les balcons à balustres en ciment (?) et le petit belvédère (?). Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000162 - maison 2 vues Historique : Maison construite au début du 20e siècle. Description : Maison qui présente une frise au décor moulé où figurent de nombreux personnages à l'antique. Balcon en fonte de fer. Terre cuite vernissée. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1997 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000020 - hôtel actuellement école 2 vues Historique : Ancien hôtel particulier construit entre 1833 et 1839 pour Louis-Pierre Martin-Bruneau. Il a été transformé pour abriter successivement un carmel (1923), une maternité départementale (1929) et aujourd'hui un collège (adjonction de plusieurs bâtiments modernes, dans la seconde moitié du 20e siècle). Description : Le bâtiment principal comprend cinq travées pour quatre niveaux, dont un niveau de soubassement et un niveau d'attique. Les trois travées centrales forment un léger avant-corps. Les ouvertures sont à linteau droit et moulurées de fasces. Un bandeau mouluré fortement saillant sépare le rez-de-chaussée du premier étage, ainsi que les deux derniers niveaux. Les deux travées latérales en léger retrait, dont les étages ont été réalisés vers 1924, sont couronnées par des toitures indépendantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000234 - maison 2 vues Historique : En 1910, la famille Dubois Fresney, propriétaire de plusieurs parcelles entre les rues Crossardière et Robert-Buron, fait percer une voie à travers son domaine afin de le vendre en plusieurs lots. Cette famille abandonne la nouvelle voie à la municipalité, à la condition qu'elle soit dénommée rue du Général-Dubois-Fresney (1808-1893). Cette maison, de style néo-Renaissance, a été construite sur un de ces lots en 1910 par l'entrepreneur Moreau. Le décor sculpté est l'oeuvre de Grudé (signature). Date(s) de réalisation : 1910 Description : Sur la façade antérieure, le gros-oeuvre est en pierre de taille de calcaire au rez-de-chaussée et en brique et pierre à l'étage. Les façades postérieure et latérales sont en moellons enduits. A noter le porche à colonnes abritant la porte d'entrée sur la façade sur rue. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000027 - couvent d'ursulines Sainte-Hélène, puis lycée Ambroise Paré 18 vues Historique : Appelées à Laval en 1615, les ursulines qui étaient chargées de l'instruction des enfants pauvres, s'établissent tout d'abord dans le faubourg du Pont-de-Mayenne. Souhaitant un terrain plus vaste, elles achètent en 1620 le lieu-dit "la Croix Blanche" situé au delà de la Porte Beucheresse. Les travaux commencés la même année sur les plans de l'architecte lavallois Etienne Corbineau, s'achèvent en 1626. Autour d'une cour carrée sont construits : la chapelle, la cuisine, le réfectoire, la salle capitulaire, les cellules et l'infirmerie. En 1793, le couvent est transformé en école avant de devenir lycée en 1848. C'est également au 19e siècle que des constructions annexes sont ajoutées par Maximilien Godefroy en 1837 et Pierre-Aimé Renous de 1842 à 1846. Ce même architecte transforme l'intérieur de la chapelle en 1848. Les bâtiments qui abritent aujourd'hui le lycée Ambroise Paré ont été entièrement restaurés entre 1987 et 2001. Description : Du couvent primitif subsistent la chapelle et le quadrilatère des bâtiments conventuels entourant la cour du cloître. Aux quatre angles de celle-ci, des tours quadrangulaires surmontées de toits en pavillon dépassent par la taille les corps de logis qui viennent s'y appuyer. La chapelle édifiée au dessus d'une crypte vient en fermer le côté ouest. Au nord, un autre quadrilatère est venu doubler, au 19e siècle, le noyau primitif. Des agrandissements postérieurs vers l'ouest vont s'échelonner tout au long du 19e siècle. Le gros oeuvre des bâtiments est en moellons enduits,les chaînes d'angle, l'entourage des baies et les piles du cloître en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000313 - maison Historique : Maison construite au début du 16e siècle, dont les ouvertures ont été remaniées au 19e siècle. La charpente du toit a été refaite en 1928. Description : La maison présente un encorbellement sur poteaux élargis dont les sablières et les entretoises sont ornées de fines moulures. Une console est sculptée d'un personnage. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : personnage profane, support : console Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000390 - magasin de commerce dit Grand Bazar de Paris 2 vues Description : De l'inscription "Grand Bazar de Paris", il ne subsiste que le mot bazar dans l'entablement de la travée centrale de l'étage. Les arcades de l'étage sont en plein-cintre, elles comportent une agrafe en guise de clef et sont séparées par des pilastres à bossages. A noter le fronton sculpté en pierre où figure un caducée ailé. Étage(s) : 1 étage carré Précision(s) sur le décor représenté : sujet : caducée, support : fronton de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000394 - monument aux morts 1 vue Historique : En 1923, la Ville de Laval souhaite ériger un monument aux morts. Elle retient le projet de l'architecte Hyacinthe Perrin, qu'elle fait modifier : au lieu de l'aigle blessé représentant l'Allemagne vaincue figurera la représentation plus pacifique des armes de Laval. Date(s) de réalisation : 1923 Description : Le monument en forme d'obélisque supporte une statue de Marianne, symbole de la France, à ses pieds, un soldat blessé lui présente la Victoire, sous la forme d'une statuette féminine dorée. Les dimensions sont celles du socle (hauteur du soldat : 200) Précision(s) sur le décor représenté : sujet : personnage profane : Marianne, support : socle devant l'obélisque,sujet : soldat blessé, il tient dans une main une statuette de femme ailée qui porte une couronne végétale, support : au pied de la Marianne à gauche,sujet : armes de la ville de Laval, support : au pied de la Marianne à droite Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000395 - monument aux morts de la Guerre de 1870 2 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Monument aux morts de la guerre de 1870, réalisé sur des dessins de l'architecte Léopold Ridel et exécuté par le sculpteur André Joseph Allar en 1904. A son emplacement reposent 504 soldats français morts durant ce conflit. Date(s) de réalisation : 1904 Description : Le groupe sculpté symbolisant la Patrie veillant sur ses enfants, est adossé à un obélisque. Le monument porte les inscriptions : PATRIA, ANNO 1870 1871, L.RIDEL ARCTE, MCMIV, ALLAR. Précision(s) sur le décor représenté : sujet : une femme guerrière est armée d'une épée et à ses pieds un homme se meure Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000399 - pont dit Vieux-Pont 4 vues Historique : Pont construit au 13e siècle près de l'emplacement d'un gué et reconstruit en 1528 puis au début du 17e siècle. En 1779, le maire, Frin du Guy Boutier, fait démolir la porte Saint-Julien et la plupart des maisons à pan de bois qui le recouvraient. En 1852, les quatre maisons commerçantes qui subsistaient sont détruites et la cinquième arche est incluse dans le quai ouest au moment de sa construction. Très endommagé à la fin de la seconde guerre mondiale, le pont est en partie reconstruit à l'identique en 1945. Date(s) de réalisation : 1945 Description : Pont en dos d'âne dont le gros oeuvre est en moellons de schiste (moellons équarris au niveau du chaînage). Au 13e siècle, il comporte quatre arches en arc brisé reposant sur des piles à bec et une arche en plein cintre située dans l'actuelle cour de l'Arche noire. Protection MH : Vieux pont sur la Mayenne : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000038 - banque : Caisse d'Epargne 3 vues Historique : Le bâtiment accueillant la Caisse d'Epargne est construit en 1900 sur des plans de l'architecte municipal et départemental Léopold Ridel. Le décor sculpté extérieur est l'oeuvre du sculpteur André-Joseph Allar qui réalise également la cheminée monumentale de la salle de réunion du Conseil d'Administration. Le décor stuqué de cette pièce qui accueille deux peintures monumentales réalisées par Ludovic Alleaume est certainement réalisé vers 1906. En 2007, le bâtiment est acheté par le Conseil Régional et seul le rez-de-chaussée des deux dernières travées du corps de bâtiment droit restent la propriété de la Caisse d'Epargne. Date(s) de réalisation : 1900 Description : Bâtiment en L construit à la jonction de la rue de Cambrai et du quai Gambetta. L'entrée est valorisée par son implantation sur le pan coupé à l'angle de l'édifice et se signale dans le paysage urbain par sa haute toiture en pavillon. Le rez-de-chaussée des corps des bâtiments s'appuie sur un soubassement de granite surmonté d'un appareil à bossages continus. Celui-ci est percé de douze grandes baies à linteau droit et agrafes sculptées par Alfred Thiébault. Toutes ces fenêtres alternent avec des métopes et sont protégées par des grilles dessinées par l'architecte départemental. La porte d'entrée est surmontée de colonnes baguées soutenant un entablement cintré. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré Décor représenté : sujet profane, pot à feu, feuillage, armoiries, enroulement, corne d'abondance, fruit, fleur, acanthe, rabot, échelle, maillet, ciseau, compas, palette, pinceau, tenaille, marteau, tonneau, mouton, cruche, serpent, ove, perle, vase, fleur Précision(s) sur le décor représenté : Le toit en pavillon est couronné de deux pots à feux. La porte d'entrée, entourée d'un décor à feuillage, est surmontée d'un cartouche sculpté aux armes de la Ville de Laval qu'encadrent des cornes d'abondance d'où s'échappent des grappes de fruits et de fleurs. L'entablement cintré accueille un bas-relief représentant l'Epargne. A signaler également, les frises d'acanthes. Les linteaux biseautés des fenêtres du rez-de-chaussée sont dotés d'agrafes sculptées de cartouches à enroulements accueillant les attributs d'anciennes confréries ou corporations parmi lesquels ceux du menuisier (un vilebrequin et un rabot), du maçon (une truelle, un fil à plomb et une échelle), du tailleur de pierre (un maillet et des ciseaux), de l'architecte (un fil à plomb, un compas, un rapporteur, une règle graduée et un té), du peintre (une palette et des pinceaux), du forgeron (des tenailles, un marteau et une enclume) et du tisserand (deux navettes). Les cinq autres cartouches sont ornés d'un tonneau (cabaretier), de deux peignes et d'un mouton (cardeur), d'un pichet (orfèvre), d'un marteau et de deux limes (?) et de deux serpents (apothicaire). L'intention de valoriser le travail, en tant que vertu, est ici évidente. L'ancienne salle de réunion du Conseil d'Administration des directeurs présente un riche décor stuqué et partiellement doré se concentrant principalement sur le haut des murs et des portes, le plafond et la cheminée monumentale. De style Louis XVI, ce décor se compose de frises à oves et dards, à feuilles d'acanthe, à perles et à olives auxquelles il faut ajouter des cartouches renfermant des vases médicis garnis de bouquets de fleurs, des cornes d'abondances, des tiges feuillagées et des rubans. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000423 - moulin à cylindres dit moulin de la Gare 3 vues Historique : Minoterie construite au début du 20e siècle puis transformée en logements. En 1926, elle est la propriété de Ch. Guillot. Le bâtiment est détruit en 1996. Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits. L'encadrement des ouvertures, harpées à bossages, et les contreforts sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 étages carrés État de conservation : détruit après inventaire Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : sommet des pilastres Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000429 - usine textile dite Notre-Dame d'Avesnières, actuellement Les Tissus d'Avesnières 1 vue Historique : Usine de tissage mécanique construite en 1876 pour monsieur Henri de la Broise. En 1905, les bâtiments sur quai sont reconstruits d'après les plans de l'architecte lavallois Léopold Ridel qui se charge également de bâtir la maison de maître. A cette date, l'usine compte environ 400 ouvriers et fabrique des coutils. En 1917, l'usine est rachetée par la famille Feinte déjà propriétaire d'une usine de tissage à Armentières, dans le nord de la France. En 1956, l'entreprise ajoute la teinture et l'impression à son activité initiale de tissage qui disparaît totalement en 1968. En 2003, l'usine se spécialise dans l'impression haut de gamme, la teinture et l'ennoblissement de tissus d'ameublement. En 2008, elle fait travailler 54 employés et produit 450 000 m de tissus imprimés pour 150 000 m de tissus teints. La maison de maître a été démolie. Date(s) de réalisation : 1905 Description : Le gros oeuvre des bâtiments sur rue est en moellons enduits. Le bâtiment à l'angle nord-ouest présente des ouvertures et des éléments de décor en pierre de taille de calcaire, alors que le bâtiment central (côté ouest) présente des ouvertures et des éléments de décor en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : Vierge à l'Enfant, support : niche de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000438 - maison 2 vues Historique : Maison du début du siècle faisant référence au style de la fin de l'époque gothique (style Louis 12). Description : L'utilisation de la brique polychrome amplifie la variété du décor et de la modénature traditionnelle. Les ouvertures, les bandeaux et la corniche sont en calcaire. Les fenêtres possèdent des lambrequins en bois. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : brique Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000439 - maison Historique : Maison construite en 1923 par l'architecte Georges Rousseau pour messieurs Deleurme et Durand. Elle occupe l'emplacement de l'ancienne auberge de La Perle dont les mentions remontent au 17e siècle et qui, en 1770, alors qu'elle fait office de bureau d'enregistrement des aides, est achetée par François Delaunay, sieur de Fresnay, négociant en toiles et propriétaire de l'hôtel de Bel-Air. Date(s) de réalisation : 1923 Description : Maison qui se rattache à l'architecture éclectique du 19e siècle : dans ses formes, elle mêle des références à l'art classique et des influences de l'Art nouveau (oriel de la façade et silhouette découpée des toits). Le décor est lui aussi fortement inspiré de l'Art nouveau (masques surmontant les baies du rez-de-chaussée et motifs végétaux). Au bas du mur, à gauche, on peut lire l'inscription "LAUS DEO, FR."qui à l'origine se trouvait sur la façade de l'auberge de La Perle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000440 - maison 1 vue Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. L'entourage des ouvertures, le bandeau séparant le rez-de-chaussée du premier étage, l'entablement et les chaînes d'angle sont en brique polychrome et en pierre de taille de calcaire. Le balcon et la lucarne passante, en pierre de taille de calcaire, présentent des motifs trilobés empruntés au répertoire gothique. La toiture en pavillon repose sur une corniche à consoles. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000445 - maison, puis imprimerie Veuve Conilleau, puis établissement administratif communal 8 vues Historique : Joseph Bonneau, juge de paix, était propriétaire de plusieurs parcelles entre la place des Arts et la rue du Murier. Il fit construire vers 1851 une maison place des Arts (près de la bibliothèque, aujourd'hui un bâtiment administratif) puis une autre vers 1861 sur la rue de l'Hôtel de Ville récemment percée. L'ensemble fut vendu vers 1897 à la Société Civile de Sainte-Marie qui était déjà propriétaire du grand bâtiment nouvellement construit sur l'ancienne rue du Pilier-Vert. Cette institution vendit les anciennes propriétés Bonneau le 9 décembre 1903, à Mme veuve Conilleau qui y établit peu après l'imprimerie : "Vve Conilleau". Les ateliers (détruits) ont été construits place Saint-Tugal (ex-place des Arts), devant l'ancienne maison Bonneau qui servait de bureaux à l'entreprise. Le magasin de commerce a été réalisé peu après 1903 à l'emplacement de la seconde maison Bonneau rue des Déportés (ex-rue de l'Hôtel de Ville). Description : Le gros-oeuvre des bureaux (vers 1851, place Saint-Tugal) est en moellons enduits,les chaînes d'angle, les bandeaux, la corniche et l'entourage des ouvertures sont en pierre de taille de calcaire. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont sommées d'un fronton triangulaire. Le magasin (vers 1903, rue des Déportés) est en pierre de taille de calcaire. Il présente à l'étage un balcon en fer forgé et des motifs sculptés dans les écoinçons. L'entablement est surmonté d'un fronton brisé à volutes rentrantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000626 - école primaire Eugène Hairy 18 vues Historique : En 1855, les frères de la doctrine chrétienne achètent un terrain dans l'ancien couvent de Patience afin d'y construire une nouvelle école (leur premier établisement scolaire ouvert en 1824 occupait une maison de la rue Sainte-Anne. Il s'agit de l'actuelle école de la Providence). L'année suivante, les plans et les devis de la future école sont approuvés. En 1857, les travaux de construction sont achevés. Quelques années plus tard, une chapelle néo-gothique est bâtie par l'architecte Pont. Bénite le 31 juillet 1862, elle a aujourd'hui disparue. A partir de 1882, la mairie souhaite mettre fin à l'indivision entre elle qui a financé la construction de l'école et le bureau de bienfaisance propriétaire du terrain. Dans sa délibération du 9 août 1887, le Conseil Municipal valide donc l'acquisition de l'école par la Ville. En réalité, celle-ci se substitue simplement au bureau de bienfaisance dans la propriété du terrain. Selon l'abbé Angot, l'école est laïcisée en 1894. En 1903, Léopold Ridel ajoute à l'école une maison d'habitation, un préau couvert et des w-c. En 1934, une nouvelle classe est édifiée à l'extrémité de l'aile ouest. En 1954, la Ville acquiert l'hôtel particulier voisin (étudié) pour y installer les services administratifs de l'établissement scolaire. En 2005, suite au transfert de l'école rue de Clermont, les deux parcelles sont à nouveau séparées et leurs bâtiments respectifs mis en vente. Description : Le bâtiment en rez-de-chaussée qui accueillait les salles de classe se compose d'un corps central à mur pignon flanqué de deux ailes construites sur le même alignement. Du fait de l'édification d'une nouvelle classe en 1934, l'aile ouest est plus longue que l'aile opposée. Les élévations nord et sud sont percées de grandes ouvertures dotées de tympans en plein cintre. Leurs encadrements utilisent la pierre de taille de granite et de calcaire. Ce matériau se retrouve sur les corniches et les chaînages d'angle. Les salles de classe, au nombre de quatre, occupent des pièces en enfilade. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000628 - jardin d'agrément, actuellement jardin public de La Perrine 55 vues Historique : En 1293, une charte de Guy VIII de Laval accorde à Geoffroy et Hamelin de La Perrine toutes franchises pour leur manoir éponyme moyennant une redevance annuelle d'une paire d'éperons de fer doré. La propriété est transmise à Guillaume Le Camus en 1429, à Jean Béllière en 1467 et à Valentin Delaporte en 1673. Elle entre ensuite dans la famille de Vauguyon par le mariage de mademoiselle Delaporte avec Jacques Foucault de Vauguyon. Leur petit-fils, Pierre René Foucault de Vauguyon, en devient propriétaire par héritage. Par testament en date de 1816, celui-ci donne La Perrine à son petit-neveu Henri Foucault de Vauguyon qui fait aménager un jardin-paysager. En 1880, le fils de ce dernier, également dénommé Henri Foucault de Vauguyon, hérite du domaine puis, ruiné, le met en vente. En 1885, la Ville de Laval désireuse de se doter d'un parc municipal, acquiert les 4,52 hectares pour 140 000 francs. En 1929, le jardinier en chef Jules Denier crée une roseraie dans la partie nord du jardin. Description : Jusqu'en 1830-1840, les informations manquent pour décrire avec précision La Perrine qui s'apparente plus à une propriété agricole avec jardin, bois et labour. En 1885, La Perrine est un jardin public dont l'entrée est marquée par une prestigieuse grille en fer forgé (a-t-elle été réalisée par Emile Dutertre, ferronnier d'art lavallois ?). Aujourd'hui, le jardin comprend trois parties distinctes. La zone centrale, complètement désaxée par rapport au jardin, est constituée d'un bassin et d'une pelouse ceinte d'une allée. Une percée vers le sud dégage un aperçu du jardin tandis que vers le nord une percée permet d'admirer le donjon du Vieux-Château et la Mayenne. L'allée faisant le tour de la pelouse distribue quatre voies desservant les autres parties du jardin. La portion nord est composée de différentes terrasses planes dont la roseraie. Elle est complétée par un espace en forme de couvert prenant l'aspect d'un petit bois. La partie sud, plus pentue, présente un aménagement paysager composée d'une allée formant une grande ellipse recoupée par différentes autres voies. A l'ouest, un alignement de tilleuls délimite une allée large et plane. État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000635 - chapelle funéraire de la famille Derenne-Dudouet 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire de la famille Derenne-Dudouet construite au début du 20e siècle (en 1914 ou 1916 ?). Description : Edicule en calcaire bleu de Laval couronné d'un toit en pierre dont le faîte est orné d'une crête. Les murs sont percés d'une porte et de deux fenêtres cintrées. La porte ferme par un vantail en métal peint partiellement ajouré. Elle est flanquée de deux pilastres cannelés dont les parties supérieures sont sculptées du symbole de Dieu le Père. Le linteau est gravé de l'inscription FAMILLE DERENNE-DUDOUET surmontée d'une croix. Les baies ont conservé leurs vitraux. L'espace intérieur est meublé d'un autel et de plaques funéraires. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Les pilastres entourant la porte sont sculptés de l'Alpha et de l'Oméga (le commencement et la fin). Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IA53000637 - chapelle funéraire de la famille Léon Cherouvrier 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire construite peu après 1915 pour accueillir la sépulture de Léon Louis Jules Cherouvrier, médecin auxiliaire au 36ème Colonial, tué à l'ennemi le 18 février 1915. Elle abrite également les dépouilles mortelles de Louis Eugène Marie Cherouvrier (1892-1977) et de son épouse Désirée Jeanne GUERIN (1896-1988) ainsi que celle du Docteur A. Cherouvrier (1897-1985). Description : Edicule de style classique en calcaire bleu de Laval. Il est couronné d'un toit en pierre sommé d'une croix. Les murs sont percés d'une porte, de deux fenêtres cintrées et d'un quadrilobe. La porte ferme par un vantail en métal peint partiellement ajouré. La façade antérieure est cantonnée de pilastres à chapiteaux feuillagés. Le linteau est gravé de l'inscription FAMILLE LEON CHEROUVRIER. Le fronton-pignon accueille un bas-relief. Les fenêtres et le quadrilobe ont conservé leurs vitraux (étudiés). L'espace intérieur est meublé d'un autel en marbre blanc et gris et d'une croix en bois peinte d'une épitaphe. Les murs sont ornés de trois plaques funéraires en marbre noir gravées d'épitaphes. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Le fronton-pignon est sculpté d'un bas-relief représentant une palme entourée d'une couronne. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IA53000641 - chapelle funéraire de la famille Lelièvre-Huau Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire construite au début du 20e siècle par l'entrepreneur lavallois Bazin. Elle accueille les sépultures de la famille LELIEVRE-HUAU. Description : Edicule de style classique dont le soubassement est en granite et les murs en calcaire. Il est couronné d'un toit en pierre lui-même sommé d'une croix. Les murs sont percés d'une porte et de trois fenêtres dont deux latérales. La porte ferme par un vantail en métal peint partiellement ajouré. Elle est flanquée de deux colonnettes en marbre rose à chapiteaux feuillagés. Le tympan du fronton-pignon est orné d'un cartouche accueillant une plaque funéraire en marbre rose gravée de l'inscription FAMILLE LELIEVRE-HUAU. Les trois fenêtres ont conservé leurs verrières d'origine (étudiées). L'espace intérieur est meublé d'un autel en marbre blanc et gris. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IA53000642 - chapelle Sainte-Hélène, actuellement salle de spectacle Historique : Chapelle construite vers 1625 par l'architecte Etienne Corbineau. Elle surmonte une crypte aménagée dans les années 1627-28 pour servir de lieu d'inhumation aux ursulines. En 1848, son espace intérieur est modifié dans un style gothique par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous. En 2010, les architectes nantais Jean-Marie Lépinay et Gilles Chabènes la transforme en salle de spectacle et salle d'examen. Description : Chapelle : elle est orientée nord-ouest/sud-est. Son gros oeuvre est en moellons enduits. L'entourage des ouvertures du pignon antérieur combine la pierre de taille de granite et celle de calcaire appareillées en bossages. Aux angles nord-ouest et sud-est, deux tours quadrangulaires renfermant deux escaliers en vis permettent d'accéder à la charpente et au clocher. Celui-ci renferme trois cloches dont une est protégée monument historique (étudiée). Au 17e siècle, la chapelle se composait d'une nef unique et d'un choeur rectangulaire surélevé. Ces deux parties étaient séparées par une table de communion en marbre (étudiée) aujourd'hui placée contre les murs latéraux. De cette époque subsistent également deux bénitiers et un pied de lutrin en marbre (étudiés). Le retable en marbre et tuffeau qui ornait le choeur fut détruit à la Révolution. Il en reste des vestiges dans la crypte. En 1848, la nef fut subdivisée en trois vaisseaux aux voûtes d'ogives portées par deux rangées de colonnes à fûts quadrilobés et chapiteaux corinthiens. Depuis sa restauration et sa transformation en salle de spectacle, elle accueille des gradins rétractables composés d'une soixantaine de sièges en velours rouge. Les fenêtres ont été doublées de panneaux acoustiques en bois et le sol a été recouvert d'un parquet en chêne clair. Les stalles (étudiées) ont été entreposées dans l'église Saint-Martin. Crypte : son accès se fait par un couloir de 10 m de long sur 1,60 m de large et 1,80 m de haut. Les murs de celui-ci sont recouverts de nombreux noms parmi lesquels ceux des ouvriers ayant participé à la construction de la crypte et celui de P. Cornilleau, le commanditaire du couvent. La date de 1628 est également inscrite. La crypte prend la forme d'une grande pièce voûtée en berceau de 9,70 m de long sur 6,50 m de large et 2,90 m de haut. Ses murs sont percés de quatre niches rectangulaires aujourd'hui semi-enterrées. Sont également inscrits des noms d'élèves datant des années 1827-1945. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000643 - chapelle funéraire de la famille Elie Brillet 3 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire construite vers 1905 par l'architecte lavallois Louis Garnier. Elle accueille les sépultures d'Elie Gervais Brillet (1809-1874), de son épouse Joséphine Anne Richer (1817-1899), d'Elie Marie Jean Brillet (1841-1913) et de son épouse Clarisse Lecomte (1839-1916). Date(s) de réalisation : 1905 ? Description : Edicule de plan trapézoïdal couronné d'un toit-terrasse. Les murs sont en granite et le toit en pierre. Les façades antérieure et postérieure sont percées d'une porte également trapézoïdale et d'une fenêtre rectangulaire. Celle-ci a conservé sa verrière d'origine. La porte ferme par un vantail en métal peint percé d'une ouverture quadrangulaire. Le linteau qui la surmonte est sculpté de l'inscription FAMILLE ELIE BRILLET. L'espace intérieur est meublé d'un autel en marbre. Les murs accueillent deux grandes plaques funéraires en marbre blanc gravées d'épitaphes. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : La poignée de porte prend la forme d'une tige dont les extrémités sont pourvues de feuilles. Elle est surmontée d'une fleur semblant être une fleur de camélia. Ces végétaux confèrent un style Art nouveau au vantail. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IA53000649 - maison, actuellement immeuble d'habitation 1 vue Historique : Maison construite au début du 20e siècle pour le docteur Loiseleur, fondateur du centre de radiologie de la clinique Sainte-Elisabeth qui jouxtait la demeure de ce dernier. La maison est ensuite devenue la propriété du docteur Barrier qui racheta également une partie du cabinet. Description : Maison à large façade sur rue dont l'accès s'effectue par un perron côté cour. Elle se compose d'un corps central à trois niveaux et de deux corps latéraux n'en possèdant que deux. Les soubassements sont en granite et le gros-oeuvre en moellons enduits. L'ensemble des ouvertures présentent des arcs en anse de panier et des entourages en pierre de calcaire. Celle-ci est également utilisée pour les chaînages d'angle marquant les trois corps de bâtiment. Si les fenêtres du deuxième niveau du corps central sont précédées d'un balcon en bois sur consoles, toutes les autres sont dotées de garde-corps du même matériau. Les avant-toits et les auvents (quatre à deux pentes et un en appentis) prennent également appui sur des aisseliers en bois découpé. Tout en participant au décor de la maison, ceux-ci en renforcent l'aspect pittoresque et lui confèrent un petit air de "chalet". A l'intérieur, les étages sont desservis par un escalier en bois de style néo-gothique dont la rampe d'appui est percé de motifs cruciformes. La cage d'escalier est éclairée par des fenêtres qui accueillaient des vitraux. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000660 - maison Historique : Maison du début du 20e siècle occupant l'ancien parc de l'hôtel de monsieur Pillon (étudié). Elle a été construite pour monsieur Fortin qui exerçait la profession de marbier (le cimetière de Vaufleury est tout proche). Description : Maison entre cour et jardin dont l'architecture s'apparente à celle d'une résidence de villégiature. Construite en moellons équarris, elle est organisée en trois travées, celle de droite étant en très légère avancée. Cette dernière est percée de fenêtres jumelées que surmonte un toit à longs pans s'achevant par une demi-croupe débordante. L'élévation latérale gauche est couverte du même type de toit avec des aisseliers en bois comme suports du débord. Les niveaux sont marqués par des bandeaux de calcaire et les encadrements latéraux des baies, comme les chaînages d'angle, sont traités en calcaire bleu de Laval. Toutes les grandes ouvertures, y compris le garage, sont surmontées de linteaux métalliques à rosaces. Celui placé au-dessus de la petite fenêtre d'escalier est en calcaire gravé d'un arc en accolade. L'extrémité gauche de la façade gouttereau se prolonge par un bow window à pans coupés et en maçonnerie imitant le pan de bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Les parties basses des fenêtres supérieures de l'élévation antérieure droite, sont sculptées de volutes surmontées de visages d'êtres fabuleux. Ces motifs sont précédés de vases contenant des fleurs. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000661 - maison Historique : Maison construite au début du 20e siècle pour Daniel Oelhert (1849-1920), géologue amateur et conservateur des musées d'archéologie et d'histoire naturelle de Laval. De 1954 à 2004, elle fut la propriété du docteur Deslandes. Description : Maison à organisation complexe constituée de trois bâtiments : un logis à façade sur rue, un corps postérieur et une aile en retour d'équerre. Elle s'accompagne d'une construction à étage renfermant notamment un garage. Un passage d'entrée surmonté d'une verrière à deux pentes sépare celle-ci de l'habitation. L'ensemble forme un plan en U. Côté rue, le gros-oeuvre du corps de bâtiment est en moellons enduits et en briques ocre-jaune pour le niveau supérieur (en raison d'une surélévation ?). Côté jardin, il combine briques ocre et rouge formant un décor géométrique. Les étages inférieurs sont dissimulés par un arrière-corps à deux niveaux en retour d'équerre. Le rez-de-chaussée est en brique poychrome disposée en assises alternées. Le mur sous-appui de la galerie est en faux pan de bois avec briques ocre-jaune en remplage. Le gros-oeuvre de l'aile en retour est en moellons enduits. La brique est uniquement utilisée pour les encadrements et pour le bow-window à pans coupés venant prolonger l'extrémité du premier étage. Une construction latérale en appentis vient encore agrandir cette partie de la maison. L'arrière-corps, peu profond et très ouvert, superpose fenêtres à arc segmentaire au rez-de-chaussée et fenêtres à arc déprimé à l'étage. Les ouvertures basses de sa façade latérale sont coiffées de linteaux métalliques à rosaces. Ceux-si se retrouvent de manière identique sur la construction en brique renfermant le garage actuel. Les couvertures varient d'un bâtiment à l'autre : terrasse pour le logis à façade sur rue, toit à deux pentes pour la dépendance et l'aile en retour, appentis pour l'arrière-corps et l'extension de l'aile en retour d'équerre. L'appentis débordant de l'arrière-corps repose sur des aisseliers en bois. Si l'élévation sur rue se caractérise par la sobriété de son architecture, tel n'est pas le cas de celle de la façade postérieure et des autres corps de bâtiment. Ceux-ci affichent en effet un style pittoresque résultant de l'utilisation de la brique polychrome, du pan de bois et des toitures débordantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000665 - chapelle Saint-Julien Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000025 Historique : La chapelle, édifiée pour 300 000 francs sur des plans de Léopold Ridel, achève les gros travaux de l'hôpital Saint-Julien. Les vitraux dont elle ornée sont réalisés entre 1901 et 1902 par Auguste Alleaume. D'après le registre de caisse du peintre-verrier, leur réalisation s'est faite pour un coût total d'environ 8 000 francs. Après sa désaffection au culte dans les années 1980, l'édifice est utilisé comme espace d'exposition. Depuis 2000, la chapelle est utilisée comme atelier et réserve muséale Date(s) de réalisation : 1901 Description : Chapelle en croix latine orientée sud-nord et dont l'entrée principale occupe le bras ouest du transept autrefois réservé au public. De style romano-byzantin, l'édifice se distingue par son entrée richement ornée : sculptures en bas-relief dont une Vierge à l'enfant tenant un lys et une statue de Saint Joseph, rose, arcatures etc.. La croisée du transept est coiffée d'une tour lanterne à tambour et dôme ovale. Un lanternon portant croix surmonte l'ensemble. Un campanile à flèche polygonale renferme une cloche installée en 1901. Le bras gauche du transept, anciennement choeur des religieuses, est constitué d'une salle basse à deux rangées de cinq arcatures et d'un étage. Le plafond de la salle basse est couvert d'un solivage en chêne sculpté. Ce qui correspond à la nef stricto sensu et qui se caractérise par sa faible longueur, était réservé aux malades et communiquait avec l'hôpital. Le choeur qui décrit un demi-cercle est peu profond. Le décor intérieur est particulièrement digne d'intérêt et, exception faite des vitraux d'Auguste Alleaume, fut exécuté sous la direction de Léopold Ridel : peintures monumentales réalisées par les peintres nantais et parisien Maurice Chabas et Emmanuel Cavaillé-Col, sculptures de l'artiste nantais Joseph Vallet. Nonobstant le pignon du transept ouest, la tour lanterne à tambour, dôme et lanternon qui utilisent la pierre de taille de calcaire, la chapelle est construite en moellons de moyen appareil. Les murs sont percés de baies en plein-cintre. État de conservation : désaffecté,mauvais état Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2014 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2014 (c) Ville de Laval, 2014 Fonds / classement : Architecture |
IA53000051 - archives départementales 2 vues Historique : L'architecte municipal Léopold Ridel avait été chargé d'exécuter les premiers projets de construction du bâtiment des archives. Décédé en 1910, il est remplacé par l'architecte départemental du Lot-et-Garonne Jacques-Albert Courau qui conçoit les plans de l'édifice actuel. La première pierre est posée le 25 mars 1913. Les travaux, dirigés par l'entrepreneur lavallois Louis Couppel associé à Castaing, ingénieur des Ponts et Chaussées et responsable du projet, sont cependant arrêtés l'année suivante en raison de la guerre. Ils ne reprennent qu'en 1920, toujours sous la même direction. Le bâtiment, achevé en 1923, est agrandi en 1993 par l'adjonction sur l'arrière d'une structure recouverte de bois de teck. Cette extension est l'oeuvre des architectes parisien et lavallois Dominique Perrault et Alfred Heude qui ont également vidé et entièrement réaménagé les espaces intérieurs. Description : Bâtiment de style éclectique dont la façade sur rue utilise l'ordre ionique traité de façon monumentale. Il est construit en pierre de taille de calcaire mêlé à du grès bleu dans les parties latérales. Un socle de granite fait le tour de l'édifice. Les façades latérales qui ne présentaient qu'une travée centrale, ont chacune été percées de quatre travées supplémentaires en 1993. Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000053 - prison Historique : L'adjudication des travaux de la prison sur le terrain de La Cacaudière est attribuée à l'entrepreneur de Fougères, Raphaël Moreau, en mars 1903. La construction effectuée suivant les plans de l'architecte départemental Léopold Ridel prend fin en 1908, année du transfert des prisonniers de la prison du château vers celle-ci. Date(s) de réalisation : 1903 Description : Seule la porte d'entrée est en pierre de taille de granites bleu et rouge des carrières de Tremblay (35). Le gros-oeuvre de la prison stricto sensu est en moellons provenant des carrières de Laval "à l'exclusion de celles de Rouessé". Prévue pour 50 détenus, 44 hommes et 6 femmes, la prison prend la forme d'un bâtiment à deux niveaux en forme de Y renversé. Le rond-point central duquel partent les trois ailes est surmonté d'un toit polygonal pourvu d'un lanterneau. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000070 - pavillon d'exposition dit Palais de l'Industrie 15 vues Historique : A l'occasion de l'exposition universelle de 1900, un palais de l'ameublement et de la décoration est édifié sur l'esplanade des Invalides. Oeuvre de l'architecte Pierre Joseph Esquié, le bâtiment est construit par les ingénieurs Barbot et Thomas. A l'issue de la manifestation, l'entreprise de démolition Courtial et Cie acquiert quelques palais et les propose en lots aux municipalités de province. Devant le devis prohibitif établi pour la restauration des anciennes galeries de l'industrie (étudiées), le 6 mai 1901, le conseil municipal de Laval décide d'acquérir une partie de l'espace médian du palais de l'ameublement. Par ailleurs, la municipalité achète la verrerie et la charpente de bois composant la couverture du palais, celles-ci ayant été simplement louées pour l'exposition universelle. Le chantier lavallois est suivi par l'architecte municipal Léopold Ridel. Le bâtiment qui est inauguré pour l'exposition agricole de 1902, hégergera pendant trois-quarts de siècle des manifestations sportives, des bals, des concours agricoles, des foires-expositions, des meetings électoraux, etc. Il est détruit en 1976 afin de laisser la place à la salle polyvalente. Date(s) de réalisation : 1900 Description : Le Palais de l'industrie mesurait 65 m de long en façade sur 44 m de profondeur. Il était constitué d'un hall central de 41,50 m de long sur 23 m de large, de deux galeries transversales de 44 m sur 12 m, d'une galerie longitudinale en façade de 41,50 m sur 10 m, d'une autre galerie sur l'arrière de 41,50 m sur 11 m et de deux pavillons de 12 m sur 12. Sa structure était entièrement composée de piliers et de poutres en acier. Son poids fut évalué à environ 425 tonnes. Un remplissage de briques fut établi dans cette structure métallique et l'ensemble, hormi les pavillons dotés de toits à l'impériale, fut couvert par une verrière de 2 000 m². Ridel remplaca la décoration en staff du palais primitif par un décor combinant briques et céramiques polychromes formant des motifs géométriques et floraux en façade principale. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 ; 2011 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000427 - filature de Bootz, puis filatures de Laval, puis filatures Les Textiles de Laval et du Vermandois, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : La première usine est fondée en 1826 par les frères lavallois Le Segrétain. Elle abrite alors 18 machines à filer et 9 machines à retordre toutes actionnées par la roue du moulin du Petit-Bootz. En 1861, l'Alsacien Charles Leyherr s'en rend acquéreur et fait construire à la Beuverie un nouveau bâtiment dans lequel sont installées 2 machines à vapeur et du matériel moderne. En 1888, la filature est constituée en S.A. par actions et prend le nom de Filatures de Laval. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante sur des plans de type anglais. En 1903, après son agrandissement par René Diehl, directeur technique, elle produit jusqu'à 300 000 kms de fil de coton par jour. En 1914, l'usine compte 350 ouvriers et 40 000 broches. En 1952, le fils de René Diehl, Edouard, prend la direction de la filature. L'usine d'une superficie de 14 000 m2 dénombre alors 300 ouvriers et 65 000 broches. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un nouveau bâtiment est édifié. En 1966, les Filatures de Laval fusionnent avec les Textiles du Vermandois dirigés par le groupe familial lillois Coisne et Lambert. En 1979, la production cesse et l'un des bâtiments est transformé en entrepôt industriel. La filature est entièrement rasée en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche (1924) et d'une bibliothèque. Description : En 1826, l'unique bâtiment du site de Bootz renferme un rez-de-chaussée et trois étages. En 1861, celui de la Beuverie se développe sur trois niveaux couverts en shed. S'inspirant des modèles anglais, le bâtiment construit en 1904 combine ossature métallique et maçonnerie de briques. Les murs sont percés de grandes ouvertures laissant entrer le maximum de lumière et un toit-terrasse couvre l'ensemble. Les maisons ouvrières se caractérisent par la répétitivité de leurs plans, leur organisation en bande, l'utilisation de la brique en encadrement des ouvertures, la disposition symétrique des baies et les jardins potagers en arrière de parcelle. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IA53000657 - usine de construction navale, dite chantier Chaussivert 12 vues Historique : Chantier naval fondé en 1900 par Jean-Marie Chaussivert au lieu-dit Port-Arthur 14, chemin vicinal à Changé. Jusqu'à la cessation de son activité en 2003, le chantier familial qui était spécialisé dans la construction en bois à clin a fabriqué des embarcations pour les rivières et les étangs de la région (prames et plates utilisées pour la pêche et la chasse aux canards d'où leur nom de "chasse-canards") ainsi que des annexes et des canots voile-avirons. Jusqu'à la seconde guerre mondiale, le chantier a également été chargé du montage et de la réparation des bateaux-lavoirs de la ville dont les coques à fond plat étaient construites à Angers. En 1909, l'établissement en a construit un, amarré rive gauche en face de la rue de la Cale. Jean-Marie Chaussivert, le fondateur du chantier, avait été formé par son beau-père, monsieur Gaumer, charpentier de bateaux à Juvardeil dans le Maine-et-Loire. Date(s) de réalisation : 1900 Description : HASH(0xe36b970) Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2003 Copyright : (c) Inventaire général, 2003 Fonds / classement : Architecture |
IA53000658 - ferme du Bois-Gamats Historique : Sous l'Ancien Régime, la métairie était sans doute la principale ferme du domaine de la seigneurie du Bois-Gamats. En 1808, elle comprenait deux bâtiments principaux, un logis-étable et une étable-grange, ainsi que deux bâtiments secondaires. Le logis a été reconstruit à l'écart des bâtiments agricoles, probablement au milieu du 19e siècle. Les deux dépendances principales ont été complètement remaniées et agrandies ou reconstruites au même emplacement, sans doute dans la première décennie du 20e siècle (peut-être en 1907, date d'achat de la propriété par le comte de Banville). Les dépendances secondaires ont été réédifiées (seconde remise et poulailler) ou édifiées (remise à matériel) au cours de la seconde moitié du 19e siècle. Le logis a été remanié dans la 2e moitié du 20e siècle, par la transformation, sur la façade postérieure, d'une fenêtre en porte et par le percement d'une nouvelle porte sur le pignon est. La porte de l'écurie et celle de l'étable à boeufs ont été agrandies, sans doute dans les années 1950, après l'abandon de la traction animale. La ferme a été dissociée du château du Bois-Gamats à la mort de Monsieur de Banville en 1977. Elle a été rachetée par la Ville de Laval au cours des années 1990. La seconde remise a été entièrement remaniée au début du 21e siècle. Dans les années d'après-guerre, la métairie s'étendait sur 40 hectares et disposait d'un cheptel de 40 boeufs et d'une dizaine de vaches. Description : L'ancienne ferme du Bois-Gamats comprend cinq bâtiments en moellons de grès, de calcaire marbrier et secondairement de schiste, disposés irrégulièrement autour d'une cour. Le logis, situé au sud, est pourvu d'un sous-sol qui servait de cellier et de laiterie, d'un rez-de-chaussée composé d'une pièce principale encadrée de deux chambres et d'un comble à surcroît occupé par le grenier. Les chambres sont éclairées au sud, sur la façade postérieure. Les baies sont entourées dans leur partie basse de pierres de taille de granite et surmontées d'arcs en plein-cintre en brique. La niche qui accueillait une statuette et les jours d'aération du comble, en demi-lune, sont également en brique. Les deux dépendances principales bordent la cour à l'ouest et à l'est. La première abritait, du sud au nord, le fournil situé à l'emplacement de l'ancien logis, la porcherie avec, contre la façade postérieure, un enclos délimité par des murets, un fond de grange, avec au fond, la sellerie, et l'écurie. La fosse à purin se trouvait à l'extrémité du bâtiment. La seconde abritait l'étable à boeufs, un fond de grange et l'étable à vaches et à veaux. Toutes les deux sont dotées de combles à haut surcroît. Leurs ouvertures sont en granite taillé sauf les portes des fonds de grange, à piédroits de moellons et linteau de bois, et les petits jours verticaux de l'écurie-grange-fournil, encadrés de briques. Leurs angles, sauf ceux du pignon sud de l'étable-grange, sont en pierres de taille de granite. Leurs planchers sont constitués de poutrelles métalliques (IPN) et de solives en bois. Les murs sont consolidés par des renforts en fonte aux embouts circulaires. Leurs charpentes, du type à potence, sont moisées. La remise à matériel est dotée d'une structure de poteaux de bois, chemisée de pierre sur les côtés nord et est. Elle abritait entre autre la batteuse qui, dès les années 1920, fonctionnait grâce à un moteur électrique. Le poulailler est doté d'encadrements de baies en brique. La seconde remise, désormais close de murs de bois dans sa partie nord, abritait notamment dans l'après-guerre le pressoir et l'aplatisseur à céréales (dit moulin). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée surélevé,comble à surcroît,sous-sol Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2012 Copyright : (c) Inventaire général, 2012 Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000427 - filature dite de Bootz, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : Fondée en 1826 pour monsieur le Segrétain, la filature de coton abritait 18 machines à filer et 9 machines à retordre actionnées par la roue d'un moulin à eau. En 1861, l'usine est agrandie pour monsieur Leyher qui fait installer 2 machines à vapeur et du matériel moderne destinés à augmenter le rendement. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante. Agrandie en 1903 et 1904, la filature produit alors 300 000 kms de fil de coton par jour. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un bâtiment à couverture de sheds est édifié. En 1965, la Société Anonyme des Filatures de Bootz instituée au début du siècle, fusionne avec les Textiles du Vermandois. La production cesse à la fin des années 1970. Transformés en entrepôts, les bâtiments sont rasés en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche et d'une bibliothèque. Description : Le bâtiment principal, construit en 1904, était constitué d'une ossature métallique et disposait de grandes ouvertures. Ses parois extérieures étaient habillées de briques. Il était couvert d'un toit-terrasse. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IM53000191 - ex-voto (triptyque) : la Passion 5 vues Historique : Toutes les scènes s'inspirent d'oeuvres de peintres flamands ou allemands de la Renaissance : le tableau central (Crucifixion) est une reprise d'une oeuvre du peintre anversois Josse Van Clève (1485-1540). La Déploration est une copie d'une gravure d'Albrecht Dürer (Munich Alte Pinakothek). Le tableau du bas (Christ souffrant) est également une copie d'une gravure de Dürer. L'Annonciation et les deux prophètes au-dessus sont des copies de tableaux de Jan Van Eyck (Gand, cathédrale Saint-Bavon, retable de l'Agneau mystique). Décor représenté : Crucifixion : Christ, Vierge, sainte Marie Madeleine, saint Jean, ange, fond de paysage, Montée au Calvaire : sainte Véronique, Vierge, Simon de Cyrène, soldat, ville, fortification, Déploration : Christ, saint Jean, Vierge, saintes Maries, saint Joseph d'Arimathie, saint Nicodème, fond de paysage, resurrection : Christ, soldat, tombeau, Dieu le Père : nuée, globe, Christ souffrant : christ, ange, Vierge, saint Jean, David : lyre, phylactère, sainte, Annonciation : ange, Vierge, Zacharie, Isaïe, colombe, rameau, décor d'architecture, I.H.S., rinceau, instrument de musique, animal fabuleux, arme de main, fleur, chapiteau : fleur de lys, entrelacs Précision(s) sur le décor représenté : sainte : sainte Bylla Aggripina Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription concernant l'iconographie(latin),signature,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000229 - retable architecturé de la Vierge ou du Scapulaire Historique : Une inscription gravée sur une plaque de cuivre enfermée dans une boîte de plomb fut retrouvée en 1837 dans l'autel. Celle-ci relate la fondation de cet autel en 1804. Le retable fut modifié en 1837 (déplacement de la statue de la Vierge(?)), puis remanié et déplacé dans le collatéral sud, au niveau du chevet en 1960. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000330 - ensemble de l'autel secondaire de la Vierge : autel, tabernacle, statue Dimension(s) : h = 107 Précision(s) sur les dimensions : hauteur de la statue. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000331 - peinture monumentale : Triomphe de saint Joseph, Sacré-Coeur, sainte Marthe, le vieillard Siméon, la prophétesse Anne, saint Jean-Baptiste, sainte Marie-Madeleine, saint Zacharie, sainte Elisabeth Historique : Cet ensemble homogène a été réalisé par deux peintres. Maurice Chabas, peintre d'origine nantaise, réalise dans son atelier parisien en 1901 (date portée) les bustes du tambour et le triomphe de saint Joseph. Emmanuel Cavaillé-Coll exécute sur place les peintures ornementales et symboliques. Description : Nature de l'enduit indéterminée : plâtre ou chaux. Les médaillons du tambour et le triomphe de saint Joseph sont des toiles marouflées. Décor représenté : saint Joseph : debout, lys, ange : harpe, lys, phylactère, couronne, livre£croix, lys, ornement à forme végétale, colombe, calice, nuée, fleuve du Paradis, étoile£Sacré-Coeur : en buste, sainte Marthe : en buste, homme du nouveau testament(Siméon), femme du nouveau testament(Anne), saint Jean-Baptiste, sainte Marie-Madeleine, saint Zacharie, sainte Elisabeth, croix, ornement à forme végétale£tissu, guirlande, croix : ornement géométrique£étoile, croix, saint Esprit, fleur, bouquet Précision(s) sur le décor représenté : Le décor correspond à un programme unique qui s'articule de haut en bas : à la coupole, la croix timbrée du saint Esprit distribue les Grâces sous forme de fleurs et d'étoiles,au tambour, les médaillons figurés alternent avec des ornements à motifs végétaux dotés de croix,au cul de four de l'abside, sur un semis de fleurs et d'étoiles, deux colombes boivent au calice de la vie placé au pied de la croix,du calice sortent les flots du fleuve du Paradis et un lys rayonnant,au registre supérieur de l'abside, le triomphe de Joseph parmi les anges. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription(peint, latin),signature,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Davy Christian,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000424 - monument commémoratif : Béatrix de Gâvre Historique : Béatrix de Gâvre, décédée en 1315, épousa Guy IX de Laval en 1286. Héritière d'une puissante maison de Flandres, elle aurait amené avec elle des ouvriers flamands, qui donnèrent une impulsion nouvelle à une industrie de la toile déjà ancienne à Laval. En 1902, la Société des Arts réunis sollicite une subvention de l'Etat, afin d'offrir à la ville de Laval une statue en bronze de Béatrix de Gâvre. Fondue en 1907, la statue en bronze est l'oeuvre du sculpteur Paul-Louis-Emile Loiseau-Rousseau et des fondeurs E. Capitani, Geny et Cie, fondeurs à Bussy (Haute-Marne). La statue a été mise en place dans la cour du château à la fin de l'année 1913. En 1921, la plaque, réalisée depuis 1913, est posée sur le socle de la statue. Celle-ci est officiellement remise à la Ville par la Société des Arts réunis en juillet 1922. Description : La tête droite, Béatrix de Gâvre se dresse debout. Esquissant un léger mouvement vers l'avant, elle semble avancer d'un pas. Elle est vêtue d'un costume médiéval qu'elle retient de sa main droite. De l'autre, elle porte une navette de métier à tisser. La statue repose sur un socle de granite sur lequel est gravée une inscription. Précision(s) sur le décor représenté : Statue en pied représentant Béatrix de Gâvre,elle est représentée en costume médiéval. Dimension(s) : h = 190 Précision(s) sur les dimensions : socle : h = 185,l = 89,la = 12,plaque : h = 75, la = 50. Inscription(s) : inscription,armoiries Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000435 - monument commémoratif : Jeanne d'Arc 1 vue Historique : Le monument à Jeanne d'Arc commémore la reconquête du royaume de France durant la guerre de Cent Ans. Il rappelle aussi l'engagement des notables lavallois, tels que Guy XIV, seigneur de Laval. Cette oeuvre patriotique financée par une souscription en 1911, deux ans après la béatification de Jeanne d'Arc. La statue en bronze de Jeanne d'Arc a été réalisée par le sculpteur Roger Roussel de Préville et le fondeur H. Gonot en 1912 (date portée). Le socle a été mis en place par l'architecte lavallois Garnier. La statue a été inaugurée en 1912. Sur le socle est gravée une phrase du comte de Laval Guy XIV concernant sa rencontre avec Jeanne d'Arc. Description : Jeanne d'Arc est représentée comme une combattante, à travers une sculpture caractéristique du réalisme historique. Vêtue de son armure, le genou en appui sur un rocher, Jeanne d'Arc tend fièrement son étendard. La statue de bronze de Jeanne d'Arc repose sur un socle octogonal de granite. Précision(s) sur les dimensions : socle : h = 235,dimensions de la statue non prises. Inscription(s) : inscription,date,signature Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Inventaire général, 1990 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000436 - tombeau du Douanier Rousseau 2 vues Historique : L'effigie en bronze du peintre Henri Rousseau dit le Douanier fut réalisée en 1890 par le sculpteur Bracke. A la mort du peintre en 1910, cette effigie fut utilisée pour orner sa tombe, sur laquelle le sculpteur Brancusi a gravé un poème de Guillaume Apollinaire. La tombe du "Douanier" a été transférée au jardin de la Perrine à Laval en 1947. Description : Le monument se compose d'une pierre tombale et d'une stèle décorée d'un bas-relief. Précision(s) sur le décor représenté : Effigie du Douanier Rousseau. Dimension(s) : h = 120,l = 200,la = 100 Précision(s) sur les dimensions : dimensions approximatives. Inscription(s) : signature,date,inscription concernant l'iconographie Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Inventaire général, 1990 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001349 - tombeau de la famille Ridel 1 vue Historique : Tombe de la famille Ridel, dont le plus célèbre, Léopold (1852-1910) a été architecte de la Ville de Laval. Probablement réalisée à la mort de celui-ci, elle est l'oeuvre du sculpteur André Joseph Allar. Description : Une sculpture est taillée dans la stèle. Cette dernière est surmontée d'une sorte de coquille. L'ensemble est en pierre calcaire. Précision(s) sur le décor représenté : Des fleurs dans une main, l'autre sur sa joue, la femme laissé entrevoir son chagrin. Dimension(s) : h = 165 Précision(s) sur les dimensions : hauteur du haut-relief,dimensions de la stèle : la = 164,h = 300(environ). Inscription(s) : inscription,signature Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Inventaire général, 1998 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001363 - bas-relief de l'abbé Blu 1 vue Historique : Le buste de l'abbé Jean Blu a été réalisé par le sculpteur Roger Roussel de Préville vers 1905. Jean Blu est né en 1830 à Entrammes, il avait été ordonné prêtre en 1855. Désirant fonder un établissement d'enseignement secondaire à Laval, il prit la succession de l'établissement scolaire de Mary Beauchêne sur la place des Arts en 1865. Cinq ans plus tard, cet établissement (aujourd'hui l'institution de l'Immaculée Conception) fut transféré rue Crossardière où il fut considérablement agrandi. L'abbé Blu, handicapé par une cécité importante, fut remplacé en 1879 par les oblats du Sacré-Coeur dont la maison mère est à Pontigny (Yonne). Il resta cependant directeur titulaire de la nouvelle maison et alla par le diocèse prêcher missions et retraites jusqu'à sa mort (1905). Description : Bas-relief en bronze représentant le buste de l'abbé Blu. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : signature,inscription Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Inventaire général, 1998 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001364 - peinture monumentale : Couronnement de la Vierge 2 vues Historique : Peinture murale réalisée en 1900 par le peintre L. Moriceau. Précision(s) sur le décor représenté : Le Christ pose délicatement une couronne sur la tête de la Vierge qui se penche en avant pour l'accepter. Tout autour des têtes d'angelots, au-delà de ceux-ci un décor de fleurs (lys) et au-dessous, encadrant l'ensemble de la composition, une frise de rinceaux. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : signature,date Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Inventaire général, 1998 Fonds / classement : Objets mobiliers |