IA53000423 - moulin à cylindres dit moulin de la Gare 3 vues Historique : Minoterie construite au début du 20e siècle puis transformée en logements. En 1926, elle est la propriété de Ch. Guillot. Le bâtiment est détruit en 1996. Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits. L'encadrement des ouvertures, harpées à bossages, et les contreforts sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 étages carrés État de conservation : détruit après inventaire Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : sommet des pilastres Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000425 - chapelle funéraire de l'évêché 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire abritant plusieurs tombes de prêtres (dont plusieurs chanoines du chapitre de la cathédrale) et réalisée en 1878 par l'entrepreneur lavallois H.Blot. Date(s) de réalisation : 1878 Description : Chapelle néo-romane comportant un chevet arrondi, ainsi que des chapiteaux sculptés de crochets et une frise sculptée de motifs floraux. L'édifice en pierre de taille de calcaire repose sur un socle en granite. A signaler les armoiries et les inscriptions en latin. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000042 - établissement conventuel de la Sainte-Famille 6 vues Historique : Les soeurs gardes malades ou soeurs de l'Espérance s'installèrent au 16 rue Flatters en 1852. La chapelle aurait été réalisée en 1867. Le grand bâtiment sur rue a été reconstruit entre 1875 et 1877 par l'architecte Eugène Boret. L'établissement est devenu une maison de retraite pour les soeurs de la Sainte-Famille. Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits, le soubassement et la base des ouvertures du rez-de-chaussée sont en pierre de taille de granite, les ouvertures, l'entablement et la travée centrale sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : scènes de la vie chrétienne, Assomption, Annonciation, Présentation de la Vierge au temple, Crucifixion, Présentation au Temple, Nativité, Mariage de la Vierge, Fuite en Egypte, Mort de Saint-Joseph,support : vitraux du choeur,armes de la congrégation de la Sainte-Famille de Bordeaux, armes du pape Pie 9, armes de Mgr Wicart, support : vitraux du choeur Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000429 - usine textile dite Notre-Dame d'Avesnières, actuellement Les Tissus d'Avesnières 1 vue Historique : Usine de tissage mécanique construite en 1876 pour monsieur Henri de la Broise. En 1905, les bâtiments sur quai sont reconstruits d'après les plans de l'architecte lavallois Léopold Ridel qui se charge également de bâtir la maison de maître. A cette date, l'usine compte environ 400 ouvriers et fabrique des coutils. En 1917, l'usine est rachetée par la famille Feinte déjà propriétaire d'une usine de tissage à Armentières, dans le nord de la France. En 1956, l'entreprise ajoute la teinture et l'impression à son activité initiale de tissage qui disparaît totalement en 1968. En 2003, l'usine se spécialise dans l'impression haut de gamme, la teinture et l'ennoblissement de tissus d'ameublement. En 2008, elle fait travailler 54 employés et produit 450 000 m de tissus imprimés pour 150 000 m de tissus teints. La maison de maître a été démolie. Date(s) de réalisation : 1905 Description : Le gros oeuvre des bâtiments sur rue est en moellons enduits. Le bâtiment à l'angle nord-ouest présente des ouvertures et des éléments de décor en pierre de taille de calcaire, alors que le bâtiment central (côté ouest) présente des ouvertures et des éléments de décor en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : Vierge à l'Enfant, support : niche de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000437 - maison 1 vue Historique : Maison construite à la fin du 19e siècle par les architectes Georget et Chaumont, elle se situe à la jonction des rues Solférino et Robert Buron. La rotonde marquant l'angle de ces 2 rues était une formule fréquente à cette époque. Description : Maison qui présente une rotonde coiffée d'un dôme. Le gros oeuvre de la rotonde est en pierre de taille de calcaire ainsi que l'entourage des ouvertures, la corniche et les chaînes d'angle. L'appareillage du reste de l'édifice est masqué par un enduit. Le décor sculpté présente des frontons triangulaires sur consoles, une corniche à denticules, des pots à feu, des têtes de lions (?) d'où s'échappent des chutes de fleurs, et un buste féminin qui émerge du tympan de la lucarne principale. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000439 - maison Historique : Maison construite en 1923 par l'architecte Georges Rousseau pour messieurs Deleurme et Durand. Elle occupe l'emplacement de l'ancienne auberge de La Perle dont les mentions remontent au 17e siècle et qui, en 1770, alors qu'elle fait office de bureau d'enregistrement des aides, est achetée par François Delaunay, sieur de Fresnay, négociant en toiles et propriétaire de l'hôtel de Bel-Air. Date(s) de réalisation : 1923 Description : Maison qui se rattache à l'architecture éclectique du 19e siècle : dans ses formes, elle mêle des références à l'art classique et des influences de l'Art nouveau (oriel de la façade et silhouette découpée des toits). Le décor est lui aussi fortement inspiré de l'Art nouveau (masques surmontant les baies du rez-de-chaussée et motifs végétaux). Au bas du mur, à gauche, on peut lire l'inscription "LAUS DEO, FR."qui à l'origine se trouvait sur la façade de l'auberge de La Perle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000440 - maison 1 vue Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. L'entourage des ouvertures, le bandeau séparant le rez-de-chaussée du premier étage, l'entablement et les chaînes d'angle sont en brique polychrome et en pierre de taille de calcaire. Le balcon et la lucarne passante, en pierre de taille de calcaire, présentent des motifs trilobés empruntés au répertoire gothique. La toiture en pavillon repose sur une corniche à consoles. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000441 - maison 1 vue Historique : Maison construite pour L. P. Martin Bruneau entre 1842 et 1844. Les deux demeures voisines (n° 8 et n° 10 rue Ambroise Paré) sont de la même époque et d'une architecture très proche (quoique plus sobre dans le décor). Elles ont également été réalisées pour le compte de Martin Bruneau, propriétaire d'un terrain qui formait une seule et même parcelle. Description : La maison présente un fronton triangulaire au riche tympan sculpté et un balcon en fonte de fer au premier niveau de la travée centrale. Deux lucarnes percées d'oculus encadrent le fronton. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000443 - maison dite Cercle de l'Union puis Cercle militaire, actuellement chambre de commerce et d'industrie 2 vues Historique : En 1867, M. Foucault de Vauguyon sollicite l'autorisation d'ouverture d'un nouveau cercle, sous le nom cercle de l'Union, formé par la réunion de trois cercles lavallois : le cercle de la rue des Fossés, le cercle du Balcon et le Petit cercle. Le premier décembre 1867, deux sociétés sont constituées par acte notarié : la société des abonnés du cercle de l'Union et la société des propriétaires de l'hôtel du cercle de l'Union. Cette dernière est constituée pour acquérir des terrains et anciennes maisons, quai de l'Impératrice, et pour construire l'hôtel destiné à servir de local à cette société et à être loué à la société des abonnés de cercle de l'Union. Le cercle de l'Union est dissout le 28 février 1891. M. Travers en est l'adjudicataire le 13 juin 1891. Dans les années 1920, le bâtiment est loué d'une part au Cercle militaire et d'autre part à différents commerces. La chambre de commerce et d'industrie, sous-locataire du Cercle militaire depuis 1922, décide l'acquisition de l'immeuble par délibération du 25 juin 1927. La vente est conclue le 5 décembre 1927. Date(s) de réalisation : 1868 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000445 - maison, puis imprimerie Veuve Conilleau, puis établissement administratif communal 8 vues Historique : Joseph Bonneau, juge de paix, était propriétaire de plusieurs parcelles entre la place des Arts et la rue du Murier. Il fit construire vers 1851 une maison place des Arts (près de la bibliothèque, aujourd'hui un bâtiment administratif) puis une autre vers 1861 sur la rue de l'Hôtel de Ville récemment percée. L'ensemble fut vendu vers 1897 à la Société Civile de Sainte-Marie qui était déjà propriétaire du grand bâtiment nouvellement construit sur l'ancienne rue du Pilier-Vert. Cette institution vendit les anciennes propriétés Bonneau le 9 décembre 1903, à Mme veuve Conilleau qui y établit peu après l'imprimerie : "Vve Conilleau". Les ateliers (détruits) ont été construits place Saint-Tugal (ex-place des Arts), devant l'ancienne maison Bonneau qui servait de bureaux à l'entreprise. Le magasin de commerce a été réalisé peu après 1903 à l'emplacement de la seconde maison Bonneau rue des Déportés (ex-rue de l'Hôtel de Ville). Description : Le gros-oeuvre des bureaux (vers 1851, place Saint-Tugal) est en moellons enduits,les chaînes d'angle, les bandeaux, la corniche et l'entourage des ouvertures sont en pierre de taille de calcaire. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont sommées d'un fronton triangulaire. Le magasin (vers 1903, rue des Déportés) est en pierre de taille de calcaire. Il présente à l'étage un balcon en fer forgé et des motifs sculptés dans les écoinçons. L'entablement est surmonté d'un fronton brisé à volutes rentrantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000447 - hôtels, immeubles, maisons 1 vue Historique : Le chiffre de 3744 bâtis comprend uniquement les édifices antérieurs à 1940. Une demeure conserve des vestiges du 11e siècle et une autre du 12e siècle. 4% des constructions repérées ou sélectionnées datent (tout ou partie) du 15e siècle, 12% sont du 16e siècle, 14% du 17e siècle, 29% du 18e siècle, 32% du 19e siècle et 7% de la première moitié du 20e siècle. Liste des dates portées : 1503,1561,1607,1614,1615,1619,1640,1662,1674,1725,1727,1730,1733,1742,1746,1750 (2),1762,1768,1769,1777,1778,1779,1781,1782,1785,1803 (2),1808,1813,1823,1827,1830,1843,1870,1877,1882,1896. Il subsiste peu de vestiges antérieurs au XVe siècle : la période qui suit la guerre de Cent Ans favorise le renouveau du bâti dans une structure urbaine qui n'évolue guère, prisonnière de l'enceinte fortifiée et d'un parcellaire déjà défini. La disparité paraît importante entre les constructions aérées établies dans la moitié nord-ouest de la vieille cité et le parcellaire étroit et dense du quartier sud-est, le long de la Grande-Rue et des voies adjacentes. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, l'accroissement du nombre des carrières (pour l'exploitation du marbre notamment), accélère la disparition du pan de bois au profit de la pierre. Après une longue période de stagnation au XVIIe siècle, l'activité du bâtiment reprend au début du siècle suivant. Dans un premier temps, elle se limite principalement au tissu ancien. Puis dans la seconde partie du siècle, les nouvelles constructions gagnent les terrains périphériques (place du Gast, rue du Lycée, hauteurs de Bel-Air) où le parcellaire, moins contraignant, permet de donner plus d'ampleur aux bâtiments. Le mouvement va se poursuivre au XIXe siècle et même s'accentuer avec la création des nouveaux quartiers le long de l'axe est-ouest et aux abords de la gare. Description : A Laval, quelques types spécifiques ont été mis en évidence : les maisons de tisserands, les maisons à pans de bois et les maisons à pans de bois avec galerie. Une analyse typologique des demeures a permis d'établir les statistiques suivantes. Parmi les demeures lavalloises : 22 % présentent une façade sur rue, 19 % une façade étroite sur rue, 16 % une façade large sur rue, 8 % occupent l'intégralité de la parcelle, 10 % l'angle de deux rues. En outre 6 % des édifices sont disposés en fond de parcelle, 3 % entre cour et jardin, 4 % au centre de la parcelle et 5 % sont disposés latéralement. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : bois, pan de bois, pierre, calcaire, granite, marbre, schiste, grès, moellon, pierre de taille, moellon sans chaîne en pierre de taille, pierre avec brique en remplissage, brique, brique et pierre à assises alternées, fer, torchis, ciment, essentage d'ardoise, enduit, enduit partiel, appareil mixte Statut de la propriété : propriété privée;propriété publique; Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000450 - maison 7 vues Historique : Maison probablement construite au 15e siècle qui a été remaniée à la fin du 18e ou au début du 19e siècle. L'édifice a été restauré vers 1997. Description : Côté cour, le gros-oeuvre est en moellons enduits et plusieurs ouvertures présentent des linteaux et des montants chanfreinés. Une porte charretière en pierre de taille de granite permettait l'entrée dans la cour. Elle est aujourd'hui en partie bouchée et a fait place, côté cour comme côté rue, à une fenêtre. La tourelle d'escalier dans-oeuvre, malgré deux niveaux supplémentaires, possède une toiture à croupe qui se fond dans la toiture principale sans la dépasser. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000451 - immeuble 4 vues Historique : Immeuble construit à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle. Le rez-de-chaussée ainsi que la partie gauche du premier étage ont été remaniés dans la deuxième moitié du 20e siècle. Les deux premiers niveaux étaient à l'origine occupés par le magasin de verreries et porcelaines Marcou-Levrot qui a fermé ses portes en 1982. Description : Le gros-oeuvre de la façade sur rue est en moellons enduits. Les ouvertures du troisième et du quatrième niveaux sont en pierre de taille de calcaire, elles présentent d'importants décors sculptés à motifs architecturaux et floraux. Au premier étage, un remaniement malheureux est venu masquer (ou détruire ?) l'un des deux tableaux de céramiques peintes, et il empiète sur le second tableau. Porte cochère au rez-de-chaussée. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000456 - école Jacques Prévert 1 vue Historique : Les plans de cette école, signés de l'architecte-voyer Georget, portent les dates de 1879 et 1880. Salle d'asile à l'origine, elle aurait été construite grâce à Mme Jacques Sosson qui avait légué en 1876 à l'évêché une importante somme d'argent pour construire une église de secours, une école et une salle d'asile. Date(s) de réalisation : 1879 Description : La façade réalisée sur la rue Magenta n'est pas tout à fait la même que celle dessinée sur les plans de Georget. Les 4 travées centrales de celle-ci forment un avant-corps légèrement saillant et comportent de nombreux éléments en pierre de taille de calcaire. Le gros-oeuvre des bâtiments de l'école est en moellons enduits. Le mur de clôture sur la rue Magenta est en pierre de taille de calcaire, au centre les piles du portail présentent un décor floral sculpté. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000457 - école maternelle Gérard Philippe 2 vues Historique : Il s'agit à l'origine d'une salle d'asile qui donna son nom à la rue dans laquelle elle fut construite : rue Cahours, du nom du propriétaire des terrains. Le projet d'édification d'une école est adopté en 1879. Les travaux conduits par les architectes Georget puis Léoplod Ridel sont achevés en 1882. En 1884-1886, l'établissement est complété d'un preau. Le chauffage central est installé en 1974. Le 27 juin 1980, après consultation des parents d'élèves, le conseil municipal décide de donner le nom de Gérad Philippe à l'école. Date(s) de réalisation : 1879 Description : Le bâtiment sur rue présente des ouvertures harpées en pierre de taille de calcaire et un linteau droit en poutre de fer. Dans la cour, le logis a des ouvertures au linteau cintré en pierre de taille de calcaire. A signaler le portail portant l'inscription : "école maternelle" et une plaque en fonte où figure une tour fortifiée et la mention : "l'urbaine". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000044 - couvent de carmélites de l'Immaculée-Conception Historique : Le carmel, fondation de Mademoiselle V. Freulon, exécutrice des intentions de Monsieur et Mme Dubois Beauregard, occupait l'emplacement de l'ancien manoir Ouvrouin. Les soeurs s'y installèrent en 1856 soit deux ans avant l'édification du sanctuaire par l'architecte David du Mans qui s'inspira de la chapelle de Saint-Germer dans l'Oise. C'était un édifice de style néo-gothique orné de vitraux du maître verrier Grosset de Bruges. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, restaura ceux-ci en 1931 (mention de la somme de 790 francs dans son registre comptable). La chapelle et les bâtiments conventuels ont été détruits en 1974. Il ne subsiste plus que la conciergerie et un oratoire dans le jardin. Date(s) de réalisation : 1858 Description : L'édifice religieux se composait d'une chapelle haute et d'une chapelle basse. Il était divisé en travées par des faisceaux de colonnettes "d'une légèreté et d'une élégance parfaite". Orientée nord-sud, la chapelle était constituée d'une nef à un vaisseau, d'un bras de transept ouest très important (où se tenaient les religieuses pendant les offices ?) et d'un chevet à cinq pans coupés séparés par des contreforts coiffés de pinacles richement ouvragés. Chaque ouverture était surmontée d'un gable terminé par un fleuron et ajouré d'un trilobe. Le gros-oeuvre était en moellon enduit avec d'importantes parties en pierre de taille de calcaire (contreforts, gables, ouvertures...). La couverture du transept ouest, à deux versants et une croupe, était indépendante de celle du reste de la chapelle dont l'une des extrémités s'achevait par une croupe polygonale. La conciergerie, composée d'un sous-sol, d'un étage carré et d'un étage de comble, présente un gros oeuvre en moellons enduits. Ses chaînes d'angle, son bandeau, sa corniche et l'entourage de ses baies sont en pierre de taille de calcaire. La cuisine est toujours doté de son potager. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau,sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges,mauvais état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000459 - chapelle funéraire de la famille J. Hébert-Penlou 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire des familles J.Hébert-Penlou réalisée vers la fin du 19e siècle par l'entrepreneur lavallois H.Blot et le maître carrier P.Brault de Louvigné-du-Désert. Description : Chapelle funéraire en granite dont le couvrement en calcaire est surmonté d'un sarcophage. Inscription : initiales entrelacées et signatures. La fenêtre postérieure a conservé la bordure de sa verrière. Étage(s) : en rez-de-chaussée Précision(s) sur le décor représenté : sujet : symbole funéraire : sarcophage (?), support : couverture de la chapelle Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000460 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel particulier construit pour Archet Pons vers 1875. Date(s) de réalisation : 1875 Description : Hôtel particulier de style néo-renaissance. Il présente un important décor sculpté, notamment à la travée centrale encadrée par des colonnes à chapiteaux et surmontée d'une lucarne à fronton (pilastres cannelés, consoles, pots à feu). Le balcon à balustres est en pierre calcaire (de Richemont ?) comme la plupart des éléments sculptés. Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Dans un cartouche au-dessus de la porte, on peut lire les initiales A.P. A noter le mascaron de l'ouverture principale de l'étage et les appuis de fenêtres qui reposent sur des têtes de lions au rez-de-chaussée. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000461 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel particulier probablement construit vers 1866 pour J-B. Bourcier, qui fait également édifier un pavillon, une remise, une écurie et un bûcher. Date(s) de réalisation : 1866 Description : L'édifice présente deux étages carrés et un étage d'attique surmonté d'un fronton triangulaire. La travée centrale est encadrée par des pilastres à chapiteaux. Ces derniers, ainsi que les chaînes d'angle, les bandeaux et les ouvertures à fasces sont en pierre de taille de calcaire. Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés État de conservation : mauvais état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000462 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel particulier probablement construit vers 1850. Il est aujourd'hui englobé dans l'enceinte de l'école Sainte-Thérèse. Date(s) de réalisation : 1850 Description : Edifice, d'inspiration Renaissance qui présente un riche décor ornemental. Au premier niveau, les trois ouvertures médianes s'ouvrent sur un même balcon, en fonte de fer, supporté par des consoles. Ces ouvertures présentent des frontons cintrés soutenus par des putti et prolongés par un décor de feuilles de vignes. Les éléments de décor sont en calcaire, le gros-oeuvre est en moellon enduit. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000464 - chapelle funéraire de la famille Arché 3 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire de la famille Arché réalisée vers la fin du 19e siècle par l'entrepreneur lavallois Henri Pillon et le sculpteur C. Mézière dont les noms sont gravés de part et d'autre de la porte d'entrée. Description : Chapelle funéraire en pierre de taille de calcaire qui présente de nombreux éléments sculptés : colonnes engagées à chapiteaux, bandeau, corniche, consoles, figurines. Toutes les consoles sont différentes : des têtes de monstres alternent avec des figures féminines et des feuilles d'acanthes. Le faîtage porte un décor de fleur de lys. L'imposte et l'oculus antérieur ont conservé leurs verrières (étudiées). Étage(s) : en rez-de-chaussée Précision(s) sur le décor représenté : sujet : animal fabuleux (ailes), support : à droite et à gauche du tympan de la porte Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000626 - école primaire Eugène Hairy 18 vues Historique : En 1855, les frères de la doctrine chrétienne achètent un terrain dans l'ancien couvent de Patience afin d'y construire une nouvelle école (leur premier établisement scolaire ouvert en 1824 occupait une maison de la rue Sainte-Anne. Il s'agit de l'actuelle école de la Providence). L'année suivante, les plans et les devis de la future école sont approuvés. En 1857, les travaux de construction sont achevés. Quelques années plus tard, une chapelle néo-gothique est bâtie par l'architecte Pont. Bénite le 31 juillet 1862, elle a aujourd'hui disparue. A partir de 1882, la mairie souhaite mettre fin à l'indivision entre elle qui a financé la construction de l'école et le bureau de bienfaisance propriétaire du terrain. Dans sa délibération du 9 août 1887, le Conseil Municipal valide donc l'acquisition de l'école par la Ville. En réalité, celle-ci se substitue simplement au bureau de bienfaisance dans la propriété du terrain. Selon l'abbé Angot, l'école est laïcisée en 1894. En 1903, Léopold Ridel ajoute à l'école une maison d'habitation, un préau couvert et des w-c. En 1934, une nouvelle classe est édifiée à l'extrémité de l'aile ouest. En 1954, la Ville acquiert l'hôtel particulier voisin (étudié) pour y installer les services administratifs de l'établissement scolaire. En 2005, suite au transfert de l'école rue de Clermont, les deux parcelles sont à nouveau séparées et leurs bâtiments respectifs mis en vente. Description : Le bâtiment en rez-de-chaussée qui accueillait les salles de classe se compose d'un corps central à mur pignon flanqué de deux ailes construites sur le même alignement. Du fait de l'édification d'une nouvelle classe en 1934, l'aile ouest est plus longue que l'aile opposée. Les élévations nord et sud sont percées de grandes ouvertures dotées de tympans en plein cintre. Leurs encadrements utilisent la pierre de taille de granite et de calcaire. Ce matériau se retrouve sur les corniches et les chaînages d'angle. Les salles de classe, au nombre de quatre, occupent des pièces en enfilade. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000627 - maison de contremaître, puis maison d'artiste, actuellement maison 14 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000101 Historique : En 1897, la propriété appartient aux Le Segrétain et comprend une maison de contremaître, une écurie, une remise et des dépendances diverses. Elle occupe alors le numéro 49 de la rue de Bootz et s'étend jusqu'à l'actuel numéro 7 de la rue du Dôme. En 1898, elle est vendue 24 509 francs au peintre-verrier Auguste Alleaume qui remanie la maison d'habitation construite en 1717 : les ouvertures côté jardin, la charpente et l'escalier intérieur semblent en effet dater du 19e siècle. En 1921, Henri Boucrel, peintre-décorateur installé à Laval, recoit d'Alleaume la somme de 1 110 francs pour des peintures dans la demeure. Lors des bombardements de la voie ferrée en 1944, les extrémités nord de la maison sont détruites,elles sont reconstruites après la guerre. En 1977, monsieur et madame Rozé achète la propriété aux Gobron. Date(s) de réalisation : 1717 Description : Les encadrements des ouvertures sont en calcaire et granite. Le sommet de la partie centrale de la façade postérieure est percée d'un oculus. Les murs intérieurs sont en pan de bois. Un escalier dans oeuvre à la main courante en bois de frêne aboutit à l'étage de comble dont la charpente à potence et entrait retroussé a conservé des marques de charpentier. Un portail en marbre rose de Saint-Berthevin donne accès à la cour et au jardin. Celui-ci a été aménagé sur la prairie d'étendage des toiles de lin de l'ancienne blanchisserie du Grand Dôme. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Bureau Arnaud Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2007 (c) Ville de Laval, 2007 Fonds / classement : Architecture |
IA53000047 - prieuré de bénédictines, puis église paroissiale Notre-Dame, actuellement basilique Notre-Dame d'Avesnières 32 vues Historique : Une église était mentionnée comme ancienne au début du 11e siècle, et avait été restaurée vers 1040 - 1050 par Yves de Saint-Berthevin. Vers 1073 elle est donnée aux bénédictines du Ronceray d'Angers qui en font le siège d'un prieuré. L'édifice est, dès lors, à la fois prioral et paroissial. Les religieuses sont à l'origine de sa reconstruction dans la seconde moitié du 12e siècle. Les premières travées de la nef, partiellement détruites par les anglais en 1429, ne sont reprises qu'en 1478. La flèche a été réalisée par le maître maçon Jamet Nepveu de 1534 à 1538. En mauvaise état, elle a été reconstruite à l'identique par l'architecte Lambert entre 1874 et 1876. Les deux premières travées de la nef ainsi que la façade sont reconstruites, de 1883 à 1887, par les architectes E. Lambert et Eugène-Joseph Hawke. Description : L'église est formée d'un choeur à déambulatoire et de cinq chapelles rayonnantes. Les chapelles du transept sont orientées et la nef comprend deux bas-côtés. L'édifice est voûté d'ogives sur le choeur, le transept et la nef, alors que le déambulatoire et les bas-côtés de la nef sont voûtés d'arêtes. Quant aux chapelles elles sont voûtées en cul-de-four (comme l'abside du choeur). Étage(s) : 3 vaisseaux État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : sujet : animal fantastique, griffon, support : contrefort de la travée centrale de l'élévation antérieure Protection MH : Eglise Notre-Dame-d'Avénières (cad. BZ 3) : classement par liste de 1840. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000630 - chapelle Saint-Louis 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000056 Historique : Comme les bâtiments hospitaliers, la chapelle est construite par l'architecte parisien Edouard Moll et est bénite le 25 septembre 1848. Depuis sa désaffection au culte en 2008, elle est utilisée comme entrepôt. Date(s) de réalisation : 1843 Description : Chapelle de plan allongé et orientée formant un épi dans l'ensemble des bâtiments en quadrilatère de l'ancien hôpital. La porte d'entrée à laquelle on accède par cinq marches en granit est surmontée d'un tympan sculpté protégé par un dais triangulaire. L'occulus de la partie haute accueillait une horloge aujourd'hui disparue. Le clocher est couronné d'un toit à l'impériale. A l'intérieur, la nef en une seule travée est couverte d'une voûte plate à caissons (en mauvais état). Le choeur est en cul-de-four et sa voûte est peinte façon ciel étoilé. Le sol est recouvert d'un carrelage dont certains motifs géométriques forment des croix. L'entrée est surmontée d'une tribune (d'orgue ?). Deux galeries en bois supportées par des colonnes en fonte courent le long du premier étage. Ces galeries donnaient accès aux anciens dortoirs. La base des murs est protégée par un lambris de demi-revêtement en chêne. La chapelle est ouverte sur l'extérieur par des baies en plein cintre. Celles qui ne sont pas murées accueillent des verrières d'Antoine Lusson et des frères Champigneulle (étudiées). Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, les a restaurées en 1932 (coût de la restauration : 8 400 francs). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : désaffecté,menacé Précision(s) sur le décor représenté : Le tympan est sculpté de saint Vincent de Paul reçevant 4 religieuses et une femme lui présentant des enfants. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2008 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2008 (c) Ville de Laval, 2008 Fonds / classement : Architecture |
IA53000633 - chapelle funéraire de la famille Bourdais-Monnier 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire de la famille Bourdais-Monnier construite à la fin du 19e siècle (après 1886). Description : Edicule de style néo-roman dont le soubassement est en pierre de taille de granite et les murs en pierre de taille de calcaire. Il est couronné d'un toit en pierre sommé d'une croix. La façade antérieure est percée d'une porte et d'un oculus fermé par un vitrail (étudié). Les façades latérales et postérieure sont dotées de deux fenêtres cintrées. La porte ferme par un vantail en métal peint dont la partie supérieure est ajourée. Elle est flanquée de deux colonnes à chapiteaux feuillagées. Le tympan aveugle qui la surmonte est sculpté d'un bas-relief accompagné de l'inscription EGO SUM RESURRECTIO ET VITA. Les fenêtres latérales sont pourvues de remplages en calcaire. Celles de la façade postérieure ont conservé leurs vitraux (étudiés). L'espace intérieur accueille un autel en calcaire et des plaques funéraires gravées d'épitaphes. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Le tympan est sculpté du Christ glorieux c'est-à-dire du Christ ressuscité tenant la croix de la victoire sur la mort et l'étendard de la résurrection. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000635 - chapelle funéraire de la famille Derenne-Dudouet 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire de la famille Derenne-Dudouet construite au début du 20e siècle (en 1914 ou 1916 ?). Description : Edicule en calcaire bleu de Laval couronné d'un toit en pierre dont le faîte est orné d'une crête. Les murs sont percés d'une porte et de deux fenêtres cintrées. La porte ferme par un vantail en métal peint partiellement ajouré. Elle est flanquée de deux pilastres cannelés dont les parties supérieures sont sculptées du symbole de Dieu le Père. Le linteau est gravé de l'inscription FAMILLE DERENNE-DUDOUET surmontée d'une croix. Les baies ont conservé leurs vitraux. L'espace intérieur est meublé d'un autel et de plaques funéraires. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Les pilastres entourant la porte sont sculptés de l'Alpha et de l'Oméga (le commencement et la fin). Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IA53000637 - chapelle funéraire de la famille Léon Cherouvrier 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire construite peu après 1915 pour accueillir la sépulture de Léon Louis Jules Cherouvrier, médecin auxiliaire au 36ème Colonial, tué à l'ennemi le 18 février 1915. Elle abrite également les dépouilles mortelles de Louis Eugène Marie Cherouvrier (1892-1977) et de son épouse Désirée Jeanne GUERIN (1896-1988) ainsi que celle du Docteur A. Cherouvrier (1897-1985). Description : Edicule de style classique en calcaire bleu de Laval. Il est couronné d'un toit en pierre sommé d'une croix. Les murs sont percés d'une porte, de deux fenêtres cintrées et d'un quadrilobe. La porte ferme par un vantail en métal peint partiellement ajouré. La façade antérieure est cantonnée de pilastres à chapiteaux feuillagés. Le linteau est gravé de l'inscription FAMILLE LEON CHEROUVRIER. Le fronton-pignon accueille un bas-relief. Les fenêtres et le quadrilobe ont conservé leurs vitraux (étudiés). L'espace intérieur est meublé d'un autel en marbre blanc et gris et d'une croix en bois peinte d'une épitaphe. Les murs sont ornés de trois plaques funéraires en marbre noir gravées d'épitaphes. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Le fronton-pignon est sculpté d'un bas-relief représentant une palme entourée d'une couronne. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IA53000638 - chapelle funéraire de la famille Caruel Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire de la famille Caruel construite à la fin du 19e siècle (1898 ?). Description : Edicule de style néo-gothique en granite pour le soubassement et en calcaire bleu de Laval pour les murs. Il est couronné d'un toit en pierre et zinc sommé d'une croix. Les murs sont percés d'une porte, d'un oculus et de deux fenêtres. La porte ferme par un vantail en métal peint partiellement ajouré. Elle est flanquée de deux colonnettes à chapiteaux feuillagés. Le linteau est gravé de l'inscription FAMILLE CARUEL. Le tympan aveugle qui le surmonte est gravé de l'un des symboles christiques. La corniche est dotée de modillons. Seule la fenêtre latérale droite a conservé son vitrail (étudié). L'espace intérieur est meublé d'un autel en marbre et de plaques funéraires gravées d'épitaphes sur les murs. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Le tympan est gravé du symbole du Christ : Chrisme accompagné de l'Alpha et de l'Oméga. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IA53000639 - chapelle funéraire de la famille Bouvier 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire construite vers 1908 par l'entrepreneur lavallois Bazin. Elle accueille les sépultures de Germaine Bouvier (1889-1908), Joseph Bouvier, le mari de celle-ci (1861-1917) et madame Bouvier (1867-1937). Date(s) de réalisation : 1908 Description : Edicule de style néo-classique construit en calcaire bleu de Laval sur une terrasse en granite. Il est couronné d'un toit en pierre lui-même sommé d'une croix. Les murs sont percés d'une porte et de deux fenêtres en arcs brisés. La porte ferme par deux vantaux en métal peint et partiellement ajouré. Elle est flanquée de deux colonnettes en marbre rose à chapiteaux feuillagés. Le tympan aveugle du fronton-pignon porte un décor sculpté. Les fenêtres ont conservé leurs vitraux. L'espace intérieur est meublé d'un autel en marbre blanc et de plaques funéraires gravées d'épitaphes. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Le tympan est sculpté d'un trilobe accueillant une couronne de fleurs. Les écoinçons sont ornés de marguerites. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IA53000640 - chapelle funéraire des familles Royer-Royer 2 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire construite vers 1925 par la Société des Marbres, Pierres et Granits de l'Ouest domiciliée à Laval. Elle accueille les sépultures d'Auguste Royer (1893-1925), de son épouse (1892-1983), de madame Fricot-Royer (1921-1994), d'Auguste Royer (1865-1911), de son épouse Joséphine Jallier et d'Auguste Royer (1860-1937). Description : Edicule construit en calcaire bleu de Laval sur une terrasse en granite. Il est couronné d'un toit en pierre lui-même sommé d'une croix. Les murs sont percés d'une porte, de deux fenêtres et d'un occulus. La porte ferme par un vantail en métal peint partiellement ajouré dont la partie basse accueille les initiales R R. Elle est flanquée de deux colonnettes en marbre noir à chapiteaux feuillagés. Le tympan du fronton-pignon est orné d'un cartouche accueillant une plaque funéraire en marbre noir gravée de l'inscription FAMILLES ROYER-ROYER. Seul l'oculus du pignon postérieur a conservé sa verrière d'origine. L'espace intérieur est meublé d'un autel en marbre blanc et noir. Les murs accueillent des plaques en marbre blanc gravées d'épitaphes. Le plafond est peint. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Le plafond est peint d'une croix pattée de grandes dimensions. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IA53000641 - chapelle funéraire de la famille Lelièvre-Huau Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire construite au début du 20e siècle par l'entrepreneur lavallois Bazin. Elle accueille les sépultures de la famille LELIEVRE-HUAU. Description : Edicule de style classique dont le soubassement est en granite et les murs en calcaire. Il est couronné d'un toit en pierre lui-même sommé d'une croix. Les murs sont percés d'une porte et de trois fenêtres dont deux latérales. La porte ferme par un vantail en métal peint partiellement ajouré. Elle est flanquée de deux colonnettes en marbre rose à chapiteaux feuillagés. Le tympan du fronton-pignon est orné d'un cartouche accueillant une plaque funéraire en marbre rose gravée de l'inscription FAMILLE LELIEVRE-HUAU. Les trois fenêtres ont conservé leurs verrières d'origine (étudiées). L'espace intérieur est meublé d'un autel en marbre blanc et gris. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IA53000642 - chapelle Sainte-Hélène, actuellement salle de spectacle Historique : Chapelle construite vers 1625 par l'architecte Etienne Corbineau. Elle surmonte une crypte aménagée dans les années 1627-28 pour servir de lieu d'inhumation aux ursulines. En 1848, son espace intérieur est modifié dans un style gothique par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous. En 2010, les architectes nantais Jean-Marie Lépinay et Gilles Chabènes la transforme en salle de spectacle et salle d'examen. Description : Chapelle : elle est orientée nord-ouest/sud-est. Son gros oeuvre est en moellons enduits. L'entourage des ouvertures du pignon antérieur combine la pierre de taille de granite et celle de calcaire appareillées en bossages. Aux angles nord-ouest et sud-est, deux tours quadrangulaires renfermant deux escaliers en vis permettent d'accéder à la charpente et au clocher. Celui-ci renferme trois cloches dont une est protégée monument historique (étudiée). Au 17e siècle, la chapelle se composait d'une nef unique et d'un choeur rectangulaire surélevé. Ces deux parties étaient séparées par une table de communion en marbre (étudiée) aujourd'hui placée contre les murs latéraux. De cette époque subsistent également deux bénitiers et un pied de lutrin en marbre (étudiés). Le retable en marbre et tuffeau qui ornait le choeur fut détruit à la Révolution. Il en reste des vestiges dans la crypte. En 1848, la nef fut subdivisée en trois vaisseaux aux voûtes d'ogives portées par deux rangées de colonnes à fûts quadrilobés et chapiteaux corinthiens. Depuis sa restauration et sa transformation en salle de spectacle, elle accueille des gradins rétractables composés d'une soixantaine de sièges en velours rouge. Les fenêtres ont été doublées de panneaux acoustiques en bois et le sol a été recouvert d'un parquet en chêne clair. Les stalles (étudiées) ont été entreposées dans l'église Saint-Martin. Crypte : son accès se fait par un couloir de 10 m de long sur 1,60 m de large et 1,80 m de haut. Les murs de celui-ci sont recouverts de nombreux noms parmi lesquels ceux des ouvriers ayant participé à la construction de la crypte et celui de P. Cornilleau, le commanditaire du couvent. La date de 1628 est également inscrite. La crypte prend la forme d'une grande pièce voûtée en berceau de 9,70 m de long sur 6,50 m de large et 2,90 m de haut. Ses murs sont percés de quatre niches rectangulaires aujourd'hui semi-enterrées. Sont également inscrits des noms d'élèves datant des années 1827-1945. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000645 - pensionnat des Dames du Sacré-Coeur de Jésus, puis école normale catholique du Sacré-Coeur, puis Cours d'Avesnières, actuellement Lycée privé d'Avesnières 3 vues Historique : En 1841, la congrégation des Dames du Sacré-Coeur de Jésus établissent un pensionnat pour jeunes filles aisées dans une demeure achetée par Madame Leclerc de Beaulieu. La maison qui fait partie de la propriété de la Croix-Saget, est alors située 31-33, chemin d'Hydouze sur la commune d'Avesnières. En 1842, le pensionnat dirigé par la mère Barat (aujourd'hui sainte Sophie Barat) est agrandi (par l'architecte Pierre-Aimé Renous ?). En 1904, la Congrégation est expulsée et les bâtiments sont confisqués suite à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat. Le 31 janvier 1907, la propriété mise aux enchères pour un prix modique, est achetée par la comtesse Jeanne de Hercé, une mayennaise affiliée à la congrégation des Filles du Coeur de Marie. Elle y installe une école normale catholique d'institutrices laïques appelé Le Sacré-Coeur. En 1966, celui-ci disparait et devient le Cours d'Avesnières regroupant divers établissements de cycles secondaires lavallois (Sainte-Thérèse, Saint-Etienne et le Sacré-Coeur). Le Cours devient mixte en 1967. En 1968, le bâtiment principal est surélevé et un premier préfabriqué est mis en service. Un second est construit en 1972. En 1980, le Cours devient le Lycée privé d'Avesnières qui s'ouvre à l'enseignement technologique secondaire et à l'enseignement supérieur. En 1981, un troisième préfabriqué est bâti. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2011 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2011 (c) Ville de Laval, 2011 Fonds / classement : Architecture |
IA53000049 - prieuré de Bénédictines Sainte-Scholastique, Sainte-Benoît et Notre-Dame-de-Lorette 1 vue Historique : Un décret de l'évêque du Mans, Charles de Beaumanoir, autorisa les bénédictines à s'établir à Laval, au lieu-dit Montmartin, en 1621. La communauté, sous le nom de prieuré de Sainte-Scholastique, a été fondée par la volonté du marchand lavallois Robert Chevalier et de sa femme Lezine Beloce qui donnèrent les terrains dans ce but. Les architectes, Corbineau père et fils (Etienne et Pierre) sont chargés, à partir de 1630, de la réalisation de l'église, placée sous le vocable de Saint-Benoît, d'un dortoir et d'"autres bâtiments", dont un portail extérieur (?). Au 18e siècle les religieuses font construire une petite chapelle dite chapelle Notre-Dame-de-Lorette, "vers les éperons" et la maison du pensionnat. Le prieuré sert de tribunal révolutionnaire et de maison de détention pour les suspects (1793) pendant la Révolution. Au lendemain de celle-ci, en ruine, il est rasé pour la réalisation d'une place publique, l'actuelle place de Hercé. Date(s) de réalisation : 1630 Description : L'église présentait un portail en pierre de taille de tuffeau, avec pignons à rampants. Les portes, les entablements, les fenêtres et les lucarnes des bâtiments annexes étaient également en pierre de taille de tuffeau. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000648 - hôtel, actuellement immeuble de bureaux 7 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000037 Historique : L'hôtel est construit en 1896 sur des plans de Léopold Ridel pour monsieur Adolphe Masseron. Quelques-uns de ses vitraux ont été réalisés en 1903 par le peintre-verrier Auguste Alleaume. Son registre de caisse mentionne en effet le nom de monsieur Masseron ainsi que la somme de 360 francs. Date(s) de réalisation : 1896 Description : Hôtel particulier construit sur une parcelle extrêmement étroite, d'où sa verticalité, et dont l'architecture éclectique fait de nombreux emprunts au style Renaissance. La façade, côté quai, comporte quatre niveaux dont un étage de comble et cinq travées régulières. Les ouvertures du premier étage à linteau droit avec agrafe ouvragée, sont dotées de balconnets à balustres, à l'exception de la baie de la travée nord qui s'ouvre sur un bow-window ou oriel doté d'une verrière. Au rez-de-chaussée, les ouvertures sont légèrement cintrées alors qu'au deuxième étage elles sont en anse de panier. Sur le toit, les baies à meneau de bois sont parfois insérées dans une ornementation néo-Renaissance avec pilastres, pinacles, consoles et frontons triangulaires ou curvilignes à tympans sculptés de motifs végétaux. L'animation du volume se fait par le jeu des toitures et par l'adjonction de quelques éléments pittoresques : le bow-window, déjà cité, surmontant l'ancienne porte d'entrée, mais aussi une véranda métallique ornée de céramiques polychromes à motifs végétaux stylisés. Les éléments décoratifs, en calcaire, sont mis en valeur par le contraste avec le matériau de remplissage, la brique. A l'intérieur, le vestibule, les salles de réception et les bureaux du rez-de-chaussée ont reçu un décor de boiseries et de panneaux vitrés de syle Louis XV ou néo-Renaissance. Le grand escalier en bois emprunte par contre au style gothique. A noter : Ridel fut également chargé du décor de la salle de bains pour laquelle il dessina deux panneaux décoratifs au style japonisant,ceux-ci représentent des geais sur un éventail déployé et des cigognes pêchant. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : véranda, lucarnes Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000649 - maison, actuellement immeuble d'habitation 1 vue Historique : Maison construite au début du 20e siècle pour le docteur Loiseleur, fondateur du centre de radiologie de la clinique Sainte-Elisabeth qui jouxtait la demeure de ce dernier. La maison est ensuite devenue la propriété du docteur Barrier qui racheta également une partie du cabinet. Description : Maison à large façade sur rue dont l'accès s'effectue par un perron côté cour. Elle se compose d'un corps central à trois niveaux et de deux corps latéraux n'en possèdant que deux. Les soubassements sont en granite et le gros-oeuvre en moellons enduits. L'ensemble des ouvertures présentent des arcs en anse de panier et des entourages en pierre de calcaire. Celle-ci est également utilisée pour les chaînages d'angle marquant les trois corps de bâtiment. Si les fenêtres du deuxième niveau du corps central sont précédées d'un balcon en bois sur consoles, toutes les autres sont dotées de garde-corps du même matériau. Les avant-toits et les auvents (quatre à deux pentes et un en appentis) prennent également appui sur des aisseliers en bois découpé. Tout en participant au décor de la maison, ceux-ci en renforcent l'aspect pittoresque et lui confèrent un petit air de "chalet". A l'intérieur, les étages sont desservis par un escalier en bois de style néo-gothique dont la rampe d'appui est percé de motifs cruciformes. La cage d'escalier est éclairée par des fenêtres qui accueillaient des vitraux. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000650 - hôtel Historique : Hôtel construit entre 1850 et 1874 pour Roger Lambelin dont les initiales ornent le manteau de cheminée de l'une des chambres. Au début du 20e siècle, il appartient à monsieur Le Bail dont l'initiale B figure sur la mosaïque décorant le sol du vestibule d'entrée. Description : Hôtel entre cour et jardin de plan carré. Le gros oeuvre est en moellons enduits, les entourages des ouvertures, les chaînages d'angle et les cordons de séparation des étages en pierre de calcaire. La travée d'axe, en légère saillie, superpose les ouvertures en plein cintre parmi lesquelles deux fenêtres ornées de vitraux d'Alleaume. Celle de l'étage supérieur est flanquée de deux baies aveugles. A l'intérieur, le sol de l'entrée est orné d'une mosaïque. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : La mosaïque représente un médaillon ovale renfermant la lettre B. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000660 - maison Historique : Maison du début du 20e siècle occupant l'ancien parc de l'hôtel de monsieur Pillon (étudié). Elle a été construite pour monsieur Fortin qui exerçait la profession de marbier (le cimetière de Vaufleury est tout proche). Description : Maison entre cour et jardin dont l'architecture s'apparente à celle d'une résidence de villégiature. Construite en moellons équarris, elle est organisée en trois travées, celle de droite étant en très légère avancée. Cette dernière est percée de fenêtres jumelées que surmonte un toit à longs pans s'achevant par une demi-croupe débordante. L'élévation latérale gauche est couverte du même type de toit avec des aisseliers en bois comme suports du débord. Les niveaux sont marqués par des bandeaux de calcaire et les encadrements latéraux des baies, comme les chaînages d'angle, sont traités en calcaire bleu de Laval. Toutes les grandes ouvertures, y compris le garage, sont surmontées de linteaux métalliques à rosaces. Celui placé au-dessus de la petite fenêtre d'escalier est en calcaire gravé d'un arc en accolade. L'extrémité gauche de la façade gouttereau se prolonge par un bow window à pans coupés et en maçonnerie imitant le pan de bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Les parties basses des fenêtres supérieures de l'élévation antérieure droite, sont sculptées de volutes surmontées de visages d'êtres fabuleux. Ces motifs sont précédés de vases contenant des fleurs. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000661 - maison Historique : Maison construite au début du 20e siècle pour Daniel Oelhert (1849-1920), géologue amateur et conservateur des musées d'archéologie et d'histoire naturelle de Laval. De 1954 à 2004, elle fut la propriété du docteur Deslandes. Description : Maison à organisation complexe constituée de trois bâtiments : un logis à façade sur rue, un corps postérieur et une aile en retour d'équerre. Elle s'accompagne d'une construction à étage renfermant notamment un garage. Un passage d'entrée surmonté d'une verrière à deux pentes sépare celle-ci de l'habitation. L'ensemble forme un plan en U. Côté rue, le gros-oeuvre du corps de bâtiment est en moellons enduits et en briques ocre-jaune pour le niveau supérieur (en raison d'une surélévation ?). Côté jardin, il combine briques ocre et rouge formant un décor géométrique. Les étages inférieurs sont dissimulés par un arrière-corps à deux niveaux en retour d'équerre. Le rez-de-chaussée est en brique poychrome disposée en assises alternées. Le mur sous-appui de la galerie est en faux pan de bois avec briques ocre-jaune en remplage. Le gros-oeuvre de l'aile en retour est en moellons enduits. La brique est uniquement utilisée pour les encadrements et pour le bow-window à pans coupés venant prolonger l'extrémité du premier étage. Une construction latérale en appentis vient encore agrandir cette partie de la maison. L'arrière-corps, peu profond et très ouvert, superpose fenêtres à arc segmentaire au rez-de-chaussée et fenêtres à arc déprimé à l'étage. Les ouvertures basses de sa façade latérale sont coiffées de linteaux métalliques à rosaces. Ceux-si se retrouvent de manière identique sur la construction en brique renfermant le garage actuel. Les couvertures varient d'un bâtiment à l'autre : terrasse pour le logis à façade sur rue, toit à deux pentes pour la dépendance et l'aile en retour, appentis pour l'arrière-corps et l'extension de l'aile en retour d'équerre. L'appentis débordant de l'arrière-corps repose sur des aisseliers en bois. Si l'élévation sur rue se caractérise par la sobriété de son architecture, tel n'est pas le cas de celle de la façade postérieure et des autres corps de bâtiment. Ceux-ci affichent en effet un style pittoresque résultant de l'utilisation de la brique polychrome, du pan de bois et des toitures débordantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000662 - maison, actuellement immeuble d'habitation Historique : Maison construite à la fin du 19e siècle pour l'avocat Adophe Messager. Au 20e siècle, elle a fait l'objet d'un agrandissement et a été transformé en immeuble d'habitation. Description : Maison de style néo-classique transformée en immeuble d'habitation. A l'origine, la demeure se composait d'un corps de bâtiment à façade sur rue et d'une aile en retour d'équerre de même hauteur. Suite à l'adjonction d'un arrière-corps, elle a perdu son plan régulier en L au profit d'un plan carré. Le gros-oeuvre des deux corps est en moellons enduits. Les chaînages d'angle utilisent à la fois le granite et le calcaire. La corniche et les bandeaux moulurés courant le long des façades sont en pierre de calcaire. L'élévation droite est percée de baies à meneaux au rez-de-chaussée et d'une fenêtre oblongue cantonnée de pilastres doriques à l'étage supérieur. Ces ouvertures sont coiffées de linteaux métalliques ornés de quatrefeuilles. L'aile en retour dont le rez-de-chaussée s'ouvre sur un portail à arc segmentaire est couronnée d'un toit à longs pans perpendiculaire à la rue. L'élévation adjacente est surmontée d'une couverture du même type. Dotée d'une faible pente, elle est disposée parallèlement au mur gouttereau et est dissimulée par un attique à balustrade. La distribution intérieure est inconnue mais il semblerait qu'un atelier d'artiste occupait le troisième niveau. Le gros-oeuvre de l'arrière-corps est en moellons enduits avec des encadrements d'ouvertures en brique rouge. Le toit est à longs pans. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000663 - chapelle dite petite chapelle Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000063 Historique : La première chapelle de l'Institution est construite à l'initiative du chanoine Jean Blu sur des plans de l'architecte Eugène Boret. Les travaux financés grâce à une souscription, une loterie et des dons anonymes, sont confiés à l'entrepreneur M. Blot. Achevé en 1876, le sanctuaire devient rapidement trop petit pour accueillir les élèves et ce, malgré un agrandissement du bas-côté droit. La construction de la grande chapelle commencée en 1897, entraînera la mutilation de sa nef. Seule la façade sur rue témoigne encore de cette première construction. Date(s) de réalisation : 1876 Description : Chapelle de style néo-gothique. Un texte donne la description suivante de son intérieur primitif : "Au-dessous de la clé de voûte où se réunissent les arceaux de l'abside, était placé l'autel en bois, partcipant à la fois de la sculpture et de la peinture. la table était supportée par quatre colonnettes à base attique et garnie aux chapiteaux de volutes. Derrière ces colonnettes dégagées était le devant d'autel peint et orné d'un médaillon portant le chiffre de l'Immaculée Conception. L'autel, avec gradins et tabernacle, était adossé à un retable couronné d'un entablement supporté par deux colonnettes, le tout richement décoré. Sur ce retable, en arrière de l'autel, des statues de grandeur naturelle formaient trois groupes représentant, l'un, au centre, l'apparition de Lourdes,l'autre, à droite, l'apparition de La Salette,le troisième, à gauche, l'apparition de Pontmain". Depuis sa désaffectation au culte, l'édifice divisé en deux niveaux accueille, au rez-de-chaussée, des chambres froides et des locaux de stockage. L'étage, aujourd'hui abandonné, fut très longtemps occupé par une bibliothèque puis une salle des professeurs. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2014 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2014 (c) Ville de Laval, 2014 Fonds / classement : Architecture |
IA53000664 - chapelle dite grande chapelle 6 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000063 Historique : La grande chapelle, conçue pour devenir l'église paroissiale de la rive gauche, est réalisée en 1897 sur les plans de l'architecte Eugène-Joseph Hawke. Le père Cyrille Hamelin, alors supérieur de l'Immaculée-Conception, en est l'initiateur. Dans les années 1990, l'intérieur de l'édifice est totalement transformé par l'architecte Yves-Marie Belot. Description : Chapelle néo-romane en pierre de taille de granite et en moellons équarris de calcaire. La croisée du transept est couronnée d'un toit à l'impériale. La voûte du choeur accueille une peinture monumentale de M. Moriceau. Les fenêtres sont dotées de vitraux dont certains d'Auguste Alleaume. Dans les années 1990, la nef a été partagée en trois niveaux afin d'accueillir au rez-de-chaussée le restaurant scolaire, à l'extrémité du premier étage des salles de cours ainsi qu'un oratoire et sur la totalité du deuxième étage une chapelle. Des cuisines sont également construites devant l'ancienne entrée du sanctuaire. D'après une carte postale ancienne, la chapelle conservait un trésor composé d'une chasuble gothique, d'une étole et d'une bourse de bénédictin, d'un grand missel de Tournai, d'une chape, d'une reliure mosaïque, d'un ostensoir de la maison Biais, d'une Vierge de la fondation du Collège, de deux paires de burettes dont une du 17e siècle et d'un évangéliaire provenant de Bruges. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 vaisseaux État de conservation : remanié Précision(s) sur le décor représenté : La scène du Couronnement de la Vierge est inspirée d'une fresque de Fra Angelico et représente l'accueil au Ciel de la Vierge par le Christ qui l'élève au dessus de la multitude des bienheureux. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000665 - chapelle Saint-Julien Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000025 Historique : La chapelle, édifiée pour 300 000 francs sur des plans de Léopold Ridel, achève les gros travaux de l'hôpital Saint-Julien. Les vitraux dont elle ornée sont réalisés entre 1901 et 1902 par Auguste Alleaume. D'après le registre de caisse du peintre-verrier, leur réalisation s'est faite pour un coût total d'environ 8 000 francs. Après sa désaffection au culte dans les années 1980, l'édifice est utilisé comme espace d'exposition. Depuis 2000, la chapelle est utilisée comme atelier et réserve muséale Date(s) de réalisation : 1901 Description : Chapelle en croix latine orientée sud-nord et dont l'entrée principale occupe le bras ouest du transept autrefois réservé au public. De style romano-byzantin, l'édifice se distingue par son entrée richement ornée : sculptures en bas-relief dont une Vierge à l'enfant tenant un lys et une statue de Saint Joseph, rose, arcatures etc.. La croisée du transept est coiffée d'une tour lanterne à tambour et dôme ovale. Un lanternon portant croix surmonte l'ensemble. Un campanile à flèche polygonale renferme une cloche installée en 1901. Le bras gauche du transept, anciennement choeur des religieuses, est constitué d'une salle basse à deux rangées de cinq arcatures et d'un étage. Le plafond de la salle basse est couvert d'un solivage en chêne sculpté. Ce qui correspond à la nef stricto sensu et qui se caractérise par sa faible longueur, était réservé aux malades et communiquait avec l'hôpital. Le choeur qui décrit un demi-cercle est peu profond. Le décor intérieur est particulièrement digne d'intérêt et, exception faite des vitraux d'Auguste Alleaume, fut exécuté sous la direction de Léopold Ridel : peintures monumentales réalisées par les peintres nantais et parisien Maurice Chabas et Emmanuel Cavaillé-Col, sculptures de l'artiste nantais Joseph Vallet. Nonobstant le pignon du transept ouest, la tour lanterne à tambour, dôme et lanternon qui utilisent la pierre de taille de calcaire, la chapelle est construite en moellons de moyen appareil. Les murs sont percés de baies en plein-cintre. État de conservation : désaffecté,mauvais état Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2014 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2014 (c) Ville de Laval, 2014 Fonds / classement : Architecture |
IA53000667 - maison 2 vues Historique : Comme l'indique la date portée, la maison est construite en 1866 c'est-à-dire peu de temps après le percement du boulevard de Tours renommé Félix-Grat. Elle est réalisée pour monsieur et madame Pottier-Verdrie avec des matériaux provenant de leur ancienne habitation de Port-Lamarre détruite lors de l'édification du quai Paul-Boudet. Elle est ensuite habitée par leur fille, Euphémie-Rose, le mari de celle-ci, André Lacoulonche et leurs deux filles, Euphémie et Andrée qui, en 1932, épouse l'historien et homme politique Félix Grat. A la mort du député de la Mayenne en 1940, Andrée quitte leur domicile de Vincennes et vient rejoindre sa mère dans la maison familiale qui, à partir de 1936, servit de permanence parlementaire à Félix Grat. Elle y entreprit des travaux et l'occupa jusqu'à sa mort en 1994. Date(s) de réalisation : 1866 Description : Maison à façade étroite sur rue adossée à un jardin d'agrément. Le gros-oeuvre est en moellons recouverts d'un enduit pour les façades antérieure, postérieure et latérale gauche. Les trois niveaux sont délimités par des bandeaux en granite et en calcaire. Ces deux matériaux se retrouvent sur les encadrements des ouvertures et les chaînages d'angle. Les bordures supérieures des fenêtres sont ornées d'éléments s'apparentant à des médaillons. L'étage de comble est éclairé par trois lucarnes dont deux oeils-de-boeufs. La troisième, à ailerons, est surmontée d'un fronton dont le tympan est gravé de la date de construction de la maison. L'élévation latérale droite est dotée d'une logette en bois dont la porte intérieure et la fenêtre adjacente sont dotées de vitraux d'Auguste Alleaume. Une autre verrière orne un dessus de porte. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000668 - chapelle de la très sainte Vierge Immaculée Conception et Saint-Thuribe 11 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000065 Historique : La chapelle du grand séminaire est réalisée en 1882 sur des plans de l'architecte diocésain Coquart placé sous la surveillance de Louis Garnier. Elle est bénite le 17 septembre 1883 sous les vocables de la très sainte Vierge Immaculée conception et de saint Thuribe (deuxième évêque du Mans). Ses vitraux, réalisés par Auguste Alleaume, sont posés en 1894 (étudiés). Comme l'ensemble des bâtiments du séminaire, la chapelle est détruite en 1976. Description : La chapelle était accolée à la façade septentrionale du corps de bâtiment principal, dans l'axe du pavillon central. Construite sur un soubassement en granite, son gros-oeuvre combinait le calcaire de Chauvigny et celui de Noyant. Elle était dotée d'une nef unique à cinq ouvertures cintrées et fausse voûte d'ogives en plâtre imitant la pierre. Le choeur était pourvu d'une voûte en cul-de-four ornée d'une peinture monumentale. Le décor peint se prolongeait de part et d'autre des cinq fenêtres fermées par des vitraux d'Alleaume. Les deux collatéraux surbaissés qui flanquait la nef étaient percés de six baies. L'entrée était surmontée d'une tribune accessible par un escalier extérieur à la chapelle. Le sol était recouvert d'une mosaïque d'Isidore Odorico père. Les murs des collatéraux et de l'abside étaient recouverts d'un lambris de demi-revêtement. L'allée centrale de la nef était bordée de stalles en bois. Le vestibule accueillait deux statues dont une de saint Pierre. Matériau(x) de couverture : ardoise État de conservation : détruit Précision(s) sur le décor représenté : La voûte du choeur était peinte de l'Assomption de la Vierge placée dans une mandorle. Le reste du décor monumental figurait des éléments architecturaux accompagnés de fleurs et du symbole marial couronné ou enfermé dans un cartouche à cuir découpé. L'extrados de l'arc doubleau reçevait l'inscription : ASSUMPTA EST MARIA IN COELUM - GAUDET EXERCITUS ANGELORUM. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000670 - immeuble à logements et café dit Grand Café de l'Ouest 1 vue Historique : Immeuble construit au début du 19e siècle suite au percement de la grande traverse est-ouest en 1804. Description : Immeuble de style néo-classique construit à l'angle de la rue de la Paix et du quai Béâtrix-de-Gâvre. Son gros-oeuvre était en moellons enduits et l'entourage de ses ouvertures en pierre de taille de calcaire. Son rez-de-chaussée et son premier étage étaient occupés par le Grand Café de l'ouest. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée,3 étages carrés État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000682 - maison Historique : La maison occupe une parcelle résultant de la division entre deux frères d'une même et seule propriété. Datant probablement du 18e siècle, la demeure est agrandie en 1891 par son propriétaire d'alors, le notaire André Gascoin qui charge l'architecte lavallois Victor Garnier de lui adjoindre une galerie et une nouvelle aile. Date(s) de réalisation : 1891 Description : A l'origine, la maison se composait d'un corps de bâtiment parallèle à la rue de Bel-Air, d'une aile gauche en retour et d'une tourelle d'escalier demi-hors-oeuvre. Avec l'édification d'une galerie et d'une seconde aile, la demeure a perdu son plan en L au profit d'un plan rectangulaire. Les nouvelles constructions, qui englobent la maison primitive, adoptent le style néo-Renaissance. Coté rue, les façades en pierre de taille de calcaire sont percées de baies à arc déprimé, la plus large étant dotée de deux meneaux. Chaque ouverture est flanquée de pilastres doriques incrustés de triangles et de losanges en ardoise naturelle. La galerie, placée au-dessus du mur de clôture, est couverte d'une terrasse bordée par un garde-corps. L'aile droite est partiellement coiffée d'un toit à quatre versants doté d'une grande lucarne à trois fenêtres dont deux en plein-cintre. Celle du centre est surmontée d'un petit édicule à fronton triangulaire. Le décor de l'ensemble est composé de pots-à-feu et d'incrustations en ardoise : triangles, losanges, demi-ronds et arcades aveugles. L'accès à la maison s'effectue par un escalier droit situé dans l'aile gauche. Un corridor permet de pénétrer dans le grand salon au décor néo-gothique. Les solives en métal riveté de son plafond sont cachées par des coffres en bois. Les deux pièces en enfilade de la galerie communiquent par une porte à deux battants ornés de vitraux d'Auguste Alleaume. A noter : la galerie est pourvue d'une gouttière en zinc dont la naissance est ornée de godrons et d'un filet perlé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée,étage de soubassement,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |
IA53000051 - archives départementales 2 vues Historique : L'architecte municipal Léopold Ridel avait été chargé d'exécuter les premiers projets de construction du bâtiment des archives. Décédé en 1910, il est remplacé par l'architecte départemental du Lot-et-Garonne Jacques-Albert Courau qui conçoit les plans de l'édifice actuel. La première pierre est posée le 25 mars 1913. Les travaux, dirigés par l'entrepreneur lavallois Louis Couppel associé à Castaing, ingénieur des Ponts et Chaussées et responsable du projet, sont cependant arrêtés l'année suivante en raison de la guerre. Ils ne reprennent qu'en 1920, toujours sous la même direction. Le bâtiment, achevé en 1923, est agrandi en 1993 par l'adjonction sur l'arrière d'une structure recouverte de bois de teck. Cette extension est l'oeuvre des architectes parisien et lavallois Dominique Perrault et Alfred Heude qui ont également vidé et entièrement réaménagé les espaces intérieurs. Description : Bâtiment de style éclectique dont la façade sur rue utilise l'ordre ionique traité de façon monumentale. Il est construit en pierre de taille de calcaire mêlé à du grès bleu dans les parties latérales. Un socle de granite fait le tour de l'édifice. Les façades latérales qui ne présentaient qu'une travée centrale, ont chacune été percées de quatre travées supplémentaires en 1993. Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |