IA53000657 - usine de construction navale, dite chantier Chaussivert 12 vues Historique : Chantier naval fondé en 1900 par Jean-Marie Chaussivert au lieu-dit Port-Arthur 14, chemin vicinal à Changé. Jusqu'à la cessation de son activité en 2003, le chantier familial qui était spécialisé dans la construction en bois à clin a fabriqué des embarcations pour les rivières et les étangs de la région (prames et plates utilisées pour la pêche et la chasse aux canards d'où leur nom de "chasse-canards") ainsi que des annexes et des canots voile-avirons. Jusqu'à la seconde guerre mondiale, le chantier a également été chargé du montage et de la réparation des bateaux-lavoirs de la ville dont les coques à fond plat étaient construites à Angers. En 1909, l'établissement en a construit un, amarré rive gauche en face de la rue de la Cale. Jean-Marie Chaussivert, le fondateur du chantier, avait été formé par son beau-père, monsieur Gaumer, charpentier de bateaux à Juvardeil dans le Maine-et-Loire. Date(s) de réalisation : 1900 Description : HASH(0xe36b970) Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2003 Copyright : (c) Inventaire général, 2003 Fonds / classement : Architecture |
IA53000069 - abattoir, puis usine textile dite Tissus du Vermandois 7 vues Historique : Les premières propositions d'implantation d'un abattoir à Laval remontent à 1831. Mais la construction n'est autorisée qu'en vertu des décrets des 23 octobre 1868 et du 6 Mars 1869. L'adjudication des travaux échoit au sieur Bourdon de Laval. Les bâtiments sont construits sur un terrain faisant partie d'un pré nommé la prairie de la Chouannière appartenant à monsieur de Lamande, propriétaire à Laval. Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits avec d'importantes parties en pierre de taille de granite. Le plan symétrique est axé sur la halle principale de travail. De chaque côté sont situées les étables (celle de droite a disparu). A l'arrière étaient situés trois autres bâtiments : la triperie, la petite tuerie et la fonderie de suif. En avant et disposés de part et d'autre, deux pavillons abritent les bureaux de l'administration d'octroi et la direction. Ces deux pavillons sont réunis par une grille. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Inventaire général, 1988 Fonds / classement : Architecture |
IA53000629 - atelier d'artiste, puis usine de chapellerie, actuellement salle de sport 17 vues Édifice de conservation : maison Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000627 Historique : Atelier construit en 1899 pour le peintre-verrier Auguste Alleaume en remplacement de son premier lieu de travail situé 33, rue de Bootz (aujourd'hui rue du Dôme). D'après Francis Bellanger, le neveu d'Alleaume, ce bâtiment est édifiée sur des plans de l'architecte lavallois Louis Marchal. Toujours selon Francis Bellanger, les travaux de menuiserie sont réalisés par monsieur Tricot, un artisan installé dans le quartier. En 1939, Auguste Alleaume, alors âgé de 85 ans, laisse la direction de son atelier à son neveu et à son gendre Alexis Martinol. En 1944, lors des bombardements de la voie ferrée par les alliés, toutes les vitres du bâtiment sont soufflées. Après la guerre, l'atelier est vendu et transformé en usine de chapellerie. Il est aujourd'hui occupé par une salle de sport. Date(s) de réalisation : 1899 Description : L'atelier est exposé au nord " pour que la lumière extérieure non éclatante ne gêne pas pour peindre les vitraux à exposer le long des grandes baies vitrées" (Francis Bellanger). Son matérieu de construction principal est le moellon. Le corps de bâtiment gauche est percé d'une grande fenêtre dont l'arc brisé est souligné de granite. Cette construction est couronnée d'un toit à longs pans débordants. L'appentis qui la jouxte ouvre sur une baie quadrangulaire surmontée d'une fausse ferme à entrait, poinçon et aisseliers. La tourelle de plan carré à toit en pavillon accueille un escalier hors-oeuvre. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Bureau Arnaud Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000519 - moulin de la Tombe, puis usine de taille de marbre dite scierie de marbre de Cumont, puis usine Rocamat de taille de marbre et de granite, actuellement Granits Industrie Historique : Le moulin à farine situé sur la rive droite de la Mayenne à Cumont a fait place avant le début du 19e siècle à une scierie de marbre fonctionnant grâce à l'énergie hydraulique. Le plan de la chaussée, daté de 1829, indique que l'usine de la Tombe dispose d'une roue entraînant quatre châssis à scier le marbre. La construction d'un nouveau barrage, doté d'une écluse, entraîne sa démolition, puis sa reconstruction vers 1868. En 1877, les propriétaires, messieurs Folliot père et fils, sont autorisés à remplacer les deux roues par une turbine construite par la maison Brault de Chartres, selon le système Fontaine. Un bac est établi en 1883 pour relier l'usine à un atelier établi sur la rive droite en amont de la maison éclusière. En 1894, M. Folliot obtient l'autorisation de construire un deuxième coursier destiné à l'alimentation d'une deuxième turbine. L'usine est toujours en activité mais n'emploie plus l'énergie hydraulique. La plupart des bâtiments du 19e siècle ont été détruits, en particulier le moulin à scier le marbre, dont ne subsistent que le soubassement et les coursiers. La construction située en aval du moulin, perpendiculairement à la rivière, qui devait abriter une machine à vapeur (comme en témoigne la présence d'une cheminée sur les cartes postales anciennes), est conservée mais a été profondément remaniée. Étage(s) : en rez-de-chaussée État de conservation : remanié Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IA53000422 - moulin à tan dit moulin du Gravier 1 vue Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, face au site de Cumont, le moulin est signalé dès 1479. En 1828, il est la propriété de monsieur la Saulnière d'Avesnières. Disposant d'une roue intérieure, il sert alors à fabriquer du tan et à scier le marbre. Il est détruit vers 1863 lors des travaux de canalisation de la rivière. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Inventaire général, 1980 Fonds / classement : Architecture |