IA53000068 - halle aux toiles, puis pavillon d'exposition dit galeries de l'industrie 7 vues Historique : En 1658, les marchands de toile acceptent une imposition de quatre sous par toile vendue, en échange de la promesse du comte de Laval de bâtir une halle pour leur commerce. Alors que le bâtiment n'est toujours pas construit, un arrêt du Conseil du 26 mars 1730 condamne le comte à s'exécuter. L'emplacement choisi pour la construction de cette halle est la partie de la place du Gast proche du couvent des Bénédictines. Le 7 décembre 1730, l'avocat fiscal Salmon pose la première pierre de l'édifice. Comme l'indiquent les dates portées sur le fronton supérieur et les écussons présents sur l'entablement de la porte de la façade principale, la halle est achevée en 1731. Le 4 octobre 1732, le marché aux toiles s'y tient pour la première fois. En 1810, le bâtiment est acheté par la ville de Laval. Au milieu du 19e siècle, il est décidé de l'affecter aux expositions de la Société de l'Industrie de la Mayenne créée en 1851. A cette fin, le Conseil Municipal de Laval dans sa séance du 20 août 1851, vote une somme de 16 000 francs pour la réalisation de travaux d'agrandissement. Ceux-ci sont réalisés par l'entrepreneur Joseph Guinebretière sur des plans de Pierre-Aimé Renous. Le 15 avril 1852, la première pierre du nouveau bâtiment désormais dénommé les Galeries de l'Industrie, est bénie par Mgr Bouvier, évêque du Mans. Le 1er septembre 1852, s'ouvre la première exposition industrielle de Laval. Une aquarelle de Messager représente la grande salle dans laquelle sont exposés les objets de la section des Beaux-Arts. En 1869, les galeries sont restaurées (délibération du 5 juin). Dans les années 1880, si le bâtiment est essentiellement utilisé pour des fêtes et des concerts, chaque mois d'octobre il est mis à la disposition de l'armée pour le logement de ses réservistes et, à cette fin, nécessite des travaux d'aménagementqui sont réalisés en 1888. En 1901, la halle est partiellement détruite. En 1935, des travaux d'entretien sont effectués par l'architecte Léon-Henri Guinebretière. Dans les années 1960-1970, le bâtiment sert d'annexe au collège classique de jeunes filles. En 1976, il est détruit et remplacé par la bibliothèque municipale. La porte principale et son fronton trilobé ont été conservés (ils sont actuellement entreposée aux ateliers municipaux de la Ville). Date(s) de réalisation : 1730 Description : Dans un acte de 1810, la halle aux toiles est ainsi décrite : "Un carré long entouré d'hangards ayant 2 750 m² de superficie avec une maison qui en dépend et distribuée d'une cuisine, salle ou bureau pour la marque (des toiles), cave dessous, chambres et grenier dessus". Les travaux effectués au 19e siècle restent à préciser. Olivier Chiron dans son "Essai sur les rues de Laval" parle en effet de la construction d'un "immense quadrilatère en maçonnerie et charpente éclairé par une vitrerie centrale". Or, les bâtiments formaient déjà un quadrilatère. Par ailleurs, sur l'aquarelle de Messager, la cour est certes couverte mais pas par une verrière. Grâce aux dessins de Félix Désille et aux relevés de Guinebretière, l'aspect de la halle au début du 20e siècle est mieux connu : elle se compose d'un corps de bâtiment à trois niveaux et trois travées flanqué de deux ailes en rez-de-chaussée. Le bâtiment principal est percé d'un porche axial permettant d'accéder à la cour. Bien que fortement dénaturée, la majeure partie de l'édifice subsiste en 1976. Les ouvertures de la façade antérieure du bâtiment principal ont été reprises et l'aile droite a manifestement été reconstruite (l'emprise au sol et les ouvertures sont différentes). De l'aile gauche restent les murs de la partie en équerre couverts de tôle. La porte principale en granit est surmontée d'un fronton trilobé en pierre calcaire sculpté de deux anges présentant un médaillon et une couronne. Il s'agit des armoiries de la couronne ducale de Charles-Armand-René de la Trémoïlle. De chaque côté de ce fronton, figure un angelot. D'après Angot, "ceux-ci tiennent l'un une aune ou fraudouer, l'autre une navette". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Précision(s) sur le décor représenté : sujet : deux anges présentent un médaillon et une couronne, entourés par deux angelots, support : fronton du portail antérieur Protection MH : Porte : inscription par arrêté du 10 décembre 1926. Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000075 - manoir de Haute-Follie, puis pensionnat de Haute-Follis, actuellement lycée privé Haute-Follis 1 vue Historique : Au début du 17e siècle, Haute-Follie (est-ce une allusion aux hauts feuillages qui couronnaient l'édifice ?) est un manoir seigneurial appartenant aux Marest. Il demeure dans cette riche famille de marchands de toile jusqu'en 1745, date de son achat par Georges de Montecler. En 1804, la propriété est cèdée par acte sous seing privé à la mère Henriette Aymer de la Chevalerie, fondatrice avec l'abbé Pierre Coudrin de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Picpus. Des soeurs de la compagnie arrivent la même année au manoir et ouvrent un pensionnat. C'est à cette époque que Haute-Follie devient, par peur chimérique, Haute-Follis. Dans la première moitié du 19e siècle, l'architecte Pierre-Aimé Renous construit une chapelle bénite par Monseigneur Bouvier en avril 1838. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois en réalise la vitrerie (mention dans son livre de caisse). Plusieurs bâtiments sont ajoutés dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1838 Description : L'inventaire après décès de Louis François Marest, conseiller au parlement de Bretagne mort en 1740, fait du manoir la description suivante : "Une grande cour au devant de la dite maison, plusieurs édifices du côté de l'orient servant de chambre aux garçons, aux jardiniers, d'enclos à volailles, d'écurie, deux tourelles aux deux coins de la dite cour, allée en herbe bordée de jeunes arbustes, qui conduit de la porte de la clôture du chemin pour monter à la dite cour, jardin derrière la maison, et a l'orient et midy, une prairie dans laquelle une allée de charmille en joignant de la maison et jardin et une rabine au milieu de la prairie plantée au centre de plusieurs artes, un pressoir au bout de la dite prairie côté nord, un portail ouvrant la dite prairie à l'orient près d'une maison a joignant et donnant sur le faubourg". D'après l'abbé Angot, le manoir d'origine est un bâtiment long de 50 mètres avec pavillon à chaque extrémité et tour d'escalier au nord. L'architecture de la chapelle est néo-classique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000095 - hôtel dit maison de la Psalette Historique : Hôtel particulier du 16e siècle fortement remanié au 19e siècle afin d'accueillir une école de filles. En 1862, l'école est rachetée par la fabrique de la cathédrale pour l'installation de sa psalette. En 1900, la porte d'entrée du logis est sommée d'une pierre sculptée portant le blason épiscopal de Mgr Geay. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, l'entourage des baies et les lucarnes ouvragées sont en calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : armes de Mgr Geay, support : façade antérieure sur cour,sujet : ornement géométrique, entrelacs, support : lucarne sur rue,sujet : médaillon, décor géométrique, rubans entrelac, support : tympan du fronton de la lucarne sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000099 - hôtel Historique : Hôtel construit vers le milieu du 18e siècle. Il a été agrandi au cours du siècle suivant, notamment par l'adjonction d'un pavillon contre le pignon est. Description : Fronton curviligne, sculpté de motifs floraux, sur la façade sur jardin. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : fronton de la façade sur jardin Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000080 - manoir dit hospice de la Coconnière 9 vues Historique : Ancien manoir du 17e siècle dont il ne subsiste qu'une petite partie dont une tourelle d'escalier. En 1850, son propriétaire, le prêtre Jacques Ruffin, le cède aux hospices de Laval ainsi que les terrains de la Coconnière. Dans la seconde moitié du 19e siècle, de nouveaux bâtiments sont réalisés dont, en 1875, une chapelle néo-gothique édifiée sur des plans de l'architecte Eugène-Joseph Hawke. Entre 1925 et 1929, Auguste Alleaume la dote de vitraux utilisant principalement le verre blanc (les sommes de 2 300 et 9 500 francs apparaissent dans le registre de caisse du peintre-verrier). Jusqu'à la construction de l'église Sainte-Thérèse, le sanctuaire servit de lieu de culte aux nouveaux habitants de Saint-Nicolas. La chapelle est détruite en 1990. Date(s) de réalisation : 1875 Description : La partie subsistante de l'ancien manoir est en moellons. Les constructions du 19e siècle sont en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |