IA53000047 - prieuré de bénédictines, puis église paroissiale Notre-Dame, actuellement basilique Notre-Dame d'Avesnières 32 vues Historique : Une église était mentionnée comme ancienne au début du 11e siècle, et avait été restaurée vers 1040 - 1050 par Yves de Saint-Berthevin. Vers 1073 elle est donnée aux bénédictines du Ronceray d'Angers qui en font le siège d'un prieuré. L'édifice est, dès lors, à la fois prioral et paroissial. Les religieuses sont à l'origine de sa reconstruction dans la seconde moitié du 12e siècle. Les premières travées de la nef, partiellement détruites par les anglais en 1429, ne sont reprises qu'en 1478. La flèche a été réalisée par le maître maçon Jamet Nepveu de 1534 à 1538. En mauvaise état, elle a été reconstruite à l'identique par l'architecte Lambert entre 1874 et 1876. Les deux premières travées de la nef ainsi que la façade sont reconstruites, de 1883 à 1887, par les architectes E. Lambert et Eugène-Joseph Hawke. Description : L'église est formée d'un choeur à déambulatoire et de cinq chapelles rayonnantes. Les chapelles du transept sont orientées et la nef comprend deux bas-côtés. L'édifice est voûté d'ogives sur le choeur, le transept et la nef, alors que le déambulatoire et les bas-côtés de la nef sont voûtés d'arêtes. Quant aux chapelles elles sont voûtées en cul-de-four (comme l'abside du choeur). Étage(s) : 3 vaisseaux État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : sujet : animal fantastique, griffon, support : contrefort de la travée centrale de l'élévation antérieure Protection MH : Eglise Notre-Dame-d'Avénières (cad. BZ 3) : classement par liste de 1840. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000048 - prieuré de génovéfains Sainte-Catherine 5 vues Historique : C'est Avoise de Craon qui fonde en 1224 le prieuré Sainte-Catherine, prieuré conventuel de chanoines réguliers dépendant de l'abbaye de la Real en Poitou. Une première église est consacrée en 1247. Celle-ci ainsi que le cloître et une partie des bâtiments sont reconstruits entre 1468 et 1508 pour le prieur François Lesné. En 1693, le cloître est à nouveau reconstruit. En 1776, un incendie détruit plusieurs bâtiments et entraîne de nombreux remaniements. Sous la Révolution, l'église devient paroissiale sous le titre de Notre-Dame. Peu de temps après, elle et le cloître sont rasés alors que les autres bâtiments sont vendus comme biens nationaux. En 1816, l'ancien prieuré est occupé par les trappistines nouvellement arrivées à Laval. Elles y restent jusqu'en 1859, date d'achèvement de leur nouveau couvent à la Coudre. Ensuite, les bâtiments dont le logis du prieur sont transformés en moulin, puis en magasins de boissons avant d'être vendus en 1925 à l'entreprise de bâtiment George Pinon. En 1976, les deux pavillons du logement prioral sont rasés. Aujourd'hui, le corps de bâtiment central de celui-ci est encore debout. Il subsiste également la grande bâtisse du 17e siècle autrefois adossée au côté sud du cloître. Des vestiges de ce dernier sont également visibles sur les murs délimitant le parking de la résidence le Prieuré Sainte-Catherine. Description : L'étage de la grande bâtisse aux travées régulières est dotée d'ouvertures dont les encadrements en pierre de taille de granite sont chanfreinées. Au rez-de-chaussée, les fenêtres remaniées ont conservé leurs linteaux d'origine en marbre rose de Saint-Berthevin. Situé contre le côté nord du cloître, le logement du prieur se composait d'un corps de logis avec deux pavillons latéraux (du 16e siècle ?). Celui de droite était carré avec un étage formant saillie et l'autre était octogonal. Selon l'abbé Angot, la première église consacrée en 1247 possédait une crypte dotée d'un autel dédié à sainte Marie-Madeleine. Il écrit également que l'église reconstruite au 15e siècle était "grande, orientée régulièrement" et qu'"on y voyait de riches vitraux". D'après un plan conservé à la Bibliothèque Nationale, ce deuxième sanctuaire se composait d'une nef dotée de plus de cinq travées séparées par des contreforts et percées de hautes fenêtres. Le chevet était plat et un clocher élancé surmontait un toit à deux pans. Côté sud, l'église était pourvue d'une chapelle dont le pignon s'ouvrait sur un grand portail surmonté d'une rose. Jusqu'en 1791, date de leur vente à la Monnaie par le district, l'église abritait un bras d'argent doré relevé en bosse avec la tête de saint Jean-Baptiste, un ostensoir en vermeil garni de pierreries et une statue-reliquaire en argent de Sainte-Catherine (les reliques de la sainte avaient été offertes par Jeanne de Laval). Le prieuré semble également avoir été en possession d'une autre Sainte-Catherine. Datant du 13e siècle, cette sculpture en calcaire polychrome figure la sainte avec deux des instruments de son martyre : l'épée de sa décollation et une des roues brisées par la foudre rappelant son supplice manqué. La statue se trouve aujourd'hui à l'Université de Kingston dans l'Ontario, au Canada. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000642 - chapelle Sainte-Hélène, actuellement salle de spectacle Historique : Chapelle construite vers 1625 par l'architecte Etienne Corbineau. Elle surmonte une crypte aménagée dans les années 1627-28 pour servir de lieu d'inhumation aux ursulines. En 1848, son espace intérieur est modifié dans un style gothique par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous. En 2010, les architectes nantais Jean-Marie Lépinay et Gilles Chabènes la transforme en salle de spectacle et salle d'examen. Description : Chapelle : elle est orientée nord-ouest/sud-est. Son gros oeuvre est en moellons enduits. L'entourage des ouvertures du pignon antérieur combine la pierre de taille de granite et celle de calcaire appareillées en bossages. Aux angles nord-ouest et sud-est, deux tours quadrangulaires renfermant deux escaliers en vis permettent d'accéder à la charpente et au clocher. Celui-ci renferme trois cloches dont une est protégée monument historique (étudiée). Au 17e siècle, la chapelle se composait d'une nef unique et d'un choeur rectangulaire surélevé. Ces deux parties étaient séparées par une table de communion en marbre (étudiée) aujourd'hui placée contre les murs latéraux. De cette époque subsistent également deux bénitiers et un pied de lutrin en marbre (étudiés). Le retable en marbre et tuffeau qui ornait le choeur fut détruit à la Révolution. Il en reste des vestiges dans la crypte. En 1848, la nef fut subdivisée en trois vaisseaux aux voûtes d'ogives portées par deux rangées de colonnes à fûts quadrilobés et chapiteaux corinthiens. Depuis sa restauration et sa transformation en salle de spectacle, elle accueille des gradins rétractables composés d'une soixantaine de sièges en velours rouge. Les fenêtres ont été doublées de panneaux acoustiques en bois et le sol a été recouvert d'un parquet en chêne clair. Les stalles (étudiées) ont été entreposées dans l'église Saint-Martin. Crypte : son accès se fait par un couloir de 10 m de long sur 1,60 m de large et 1,80 m de haut. Les murs de celui-ci sont recouverts de nombreux noms parmi lesquels ceux des ouvriers ayant participé à la construction de la crypte et celui de P. Cornilleau, le commanditaire du couvent. La date de 1628 est également inscrite. La crypte prend la forme d'une grande pièce voûtée en berceau de 9,70 m de long sur 6,50 m de large et 2,90 m de haut. Ses murs sont percés de quatre niches rectangulaires aujourd'hui semi-enterrées. Sont également inscrits des noms d'élèves datant des années 1827-1945. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000049 - prieuré de Bénédictines Sainte-Scholastique, Sainte-Benoît et Notre-Dame-de-Lorette 1 vue Historique : Un décret de l'évêque du Mans, Charles de Beaumanoir, autorisa les bénédictines à s'établir à Laval, au lieu-dit Montmartin, en 1621. La communauté, sous le nom de prieuré de Sainte-Scholastique, a été fondée par la volonté du marchand lavallois Robert Chevalier et de sa femme Lezine Beloce qui donnèrent les terrains dans ce but. Les architectes, Corbineau père et fils (Etienne et Pierre) sont chargés, à partir de 1630, de la réalisation de l'église, placée sous le vocable de Saint-Benoît, d'un dortoir et d'"autres bâtiments", dont un portail extérieur (?). Au 18e siècle les religieuses font construire une petite chapelle dite chapelle Notre-Dame-de-Lorette, "vers les éperons" et la maison du pensionnat. Le prieuré sert de tribunal révolutionnaire et de maison de détention pour les suspects (1793) pendant la Révolution. Au lendemain de celle-ci, en ruine, il est rasé pour la réalisation d'une place publique, l'actuelle place de Hercé. Date(s) de réalisation : 1630 Description : L'église présentait un portail en pierre de taille de tuffeau, avec pignons à rampants. Les portes, les entablements, les fenêtres et les lucarnes des bâtiments annexes étaient également en pierre de taille de tuffeau. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000660 - maison Historique : Maison du début du 20e siècle occupant l'ancien parc de l'hôtel de monsieur Pillon (étudié). Elle a été construite pour monsieur Fortin qui exerçait la profession de marbier (le cimetière de Vaufleury est tout proche). Description : Maison entre cour et jardin dont l'architecture s'apparente à celle d'une résidence de villégiature. Construite en moellons équarris, elle est organisée en trois travées, celle de droite étant en très légère avancée. Cette dernière est percée de fenêtres jumelées que surmonte un toit à longs pans s'achevant par une demi-croupe débordante. L'élévation latérale gauche est couverte du même type de toit avec des aisseliers en bois comme suports du débord. Les niveaux sont marqués par des bandeaux de calcaire et les encadrements latéraux des baies, comme les chaînages d'angle, sont traités en calcaire bleu de Laval. Toutes les grandes ouvertures, y compris le garage, sont surmontées de linteaux métalliques à rosaces. Celui placé au-dessus de la petite fenêtre d'escalier est en calcaire gravé d'un arc en accolade. L'extrémité gauche de la façade gouttereau se prolonge par un bow window à pans coupés et en maçonnerie imitant le pan de bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Les parties basses des fenêtres supérieures de l'élévation antérieure droite, sont sculptées de volutes surmontées de visages d'êtres fabuleux. Ces motifs sont précédés de vases contenant des fleurs. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000664 - chapelle dite grande chapelle 6 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000063 Historique : La grande chapelle, conçue pour devenir l'église paroissiale de la rive gauche, est réalisée en 1897 sur les plans de l'architecte Eugène-Joseph Hawke. Le père Cyrille Hamelin, alors supérieur de l'Immaculée-Conception, en est l'initiateur. Dans les années 1990, l'intérieur de l'édifice est totalement transformé par l'architecte Yves-Marie Belot. Description : Chapelle néo-romane en pierre de taille de granite et en moellons équarris de calcaire. La croisée du transept est couronnée d'un toit à l'impériale. La voûte du choeur accueille une peinture monumentale de M. Moriceau. Les fenêtres sont dotées de vitraux dont certains d'Auguste Alleaume. Dans les années 1990, la nef a été partagée en trois niveaux afin d'accueillir au rez-de-chaussée le restaurant scolaire, à l'extrémité du premier étage des salles de cours ainsi qu'un oratoire et sur la totalité du deuxième étage une chapelle. Des cuisines sont également construites devant l'ancienne entrée du sanctuaire. D'après une carte postale ancienne, la chapelle conservait un trésor composé d'une chasuble gothique, d'une étole et d'une bourse de bénédictin, d'un grand missel de Tournai, d'une chape, d'une reliure mosaïque, d'un ostensoir de la maison Biais, d'une Vierge de la fondation du Collège, de deux paires de burettes dont une du 17e siècle et d'un évangéliaire provenant de Bruges. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 vaisseaux État de conservation : remanié Précision(s) sur le décor représenté : La scène du Couronnement de la Vierge est inspirée d'une fresque de Fra Angelico et représente l'accueil au Ciel de la Vierge par le Christ qui l'élève au dessus de la multitude des bienheureux. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000005 - hôtel de ville 13 vues Historique : Depuis le 18e siècle, l'hôtel de ville était situé à l'emplacement de l'ancienne poste (sur la place du 11 novembre). En 1822, l'architecte Desnoyers avait proposé un projet qui avait été refusé par le conseil des bâtiments civils. Les plans de l'édifice actuel sont l'oeuvre de l'architecte parisien Henry Alphonse de Gisors. Les travaux ont été réalisés de 1826 à 1831 sous la direction de l'entrepreneur angevin François Lecoy bientôt remplacé par le lavallois Pierre-Aimé Renous. Le choix de son emplacement, sur une place nouvellement créée à la limite de la ville ancienne, témoigne d'une volonté d'imposer une image forte du pouvoir municipal. Date(s) de réalisation : 1826 Description : Le bâtiment de style néoclassique est formé d'un corps central à 5 travées marquées par des colonnes (doriques au rez-de-chaussée et ioniques à l'étage), en légère saillies par rapport aux parties latérales. Dans la partie centrale de l'édifice les ouvertures sont en plein-cintre. Aux extrémités les travées présentent des ouvertures rectangulaires à fasces surmontées de corniches portées par des volutes. A l'étage, les niches latérales abritent les statues du commerce et de l'agriculture. L'élévation principale est en pierre de taille de calcaire. Les façades latérales et arrière, en moellons enduits, comportent des éléments en pierre de taille de calcaire (chaînes d'angle, bandeaux, corniche, entourage des baies...). Le bâtiment repose sur un socle en granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : Dans les niches de la façade, deux statues féminines symbolisent l'une l'agriculture, l'autre le commerce. La première femme tient une charrue et des épis de blé (?), la seconde tient des sacs. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000053 - prison Historique : L'adjudication des travaux de la prison sur le terrain de La Cacaudière est attribuée à l'entrepreneur de Fougères, Raphaël Moreau, en mars 1903. La construction effectuée suivant les plans de l'architecte départemental Léopold Ridel prend fin en 1908, année du transfert des prisonniers de la prison du château vers celle-ci. Date(s) de réalisation : 1903 Description : Seule la porte d'entrée est en pierre de taille de granites bleu et rouge des carrières de Tremblay (35). Le gros-oeuvre de la prison stricto sensu est en moellons provenant des carrières de Laval "à l'exclusion de celles de Rouessé". Prévue pour 50 détenus, 44 hommes et 6 femmes, la prison prend la forme d'un bâtiment à deux niveaux en forme de Y renversé. Le rond-point central duquel partent les trois ailes est surmonté d'un toit polygonal pourvu d'un lanterneau. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000056 - hôpital Saint-Louis 17 vues Historique : En 1840, l'administration hospitalière achète à la famille Latouche la closerie des Etaux afin de faire construire un nouvel établissement susceptible de remplacer le vieil hôpital Saint-Louis occupant l'emplacement de la poste actuelle (étudié). Les bâtiments sont réalisés entre 1843 et 1847 par l'architecte parisien Edouard Moll. A la fin de l'année 1847, tout le personnel du vieux Saint-Louis y est transféré. L'établissement est alors dévolu à l'accueil des vieillards, des sourds-muets et des orphelins souvent déposés dans le tour aménagé dans le bâtiment d'entrée. Date(s) de réalisation : 1843 Description : L'hôpital forme un quadrilatère avec une cour intérieure renfermant une chapelle (étudiée). Le gros-oeuvre des bâtiments est en moellons enduit. Les chaînes d'angle, les bandeaux, les corniches et l'encadrement des baies sont, suivant les bâtiments, en pierre de taille de granite ou de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000061 - Ecole normale d'institutrices, actuellement IUFM 3 vues Historique : La loi du 9 août 1879 obligeait chaque département à se doter, non seulement d'une école normale d'instituteurs (obligation en vigueur depuis la loi de 1833), mais aussi d'une école normale d'institutrices. Le département de la Mayenne achète dans cette optique les terrains Boutreux situés rue de Clermont en 1884. Parallèlement l'architecte du département Eugène-Joseph Hawke est chargé de dessiner les plans d'un bâtiment, ces plans sont adoptés en novembre 1883. L'adjudication est remportée par l'entrepreneur de travaux publics Henri Pillon, qui démarre les travaux à la fin de l'année 1884. L'ouverture officielle de l'école a lieu le 1er octobre 1887. Dès 1889, une salle d'étude est ajoutée au bout de l'aile est, côté cour intérieure. Durant la décennie 1950, un étage supplémentaire est réalisé sur le corps central. Les bâtiments abritent aujourd'hui l'I.U.F.M. de la Mayenne. Date(s) de réalisation : 1884 Description : Les ouvertures sont en pierre de taille de calcaire, le gros oeuvre est masqué par un enduit. Le dernier niveau de la façade sur rue a été réalisé vers les années 1950. Un important jardin existe dans la partie arrière (il possède un séquoia). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000062 - orphelinat-école du Sacré-Coeur, puis petit séminaire, puis foyer Saint-André, actuellement maison du diocèse 1 vue Historique : L'orphelinat primitif est fondé en 1835 dans une maison appelée Nazareth et située Carrefour-aux-Toiles. Il accueille alors jusqu'à leur majorité des jeunes filles sans famille. En 1841, l'établissement est transféré dans une propriété du 10, rue d'Avesnières achetée par mademoiselle d'Aubert de Loresse au pensionnat des Dames du Sacré-Coeur de Jésus (actuel Lycée privé d'Avesnières). Au milieu du 19e siècle, l'orphelinat se compose de 65 personnes : 4 dames, 7 maîtresses, 3 domestiques et 51 enfants. La chapelle, qui figure sur le cadastre de 1839, est bénite le 2 octobre 1841. L'établissement de bienfaisance est ensuite transformé en petit séminaire qui fonctionnera jusque dans les années 1960 : la chapelle est désaffectée au culte en 1966. En 1970, il devient un foyer d'hébergement pour lycéens : le foyer Saint-André. En 1989, à l'initiative de Monseigneur Louis-Marie Billé, il est remplacé par la Maison du diocèse. A partir de 2012, l'institution fait l'objet de travaux de restauration et d'agrandissements conduits par l'architecte lavalloise Nathalie Chardon. Date(s) de réalisation : 2012 Description : La chapelle, de style néoclassique, a été partiellement remaniée en 1949 : son choeur a été reconstruit en béton et ses cinq baies en plein-cintre ont été dotées de dalles de verre de Gabriel Loire. Celles-ci semblent avoir remplacé des vitraux du peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. La façade occidentale (la chapelle n'est pas orientée) est sommée d'un fronton triangulaire. Après sa désaffection au culte en 1966, le sanctuaire accueille une partie des réserves de la bibliothèque diocésaine et les ouvrages de l'ancien grand séminaire. En 2014, il est entièrement rénové et de nouveau affecté au culte. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau,sous-sol,3 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : La baie d'axe du chevet est fermée par une dalle de verre représentant la croix. Les quatre autres représentent le Tétramorphe : aigle de saint Jean, boeuf de saint Luc, homme de saint Matthieu et lion de saint Marc. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000063 - école dite Institution de l'Immaculée Conception 6 vues Historique : L'institution de l'Immaculée Conception est créée par l'abbé Blu en 1865 dans une ancienne école située place des Arts (actuel 46, rue du Jeu-de-Paume). En 1870, elle est transférée rue Crossardière où les bâtiments du futur collège ont été construits entre 1869 et 1870. En 1879, l'abbé Blu est remplacé par le père Cyril Hamelin, ancien oblat du Sacré-Coeur du Mont-Saint-Michel. Grâce à la mobilisation des membres de l'abbaye, celui-ci put recueillir les fonds nécessaires à l'agrandissement du collège. C'est également en 1879, que le lycée est créé avec l'ouverture d'une classe de seconde. Entre 1914 et 1918, l'établissement est transformé en hôpital de guerre. Description : Le gros-oeuvre des bâtiments est en moellons enduits. Le bâtiment principal est surmonté d'un toit à longs pans brisés à croupe. Le fronton curviligne du portail sur rue est orné d'un écu armorié. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Armes de Pontigny,armes du Mont-Saint-Michel,armes non identifiées, de gueules chargé du monogramme de la Vierge au chef d'or chargé d'une étoile, support : tympan du portail sur rue. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 1981 (c) Ville de Laval, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000064 - collège Saint-Etienne, dit Collège de Laval 1 vue Historique : Le chapitre de Sainte-Marie (Saint-Tugal au 15e siècle) avait obtenu dès la fin du 12e siècle le privilège du gouvernement des écoles à Laval. Située sur la place du château, la grande école comptait plus de 300 élèves au début du 16e siècle. Cependant en 1582, les habitants de la ville se portèrent acquéreurs de deux maisons adjacentes dans la rue Renaise, dans l'intention d'y transférer l'école de la place du château. Les chanoines firent construire, autour de ces 2 maisons, de nouveaux bâtiments et notamment une chapelle, réalisée de 1585 à 1587. En 1793, le collège était transféré dans l'ancien couvent des Ursulines (aujourd'hui lycée Ambroise Paré). Le bâtiment sur rue a été reconstruit dans la première moitié du 19e siècle. Du collège primitif il ne subsiste actuellement que la chapelle. Date(s) de réalisation : 1585 Description : Le pignon de la chapelle présente, au-dessous d'une niche abritant la Vierge, une ouverture (bouchée) en plein-cintre et en calcaire. Elle surmonte une autre ouverture plus petite, à linteau droit, avec meneau de pierre et chanfrein. Le gros-oeuvre du bâtiment sur rue est en moellons enduits, l'entourage des baies, les bandeaux et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Les garde-corps en métal portent un décor de flèches. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Précision(s) sur le décor représenté : La baie du pignon de la chapelle était fermée d'une verrière à bornes aujourd'hui disparue. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000065 - grand séminaire Saint-Thuribe 7 vues Historique : Envisagé dès la création de l'évêché de Laval pour former le clergé du diocèse, le grand séminaire est construit de 1859 à 1864 sur des plans de l'architecte Lambert. Faute de moyens, l'aile méridionale n'est édifiée qu'en 1896. Quant à la chapelle, elle est réalisée en 1882. En 1906, l'établissement est mis sous séquestre et les séminaristes s'installent chez les jésuites de Saint-Michel-du-Cimetière-Dieu où ils resteront jusqu'en 1924. Devenu propriété de l'état, le grand séminaire est transformé en caserne et en hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale. Libéré en 1920, il est vendu à une association diocésaine par enchères publiques des domaines le 22 novembre 1922. En 1924, les séminaristes reprennent possession de leur école qu'ils remettent en état. Entre 1939 et 1945, les bâtiments sont réquisitionnés par les Allemands obligeant les séminaristes à s'installer au couvent de trappistines. La guerre finie, l'établissement reprend ses activités mais les élèves étant de moins en moins nombreux, il ferme définitivement ses portes le 29 juin 1969. La Ville l'achète le 11 septembre 1974 et le fait raser en 1976. Le site est aujourd'hui occupé par des logements collectifs (Les Horizons). Description : Bâtiment de 150 m de long de style néo-Renaissance. Le gros oeuvre était en moellons enduits. Les chaînes d'angle, les bandeaux, la corniche et l'entourage des baies étaient en pierre de taille de calcaire tandis que le socle utilisait le granite. Jusqu'en 1909, la cloche qui occupait le campanile situé au dessus du pavillon d'axe était la Luane c'est-à-dire la cloche de l'ancienne collégiale Saint-Tugal (étudiée). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Précision(s) sur le décor représenté : Armes de monseigneur Wicart sur l'entablement de la porte de la façade méridionale du pavillon central : d'azur à la croix latine d'argent, au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'or. Elles étaient surmontées de la devise de l'évêque : Absit gloriari nisi in cruce. Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000006 - école, puis tribunal 4 vues Historique : A l'emplacement d'un entrepôt public dit minage de la place du palais, la municipalité décide la construction d'une école destinée à remplacer l'école mutuelle de la place Saint-Tugal devant être transformée en bibliothèque municipale. Les travaux sont réalisés en 1839 par Léon-Charles Vivien-Romeuf, architecte municipal. Après la fermeture de l'école, le bâtiment est transformé en tribunal de commerce. Date(s) de réalisation : 1839 Description : Edifice de style néo-classique. La façade principale comporte trois travées. La porte est encadrée par des jambages à bossages en pierre de taille de granite jusqu'au niveau de l'imposte. Au-dessus, elle est surmontée d'une arcade en plein-cintre à fasces et d'un fronton triangulaire en calcaire. Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,1 étage carré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000068 - halle aux toiles, puis pavillon d'exposition dit galeries de l'industrie 7 vues Historique : En 1658, les marchands de toile acceptent une imposition de quatre sous par toile vendue, en échange de la promesse du comte de Laval de bâtir une halle pour leur commerce. Alors que le bâtiment n'est toujours pas construit, un arrêt du Conseil du 26 mars 1730 condamne le comte à s'exécuter. L'emplacement choisi pour la construction de cette halle est la partie de la place du Gast proche du couvent des Bénédictines. Le 7 décembre 1730, l'avocat fiscal Salmon pose la première pierre de l'édifice. Comme l'indiquent les dates portées sur le fronton supérieur et les écussons présents sur l'entablement de la porte de la façade principale, la halle est achevée en 1731. Le 4 octobre 1732, le marché aux toiles s'y tient pour la première fois. En 1810, le bâtiment est acheté par la ville de Laval. Au milieu du 19e siècle, il est décidé de l'affecter aux expositions de la Société de l'Industrie de la Mayenne créée en 1851. A cette fin, le Conseil Municipal de Laval dans sa séance du 20 août 1851, vote une somme de 16 000 francs pour la réalisation de travaux d'agrandissement. Ceux-ci sont réalisés par l'entrepreneur Joseph Guinebretière sur des plans de Pierre-Aimé Renous. Le 15 avril 1852, la première pierre du nouveau bâtiment désormais dénommé les Galeries de l'Industrie, est bénie par Mgr Bouvier, évêque du Mans. Le 1er septembre 1852, s'ouvre la première exposition industrielle de Laval. Une aquarelle de Messager représente la grande salle dans laquelle sont exposés les objets de la section des Beaux-Arts. En 1869, les galeries sont restaurées (délibération du 5 juin). Dans les années 1880, si le bâtiment est essentiellement utilisé pour des fêtes et des concerts, chaque mois d'octobre il est mis à la disposition de l'armée pour le logement de ses réservistes et, à cette fin, nécessite des travaux d'aménagementqui sont réalisés en 1888. En 1901, la halle est partiellement détruite. En 1935, des travaux d'entretien sont effectués par l'architecte Léon-Henri Guinebretière. Dans les années 1960-1970, le bâtiment sert d'annexe au collège classique de jeunes filles. En 1976, il est détruit et remplacé par la bibliothèque municipale. La porte principale et son fronton trilobé ont été conservés (ils sont actuellement entreposée aux ateliers municipaux de la Ville). Date(s) de réalisation : 1730 Description : Dans un acte de 1810, la halle aux toiles est ainsi décrite : "Un carré long entouré d'hangards ayant 2 750 m² de superficie avec une maison qui en dépend et distribuée d'une cuisine, salle ou bureau pour la marque (des toiles), cave dessous, chambres et grenier dessus". Les travaux effectués au 19e siècle restent à préciser. Olivier Chiron dans son "Essai sur les rues de Laval" parle en effet de la construction d'un "immense quadrilatère en maçonnerie et charpente éclairé par une vitrerie centrale". Or, les bâtiments formaient déjà un quadrilatère. Par ailleurs, sur l'aquarelle de Messager, la cour est certes couverte mais pas par une verrière. Grâce aux dessins de Félix Désille et aux relevés de Guinebretière, l'aspect de la halle au début du 20e siècle est mieux connu : elle se compose d'un corps de bâtiment à trois niveaux et trois travées flanqué de deux ailes en rez-de-chaussée. Le bâtiment principal est percé d'un porche axial permettant d'accéder à la cour. Bien que fortement dénaturée, la majeure partie de l'édifice subsiste en 1976. Les ouvertures de la façade antérieure du bâtiment principal ont été reprises et l'aile droite a manifestement été reconstruite (l'emprise au sol et les ouvertures sont différentes). De l'aile gauche restent les murs de la partie en équerre couverts de tôle. La porte principale en granit est surmontée d'un fronton trilobé en pierre calcaire sculpté de deux anges présentant un médaillon et une couronne. Il s'agit des armoiries de la couronne ducale de Charles-Armand-René de la Trémoïlle. De chaque côté de ce fronton, figure un angelot. D'après Angot, "ceux-ci tiennent l'un une aune ou fraudouer, l'autre une navette". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Précision(s) sur le décor représenté : sujet : deux anges présentent un médaillon et une couronne, entourés par deux angelots, support : fronton du portail antérieur Protection MH : Porte : inscription par arrêté du 10 décembre 1926. Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000070 - pavillon d'exposition dit Palais de l'Industrie 15 vues Historique : A l'occasion de l'exposition universelle de 1900, un palais de l'ameublement et de la décoration est édifié sur l'esplanade des Invalides. Oeuvre de l'architecte Pierre Joseph Esquié, le bâtiment est construit par les ingénieurs Barbot et Thomas. A l'issue de la manifestation, l'entreprise de démolition Courtial et Cie acquiert quelques palais et les propose en lots aux municipalités de province. Devant le devis prohibitif établi pour la restauration des anciennes galeries de l'industrie (étudiées), le 6 mai 1901, le conseil municipal de Laval décide d'acquérir une partie de l'espace médian du palais de l'ameublement. Par ailleurs, la municipalité achète la verrerie et la charpente de bois composant la couverture du palais, celles-ci ayant été simplement louées pour l'exposition universelle. Le chantier lavallois est suivi par l'architecte municipal Léopold Ridel. Le bâtiment qui est inauguré pour l'exposition agricole de 1902, hégergera pendant trois-quarts de siècle des manifestations sportives, des bals, des concours agricoles, des foires-expositions, des meetings électoraux, etc. Il est détruit en 1976 afin de laisser la place à la salle polyvalente. Date(s) de réalisation : 1900 Description : Le Palais de l'industrie mesurait 65 m de long en façade sur 44 m de profondeur. Il était constitué d'un hall central de 41,50 m de long sur 23 m de large, de deux galeries transversales de 44 m sur 12 m, d'une galerie longitudinale en façade de 41,50 m sur 10 m, d'une autre galerie sur l'arrière de 41,50 m sur 11 m et de deux pavillons de 12 m sur 12. Sa structure était entièrement composée de piliers et de poutres en acier. Son poids fut évalué à environ 425 tonnes. Un remplissage de briques fut établi dans cette structure métallique et l'ensemble, hormi les pavillons dotés de toits à l'impériale, fut couvert par une verrière de 2 000 m². Ridel remplaca la décoration en staff du palais primitif par un décor combinant briques et céramiques polychromes formant des motifs géométriques et floraux en façade principale. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000071 - gare des chemins de fer départementaux 5 vues Historique : Projetée des 1855, la création d'un réseau de tramway d'intérêt local ne se concrétise qu'en 1900 et 1901 avec l'ouverture des lignes, Laval / Saint-Jean-sur-Erve puis Laval / Landivy. Point de jonction de ces deux voies, la gare de Laval est construite par l'architecte de la ville Léopold Ridel entre 1895 et 1900. L'atelier de réparation des locomotives a été détruit en 1980. Description : Le gros-oeuvre du bâtiment est en moellons équarris de calcaire gris-bleu. Pour le décor, l'architecte utilise la brique (cheminées, arc des ouvertures du rez-de-chaussée et de l'étage), la céramique polychrome (bandeau, corniche) et la faïence (entourage de l'horloge, corniche). On trouve également sur l'édifice du granite (soubassement), du calcaire blanc (bandeau, cheminées) et du bois (aisseliers, ferme débordante). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000072 - gare de chemin de fer 19 vues Historique : Construite par l'architecte Hardon pour l'arrivée du chemin de fer, la gare de Laval est inaugurée les 14 et 15 août 1855. Détruite lors des bombardements en 1944, elle est reconstruite au lendemain de la guerre. Elle est rénovée en 1985. Date(s) de réalisation : 1985 Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons, hormis les chaînes d'angle, les pilastres, les bandeaux, le soubassement, les entourages des baies et le fronton qui sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000075 - manoir de Haute-Follie, puis pensionnat de Haute-Follis, actuellement lycée privé Haute-Follis 1 vue Historique : Au début du 17e siècle, Haute-Follie (est-ce une allusion aux hauts feuillages qui couronnaient l'édifice ?) est un manoir seigneurial appartenant aux Marest. Il demeure dans cette riche famille de marchands de toile jusqu'en 1745, date de son achat par Georges de Montecler. En 1804, la propriété est cèdée par acte sous seing privé à la mère Henriette Aymer de la Chevalerie, fondatrice avec l'abbé Pierre Coudrin de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Picpus. Des soeurs de la compagnie arrivent la même année au manoir et ouvrent un pensionnat. C'est à cette époque que Haute-Follie devient, par peur chimérique, Haute-Follis. Dans la première moitié du 19e siècle, l'architecte Pierre-Aimé Renous construit une chapelle bénite par Monseigneur Bouvier en avril 1838. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois en réalise la vitrerie (mention dans son livre de caisse). Plusieurs bâtiments sont ajoutés dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1838 Description : L'inventaire après décès de Louis François Marest, conseiller au parlement de Bretagne mort en 1740, fait du manoir la description suivante : "Une grande cour au devant de la dite maison, plusieurs édifices du côté de l'orient servant de chambre aux garçons, aux jardiniers, d'enclos à volailles, d'écurie, deux tourelles aux deux coins de la dite cour, allée en herbe bordée de jeunes arbustes, qui conduit de la porte de la clôture du chemin pour monter à la dite cour, jardin derrière la maison, et a l'orient et midy, une prairie dans laquelle une allée de charmille en joignant de la maison et jardin et une rabine au milieu de la prairie plantée au centre de plusieurs artes, un pressoir au bout de la dite prairie côté nord, un portail ouvrant la dite prairie à l'orient près d'une maison a joignant et donnant sur le faubourg". D'après l'abbé Angot, le manoir d'origine est un bâtiment long de 50 mètres avec pavillon à chaque extrémité et tour d'escalier au nord. L'architecture de la chapelle est néo-classique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000076 - maison du Rateau 1 vue Historique : La maison est mentionnée dès 1509. En 1537, elle est attachée à une fondation faite à l'église de la Trinité par le prêtre Jacques Grail. Vers 1770, une école de charité, fondée par la paroisse de la Trinité, s'installe dans cette demeure appelée maison du Rateau. En 1781, la maison est reconstruite à neuf pour l'école-orphelinat appelée alors maison de charité ou maison de la petite providence. Dans cette optique et en vue de son agrandissement, des terrains, et quelques constructions jouxtant la propriété, sont achetés à partir de 1778. Après la Révolution, la maison du Rateau est transformée en bureau de bienfaisance. En 1852, elle est vendue à des particuliers. Date(s) de réalisation : 1781 Description : Les ouvertures sont en pierre de taille de calcaire à linteau délardé sur la façade côté rue. Elles sont cintrées côté cour. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1995 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000081 - manoir dit hôtel de La Perrine, actuellement musée-école de La Perrine 3 vues Historique : La première évocation du site remonte à 1293 avec une charte qui lie un certain Geoffroy de La Perrine au seigneur de Laval. En 1611, le domaine fait l'objet d'un bail à rente entre le prieur de Saint-Martin et le marchand Jean Crosnier. En 1756, la propriété est achetée par René Foucault de Vauguyon, vicaire à Ahuillé, qui, en 1781, y fait construire un hôtel particulier. Dans le second quart du 19e siècle, la demeure est remaniée et une orangerie est construite. En 1885, le domaine est vendu à la Ville de Laval qui le transforne en jardin public. En 1936, l'hôtel est transformé en musée-école par Adrien Bruneau Date(s) de réalisation : 1781 Description : L'hôtel comporte un étage carré et un étage en surcroît. Il est en forme de rotonde côté jardin. L'orangerie n'a qu'un rez-de-chaussée. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage en surcroît Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000007 - école, puis bibliothèque, actuellement atelier 7 vues Historique : Le bâtiment, oeuvre de l'architecte voyer Léon-Charles Vivien-Romeuf et de l'entrepreneur Pierre-Aimé Renous, a été réalisé de 1834 à 1835 pour abriter l'école mutuelle. Le conseil municipal décida quelques années plus tard (en 1839), d'y installer la bibliothèque municipale et transféra l'école mutuelle place de la Trémoille à l'emplacement de l'ancien minage. L'édifice sert actuellement d'atelier de sculpture. Date(s) de réalisation : 1834 Description : La façade principale comporte deux niveaux et cinq travées. Elle se compose d'un avant-corps en légère saillie couronné d'un fronton triangulaire. Les ouvertures en plein-cintre sont surmontées et reliées entre elles par un bandeau plat au rez-de-chaussée et mouluré au second niveau. Le gros-oeuvre est en moellons enduits avec chaînes d'angle, bandeau, corniche et entourage des baies en pierre de taille de calcaire. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : mauvais état Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000082 - hôtel Historique : Hôtel particulier de la fin du 16e siècle ou du début du 17e siècle. Description : Les ouvertures sur cour sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000084 - hôtel 1 vue Historique : Hôtel particulier de style néogothique construit en 1870. Date(s) de réalisation : 1870 Description : La façade antérieure présente un appareillage de briques et de calcaire en pierre de taille à assises alternées. Les murs latéraux et postérieur sont en moellons enduits. Le corps antérieur couvert d'un toit en pavillon est flanqué de deux tourelles d'angle à toiture conique qui encadrent un fronton triangulaire surmonté d'un pinacle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré Précision(s) sur le décor représenté : support : élévation antérieure Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |