IA53000362 - maison Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits. L'encadrement des baies des étages (à linteau délardé) et la corniche sont en pierre de taille de calcaire, l'encadrement des baies du rez-de-chaussée est en pierre de taille de granite. Au premier étage les balconnets sont en fer forgé. La dernière travée est percée d'oculi. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000035 - hôtel Duplessis d'Argentré 9 vues Historique : L'hôtel a été construit pour Olivier-Ambroise Dubois en 1771. Frère du sieur de Beauregard, Olivier était comme ce dernier maître des forges de Chailland et de Port-Brillet dont le propriétaire était le comte de Laval. L'important bâtiment de communs (bâtiment industriel ?) semble dater du début du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1771 Description : Le logis se dresse en fond de cour et est flanqué de deux ailes basses abritant les communs. Marquant l'axe des façades sur cour et sur jardin, un fronton triangulaire surmonte la travée centrale. Les seules concessions ornementales d'une architecture rigoureuse sont portées par cette travée appareillée en pierre de taille : pilastres superposés, table surmontant la porte d'entrée et balcon en fer forgé. Les ouvertures sont à linteau délardé, hormis les lucarnes des combles qui sont cintrées. Le fronton est percé d'un oculus côté cour et d'une baie rectangulaire côté jardin. Le décor intérieur d'origine subsiste en grande partie. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Protection MH : le logis proprement dit, en totalité, la cour avec son pavement, le mur de clôture avec ses grilles, le terrain d'assiette de la portion subsistant des anciens jardins, les façades et toitures de l'aile des communs Nord-Est, les façades et toitures d'une partie de l'aile des communs Sud-Ouest. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000367 - ensemble d'édifices à cour commune Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000368 - ensemble d'édifices à cour commune dit Cour du Grand Louis 1 vue Historique : Le corps de passage sur rue ainsi que le logement attenant et la tourelle d'escalier en fond de cour sont de la seconde moitié du 16e siècle. Deux bâtiments d'habitations sont de 1759 (date portée). Un autre bâtiment est de la fin du 19e ou du début du 20e siècle. Date(s) de réalisation : 1759 Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits. Les lucarnes, de la façade sur rue et de la tourelle d'escalier en fond de cour, sont en pierre de taille de calcaire. Elles portent un décor sculpté. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : support : les lucarnes Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000369 - ensemble d'édifices de tisserand à cour commune dit la Croix de Vin Historique : Groupe de maisons qui avaient été construites majoritairement au 17e siècle, hormis quelques unes réalisées aux 18e et 19e siècles. Description : Ancien village de tisserands. Chaque maison comportait un sous-sol partiellement enterré servant d'atelier de tissage. Au dessus, le rez-de-chaussée surélevé, servait de logement. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000374 - collégiale Saint-Michel du Cimetière-Dieu, puis couvent de jésuites dit Maison Saint-Michel 20 vues Historique : A la fin du 13e siècle, un terrain est affecté sous le nom de Cimetière-Dieu aux sépultures des pauvres de l'Hôtel-Dieu Saint-Julien. Vers 1300, Jean Ouvrouin sur le fief duquel se situe le cimetière, fait édifier une chapelle. Celle-ci est ensuite fondée de plusieurs chapellenies et rentée par d'autres membres de la famille Ouvrouin. Ainsi, par testament du 27 mai 1347, Guillaume Ouvrouin, évêque de Rennes, demande à y avoir son tombeau et y fonde quatre chapellenies. En 1421, Jeanne Ouvrouin réalise le voeu de ses aïeux en obtenant que cet édifice soit érigé au rang de collégiale. La même année, elle fait construire cinq ou six maisons destinées à l'habitation des huit chanoines. Dans son testament daté du 1er février 1422, elle demande à être inhumée près de l'évêque de Rennes dans l'église qu'elle voulait "estre accrue et allongée". Suivant ses volontés, le choeur est reconstruit en 1423 et consacré sous le vocable de Saint-Michel par Monseigneur Martin Berruyer le 28 mai 1458. La nef est bâtie entre 1480 et 1489, le revestuaire ou vestiaire en 1487. En 1490, une nouvelle sacristie est ajoutée dans le prolongement de ce dernier. Cinq ans plus tard, l'église est reconstruite. En 1763, elle est agrandie par la construction de deux chapelles latérales bénites le 28 septembre de la même année. Il s'agit des chapelles du Sacré-Coeur et de la Vierge. Le 19 aôut 1791, l'église est fermée et employée comme magasin militaire. La même année, les terres de la collégiale sont vendues comme biens nationaux. L'église, en mauvais état, est mise en vente le 24 floréal an IV (13 mai 1796). Le 2 janvier 1802, elle est vendue à madame Dolse-Garay et rendue au culte pour la paroisse Saint-Vénérand. Elle est alors utilisée comme église de cimetière et comme annexe de Saint-Vénérand pour les quartiers de la Coconnière et du Laurier. Sous le Premier Empire, elle sert d'hôpital pour les prisonniers de guerre anglais, allemands et espagnols. Elle est inoccupée lorsque, en 1816, le père Morin remet la propriété aux jésuites qui y installent une résidence de missionnaires. A la même date, le cimetière est fermé. En 1820, les pères édifient une nouvelle chapelle au dessus de la sacristie. Réservée aux congrégations féminines, elle est bénie le 1er juillet 1820 par l'évêque du Mans, Monseigneur de La Myre-Mory. En 1834, des dons servent à restaurer entièrement l'ancienne église collégiale. A partir de 1840, des bâtiments destinés à accueillir un noviciat et un scolasticat sont édifiés. En 1843, les pères Rubillon et Martin rénovent le décor intérieur de la chapelle des Congrégations. En 1860, la création de la rue du Mans entraîne la destruction partielle de la chapelle Saint-Ignace et l'agrandissement de la chapelle du Sacré-Coeur. La même année, la percée du boulevard de Tours (actuel boulevard Félix-Grat) se traduit par un abaissement du sol nécessitant la création d'un emmarchement pour accéder à l'église. En 1880, le clocher s'effondre et une chapelle "mausolée" destinée à la communauté est bâtie perpendiculairement au bâtiment nord du scolasticat. Ce nouveau sanctuaire est surmonté d'une bibliothèque dont le contenu est transféré à Jersey lors de l'exil momentané des jésuites suite au décret Ferry. En 1890, l'église rouvre aux fidèles. En 1897, la chapelle "mausolée" est transformée. Suite à la loi de juillet 1901 interdisant l'enseignement aux membres d'une congrégation non autorisée, le scolasticat quitte Laval et Saint-Michel demeure vide. La propriété est ensuite acquise par une société anonyme qui loue le bâtiment bordant le boulevard de Tours à l'Oeuvre des Retraites Régionales pour en faire une maison de retraite fermée : la Maison Saint-Alphonse. Les autres bâtiments sont donnés en location à l'Evêché pour y installer le Grand Séminaire expulsé de son domaine de Beauregard suite à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat. La propriété est de nouveau mise en vente en 1909. Elle est acquise par mademoiselle Le Gonidec de Traissan qui la donne à l'Evêché qui y maintient le Grand Séminaire. En 1914, elle est transformée un hôpital militaire. Entre 1919 et 1967, les jésuites sont de retour et y installent un juvénat. En 1967, ils vendent la propriété aux Comptoirs Modernes. En 1968, les bâtiments sont rasés et remplacés par le premier supermarché lavallois (SUMA). Suite à la destruction de l'église et des chapelles, quelques tableaux sont vendus aux enchères. La cloche est envoyée dans une église au Tchad. Aujourd'hui, la grande baie de la façade occidentale est remployée à l'église paroissiale de Vaiges et des vestiges du remplage de la baie de la façade orientale sont entreposés dans une réserve du Conseil Général. Description : En 1968, Saint-Michel occupait trois hectares de terrain. Le couvent se composait de trois grands bâtiments disposés en U autour d'un petit jardin. Ils s'élevaient sur deux ou trois étages et deux d'entre eux étaient couronnés de toits brisés. L'ensemble était entouré d'un parc dont il reste aujourd'hui quelques arbres. L'église Saint-Michel formait un rectangle d'environ 35 m de long sur 11 m de large. Son chevet plat présentait un haut pignon à rampant sans ornement. Il était percé d'une fenêtre en tympan dont le remplage était constitué de quatre meneaux supportant un réseau flamboyant. La façade occidentale comprenait un portail et une haute baie ogivale dont le fenestrage avait disparu. L'arc du portail était orné de fleurons à crochets et de pinacles. L'intérieur était revêtu d'un décor classique qui, en 1843, avait remplacé celui du 15e siècle. Il se composait notamment de pilastres doriques, d'une arcade en plein-cintre et d'une voûte à caissons en cul-de-four. Le choeur était meublé d'un maître-autel en marbre blanc et de deux autels respectivement dédiés à saint Jean-Baptiste et à saint Matthieu. Une statue de Saint-Michel terrassant le dragon réalisée par Barême d'Ancenis avait remplacé une peinture transférée dans l'église Notre-Dame des Cordeliers. La nef accueillait les autels de la Vierge et de Sainte-Anne. S'y trouvait également la croix de mission qui, à l'origine, se trouvait devant l'église. Vandalisée en 1830 et jetée dans la Mayenne, elle fut retrouvée et mise à l'abri dans le sanctuaire. La petite chapelle Saint-Alphonse était ornée dans un style néo-gothique. Le revestuaire était percé de fenêtres rectangulaires aux granits chanfreinés. La chapelle Saint-Ignace à laquelle on accédait par une porte située dans le choeur de l'église Saint-Michel renfermait un autel en marbre gris et blanc ainsi qu'une statue de Saint-Ignace. L'intérieur de la chapelle des Congrégations était vêtu d'un riche décor en stuc de style "troubadour". En 1840, il était meublée de nombreuses statues, d'une chaire en bois sculpté, d'une balustrade et d'un autel. La chapelle "mausolée" était percée de six fenêtres ornées de vitraux. Le plafond du choeur accueillait une peinture en forme de rideau au dessus duquel se lisait l'inscription : Regina et Mater societatis Jésus. Le choeur était meublé d'un autel en marbre blanc. Le premier et le deuxième étage du grand bâtiment situé parallèlement à l'église Saint-Michel renfermait deux petites chapelles privées. (Voir aussi le descriptif des bâtiments réalisé en 1909 par les responsables du Grand Séminaire). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété de la commune;propriété du département; Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000036 - maison 2 vues Historique : Le porche sur la rue a été construit en 1641 par Pierre Corbineau pour les marchands le Mesnier et Bousse. Vers 1785, l'édifice est repris dans sa partie supérieure pour un huissier, Charles-André Louvrier, dont les insignes professionnels (un encrier et deux plumes) et les initiales, se lisent aux balcons en fer forgé du premier étage. Date(s) de réalisation : 1641 Description : Le porche, aujourd'hui transformé en boutique, est appareillé en crossettes qui s'achèvent en bossages continus. Trois consoles à volutes soutiennent le bandeau d'étage. Les quatre ouvertures (deux par étage) présentent un linteau cintré. Deux lucarnes à frontons triangulaires reposent sur une corniche fortement saillante. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000383 - oratoire Notre-Dame d'Hydouze 1 vue Historique : Oratoire construit à la fin du 18e siècle, dédié à Notre-Dame d'Hydouze. Description : Inscription : AM,MATER CHRISTI ORA PRO NOBIS. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000385 - hôtel de voyageurs dit le Dauphin, actuellement hôtel du Zeff Historique : La date de 1607 figurait sur une pierre sculptée ornée d'un dauphin aujourd'hui disparue. La façade antérieure a été remaniée au 18e siècle, puis à nouveau au 19e siècle (notamment les ouvertures du premier étage). La façade postérieure a été agrandie à la fin du 19e siècle. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Date(s) de réalisation : 1607 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : animal : dauphin Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1987 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000396 - croix de chemin dite croix d'Hydouze ou croix Saiget Historique : Croix sobre du 18e siècle (?). En haut de la croix, de chaque côté, se trouvaient 2 statues représentant la Vierge et saint Jean, placées dans 2 niches en pierre sculptées fermées par des grilles en fer forgé. Ces statues furent enlevées en 1960. Description : La croix repose sur un petit socle cubique, son fût présente une base carrée moulurée. L'ensemble est chanfreiné. Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000403 - fontaine du Puits-Rocher, fontaine des Trois-Croix 3 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000628 Historique : Mentionnée en 1516, cette fontaine est réédifiée en granite au 18e siècle. Elle était située à l'angle de la rue de Paradis et de la rue du Hameau et n'a été transférée à son emplacement actuel, le jardin de la Perrine, qu'en 1936. Description : La bouche et le bassin sont abrités sous une trompe en demi cul-de-four. Protection MH : Fontaine publique (cad. CE 113) : inscription par arrêté du 2 décembre 1929. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000404 - fontaine de Patience Historique : Fontaine qui était située primitivement rue de Rennes au débouché du Roquet-de-Patience. Elle a été édifiée en 1761 et transférée à son emplacement actuel en 1956. Date(s) de réalisation : 1761 Description : Fontaine réalisée en granite de Sacé. Au centre, une niche peu profonde à cul-de-four aplati est encadrée par des pilastres supportant un entablement. La table en marbre noir qui surmonte la niche porte une inscription latine accompagnée du nom des principaux magistrats municipaux : "QUAE LUTULENTA FUI MULTO PRIUS HAUSTA LABORE JAM PURA ET FACILIS CIVIBUS UNDA LUO. Praetoribus urbanis : Le Pennetier des Salles, Pichot de la Graverie, Enjubault de la Roche, Barbeu de la Couperie, Le Jay des Atelais, Le Clerc de la Galorière, anno Domini M.DCC.XLI.". Cette inscription signifie : "J'étais troublée naguère, on tirait péniblement mon eau,maintenant je suis claire et je sers aux habitants". Protection MH : Fontaine située au bas du Roquet de Patience (cad. CI 311) : inscription par arrêté du 5 avril 1930. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000406 - fontaine de Mirette 1 vue Historique : Fontaine construite en 1737 par le maître maçon Charles Levrot. Elle était alimentée par le surplus en eau de la fontaine Saint-Tugal. Date(s) de réalisation : 1737 Description : La fontaine de Mirette se trouvait adossée contre une tour du front nord des fortifications. Elle portait une inscription en latin sur une table de marbre noir : "EX LUTO FITAQUA AEDILIBUS PETRO LE TOURNEUR ET CAROLO FRIN MDCCXXXVII Aedificavit Carolus Levrot". État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000407 - fontaine du Palais 1 vue Historique : Fontaine construite par l'architecte René Tellot en 1741. Elle remplaçait une vieille fontaine située au milieu de la place qui était la plus ancienne des fontaines utilisant les eaux de la Vallette. Date(s) de réalisation : 1741 Description : La fontaine était adossée à la tour de la chambre du conseil qui se situait à l'angle de la place de la Trémoïlle et du roquet du Palais. Elle portait une inscription : "ANNO SALUTIS MDCCXLI REGNI LUD. XV. XXVI, AETATIS XXXI, COMITIS LAVALLI I HUNC FONTEM VETUSTATE DESTITUTUM RESTITUTIS CANALIBUS INSTAURARI, AMPLIFICARI, DECORARI CURAVERUNT PRAEFECTUS AC CIVITATIS SYNDICUS". État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000412 - ferme de la Fleurière, puis atelier de marbrerie Historique : Ancienne ferme de la Fleurière, mentionnée au 16e siècle, dont le bâtiment subsistant est probablement de la fin du 18e siècle ou du début du 19e siècle. Transformé en marbrerie au 19e siècle, il abrite aujourd'hui un atelier artisanal de taille et gravure de monuments funéraires. Description : Fronton triangulaire à trois baies géminées. Oculi Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000416 - moulin à farine, moulin à foulon dit moulins de Bélaillé 4 vues Historique : La première mention d'un moulin à eau attribué à un dénommé Bélaillé date de la fin du 11e siècle. Moulins banaux du seigneur de Laval, les moulins, au nombre de trois, son attestés en 1382. Contigus, ils servent à moudre le blé et à fouler le drap. Lors d'une vente nationale en 1799, leur propriétaire, le duc de la Trémoille, les cède à trois particuliers. Le premier, monsieur Fournier, transforme le moulin intermédiaire, à foulon, en moulin à farine,le second, monsieur Sédillier, acquiert le moulin de rive, à farine, reconstruit après 1790,monsieur Morin, le troisième, achète le moulin de large, à farine. Les trois moulins sont détruits en 1847 pour la construction de l'actuel quai Albert Goupil. Description : Le moulin de rive était doté d'une roue hydraulique et de trois paires de meules. Le moulin intermédiaire était pourvu d'une roue hydraulique et de deux paires de meules. Le moulin de large comprenait deux roues hydrauliques et trois paires de meules. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000424 - blanchisserie de la Chiffolière 1 vue Historique : Située sur la rive gauche de la Mayenne, elle appartenait au 18e siècle à Messieurs Périer et Leclerc de La Jubertière qui la louaient à des fermiers, les Couasnier. Description : Comme toutes les blanchisseries lavalloises, celle de la Chiffolière devait être composée de buanderies ou lavanderies qui abritaient le matériel nécessaire aux lessives (pourrissoirs, mortiers et chaudières), d'arrivoirs où les ouvriers battaient et rincaient les toiles, de prairies plantées de piquets pour faire sécher les toiles, d'un atelier contenant la calandre c'est-à-dire la machine à lustrer les toiles et de divers bâtiments utilisés comme réserves ou comme ateliers spécialisés. La maison du blanchisseur se trouvait en bordure de rivière, au milieu des ateliers et des prés. Imposante, celle de la Chiffolière devait être accompagnée de multiples dépendances : moulin, granges, fournil, remises, appentis, toits à porcs, écuries et étables. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000426 - blanchisserie le Petit Dôme, puis filature Truet et Biarez, actuellement collège de l'Immaculée Conception Historique : Au 18e siècle, le Petit Dôme est une blanchisserie appartenant à la famille Delaporte. Au début du 19e siècle, une filature de coton lui succède. Elle est la propriété de messieurs Truet et Biarez, premiers manufacturiers à avoir introduit le travail du coton en Mayenne. En 1825, ceux-ci formulent une première demande d'implantation de machine à vapeur dans leur établissement. Leur voisin, Joseph Le Segretain, propriétaire de la blanchisserie du Grand Dôme s'y oppose. Il craint en effet que les fumées de la machine fonctionnant au charbon se répandent sur ses prairies d'étendage. En 1829, le préfet accorde finalement l'autorisation d'installation. En 1837, les frères Le Segretain semblent être devenus les nouveaux propriétaires de la filature. En 1884, alors que l'activité industrielle a cessé, l'usine désaffectée est incorporée au domaine de l'Institution de l'Immaculée Conception. Le principal bâtiment industriel est transformé en local scolaire par simple adjonction de cloisons transversales. Il est détruit en 1976 en même temps que la maison du 18e siècle que la filature englobait. Date(s) de réalisation : 1830 Description : Le gros oeuvre était en moellons de schiste. L'encadrement des ouvertures était en pierre de taille de granite au rez-de-chaussée et en pierre de taille de calcaire au niveau des étages. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Naveau Jacques,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000004 - maison Historique : Maison probablement construite au cours du 18e siècle. Description : Ouverture en arc segmentaire et à linteau délardé au premier étage. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000436 - blanchisserie dite blanchisserie de Chanteloup 8 vues Historique : En 1598, Guillaume Hersend achète le pré et la lavanderie de Chanteloup à René du Bellay, seigneur de Hauterives. En 1742, le négociant Pierre Hamard et son épouse Marie Roze Debrun les donnent en rente foncière à Charles Simon, sieur de Thuvé et aussi négociant. Dans les années précédant la Révolution, la blanchisserie est la propriété de monsieur Frin des Touches. En 1814, l'ensemble est acquis par Jean Sebaux. De la blanchisserie il ne subsiste aujourd'hui que trois constructions accolées en bordure de la rue de Chanteloup. La plus ancienne, au nord, remonte probablement au 15e siècle. Au sud, la calandre (bâtiment abritant des machines à lustrer les toiles) date du 18e siècle. Le bâtiment central est édifié entre 1810 et 1839. Démantelée vers le milieu du 19e siècle, la propriété a été morcelée en de nombreuses parcelles aujourd'hui bâties. Description : Le bâtiment le plus ancien présente des ouvertures chanfreinées en pierre de taille de calcaire et un linteau de porte en granite sculpté d'une accolade. L'édifice du 18e siècle est composé d'une façade aveugle côté rue et d'un avant-corps à deux pans côté cour dont les ouvertures, à feuillure, sont en pierre de taille de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : mauvais état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000043 - couvent de capucins Sainte-Geneviève Historique : Le couvent a été construit de 1614 à 1622 par Etienne Corbineau. En 1717, une infirmerie est construite et un étage supplémentaire est réalisé pour la bibliothèque. L'église et une partie des bâtiments sont détruits en 1796. Le bâtiment subsistant date probablement du début du 18e siècle. Date(s) de réalisation : 1614 Description : Le gros-oeuvre est en moellons, avec par endroits des restes d'enduit. Les niveaux de l'élévation antérieure est, sont soulignés par des bandeaux de pierre blanche. La travée nord de cette façade est encadrée par des jambages en pierre de taille de calcaire, dont l'un forme une chaîne d'angle. La lucarne du pignon nord est accolée de volutes et surmontée d'un fronton pignon. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000447 - hôtels, immeubles, maisons 1 vue Historique : Le chiffre de 3744 bâtis comprend uniquement les édifices antérieurs à 1940. Une demeure conserve des vestiges du 11e siècle et une autre du 12e siècle. 4% des constructions repérées ou sélectionnées datent (tout ou partie) du 15e siècle, 12% sont du 16e siècle, 14% du 17e siècle, 29% du 18e siècle, 32% du 19e siècle et 7% de la première moitié du 20e siècle. Liste des dates portées : 1503,1561,1607,1614,1615,1619,1640,1662,1674,1725,1727,1730,1733,1742,1746,1750 (2),1762,1768,1769,1777,1778,1779,1781,1782,1785,1803 (2),1808,1813,1823,1827,1830,1843,1870,1877,1882,1896. Il subsiste peu de vestiges antérieurs au XVe siècle : la période qui suit la guerre de Cent Ans favorise le renouveau du bâti dans une structure urbaine qui n'évolue guère, prisonnière de l'enceinte fortifiée et d'un parcellaire déjà défini. La disparité paraît importante entre les constructions aérées établies dans la moitié nord-ouest de la vieille cité et le parcellaire étroit et dense du quartier sud-est, le long de la Grande-Rue et des voies adjacentes. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, l'accroissement du nombre des carrières (pour l'exploitation du marbre notamment), accélère la disparition du pan de bois au profit de la pierre. Après une longue période de stagnation au XVIIe siècle, l'activité du bâtiment reprend au début du siècle suivant. Dans un premier temps, elle se limite principalement au tissu ancien. Puis dans la seconde partie du siècle, les nouvelles constructions gagnent les terrains périphériques (place du Gast, rue du Lycée, hauteurs de Bel-Air) où le parcellaire, moins contraignant, permet de donner plus d'ampleur aux bâtiments. Le mouvement va se poursuivre au XIXe siècle et même s'accentuer avec la création des nouveaux quartiers le long de l'axe est-ouest et aux abords de la gare. Description : A Laval, quelques types spécifiques ont été mis en évidence : les maisons de tisserands, les maisons à pans de bois et les maisons à pans de bois avec galerie. Une analyse typologique des demeures a permis d'établir les statistiques suivantes. Parmi les demeures lavalloises : 22 % présentent une façade sur rue, 19 % une façade étroite sur rue, 16 % une façade large sur rue, 8 % occupent l'intégralité de la parcelle, 10 % l'angle de deux rues. En outre 6 % des édifices sont disposés en fond de parcelle, 3 % entre cour et jardin, 4 % au centre de la parcelle et 5 % sont disposés latéralement. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : bois, pan de bois, pierre, calcaire, granite, marbre, schiste, grès, moellon, pierre de taille, moellon sans chaîne en pierre de taille, pierre avec brique en remplissage, brique, brique et pierre à assises alternées, fer, torchis, ciment, essentage d'ardoise, enduit, enduit partiel, appareil mixte Statut de la propriété : propriété privée;propriété publique; Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000448 - ville 54 vues Historique : La voie gallo-romaine qui franchissait la Mayenne à l'endroit du Vieux-Pont a pu favoriser une implantation humaine autour de ce "carrefour". A la fin du 10e siècle, une villa dénommée "Laval" est attestée dans une charte du comte du Maine. Vers 1020, le comte Herbert 1er Eveillechien inféode le territoire de Laval à Guy le fondateur pour qu'il y établisse un château, autour duquel la ville de Laval va progressivement se développer. A la fin du 12e siècle, le château se replie sur l'éperon, protégé par une enceinte de pierre, et le bourg castral se munit de son propre système de fortification. La muraille longue de plus de 1100 m, renferme un espace de 9 hectares environ. Au lendemain de la guerre de Cent Ans débute une longue période de reconstruction qui transforme le paysage urbain, ce dont témoignent les nombreuses maisons à pans de bois encore subsistantes. Au 17e siècle, la renaissance économique et spirituelle entraîne l'apparition de nombreux bâtiments religieux (Capucins, Ursulines, Bénédictines...), puis au 18e siècle, la réalisation d'un grand nombre d'hôtels particuliers à proximité du centre de la ville médiévale. Cette dernière reste cependant enfermée à l'intérieur de ses propres limites, l'enceinte des fortifications et le découpage contraignant du parcellaire empêchant tout remodelage de la cité. En 1758 est proposé un vaste projet comprenant la construction d'un nouveau pont au-delà de la ville médiévale. Il devra attendre 1804 pour être adopté. La réalisation de ce pont et d'une nouvelle traverse de 1500 m s'accompagne d'une vaste opération d'urbanisme. Il s'agit de substituer un nouveau centre ordonné et moderne établi à partir des principaux monuments de la vie publique en construction à proximité de cette traverse. La préfecture (1804-1822), le théâtre (1826-1830), l'hôtel de ville (1831) ainsi que l'aménagement de la rivière (1844-1863) sont alors réalisés. Dans la seconde moitié de ce siècle, de nouvelles rues sont percées dans le centre ancien : la rue des Déportés (1859), l'élargissement de la rue du Pilier-Vert (1880), la rue Daniel Oelhert (1860), etc. De 15000 au début du siècle le nombre d'habitants s'élève à 21293 en 1861. L'annexion en 1863, des communes d'Avesnières, de Grenoux et d'une partie de celle de Changé porte ce chiffre à plus de 27000 en 1866. L'augmentation se poursuit jusqu'en 1886 (30627 habitants) date à partir de laquelle la population lavalloise fléchit de manière significative. Il faut attendre la réindustrialisation de l'après-guerre pour que la courbe s'inverse. Le nombre d'habitants passe en 20 ans, entre 1954 et 1975, de 34597 à 54921. Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000450 - maison 7 vues Historique : Maison probablement construite au 15e siècle qui a été remaniée à la fin du 18e ou au début du 19e siècle. L'édifice a été restauré vers 1997. Description : Côté cour, le gros-oeuvre est en moellons enduits et plusieurs ouvertures présentent des linteaux et des montants chanfreinés. Une porte charretière en pierre de taille de granite permettait l'entrée dans la cour. Elle est aujourd'hui en partie bouchée et a fait place, côté cour comme côté rue, à une fenêtre. La tourelle d'escalier dans-oeuvre, malgré deux niveaux supplémentaires, possède une toiture à croupe qui se fond dans la toiture principale sans la dépasser. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |