IA53000115 - hôtel Périer du Bignon, puis Nazareth, puis hospice, actuellement hôtel de tourisme et restaurant 68 vues Historique : Hôtel construit en 1777 pour Pierre Périer du Bignon, époux de Marie Félicité du Mans. En 1793, le sieur du Bignon est guillotiné et l'hôtel passe quelques années plus tard à Gabriel de la Broise, son petit-fils, puis aux Foucault de Laubinière (en 1817) et aux Duchemin de Vaubernier (en 1834). Ces derniers le conservent jusqu'en 1898, date à laquelle la propriété est cédée à une société civile religieuse qui y installe une école et un hospice portant le nom de Nazareth. La société civile de Sainte-Marie d'Evron chargée de l'administration de cette nouvelle institution (fondée par Louis Barré, curé de la cathédrale, en 1890) réalise, vers 1900, une chapelle contre le pignon ouest du corps de logis principal. Dans le même temps, elle entreprend le réaménagement de l'intérieur de l'ancien hôtel (principalement de son aile est). En 2010, les bâtiments sont reconvertis en hôtel-restaurant. Date(s) de réalisation : 1777 Description : Le gros-oeuvre de l'hôtel est en moellons enduits. Les chaînes, les bandeaux, la corniche, les entourages des baies et le fronton sont en calcaire au premier niveau et en granite au rez-de-chaussée. Au centre du corps de logis principal, l'escalier monumental est doté d'une rampe en fer forgé. Deux autres escaliers à balustres en bois desservent les ailes est et ouest. De nombreuses cheminées (toutes différentes), des boiseries, des parquets et des pavages en terre cuite subsistent dans certaines pièces de la demeure aux caves voûtées. Un petit bâtiment derrière l'aile ouest, abrite le magasin froid, parfois qualifié de "séchoir à gibier". C'est une petite pièce fraîche et aérée qui servait de garde-manger. Les armes de la famille Périer du Bignon sont les suivantes : écu chargé d'un chevron accompagné de trois poiriers, deux en chef, un en pointe, un oiseau béquetant le pied du troisième à dextre. Dans son livre "Histoire de Laval", Jacques Salbert fait mention d'un inventaire fournissant une description de la disposition de la propriété au moment de sa mise sous séquestre en 1794 : " On y compte deux vestibules, un grand salon meublé de dix-sept chaises, deux sofas et quatre fauteuils, ainsi que deux meubles d'angle, une pendule et un lustre à poulie,à côté une salle, cinq chambres, deux antichambres, dix cabinets, ces petites pièces à usages divers attenant aux pièces principales, une cuisine, un office, une boulangerie, une laverie, un magasin froid, pièce fraîche et aérée servant de garde-manger, trois mansardes, deux greniers, une fruiterie,dans les communs une remise, une sellerie, un grenier à foin, un bûcher, le tout couvrant cinq caves. L'ensemble entre cour et jardin est complété par un pavillon, une orangerie et deux magasins où sont exposés et vendus les tissus. Un décompte succint des meubles, vaisselle et linge de maison permet d'estimer la position sociale du négociant : onze tables, trois bancs, cent vingt et une chaise, cinquante- quatre fauteuils, deux sofas, vingt-cinq tables à jeu, quarante-cinq lits, treize armoires, deux secrétaires, deux bibliothèques, trois meubles d'angle, un coffre, quatre bureaux, un dressoir, deux guéridons,en ce qui concerne la vaisselle, trois cent soixante-douze assiettes et trente-huit plats,pour le linge de maison, cent vingt-trois nappes, deux cents torchons, vingt-quatre tabliers... A cet inventaire sommaire s'ajoutent trois statues "en pied", une voiture à quatre roues et une chaise de poste." Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : cartouche, grotesque, volute, pilastre, fronton, guirlande, trophée : trompe de chasse, carquois, fusil, lance, feuillage, crâne d'animal, blason Précision(s) sur le décor représenté : support : travée centrale et tympan du fronton triangulaire de la façade antérieure,balcons en fer forgé sur les deux façades,armes de la famille Périer du Bignon Protection MH : hôtel proprement dit, deux ailes en retour sur la cour (à l'exclusion de la chapelle construite à la fin du 19e siècle), petit magasin froid dit "séchoir à gibier" situé dans la cour à l'arrière de la cuisine, cour d'entrée avec son pavement, jardin au sud et murs de clôture de l'ensemble avec les portails sur la rue du Marchis et sur la place du Gast. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000107 - retable architecturé à niche de Notre-Dame de pitié Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de Notre-Dame de pitié Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000105 Historique : Jacques Le Blanc de la Vignolle avocat et historien est décédé en 1684. Les initiales inscrites dans un cartouche au sommet du retable sont vraisemblablement les siennes. Ce monument pourrait être le retable de la Vierge, construit en 1695. Cependant il présente de nombreux caractères des retables du 18e siècle, s'agit-il de remaniements ? Décor représenté : ornement(guirlande, coquille, chute végétale, console, rinceau, acrotère, décor d'architecture, à denticule, frise, chapiteau composite), arc en plein cintré, angelot, colombe, rayon Dimension(s) : h = 730,l = 300 Inscription(s) : inscription Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000113 - retable architecturé à niche du Sacré-Coeur Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire du Sacré-Coeur Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000111 Historique : Ce retable attribué à Pierre Corbineau présente une certaine analogie avec celui du maître-autel, pour ce qui est de l'étage inférieur et avec celui de l'autel saint François, pour ce qui est de l'étage supérieur. Il a été réalisé entre 1630 et 1640. Dimension(s) : h = 860,l = 320 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000116 - retable architecturé à niche de saint François Historique : Conformément aux dispositions testamentaires de François Caset, conseiller au parlement de Bretagne, Jeanne Marest, sa veuve, commande un retable dédié à saint François. Le marché passé avec Pierre Corbineau est signé le 31 juillet 1637 et les travaux sont achevés le 1er juillet 1638. Décor représenté : ornement(guirlande, chute végétale, console, modillon, à denticule, chapiteau corinthien, panier fleuri, corne d'abondance, feuille, ornement architectural), angelot, cartouche(croix, bras) Précision(s) sur le décor représenté : Dans le cartouche, les armoiries de l'ordre des franciscains. Dimension(s) : h = 830 h,l = 338 Inscription(s) : emblématique(peinte) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000121 - retable architecturé à niche de saint Joseph 2 vues Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de saint Joseph Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000119 Historique : La structure de l'étage supérieur est assez proche de celles des retables de saint François et du Sacré-Coeur. Mais le premier étage, avec ses deux groupes de colonnes en retrait par rapport à la niche, permet d'appréhender la diversité de l'oeuvre de cet artiste. Le retable est réalisé entre 1630 et 1640. Décor représenté : ornement(chute végétale, guirlande, coquille, rinceau, modillon, à denticule, chapiteau corinthien, panier fleuri, pot à feu, ornement architectural), angelot, A.M. Dimension(s) : h = 860,l = 348 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000126 - retable architecturé à niche de saint Pierre 3 vues Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de saint Pierre Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000124 Historique : Par la richesse et la finesse de son décor sculpté, ce retable ne peut être attribué qu'à Pierre Corbineau. L'étage inférieur a cependant été remanié : à l'origine il comportait un tableau et non une niche. Sur le retable, on peut lire le nom du donateur "J. Guylot" et la date "1632". Avocat et grand-oncle de Le Blanc de la Vignolle (donateur du retable de Notre-Dame de pitié), J. Guylot appartenait à la famille de Corbineau. Décor représenté : ornement(chute végétale, guirlande, corne d'abondance, coquille, modillon, à denticule, rinceau, chapiteau corinthien, panier fleuri, console), angelot Dimension(s) : h = 720,l = 310 Inscription(s) : inscription,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000174 - tabernacle Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de sainte Anne Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000172 Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000175 - retable architecturé à niche de sainte Anne 1 vue Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de sainte Anne Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000172 Historique : Le retable fut commandé par Urbaine de Rouge, prieure d'Avesnières, sans doute en souvenir d'Anne de Rouge (sa tante ?), qui l'avait précèdée à la tête du prieuré. Il a été réalisé par les architectes Jean et Michel Langlois en 1653 (daté par travaux historiques). Décor représenté : ornement(chute : fruit, guirlande, coquille, corne d'abondance, frise, palme, feuille, chapiteau corinthien), angelot, corps de moulure, fronton, pilastre, support anthropomorphe Dimension(s) : h = 500,l = 400 Précision(s) sur les dimensions : dimensions approximatives. Inscription(s) : inscription concernant le commanditaire Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000002 - chaire à prêcher 11 vues Historique : Cette chaire provient du couvent des jacobins de Laval (actuelle préfecture). Elle a été ramenée vers 1795 par D'Orlodot, évêque constitutionnel. La cuve aurait été commencée le 23 septembre 1679, si l'on en croit les mémoires chronologiques de Maucourt de Bourjolly publiés en 1886. Elle fut réalisée d'après des dessins de chaires de Lepautre, datant de 1660. L'abat-voix a été réalisé au 19e siècle. Description : décor rapporté sous l'abat-voix-5 panneaux sculptés sur la cuve Décor représenté : ornement(guirlande, fleur, angelot, rinceau, crucifix, couronne, pilastre, gloire, balustre), figure biblique(saint Marc, saint Jean, saint Matthieu, saint Luc, Dieu le Père : ville) Précision(s) sur le décor représenté : Sur l'un des panneaux sculptés, le Père éternel bénit la ville de Laval. Dimension(s) : h = 600,l = 300,pr = 475 Précision(s) sur les dimensions : dimensions de la cuve : pr = 127, l = 168. Protection MH : la cuve de la chaire seulement Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000219 - retable architecturé à niche du maître-autel 3 vues Appartenant à : ensemble du maître-autel Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000217 Historique : Retable probablement réalisé par l'architecte lavallois Pierre Corbineau, entre 1633 date à laquelle le comte de Laval fut fait chevalier du Saint-Esprit, et 1640 date de la réalisation du tableau qui semble avoir été peint pour ce retable. Les crédences en marbre furent ajoutées en 1754. Description : marbre incrusté Précision(s) sur le décor représenté : Le collier de l'ordre du Saint-Esprit encadre l'un des deux cartouches armoriés. Dimension(s) : h = 960,la = 838 Précision(s) sur les dimensions : hauteur approximative. Inscription(s) : armoiries(illisible) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000226 - retable architecturé à niche du Sacré-Coeur ou du Saint-Sacrement 1 vue Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire du Sacré-Coeur ou du Saint-Sacrement Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000224 Historique : Ce retable provient de l'église des Cordeliers de Laval d'où il fut rapporté vers 1803-1806. Par son style, il est à rapprocher de la production de l'atelier de Pierre Corbineau et pourrait être attribué à François II Houdault, dont un marché du 3e quart du 17e siècle, pour l'autel de la Vierge de Saint-Martin de Vitré, mentionne en exemple le retable de saint Antoine (ancien vocable de ce retable) des Cordeliers de Laval. La transformation intervenue en 1853 a donné au retable son aspect actuel. Dimension(s) : l = 325.5 Inscription(s) : inscription Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000268 - ciboire 1 vue Historique : Ciboire (N° 9) réalisé au milieu du 17e siècle par un orfèvre qui n'a pu être identifié. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Ciboire en argent partiellement doré. Il repose sur un pied hémisphérique au dessus légèrement bombé. La tige de plan circulaire est coupée par un noeud de profil piriforme placé entre deux collerettes. La coupe à l'intérieur doré ferme par un couvercle à galbe convexe redoublé, sommé d'une petite croix plate sans décor. Le décor est martelé, repoussé, ciselé et amati (noeud). Précision(s) sur le décor représenté : La bordure du pied est ornée d'une frise de feuilles stylisées formant festons. Les deux collerettes sont constituées d'une suite d'oves. Le noeud se pare de feuilles d'acanthe montantes surmontées de guirlandes de fleurs. La partie bombée du couvercle est décorée de six feuilles d'acanthe retombantes enveloppant six oves en amandes. Dimension(s) : h = 20,d = 10,8 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 11,2. Inscription(s) : poinçon de maître,lettre-date Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000029 - retable architecturé à niche Saint-Julien 1 vue Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire Saint-Julien Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000026 Historique : La structure particulière de ce retable, qui permet de dégager la fenêtre, est copiée sur celle du retable Sainte-Anne construit plus d'un siècle auparavant (1606). Le retable Saint-Julien est également appelé retable des Evêques. Il a été restauré par l'atelier Mainponte dans les années 1980. Description : sa structure a tenu compte de la présence d'une fenêtre (un seul niveau pour la travée centrale) Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000302 - calice 1 vue Historique : Ce calice (N° 43) est à rapprocher de la patène N° 6 (IM53000310) avec laquelle il pourrait former un ensemble. Probablement du même auteur, l'orfèvre Jean-Charles Perrotin, il aurait été réalisé vers 1780 (daté par poinçon). Propriété de la commune de Château-Gontier, il a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale et fait partie de son trésor. Description : Calice en argent partiellement doré. Il repose sur un pied hémisphérique dont le dessus est bombé. La tige est coupée par un noeud à profil piriforme placé entre deux collerettes très marquées. La coupe droite est habillée d'une fausse-coupe ajourée et son rebord est évasé. Le décor est martelé, repoussé et ciselé. Précision(s) sur le décor représenté : La base en cavet renversé du pied accueille un décor rocaille. La partie bombée est ornée de trois cartouches renfermant des pampres accostés d'épis de blé retombants. Les cartouches alternent avec une croix en gloire et deux guirlandes de fleurs. Le noeud se couvre de cartouches à pampres et épis de blé que relient des guirlandes de fleurs en oblique. Les collerettes sont décorées de rubans croisés enfermant des rosaces. Sur la fausse-coupe, trois cartouches contenant des pampres et des épis de blé alternent avec des guirlandes de fleurs. Dimension(s) : h = 27,d = 15,4 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 8,8. Inscription(s) : poinçon de maître,lettre-date,poinçon de charge,poinçon de décharge Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000339 - lambris de revêtement 4 vues Édifice de conservation : maison Précision(s) sur le décor représenté : L'être fantastique est un personnage ailé avec des ornements de forme végétale à la place des jambes. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000344 - ensemble de 2 consoles Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Inventaire général, 1977 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000414 - retable architecturé à niche Appartenant à : ensemble du maître-autel Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000412 Historique : Retable construit par Michel Lemesle en 1677 (date et signature portée). Dimension(s) : h = 470,l = 410 Inscription(s) : signature Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Inventaire général, 1986 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000471 - ensemble de 2 baisers de paix Historique : Ensemble de deux baisers de paix en bronze doré, probablement réalisés au début du 18e siècle. Dimension(s) : h = 28,1 Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Inventaire général, 1986 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001349 - tombeau de la famille Ridel 1 vue Historique : Tombe de la famille Ridel, dont le plus célèbre, Léopold (1852-1910) a été architecte de la Ville de Laval. Probablement réalisée à la mort de celui-ci, elle est l'oeuvre du sculpteur André Joseph Allar. Description : Une sculpture est taillée dans la stèle. Cette dernière est surmontée d'une sorte de coquille. L'ensemble est en pierre calcaire. Précision(s) sur le décor représenté : Des fleurs dans une main, l'autre sur sa joue, la femme laissé entrevoir son chagrin. Dimension(s) : h = 165 Précision(s) sur les dimensions : hauteur du haut-relief,dimensions de la stèle : la = 164,h = 300(environ). Inscription(s) : inscription,signature Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Inventaire général, 1998 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000063 - ensemble de lambris de demi-revêtement 4 vues Historique : Le lambris de demi-revêtement de la nef date probablement du 17e siècle. Il a été démonté (détruit ?) et un de ses éléments est conservé dans l'actuel dépôt départemental d'objets religieux de Torcé-Viviers en Charnie. Le lambris du déambulatoire a été réalisé entre 1841 et 1842 et est toujours en place. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000095 - retable architecturé à niche du maître-autel 1 vue Appartenant à : ensemble du maître-autel Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000093 Historique : Le retable du maître-autel n'est ni signé ni daté. Par son style, il peut sans grande erreur être attribué à Pierre Corbineau. Quant à la datation, on est certain qu'il existait en 1636, puisqu'il est mentionné par Nicolas Dubuisson d'Aubenay dans son itinéraire de Bretagne : "l'église des cordeliers est belle et spacieuse,et depuis peu y ont fait un autel en façon de ault portail à deux ou 3 étages en ordre de colonnes de marbre de laval". En 1938, les niches latérales furent obturées par des plaques de marbre portant des inscriptions. En 1841, le retable est déplacé du milieu au fond du choeur. Décor représenté : ornement(chute végétale, guirlande, coquille, angelot, frise, rinceau, palme, corps de moulure, fronton, colonne, pilastre, chapiteau, pot à fleur), I.H.S., A.M., armoiries, décor d'architecture, cartouche(croix, bras) Précision(s) sur le décor représenté : Dans un cartouche figurent les armoiries traditionnelles de l'ordre des franciscains. Dimension(s) : h = 950,l = 1052 Précision(s) sur les dimensions : dimensions approximatives. Inscription(s) : inscription,armoiries,inscription(latin) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000102 - retable architecturé à niche de Notre-Dame Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de Notre-Dame Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000100 Historique : Ce retable est sans doute celui qui était autrefois consacré à sainte Marie-Madeleine, patronne de la communauté des marchands de Laval. Il avait été commandé à l'architecte lavallois Michel Langlois en 1653 par François Chapelle, marchand au faubourg Saint--Martin (le contrat est signé le 25 août 1653 et les travaux sont achevés le 10 septembre 1654). Au niveau inférieur, une statue dite de Notre-Dame-Auxiliatrice a remplacé le tableau originel consacré à Marie-Madeleine. Décor représenté : ornement(chute végétale, guirlande, coquille, rameau, palme, engainé, rinceau, pot à fleur), fronton, angelot, corps de moulure Précision(s) sur les dimensions : h = 830,la = 336 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003507 - costume de suisse composé d'une redingote de suisse, d'une culotte de suisse, d'un gilet de suisse, d'un baudrier de suisse, de quatre bas de suisse, d'une épée de suisse, d'une hallebarde de suisse, et d'une canne de suisse. 11 vues Historique : Ce costume de suisse pratiquement complet (il manque le bicorne) date de la fin du 19e siècle ou du début du 20e siècle. En octobre 2014, il a été prêté à la commune de Saint-Georges-Buttavent pour l'exposition dédiée à Marie-Joseph Loiseau, suisse à la basilique Notre-Dame de Mayenne après la Première Guerre mondiale. Description : Costume de suisse correspondant à une "grande tenue". Les accessoires comprennent cinq noeuds papillon, deux faux cols, trois jarretières et deux paires de gants. La redingote, la culotte, le gilet et le baudrier sont en drap de laine rouge relevé de galon système doré. Les bas, les noeuds papillon et les faux cols semblent être en coton blanc. Les gants sont en cuir blanc. La redingote possède un col officier, deux épaulettes et des boutons recouverts du même galon système que celui agrémentant l'ensemble du vêtement. Le gilet ferme par des boutons en métal doré. Les deux faces du baudrier portent un décor mécanique en broderie d'or. La lame triangulaire de l'épée est en acier. Le pommeau, la fusée, le quillon et la garde sont en bronze. Le fourreau qui protège la lame est en cuir. La hallebarde est constituée d'un fer en cuivre à décor ajouré sur la partie inférieure et d'une hampe en bois dont la prise est recouverte de cuir. Cette dernière est en partie cachée par les franges d'un gland rouge. Matériau(x) et technique(s) : laine (rouge) : toile, brodé, fil métal (application) : doré, tissé, coton, cuir, acier, bronze : fondu, moulé, bois : taillé, cuivre : découpé Précision(s) sur le décor représenté : Les deux faces du baudrier sont brodées d'entrelacs avec, sur l'avers, les initiales ND, pour Notre-Dame, entremêlées. La garde de l'épée porte un décor composé d'un cartouche, de rinceaux et d'une guirlande feuillue. Son quillon est orné d'une rosace encadrée de deux tiges à feuilles lancéolées. Dimension(s) : h = 96,la = 49 Précision(s) sur les dimensions : dimensions de la redingote, largeur aux épaules,dimensions de la culotte : h = 80, la = 60,dimensions du gilet : h = 67, la = 55,dimensions du baudrier : h = 96, la = 34,dimensions de l'épée : l = 96,3, la = 10,8, pr = 6,dimensions du fourreau : l = 82,dimensions de la hallebarde : h = 241,7, la = 22. Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2008 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003525 - garniture de dais de procession (n° 2) 8 vues Historique : Cette garniture de dais de procession semble dater de la première moitié du 20e siècle. Description : Garniture de dais de procession composée de quatre pentes de plan rectangulaire, deux grandes et deux de plus petites dimensions. Le tissu de fond de chacune d'elles est en soie damassée rose. Pratiquement tout le décor est constitué de broderies d'application elles-mêmes rebrodées de motifs en fil de soie polychrome associés à des perles rondes et tubulaires en verre. Les perles tubulaires sont blanches et grises. Elles sont enfilées sur un fil torsadé, couchées puis fixées transversalement. Les perles rondes sont blanches. Les motifs brodés utilisent le point passé et le point guipé pour les motifs très en relief montés sur carton. Les quatre pentes sont bordées d'un galon système argenté et leurs bords inférieurs sont pourvus de franges en métal d'argent. Matériau(x) et technique(s) : soie (rose) : damas, brodé, soie (décor) : polychrome, satin, brodé, soie (décor, fil) : polychrome, verre (décor, blanc, gris), fil métal (application) : argenté, tissé Décor représenté : ornementation (feuillage, fleurs, guirlande, tige, couronne : pampres, épis : blé), Agneau mystique (couché, livre, sceau, rayons lumineux), Pélican mystique (debout, nid, rayons lumineux), L'arche d'alliance (coffre, Les tables de la Loi, rayons lumineux), La table des pains de proposition (table, pain, rayons lumineux) Précision(s) sur le décor représenté : Le tissu de fond de la garniture porte un décor constitué de grands feuillages et de grandes fleurs. Le pourtour de chacune des pentes est cousu d'une guirlande feuillagée s'enroulant autour de tiges rectilignes formant rectangle. La partie centrale des deux grandes pentes accueille respectivement l'Agneau mystique en gloire couché sur une croix elle-même posée sur le Livre aux Sept Sceaux et le Pélican mystique en gloire debout dans son nid et se perçant la poitrine pour nourrir ses petits de ses propres entrailles. Celle des deux petites pentes est brodée de L'arche d'alliance (coffre contenant Les Tables de la Loi ou Dix Commandements) et de La table des pains de proposition (table sur laquelle est posée douze gâteaux, un pour chaque tribu d'Israël). Ces quatres thèmes apparaissent sur un fond de rayons lumineux et occupent le centre d'une couronne de pampres et d'épis de blé. Dimension(s) : l = 137,la = 40 Précision(s) sur les dimensions : dimensions des pentes correspondant aux grands côtés,largeur avec les franges,dimensions des pentes correspondant aux petits côtés : l = 126, la = 40 (avec les franges). Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2008 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |