IA53000112 - hôtel de Sèze 5 vues Historique : La partie gauche de cet hôtel particulier a été construite en 1561 et remaniée en 1674 (dates portées). La partie de droite a été réalisée en 1614. Le corps de logis sur rue et la tourelle sur l'arrière sont vraisemblablement de cette époque. En 1730, l'hôtel est modifié et agrandi par la construction de l'aile en retour d'équerre. La clef de la porte cochère (porte qui réunit les parties de gauche et de droite) présente sur un écu les initiales R D B. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Le porche est en marbre rose,la porte sur rue en pierre de taille de granite. De nombreuses ouvertures sont en pierre de taille de calcaire, notamment les lucarnes de l'aile en retour sur jardin qui présentent des frontons triangulaires ou curvilignes dont certains tympans sont sculptés de motifs floraux. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : tympan de certains frontons,sujet : fleur de lys, support : angles supérieurs de certaines fenêtres Protection MH : Façades et toitures des bâtiments principaux et des communs ; escalier à balustres de bois ; chambre du premier étage sur rue avec ses boiseries : inscription par arrêté du 21 septembre 1983. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000140 - maison Historique : Maison construite en 1640. Date(s) de réalisation : 1640 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : piédroit d'une baie sur jardin Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000166 - fontaine Saint-Tugal 2 vues Historique : La fontaine de Saint-Tugal a été construite dans le premier quart du 17e siècle. En 1741 des travaux y sont effectués afin qu'elle puisse recevoir, par un canal voûté, le trop plein de la fontaine du palais. Date(s) de réalisation : 1741 Description : La fontaine a été réalisée en marbre rose de Saint-Berthevin. les pilastres ioniques à fûts à bossages, le fronton triangulaire et la coquille de la niche centrale, sont autant d'éléments caractéristiques de la première moitié du 17e siècle. Précision(s) sur le décor représenté : sujet : fûts à bossages, support : pilastres ioniques,sujet : animal fantastique d'où l'eau s'échappe par la bouche, support : intérieur de la niche Protection MH : Fontaine : inscription par arrêté du 5 avril 1930. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000025 - hôpital Saint-Joseph, puis hôpital Saint-Julien, puis maison de retraite Historique : En 1649, la duchesse de la Trémoille pose la première pierre de l'hôpital Saint-Joseph à l'emplacement des anciennes lices seigneuriales, non loin de l'hôpital Saint-Julien devenu trop petit. Sa gestion est confiée aux Filles Hospitalières de Saint-Joseph de La Flèche. En 1714, est construit le bâtiment dit des Incurables puis, en 1750, le portail de la rue Sainte-Anne est réalisé. En 1804, un pensionnat est ouvert et en 1810, la congrégation est confirmée dans son rôle hospitalier : l'hôpital accueille les malades, les indigents et les militaires. Au cours du 19e siècle, l'établissement est progressivement reconstruit dans sa totalité : édification des salles Saint-Joseph et Sainte-Anne en 1834 (elles seront prolongées en 1871), de la maison de l'aumônier en 1853, des salles Saint-Charles et Saint-Pierre en 1856 (également agrandies en 1871) puis du bâtiment des militaires de 1872 à 1873. La chapelle, oeuvre de Léopold Ridel, devait achever les gros travaux en 1899. L'hôpital Saint-Joseph prit le nom d'hôpital Saint-Julien afin de rappeler l'antériorité de ce premier établissement détruit au siècle dernier. Après avoir accueilli une maison de retraite, les bâtiments un temps inoccupés font l'objet d'une décision d'achat par la Ville en avril 2011. Description : Les bâtiments de l'hôpital s'organisent autour d'une cour principale servant d'espace d'entrée et de cours secondaires. Leur gros-oeuvre est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000266 - maison Historique : D'après les conclusions d'une étude dendochronologique, la maison a été bâtie durant le printemps ou l'été 1472 avec du bois coupé pendant l'automne-hiver 1471-1472. Dans la seconde moitié du 17e siècle ou au 18e siècle, elle est agrandie par l'adjonction d'une petite aile en retour sur la façade postérieure. C'est également à cette époque ou un peu plus tôt que l'escalier originel est remplacé et que les ouvertures de la façade sont reprises. Au 19e siècle, la devanture médiévale est totalement modifiée et une deuxième porte est percée. Ces travaux pourraient être l'oeuvre de Louis Grillon, boulanger et propriétaire de l'immeuble entre 1842 et 1882. A la fin des années 1950, le rez-de-chaussée perd sa fonction commerciale au profit d'une occupation résidentielle. Entre 2013 et 2014, celui-ci fait l'objet d'un remaniement complet. Date(s) de réalisation : 1472 ; Description : Maison bâtie sur une parcelle laniérée occupant l'une des pentes de la contrescarpe du château. La bâtisse se développe sur six niveaux dont deux de caves destinées à compenser l'important dénivelé des anciennes douves du château. Ces caves sont surmontées d'un rez-de-chaussée, de deux étages et d'un niveau de combles presque entièrement charpentés. Le premier et le deuxième étages sont en surplomb sur la rue, chaque encorbellement étant assuré par des poteaux élargis. La maison combine trois fonctions : commerciale, résidentielle et sociale. La première est matérialisée par les caves destinées au stockage des marchandises ou des denrées périssables ainsi que par le rez-de-chaussée qui accueillait un commerce. Les étages supérieurs concentrent la fonction résidentielle. Côté rue, le premier est éclairé par deux fenêtres : une à croisée et meneau et une autre plus étroite à demie-croisée. Au deuxième, une porte de service ou gerbière permettait de faire monter les marchandises depuis la rue sans emprunter l'escalier interne. Enfin, la fonction sociale est symbolisée par le décor de la façade reflétant le rang de son commanditaire. En effet, si ce dernier est inconnu, il s'agit certainement d'un bourgeais relativement aisé comme le laisse penser le décor sobre mais soigné encore visible : pigeâtres à culots polygonaux, entretoises ornées de moulures à accolades, de chanfreins ou de sifflets. Côté rue, la maison est dotée de deux portes : une ouvrant sur la pièce du rez-de-chaussée et une autre donnant sur une venelle. Celle-ci est dotée d'un escalier rampe-sur-rampe permettant d'accéder au second niveau de cave et aux étages supérieurs. Tournant à gauche, il se compose de sept volées droites, de trois repos et de deux paliers. En périphérie, il s'appuie sur un faux-limon en crémaillère et, au centre, sur un limon porteur à balustre rampant. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000027 - couvent d'ursulines Sainte-Hélène, puis lycée Ambroise Paré 18 vues Historique : Appelées à Laval en 1615, les ursulines qui étaient chargées de l'instruction des enfants pauvres, s'établissent tout d'abord dans le faubourg du Pont-de-Mayenne. Souhaitant un terrain plus vaste, elles achètent en 1620 le lieu-dit "la Croix Blanche" situé au delà de la Porte Beucheresse. Les travaux commencés la même année sur les plans de l'architecte lavallois Etienne Corbineau, s'achèvent en 1626. Autour d'une cour carrée sont construits : la chapelle, la cuisine, le réfectoire, la salle capitulaire, les cellules et l'infirmerie. En 1793, le couvent est transformé en école avant de devenir lycée en 1848. C'est également au 19e siècle que des constructions annexes sont ajoutées par Maximilien Godefroy en 1837 et Pierre-Aimé Renous de 1842 à 1846. Ce même architecte transforme l'intérieur de la chapelle en 1848. Les bâtiments qui abritent aujourd'hui le lycée Ambroise Paré ont été entièrement restaurés entre 1987 et 2001. Description : Du couvent primitif subsistent la chapelle et le quadrilatère des bâtiments conventuels entourant la cour du cloître. Aux quatre angles de celle-ci, des tours quadrangulaires surmontées de toits en pavillon dépassent par la taille les corps de logis qui viennent s'y appuyer. La chapelle édifiée au dessus d'une crypte vient en fermer le côté ouest. Au nord, un autre quadrilatère est venu doubler, au 19e siècle, le noyau primitif. Des agrandissements postérieurs vers l'ouest vont s'échelonner tout au long du 19e siècle. Le gros oeuvre des bâtiments est en moellons enduits,les chaînes d'angle, l'entourage des baies et les piles du cloître en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000036 - maison 2 vues Historique : Le porche sur la rue a été construit en 1641 par Pierre Corbineau pour les marchands le Mesnier et Bousse. Vers 1785, l'édifice est repris dans sa partie supérieure pour un huissier, Charles-André Louvrier, dont les insignes professionnels (un encrier et deux plumes) et les initiales, se lisent aux balcons en fer forgé du premier étage. Date(s) de réalisation : 1641 Description : Le porche, aujourd'hui transformé en boutique, est appareillé en crossettes qui s'achèvent en bossages continus. Trois consoles à volutes soutiennent le bandeau d'étage. Les quatre ouvertures (deux par étage) présentent un linteau cintré. Deux lucarnes à frontons triangulaires reposent sur une corniche fortement saillante. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000385 - hôtel de voyageurs dit le Dauphin, actuellement hôtel du Zeff Historique : La date de 1607 figurait sur une pierre sculptée ornée d'un dauphin aujourd'hui disparue. La façade antérieure a été remaniée au 18e siècle, puis à nouveau au 19e siècle (notamment les ouvertures du premier étage). La façade postérieure a été agrandie à la fin du 19e siècle. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Date(s) de réalisation : 1607 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : animal : dauphin Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1987 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000399 - pont dit Vieux-Pont 4 vues Historique : Pont construit au 13e siècle près de l'emplacement d'un gué et reconstruit en 1528 puis au début du 17e siècle. En 1779, le maire, Frin du Guy Boutier, fait démolir la porte Saint-Julien et la plupart des maisons à pan de bois qui le recouvraient. En 1852, les quatre maisons commerçantes qui subsistaient sont détruites et la cinquième arche est incluse dans le quai ouest au moment de sa construction. Très endommagé à la fin de la seconde guerre mondiale, le pont est en partie reconstruit à l'identique en 1945. Date(s) de réalisation : 1945 Description : Pont en dos d'âne dont le gros oeuvre est en moellons de schiste (moellons équarris au niveau du chaînage). Au 13e siècle, il comporte quatre arches en arc brisé reposant sur des piles à bec et une arche en plein cintre située dans l'actuelle cour de l'Arche noire. Protection MH : Vieux pont sur la Mayenne : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000642 - chapelle Sainte-Hélène, actuellement salle de spectacle Historique : Chapelle construite vers 1625 par l'architecte Etienne Corbineau. Elle surmonte une crypte aménagée dans les années 1627-28 pour servir de lieu d'inhumation aux ursulines. En 1848, son espace intérieur est modifié dans un style gothique par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous. En 2010, les architectes nantais Jean-Marie Lépinay et Gilles Chabènes la transforme en salle de spectacle et salle d'examen. Description : Chapelle : elle est orientée nord-ouest/sud-est. Son gros oeuvre est en moellons enduits. L'entourage des ouvertures du pignon antérieur combine la pierre de taille de granite et celle de calcaire appareillées en bossages. Aux angles nord-ouest et sud-est, deux tours quadrangulaires renfermant deux escaliers en vis permettent d'accéder à la charpente et au clocher. Celui-ci renferme trois cloches dont une est protégée monument historique (étudiée). Au 17e siècle, la chapelle se composait d'une nef unique et d'un choeur rectangulaire surélevé. Ces deux parties étaient séparées par une table de communion en marbre (étudiée) aujourd'hui placée contre les murs latéraux. De cette époque subsistent également deux bénitiers et un pied de lutrin en marbre (étudiés). Le retable en marbre et tuffeau qui ornait le choeur fut détruit à la Révolution. Il en reste des vestiges dans la crypte. En 1848, la nef fut subdivisée en trois vaisseaux aux voûtes d'ogives portées par deux rangées de colonnes à fûts quadrilobés et chapiteaux corinthiens. Depuis sa restauration et sa transformation en salle de spectacle, elle accueille des gradins rétractables composés d'une soixantaine de sièges en velours rouge. Les fenêtres ont été doublées de panneaux acoustiques en bois et le sol a été recouvert d'un parquet en chêne clair. Les stalles (étudiées) ont été entreposées dans l'église Saint-Martin. Crypte : son accès se fait par un couloir de 10 m de long sur 1,60 m de large et 1,80 m de haut. Les murs de celui-ci sont recouverts de nombreux noms parmi lesquels ceux des ouvriers ayant participé à la construction de la crypte et celui de P. Cornilleau, le commanditaire du couvent. La date de 1628 est également inscrite. La crypte prend la forme d'une grande pièce voûtée en berceau de 9,70 m de long sur 6,50 m de large et 2,90 m de haut. Ses murs sont percés de quatre niches rectangulaires aujourd'hui semi-enterrées. Sont également inscrits des noms d'élèves datant des années 1827-1945. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000049 - prieuré de Bénédictines Sainte-Scholastique, Sainte-Benoît et Notre-Dame-de-Lorette 1 vue Historique : Un décret de l'évêque du Mans, Charles de Beaumanoir, autorisa les bénédictines à s'établir à Laval, au lieu-dit Montmartin, en 1621. La communauté, sous le nom de prieuré de Sainte-Scholastique, a été fondée par la volonté du marchand lavallois Robert Chevalier et de sa femme Lezine Beloce qui donnèrent les terrains dans ce but. Les architectes, Corbineau père et fils (Etienne et Pierre) sont chargés, à partir de 1630, de la réalisation de l'église, placée sous le vocable de Saint-Benoît, d'un dortoir et d'"autres bâtiments", dont un portail extérieur (?). Au 18e siècle les religieuses font construire une petite chapelle dite chapelle Notre-Dame-de-Lorette, "vers les éperons" et la maison du pensionnat. Le prieuré sert de tribunal révolutionnaire et de maison de détention pour les suspects (1793) pendant la Révolution. Au lendemain de celle-ci, en ruine, il est rasé pour la réalisation d'une place publique, l'actuelle place de Hercé. Date(s) de réalisation : 1630 Description : L'église présentait un portail en pierre de taille de tuffeau, avec pignons à rampants. Les portes, les entablements, les fenêtres et les lucarnes des bâtiments annexes étaient également en pierre de taille de tuffeau. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000685 - promenade de la place du Gast 1 vue Historique : En 1651, le Gast sert déjà de cours et de promenade aux lavallois. En 1732, une halle aux toiles y est construite dans sa partie nord-est et en 1745, le seigneur de Laval en renouvelle le plan d'ormeaux. A la Révolution, la place sert régulièrement de lieu de réunion et d'attroupement. En 1820, la Ville confie son réaménagement à l'architecte municipal Jean-Baptiste Tellot qui la nivelle et la plante de 60 ormes. Dans les années qui suivent, la promenade est amoindrie et sectionnée par la création de la rue Vaufleury (1844) et par le prolongement de la rue du Gast jusqu'à la rue d'Avesnières (1846). En 1853, les ormeaux sont abattus et remplacés par des robiniers. Description : D'après la version actualisée en l'an XIII du plan de 1753, au milieu du 18e siècle la promenade du Gast est un quinconce d'environ 166 arbres. En 2016, 55 arbres de onze essence différentes se partagent une surface de 5 000 m2. Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |
IA53000054 - maladrerie Saint-Julien, dite aumônerie de Monsieur Saint-Julien ou Maison-Dieu, puis hôpital Saint-Julien 1 vue Historique : L'hôpital est mentionné en 1188, sa chapelle semble avoir été construite au 12e ou 13e siècle (les soubassements voûtés qui lui servaient d'assise étaient en ogive). Les bâtiments sont gravement endommagés pendant la guerre de Cent Ans. Des travaux de reconstruction démarrent en 1435 et s'intensifient par la suite tout au long du 15e siècle : un logement est réalisé pour l'aumônier en 1466 et une galerie, oeuvre de Jean Martin, est construite en 1478. En 1528, François de Laval, évêque de Dol-de-Bretagne, fait édifier un "logis sur l'eau". De 1616 à 1619, un dernier bâtiment est ajouté par Jean Martinet. La chapelle a été détruite vers 1836. Description : Le gros-oeuvre était en moellons, avec des chaînes d'angle en plus gros appareil. L'entourage des baies était en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000075 - manoir de Haute-Follie, puis pensionnat de Haute-Follis, actuellement lycée privé Haute-Follis 1 vue Historique : Au début du 17e siècle, Haute-Follie (est-ce une allusion aux hauts feuillages qui couronnaient l'édifice ?) est un manoir seigneurial appartenant aux Marest. Il demeure dans cette riche famille de marchands de toile jusqu'en 1745, date de son achat par Georges de Montecler. En 1804, la propriété est cèdée par acte sous seing privé à la mère Henriette Aymer de la Chevalerie, fondatrice avec l'abbé Pierre Coudrin de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Picpus. Des soeurs de la compagnie arrivent la même année au manoir et ouvrent un pensionnat. C'est à cette époque que Haute-Follie devient, par peur chimérique, Haute-Follis. Dans la première moitié du 19e siècle, l'architecte Pierre-Aimé Renous construit une chapelle bénite par Monseigneur Bouvier en avril 1838. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois en réalise la vitrerie (mention dans son livre de caisse). Plusieurs bâtiments sont ajoutés dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1838 Description : L'inventaire après décès de Louis François Marest, conseiller au parlement de Bretagne mort en 1740, fait du manoir la description suivante : "Une grande cour au devant de la dite maison, plusieurs édifices du côté de l'orient servant de chambre aux garçons, aux jardiniers, d'enclos à volailles, d'écurie, deux tourelles aux deux coins de la dite cour, allée en herbe bordée de jeunes arbustes, qui conduit de la porte de la clôture du chemin pour monter à la dite cour, jardin derrière la maison, et a l'orient et midy, une prairie dans laquelle une allée de charmille en joignant de la maison et jardin et une rabine au milieu de la prairie plantée au centre de plusieurs artes, un pressoir au bout de la dite prairie côté nord, un portail ouvrant la dite prairie à l'orient près d'une maison a joignant et donnant sur le faubourg". D'après l'abbé Angot, le manoir d'origine est un bâtiment long de 50 mètres avec pavillon à chaque extrémité et tour d'escalier au nord. L'architecture de la chapelle est néo-classique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000080 - manoir dit hospice de la Coconnière 9 vues Historique : Ancien manoir du 17e siècle dont il ne subsiste qu'une petite partie dont une tourelle d'escalier. En 1850, son propriétaire, le prêtre Jacques Ruffin, le cède aux hospices de Laval ainsi que les terrains de la Coconnière. Dans la seconde moitié du 19e siècle, de nouveaux bâtiments sont réalisés dont, en 1875, une chapelle néo-gothique édifiée sur des plans de l'architecte Eugène-Joseph Hawke. Entre 1925 et 1929, Auguste Alleaume la dote de vitraux utilisant principalement le verre blanc (les sommes de 2 300 et 9 500 francs apparaissent dans le registre de caisse du peintre-verrier). Jusqu'à la construction de l'église Sainte-Thérèse, le sanctuaire servit de lieu de culte aux nouveaux habitants de Saint-Nicolas. La chapelle est détruite en 1990. Date(s) de réalisation : 1875 Description : La partie subsistante de l'ancien manoir est en moellons. Les constructions du 19e siècle sont en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000073 - manoir de Rouessé 1 vue Historique : Fondé par la famille qui lui a laissé son nom, le manoir de Rouessé dépendait, au 15e siècle, de la seigneurie de Saint-Berthevin. Acquis par la famille de Meaulne à la fin du 15e siècle, il a fait l'objet d'importantes transformations vers 1636. Outre la construction des pavillons aux angles de la cour et l'aménagement d'un nouveau jardin, Urbain de Meaulne agrandit le logis. Cette extension se caractérise par le parement à bossages des baies et la corniche à modillons bordant la base du toit. Date(s) de réalisation : 1636 Description : Un escalier en vis sans jour dessert le logis principal. Les pavillons d'angle de la cour sont desservis par des escaliers droits. Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les éléments de décor, l'entourage des baies, et la corniche sont en pierre de taille de calcaire ou de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Protection MH : façades et toitures du manoir et des deux pavillons sur cour, murs de la cour joignant ces bâtiments, douves (cad. CP 182) : classement par arrêté du 23 octobre 1989 ; château et pavillons sur cour (sauf parties classées) (cad. CP 182) : inscription par arrêté du 10 février 1987. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IM53000113 - retable architecturé à niche du Sacré-Coeur Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire du Sacré-Coeur Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000111 Historique : Ce retable attribué à Pierre Corbineau présente une certaine analogie avec celui du maître-autel, pour ce qui est de l'étage inférieur et avec celui de l'autel saint François, pour ce qui est de l'étage supérieur. Il a été réalisé entre 1630 et 1640. Dimension(s) : h = 860,l = 320 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000116 - retable architecturé à niche de saint François Historique : Conformément aux dispositions testamentaires de François Caset, conseiller au parlement de Bretagne, Jeanne Marest, sa veuve, commande un retable dédié à saint François. Le marché passé avec Pierre Corbineau est signé le 31 juillet 1637 et les travaux sont achevés le 1er juillet 1638. Décor représenté : ornement(guirlande, chute végétale, console, modillon, à denticule, chapiteau corinthien, panier fleuri, corne d'abondance, feuille, ornement architectural), angelot, cartouche(croix, bras) Précision(s) sur le décor représenté : Dans le cartouche, les armoiries de l'ordre des franciscains. Dimension(s) : h = 830 h,l = 338 Inscription(s) : emblématique(peinte) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000121 - retable architecturé à niche de saint Joseph 2 vues Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de saint Joseph Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000119 Historique : La structure de l'étage supérieur est assez proche de celles des retables de saint François et du Sacré-Coeur. Mais le premier étage, avec ses deux groupes de colonnes en retrait par rapport à la niche, permet d'appréhender la diversité de l'oeuvre de cet artiste. Le retable est réalisé entre 1630 et 1640. Décor représenté : ornement(chute végétale, guirlande, coquille, rinceau, modillon, à denticule, chapiteau corinthien, panier fleuri, pot à feu, ornement architectural), angelot, A.M. Dimension(s) : h = 860,l = 348 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000126 - retable architecturé à niche de saint Pierre 3 vues Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de saint Pierre Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000124 Historique : Par la richesse et la finesse de son décor sculpté, ce retable ne peut être attribué qu'à Pierre Corbineau. L'étage inférieur a cependant été remanié : à l'origine il comportait un tableau et non une niche. Sur le retable, on peut lire le nom du donateur "J. Guylot" et la date "1632". Avocat et grand-oncle de Le Blanc de la Vignolle (donateur du retable de Notre-Dame de pitié), J. Guylot appartenait à la famille de Corbineau. Décor représenté : ornement(chute végétale, guirlande, corne d'abondance, coquille, modillon, à denticule, rinceau, chapiteau corinthien, panier fleuri, console), angelot Dimension(s) : h = 720,l = 310 Inscription(s) : inscription,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |