IA53000071 - gare des chemins de fer départementaux 5 vues Historique : Projetée des 1855, la création d'un réseau de tramway d'intérêt local ne se concrétise qu'en 1900 et 1901 avec l'ouverture des lignes, Laval / Saint-Jean-sur-Erve puis Laval / Landivy. Point de jonction de ces deux voies, la gare de Laval est construite par l'architecte de la ville Léopold Ridel entre 1895 et 1900. L'atelier de réparation des locomotives a été détruit en 1980. Description : Le gros-oeuvre du bâtiment est en moellons équarris de calcaire gris-bleu. Pour le décor, l'architecte utilise la brique (cheminées, arc des ouvertures du rez-de-chaussée et de l'étage), la céramique polychrome (bandeau, corniche) et la faïence (entourage de l'horloge, corniche). On trouve également sur l'édifice du granite (soubassement), du calcaire blanc (bandeau, cheminées) et du bois (aisseliers, ferme débordante). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000076 - maison du Rateau 1 vue Historique : La maison est mentionnée dès 1509. En 1537, elle est attachée à une fondation faite à l'église de la Trinité par le prêtre Jacques Grail. Vers 1770, une école de charité, fondée par la paroisse de la Trinité, s'installe dans cette demeure appelée maison du Rateau. En 1781, la maison est reconstruite à neuf pour l'école-orphelinat appelée alors maison de charité ou maison de la petite providence. Dans cette optique et en vue de son agrandissement, des terrains, et quelques constructions jouxtant la propriété, sont achetés à partir de 1778. Après la Révolution, la maison du Rateau est transformée en bureau de bienfaisance. En 1852, elle est vendue à des particuliers. Date(s) de réalisation : 1781 Description : Les ouvertures sont en pierre de taille de calcaire à linteau délardé sur la façade côté rue. Elles sont cintrées côté cour. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1995 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000103 - hôtel de Hercé Historique : Hôtel particulier construit dans la seconde moitié du 18e siècle. Description : L'élévation est du bâtiment présente une travée centrale en saillie, couronnée d'un fronton triangulaire. Le gros-oeuvre est en moellons enduits, l'entourage des baies, les chaînes d'angle, les bandeaux, la corniche et le fronton sont en pierre de taille de granite au rez-de-chaussée et de calcaire au premier étage. La façade postérieure possède un balconnet et une rampe d'escalier en fer forgé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000109 - hôtel Historique : Hôtel particulier de la seconde moitié du 18e siècle. Description : Le gros-oeuvre a été réalisé en moellons enduits. Les chaînes d'angle, l'entourage des baies, les bandeaux, le fronton triangulaire et le soubassement ont été réalisés en granite au rez-de-chaussée et en calcaire au premier étage. Le balcon est en fer forgé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000079 - manoir dit le Pressoir Salé Historique : Manoir construit au 16e siècle. A la fin du 16e siècle, il appartient à Guillemine Saibouez et dans la première moitié du 18e siècle, il passe aux mains de la famile Duchemin. Date(s) de réalisation : 1597 Description : Il subsiste plusieurs lucarnes de type renaissance. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000372 - monument commémoratif du combat Saint-Melaine 2 vues Historique : En 1892, l'architecte Léopold Ridel et le sculpteur Eugène Legueult réalisent à la demande de la Société du souvenir français et de la Ville de Laval un monument en forme d'obélisque. Celui-ci commémore le combat de Saint-Melaine du 18 janvier 1871, qui marque l'arrêt de l'avancée prussienne aux portes de Laval. Il honore plus précisemment la mémoire du sous-lieutenant Julhiet et des soldats qui périrent lors de ce dernier combat. Le monument est inauguré le 16 octobre 1892. Date(s) de réalisation : 1892 Description : Le monument est un obélisque sur lequel est sculpté un visage entre des rameaux. Le visage voilé, qui émerge de l'obélisque, figure la France en deuil. Dessous apparaît cette inscription : combat de Saint-Melaine 18 janvier 1871... Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Inventaire général, 1984 Fonds / classement : Architecture |
IA53000401 - pont de chemin de fer, dit viaduc 7 vues Historique : Il est édifié de 1854 à 1856 par les ingénieurs Eugène Caillaux et Hunebelle pour permettre le passage de la voie de chemin de fer Paris-Brest. Les trains de marchandises l'empruntent pour la première fois le 15 avril 1857 et ceux de voyageurs le 1er mai de la même année. En 1866, une passerelle en fonte reliant les deux rives est installée en aval de ses piles. Endommagé pendant la guerre de 1870, il fait l'objet de travaux de restauration en 1871. Bombardé lors du débarquement des alliés en juin 1944, il est en partie détruit et reconstruit. En 1963, il est élargi grâce à des encorbellements ménagés sur les côtés pour recevoir les caténaires que l'électrification de la ligne a rendu nécessaires. En 1988, la passerelle est reconstruite. Placée en amont, elle est rehaussée d'1 m afin de rendre possible la navigation fluviale renaissante. Date(s) de réalisation : 1854 Description : Construit en pierre de taille de granite provenant de Sacé, le viaduc comprend neuf arches en plein-cintre. Il mesure 180 m de long pour 25 m de haut. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Inventaire général, 1984 Fonds / classement : Architecture |
IA53000515 - site d'écluse de Bootz Historique : La chaussée de Bootz existe depuis au moins le 13e siècle. Elle assurait le fonctionnement de deux moulins : celui du Petit Bootz sur la rive gauche, celui du Grand Bootz sur la rive droite. Un projet de construction d'écluse sur la rive gauche est établi par l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Leblanc en 1846. Les travaux sont attribués par adjudication le 27 mars 1847 aux entrepreneurs de Neuilly-le-Vendin Victor Peltier et Pierre Lebreton. Mais ils ne sont commencés qu'en 1851, dirigés par l'ingénieur Caillaux. Ils sont achevés en 1852 (cette date est d'ailleurs gravée sur le linteau de la porte). Le barrage est alors simplement exhaussé. Partiellement emporté par les crues, il est réparé en 1853 et 1854. Il est finalement reconstruit en 1880 et 1881 sous la direction de l'ingénieur Chemin par l'entrepreneur d'Argentré Léon Quirline, conformément au projet établi par Lahougue en 1868. Description : Le barrage de Bootz a une forme de chevron. Les parties maçonnées de son écluse sont en granite taillé. La maison éclusière est proche par son architecture de celles construites le long de Mayenne entre la Richardière et la Maignannerie et dans la basse Mayenne au sud d'Avesnières : son élévation principale présente deux travées latérales identiques disposées de part et d'autre de l'axe de symétrie constitué par la travée centrale où est percée la porte,les fenêtres du rez-de-chaussée sont rectangulaires, celles de l'étage presque carrées,les encadrements, les chaînes d'angle harpées et la table de pierre où est gravé le nom de l'écluse sont en tuffeau taillé. Cependant, la maison éclusière partage avec les deux autres maisons lavalloises la particularité de ne pas avoir de cave. Devant elle passe le canal d'alimentation des roues qui assuraient le fonctionnement de la filature de Bootz. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire géneral, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IA53000519 - moulin de la Tombe, puis usine de taille de marbre dite scierie de marbre de Cumont, puis usine Rocamat de taille de marbre et de granite, actuellement Granits Industrie Historique : Le moulin à farine situé sur la rive gauche de la Mayenne à Cumont a fait place avant le début du 19e siècle à une scierie de marbre fonctionnant grâce à l'énergie hydraulique. Le plan de la chaussée, daté de 1829, indique que l'usine de la Tombe dispose d'une roue entraînant quatre châssis à scier le marbre. La construction d'un nouveau barrage, doté d'une écluse, entraîne sa démolition, puis sa reconstruction vers 1868. En 1877, les propriétaires, messieurs Folliot père et fils, sont autorisés à remplacer les deux roues par une turbine, construite par la maison Brault de Chartres, selon le système Fontaine. Un bac est établi en 1883 pour relier l'usine à un atelier établi sur la rive droite en amont de la maison éclusière. En 1894, M. Folliot obtient l'autorisation de construire un deuxième coursier destiné à l'alimentation d'une deuxième turbine. Au début du 20e siècle, l'usine de sciage et de polissage de marbre employait 75 ouvriers et 25 ouvrières. L'usine est toujours en activité, mais n'emploie plus l'énèrgie hydraulique. La plupart des bâtiments du 19e siècle ont été détruits, en particulier le moulin à scier le marbre, dont ne subsistent que le soubassement et les coursiers. La construction située en aval du moulin perpendiculairement à la rivière, où devait se trouver une machine à vapeur (comme en témoigne la présence d'une cheminée sur les cartes postales anciennes), est conservée mais a été profondément remaniée. Étage(s) : en rez-de-chaussée État de conservation : remanié Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IA53000069 - abattoir, puis usine textile dite Tissus du Vermandois 7 vues Historique : Les premières propositions d'implantation d'un abattoir à Laval remontent à 1831. Mais la construction n'est autorisée qu'en vertu des décrets des 23 octobre 1868 et du 6 Mars 1869. L'adjudication des travaux échoit au sieur Bourdon de Laval. Les bâtiments sont construits sur un terrain faisant partie d'un pré nommé la prairie de la Chouannière appartenant à monsieur de Lamande, propriétaire à Laval. Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits avec d'importantes parties en pierre de taille de granite. Le plan symétrique est axé sur la halle principale de travail. De chaque côté sont situées les étables (celle de droite a disparu). A l'arrière étaient situés trois autres bâtiments : la triperie, la petite tuerie et la fonderie de suif. En avant et disposés de part et d'autre, deux pavillons abritent les bureaux de l'administration d'octroi et la direction. Ces deux pavillons sont réunis par une grille. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Inventaire général, 1988 Fonds / classement : Architecture |
IA53000073 - manoir de Rouessé 1 vue Historique : Fondé par la famille qui lui a laissé son nom, le manoir de Rouessé dépendait, au 15e siècle, de la seigneurie de Saint-Berthevin. Acquis par la famille de Meaulne à la fin du 15e siècle, il a fait l'objet d'importantes transformations vers 1636. Outre la construction des pavillons aux angles de la cour et l'aménagement d'un nouveau jardin, Urbain de Meaulne agrandit le logis. Cette extension se caractérise par le parement à bossages des baies et la corniche à modillons bordant la base du toit. Date(s) de réalisation : 1636 Description : Un escalier en vis sans jour dessert le logis principal. Les pavillons d'angle de la cour sont desservis par des escaliers droits. Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les éléments de décor, l'entourage des baies, et la corniche sont en pierre de taille de calcaire ou de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Protection MH : façades et toitures du manoir et des deux pavillons sur cour, murs de la cour joignant ces bâtiments, douves (cad. CP 182) : classement par arrêté du 23 octobre 1989 ; château et pavillons sur cour (sauf parties classées) (cad. CP 182) : inscription par arrêté du 10 février 1987. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000627 - maison de contremaître, puis maison d'artiste, actuellement maison 14 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000101 Historique : Maison (de contremaître ?) faisant partie de l'ancienne blanchisserie du Grand Dôme. Bâtie au 18e siècle (en 1717 ?), les ouvertures des deux façades principales comme la toiture semblent avoir été remaniées au 19e siècle. L'escalier intérieur date également de cette époque. En 1897, la demeure qui occupe le numéro 49 de la rue de Bootz, future rue du Dôme, est la propriété de la famille Le Segrétain qui, en 1898, la vend au peintre-verrier Auguste Alleaume. A cette époque, outre la maison d'habitation, la propriété comprend des écuries, une remise et des dépendances diverses. Le peintre-verrier occupera la demeure jusqu'à sa mort en 1940. En 1944, lors des bombardements de la voie ferrée toute proche, les travées situées aux extrémités nord de la maison sont détruites. Elles seront reconstruites après la guerre. Description : Les encadrements des ouvertures de la façade postérieure sont en granite à la cave et au rez-de-chaussée, en calcaire aux étages supérieurs. Ceux des baies de la façade sur rue sont en calcaire, comme la corniche. Le dernier niveau de la partie centrale est percé d'un oculus. Un escalier en bois dessert les étages et aboutit à l'étage de comble dont la charpente à potence à entrait retroussé conserve quelques marques de charpentier. A l'extérieur, un porche donne accès à la cour et au jardin. En plein-cintre avec clef, il est réalisé avec du marbre rose de Saint-Berthevin. La maison était semble t-il ornée de vitraux d'Auguste Alleaume qui ont disparu. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : remanié Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Bureau Arnaud Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000629 - atelier d'artiste, puis usine de chapellerie, actuellement salle de sport 17 vues Édifice de conservation : maison Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000627 Historique : Atelier construit en 1899 pour le peintre-verrier Auguste Alleaume en remplacement de son premier lieu de travail situé 33, rue de Bootz (aujourd'hui rue du Dôme). D'après Francis Bellanger, le neveu d'Alleaume, ce bâtiment est édifiée sur des plans de l'architecte lavallois Louis Marchal. Toujours selon Francis Bellanger, les travaux de menuiserie sont réalisés par monsieur Tricot, un artisan installé dans le quartier. En 1939, Auguste Alleaume, alors âgé de 85 ans, laisse la direction de son atelier à son neveu et à son gendre Alexis Martinol. En 1944, lors des bombardements de la voie ferrée par les alliés, toutes les vitres du bâtiment sont soufflées. Après la guerre, l'atelier est vendu et transformé en usine de chapellerie. Il est aujourd'hui occupé par une salle de sport. Date(s) de réalisation : 1899 Description : L'atelier est exposé au nord " pour que la lumière extérieure non éclatante ne gêne pas pour peindre les vitraux à exposer le long des grandes baies vitrées" (Francis Bellanger). Son matérieu de construction principal est le moellon. Le corps de bâtiment gauche est percé d'une grande fenêtre dont l'arc brisé est souligné de granite. Cette construction est couronnée d'un toit à longs pans débordants. L'appentis qui la jouxte ouvre sur une baie quadrangulaire surmontée d'une fausse ferme à entrait, poinçon et aisseliers. La tourelle de plan carré à toit en pavillon accueille un escalier hors-oeuvre. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Bureau Arnaud Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000401 - pont de chemin de fer, dit viaduc 7 vues Historique : Il est édifié de 1854 à 1856 par les ingénieurs Eugène Caillaux et Hunebelle pour permettre le passage de la voie de chemin de fer Paris-Brest. Les trains de marchandises l'empruntent pour la première fois le 15 avril 1857 et ceux de voyageurs le 1er mai de la même année. En 1866, une passerelle en fonte reliant les deux rives est installée en aval de ses piles. Endommagé pendant la guerre de 1870, il fait l'objet de travaux de restauration en 1871. Bombardé lors du débarquement des alliés en juin 1944, il est en partie détruit et reconstruit. En 1963, il est élargi grâce à des encorbellements ménagés sur les côtés pour recevoir les caténaires que l'électrification de la ligne a rendu nécessaires. En 1988, la passerelle est reconstruite. Placée en amont, elle est rehaussée d'1 m afin de rendre possible la navigation fluviale renaissante. Date(s) de réalisation : 1854 Description : Construit en pierre de taille de granite provenant de Sacé, le viaduc comprend neuf arches en plein-cintre. Il mesure 180 m de long pour 25 m de haut. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Inventaire général, 1984 Fonds / classement : Architecture |
IA53000517 - site d'écluse d'Avesnières Historique : Une chaussée existait à Avesnières depuis au moins le 12e siècle. Elle commandait le fonctionnement du moulin éponyme également appelé moulin du Verger sur la rive droite et de celui de Chanteloup sur la rive gauche. Elle fut dotée d'une porte marinière après 1537. Lors de la canalisation, elle est détruite et remplacée par un barrage à écluse. Les travaux sont réalisés sur les plans de l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Dupuy par l'entrepreneur de Rennes Pierre Chaigneau choisi lors de l'adjudication du 12 août 1859. L'écluse est ouverte à la navigation en 1861. Le barrage est prolongé en 1869 après la construction du quai Paul Boudet (sur la rive gauche). La maison éclusière porte sur le linteau de la porte d'entrée la date de 1861. Elle a été agrandie à la fin du 20e siècle. Date(s) de réalisation : 1861 Description : Le barrage d'Avesnières est disposé obliquement au cours de la rivière. L'écluse est située contre le quai d'Avesnières, sur la rive droite, en contrebas du chemin de halage. Ses parties maçonnées sont en granite taillé. La maison éclusière était conforme au plan-type établi pour l'ensemble de la rivière canalisée. Comme celle de Bootz, elle ne comporte cependant pas de cave. Elle a été agrandie au nord d'une travée copiée sur les travées latérales. Au sud, un corps de bâtiment en rez-de-chaussée a été ajouté. Il a fait disparaître le four à pain qui devait se trouver à cet endroit. Aucune dépendance n'est conservée. Le nom de l'écluse est gravé sur la table en pierre située au-dessus de la porte. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2001 Fonds / classement : Architecture |