IA53000402 - pont d'Avesnières 10 vues Historique : Un premier pont métallique suspendu est construit en 1839 près de l'emplacement d'un ancien gué et en remplacement du bac qui existait jusqu'alors. Il se rompt en 1847 et est remplacé l'année suivante. De nouveau détruit en 1872, il est reconstruit en pierre en 1873 et est ouvert à la circulation en 1874. De 1842 à 1870, sa traversée fait l'objet d'un péage. Ensuite, seuls les piétons sont autorisés à l'emprunter car il présente des problèmes de structure. Dynamité en 1944, un nouvel ouvrage en béton est édifié entre 1948 et 1951. En 1971, la circulation automobile ayant augmenté, un deuxième pont lui est accolé en amont. Sa construction est réalisée par l'entreprise lavalloise Brochard et Gaudichet. Description : Constitué de deux ponts réunis, il est construit en béton. La partie la plus récente est en béton précontraint. Le tablier est porté par quatre piles formant cinq arches. Celle du centre est plus large que les quatre autres. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000409 - église paroissiale Saint-Jean 8 vues Historique : Eglise consacrée en 1965, oeuvre des architectes G. Auzenat et J.M. Valentin. Ils ont réutilisé dans la construction de cet édifice : une porte et une baie du 12e siècle provenant certainement de l'église Saint-Nicolas de Vilaines-la-Juhel, une charpente du 15e siècle et les remplages de 3 baies réutilisées dans le choeur qui viennent de l'ancienne église Saint-Georges de cette même commune ainsi qu'une autre porte de la première moitié du 16e siècle. A l'intérieur, le mobilier, très éclectique, provient de différents édifices. Date(s) de réalisation : 1965 Description : Le gros oeuvre est en moellons équarris de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 vaisseaux Précision(s) sur le décor représenté : support : fenêtre romane Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000423 - moulin à cylindres dit moulin de la Gare 3 vues Historique : Minoterie construite au début du 20e siècle puis transformée en logements. En 1926, elle est la propriété de Ch. Guillot. Le bâtiment est détruit en 1996. Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits. L'encadrement des ouvertures, harpées à bossages, et les contreforts sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 étages carrés État de conservation : détruit après inventaire Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : sommet des pilastres Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000429 - usine textile dite Notre-Dame d'Avesnières, actuellement Les Tissus d'Avesnières 1 vue Historique : Usine de tissage mécanique construite en 1876 pour monsieur Henri de la Broise. En 1905, les bâtiments sur quai sont reconstruits d'après les plans de l'architecte lavallois Léopold Ridel qui se charge également de bâtir la maison de maître. A cette date, l'usine compte environ 400 ouvriers et fabrique des coutils. En 1917, l'usine est rachetée par la famille Feinte déjà propriétaire d'une usine de tissage à Armentières, dans le nord de la France. En 1956, l'entreprise ajoute la teinture et l'impression à son activité initiale de tissage qui disparaît totalement en 1968. En 2003, l'usine se spécialise dans l'impression haut de gamme, la teinture et l'ennoblissement de tissus d'ameublement. En 2008, elle fait travailler 54 employés et produit 450 000 m de tissus imprimés pour 150 000 m de tissus teints. La maison de maître a été démolie. Date(s) de réalisation : 1905 Description : Le gros oeuvre des bâtiments sur rue est en moellons enduits. Le bâtiment à l'angle nord-ouest présente des ouvertures et des éléments de décor en pierre de taille de calcaire, alors que le bâtiment central (côté ouest) présente des ouvertures et des éléments de décor en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : Vierge à l'Enfant, support : niche de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000438 - maison 2 vues Historique : Maison du début du siècle faisant référence au style de la fin de l'époque gothique (style Louis 12). Description : L'utilisation de la brique polychrome amplifie la variété du décor et de la modénature traditionnelle. Les ouvertures, les bandeaux et la corniche sont en calcaire. Les fenêtres possèdent des lambrequins en bois. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : brique Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000439 - maison Historique : Maison construite en 1923 par l'architecte Georges Rousseau pour messieurs Deleurme et Durand. Elle occupe l'emplacement de l'ancienne auberge de La Perle dont les mentions remontent au 17e siècle et qui, en 1770, alors qu'elle fait office de bureau d'enregistrement des aides, est achetée par François Delaunay, sieur de Fresnay, négociant en toiles et propriétaire de l'hôtel de Bel-Air. Date(s) de réalisation : 1923 Description : Maison qui se rattache à l'architecture éclectique du 19e siècle : dans ses formes, elle mêle des références à l'art classique et des influences de l'Art nouveau (oriel de la façade et silhouette découpée des toits). Le décor est lui aussi fortement inspiré de l'Art nouveau (masques surmontant les baies du rez-de-chaussée et motifs végétaux). Au bas du mur, à gauche, on peut lire l'inscription "LAUS DEO, FR."qui à l'origine se trouvait sur la façade de l'auberge de La Perle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000440 - maison 1 vue Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. L'entourage des ouvertures, le bandeau séparant le rez-de-chaussée du premier étage, l'entablement et les chaînes d'angle sont en brique polychrome et en pierre de taille de calcaire. Le balcon et la lucarne passante, en pierre de taille de calcaire, présentent des motifs trilobés empruntés au répertoire gothique. La toiture en pavillon repose sur une corniche à consoles. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000445 - maison, puis imprimerie Veuve Conilleau, puis établissement administratif communal 8 vues Historique : Joseph Bonneau, juge de paix, était propriétaire de plusieurs parcelles entre la place des Arts et la rue du Murier. Il fit construire vers 1851 une maison place des Arts (près de la bibliothèque, aujourd'hui un bâtiment administratif) puis une autre vers 1861 sur la rue de l'Hôtel de Ville récemment percée. L'ensemble fut vendu vers 1897 à la Société Civile de Sainte-Marie qui était déjà propriétaire du grand bâtiment nouvellement construit sur l'ancienne rue du Pilier-Vert. Cette institution vendit les anciennes propriétés Bonneau le 9 décembre 1903, à Mme veuve Conilleau qui y établit peu après l'imprimerie : "Vve Conilleau". Les ateliers (détruits) ont été construits place Saint-Tugal (ex-place des Arts), devant l'ancienne maison Bonneau qui servait de bureaux à l'entreprise. Le magasin de commerce a été réalisé peu après 1903 à l'emplacement de la seconde maison Bonneau rue des Déportés (ex-rue de l'Hôtel de Ville). Description : Le gros-oeuvre des bureaux (vers 1851, place Saint-Tugal) est en moellons enduits,les chaînes d'angle, les bandeaux, la corniche et l'entourage des ouvertures sont en pierre de taille de calcaire. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont sommées d'un fronton triangulaire. Le magasin (vers 1903, rue des Déportés) est en pierre de taille de calcaire. Il présente à l'étage un balcon en fer forgé et des motifs sculptés dans les écoinçons. L'entablement est surmonté d'un fronton brisé à volutes rentrantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000447 - hôtels, immeubles, maisons 1 vue Historique : Le chiffre de 3744 bâtis comprend uniquement les édifices antérieurs à 1940. Une demeure conserve des vestiges du 11e siècle et une autre du 12e siècle. 4% des constructions repérées ou sélectionnées datent (tout ou partie) du 15e siècle, 12% sont du 16e siècle, 14% du 17e siècle, 29% du 18e siècle, 32% du 19e siècle et 7% de la première moitié du 20e siècle. Liste des dates portées : 1503,1561,1607,1614,1615,1619,1640,1662,1674,1725,1727,1730,1733,1742,1746,1750 (2),1762,1768,1769,1777,1778,1779,1781,1782,1785,1803 (2),1808,1813,1823,1827,1830,1843,1870,1877,1882,1896. Il subsiste peu de vestiges antérieurs au XVe siècle : la période qui suit la guerre de Cent Ans favorise le renouveau du bâti dans une structure urbaine qui n'évolue guère, prisonnière de l'enceinte fortifiée et d'un parcellaire déjà défini. La disparité paraît importante entre les constructions aérées établies dans la moitié nord-ouest de la vieille cité et le parcellaire étroit et dense du quartier sud-est, le long de la Grande-Rue et des voies adjacentes. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, l'accroissement du nombre des carrières (pour l'exploitation du marbre notamment), accélère la disparition du pan de bois au profit de la pierre. Après une longue période de stagnation au XVIIe siècle, l'activité du bâtiment reprend au début du siècle suivant. Dans un premier temps, elle se limite principalement au tissu ancien. Puis dans la seconde partie du siècle, les nouvelles constructions gagnent les terrains périphériques (place du Gast, rue du Lycée, hauteurs de Bel-Air) où le parcellaire, moins contraignant, permet de donner plus d'ampleur aux bâtiments. Le mouvement va se poursuivre au XIXe siècle et même s'accentuer avec la création des nouveaux quartiers le long de l'axe est-ouest et aux abords de la gare. Description : A Laval, quelques types spécifiques ont été mis en évidence : les maisons de tisserands, les maisons à pans de bois et les maisons à pans de bois avec galerie. Une analyse typologique des demeures a permis d'établir les statistiques suivantes. Parmi les demeures lavalloises : 22 % présentent une façade sur rue, 19 % une façade étroite sur rue, 16 % une façade large sur rue, 8 % occupent l'intégralité de la parcelle, 10 % l'angle de deux rues. En outre 6 % des édifices sont disposés en fond de parcelle, 3 % entre cour et jardin, 4 % au centre de la parcelle et 5 % sont disposés latéralement. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : bois, pan de bois, pierre, calcaire, granite, marbre, schiste, grès, moellon, pierre de taille, moellon sans chaîne en pierre de taille, pierre avec brique en remplissage, brique, brique et pierre à assises alternées, fer, torchis, ciment, essentage d'ardoise, enduit, enduit partiel, appareil mixte Statut de la propriété : propriété privée;propriété publique; Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000448 - ville 54 vues Historique : La voie gallo-romaine qui franchissait la Mayenne à l'endroit du Vieux-Pont a pu favoriser une implantation humaine autour de ce "carrefour". A la fin du 10e siècle, une villa dénommée "Laval" est attestée dans une charte du comte du Maine. Vers 1020, le comte Herbert 1er Eveillechien inféode le territoire de Laval à Guy le fondateur pour qu'il y établisse un château, autour duquel la ville de Laval va progressivement se développer. A la fin du 12e siècle, le château se replie sur l'éperon, protégé par une enceinte de pierre, et le bourg castral se munit de son propre système de fortification. La muraille longue de plus de 1100 m, renferme un espace de 9 hectares environ. Au lendemain de la guerre de Cent Ans débute une longue période de reconstruction qui transforme le paysage urbain, ce dont témoignent les nombreuses maisons à pans de bois encore subsistantes. Au 17e siècle, la renaissance économique et spirituelle entraîne l'apparition de nombreux bâtiments religieux (Capucins, Ursulines, Bénédictines...), puis au 18e siècle, la réalisation d'un grand nombre d'hôtels particuliers à proximité du centre de la ville médiévale. Cette dernière reste cependant enfermée à l'intérieur de ses propres limites, l'enceinte des fortifications et le découpage contraignant du parcellaire empêchant tout remodelage de la cité. En 1758 est proposé un vaste projet comprenant la construction d'un nouveau pont au-delà de la ville médiévale. Il devra attendre 1804 pour être adopté. La réalisation de ce pont et d'une nouvelle traverse de 1500 m s'accompagne d'une vaste opération d'urbanisme. Il s'agit de substituer un nouveau centre ordonné et moderne établi à partir des principaux monuments de la vie publique en construction à proximité de cette traverse. La préfecture (1804-1822), le théâtre (1826-1830), l'hôtel de ville (1831) ainsi que l'aménagement de la rivière (1844-1863) sont alors réalisés. Dans la seconde moitié de ce siècle, de nouvelles rues sont percées dans le centre ancien : la rue des Déportés (1859), l'élargissement de la rue du Pilier-Vert (1880), la rue Daniel Oelhert (1860), etc. De 15000 au début du siècle le nombre d'habitants s'élève à 21293 en 1861. L'annexion en 1863, des communes d'Avesnières, de Grenoux et d'une partie de celle de Changé porte ce chiffre à plus de 27000 en 1866. L'augmentation se poursuit jusqu'en 1886 (30627 habitants) date à partir de laquelle la population lavalloise fléchit de manière significative. Il faut attendre la réindustrialisation de l'après-guerre pour que la courbe s'inverse. Le nombre d'habitants passe en 20 ans, entre 1954 et 1975, de 34597 à 54921. Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000451 - immeuble 4 vues Historique : Immeuble construit à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle. Le rez-de-chaussée ainsi que la partie gauche du premier étage ont été remaniés dans la deuxième moitié du 20e siècle. Les deux premiers niveaux étaient à l'origine occupés par le magasin de verreries et porcelaines Marcou-Levrot qui a fermé ses portes en 1982. Description : Le gros-oeuvre de la façade sur rue est en moellons enduits. Les ouvertures du troisième et du quatrième niveaux sont en pierre de taille de calcaire, elles présentent d'importants décors sculptés à motifs architecturaux et floraux. Au premier étage, un remaniement malheureux est venu masquer (ou détruire ?) l'un des deux tableaux de céramiques peintes, et il empiète sur le second tableau. Porte cochère au rez-de-chaussée. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000452 - garage, actuellement magasin de commerce 2 vues Historique : Garage construit dans la première moitié du 20e siècle (entre 1920 et 1930?) pour la sellerie-carrosserie de P. Poulain. Cette entreprise a été reprise par les frères Leroux (sellerie, carrosserie, automobiles, voitures attelées). Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en brique peinte. Le fronton polylobé et les balcons, en fonte de fer à motifs floraux, rappellent le style Art déco. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : brique Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000463 - maison dite les Tilleuls 1 vue Historique : Maison dite les tilleuls construite pour M. et Mme Dubois qui achètent le terrain en 1894. Description : L'édifice est disposé latéralement par rapport à la rue. Les ouvertures sont en briques et pierres. A noter le décor d'architecture et la véranda qui présente une frise en métal ornée de motifs floraux. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : armes non identifiées, support : tympan du fronton curviligne au dessus de la porte d'entrée côté jardin Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000468 - magasin de commerce, puis imprimerie 4 vues Historique : Parcelle achetée en 1926 par Augustin Bienvenu à M. Berson. Dix ans plus tard, le propriétaire fait construire un bâtiment pour abriter un magasin et un atelier. Il est l'oeuvre de l'architecte Albert Léon Radel (ex-architecte des Monuments Historiques, architecte des départements du Tarn et de l'Yonne). En 1960, les lieux appartiennent toujours à la famille Bienvenu, mais ils sont occupés par un marchand d'électroménager. Ensuite, un artisan tapissier occupe la boutique jusqu'à son rachat par la municipalité en 1985. Cette dernière y installe l'imprimerie municipale en 1989. Le bâtiment est détruit en 1999. Date(s) de réalisation : 1936 Description : La façade sur rue est de style Art déco. Réalisée en ciment peint, elle présente de nombreuses formes géométriques, notamment le fronton cintré à son sommet. Les grilles qui protègent les ouvertures du rez-de-chaussée et le balcon présentent aussi des formes géométriques. Les façades latérales sont en moellons enduits, avec des parties en brique (dont quelques briques peintes). La façade sur rue conservait des inscriptions difficilement lisible : "A. B..." (peut-être A. Bienvenu), et un peu plus bas deux autres inscriptions qui se chevauchaient, et dont la plus ancienne était illisible, la plus récente était "GRANDS MAGASINS (...) du (...)". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit après inventaire Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1999 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |