IA53000122 - hôtel Boulain, puis presbytère Saint-Vénérand 17 vues Historique : Hôtel particulier construit vers le milieu du 16e siècle pour le marchand lavallois Jean Boulain. Le logis situé en fond de cour a été reconstruit par l'architecte Eugène Boret en 1864. Date(s) de réalisation : 1864 Description : La partie du 16e siècle de la construction reprend, à une échelle plus réduite, le parti architectural mis en oeuvre à la galerie des comtes de Laval quelque temps plus tôt. Comme son modèle, elle a été réalisée en pierre de taille de calcaire, tandis que la partie du 19e siècle est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : cariatide engainée, support : pilastres de la baie de l'étage du pavillon Protection MH : Presbytère de Saint-Vénérand (cad. AX 85) : inscription par arrêté du 9 mars 1927. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000123 - hôtel dit la Grande Maison, puis couvent de Notre-Dame de la Miséricorde, actuellement maison de retraite 27 vues Historique : Hôtel particulier, dit la Grande Maison, construit au milieu du 16e siècle pour le négociant François Arnoul. La propriété englobe une partie de l'enclos du manoir Ouvrouin dont il subsiste le colombier du 14e siècle. Le logis est remanié et agrandi en 1619 pour Jacques de Chantepie, sieur de la Touche. En 1791, l'édifice est acheté par le sieur Busson qui y est assassiné en 1819. L'année suivante, la propriété est acquise par la fondatrice des soeurs de la Miséricorde, mère Thérèse Rondeau, pour y héberger "des filles perdues et repenties". Tout au long du 19e siècle, la congrégation réalisent diverses constructions parmi lesquelles des classes, une porterie et deux chapelles. La première est bâtie de 1824 à 1825 dans une aile perpendiculaire à la rue de Paradis. Une seconde, plus importante, est édifiée entre 1864 et 1866 sur un terrain donné par les religieuses du Carmel voisin. En 1998, les ailes encadrant la cour d'entrée (dont celle abritant la première chapelle transformée en infirmerie) sont détruites lors de la restructuration des bâtiments. La communauté abrite aujourd'hui une maison de retraite dont le jardin renferme la chapelle funéraire de Thérèse Rondeau. A noter : en 1936, Auguste Alleaume réalise des vitraux pour l'une des deux chapelles. Le livre de caisse du peintre-verrier mentionne en effet : "Vitrerie de la Miséricorde : 2 850 francs". Description : Grande Maison : côté cour, le corps central est encadré de deux pavillons hors-oeuvre coiffés d'un toit à l'impériale tandis qu'un troisième pavillon flanque l'élévation postérieure. Le logis primitif est bâti sur des caves vôutées. Il est reconnaissable à ses petites ouvertures et à sa tourelle d'escalier demi-hors-oeuvre de plan circulaire. Le bâtiment du 17e siècle est doté d'une travée en pierre de calcaire s'achevant par une niche passante. Ses murs sont percés de grandes baies parmi lesquelles des fenêtres à encadrements harpés en granite et/ou calcaire. Une des lucarnes, dégagée lors des remaniements de 1998, porte des armoiries, peut-être celles de la famille Arnoul. L'ensemble des murs est couronné d'une corniche à modillons en calcaire. Chapelle : construite en moellons enduits et en pierre de taille de granite, elle est orientée et adopte un plan en croix latine. Le pignon ouest s'ouvre sur un portail en plein-cintre surmonté d'une rose. Son mur flanqué de contreforts à pinacles est couronné d'un clocher quadrangulaire ouvert sur les quatre faces. Le chevet en abside est augmenté d'une construction en demi-cercle. Aménagée en fausse grotte, elle abrite une statue de la Vierge écrasant un serpent sur un globe terrestre étoilé. Un retable en marbre noir et rose sert d'écrin à la sainte. Ses deux niches latérales délimitées par des colonnes corinthiennes sont occupées par les statues en calcaire de saint Jean et de Marie-Madeleine. L'arc de l'espace central est surmonté de deux anges tenant une couronne dorée. La chapelle conserve également un autel en marbre noir et rose, trois bénitiers en marbre rose dont deux bénitiers d'applique ainsi qu'un reliquaire de Sainte-Faustine donné par Monseigneur Maillard en 1999. Les vitraux d'Alleaume dont elle était probablement dotée ont disparu (déposés ou détruits ?). Chapelle funéraire : elle est orientée. Elle renferme la tombe de Thérèse Rondeau dont la dalle funéraire en marbre blanc veiné de noir est gravée d'une inscription en latin : Hic jacet virgo Deo et proximo devotissima THERESIA RONDEAU quae abdormivit anno salutis 1866 aet atis 72 postquam hane MISERCORDIAE domum a se fundatam per 4 s rexisset annos cujus zelo et Dei ope perfecta sunt opera multa et magna in primis exstructae colligendis 400 puellis aedes aedificatumque Domino templum/Ipsius memori in benedictione est. L'édicule est doté de trois verrières respectivement ornées des initiales T.R., de la figure de Sainte Agathe (le deuxième prénom de Thérèse Rondeau) et de celle de Sainte-Thérèse. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Sujet : balance, support : tympan des lucarnes postérieure,sujet : Vierge à l'Enfant, support : lucarne centrale de la façade antérieure,armes non identifiées, comportant 3 oies, support : lucarne sud de la façade antérieure. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000125 - hôtel de la Barbottière 7 vues Historique : Hôtel particulier probablement construit au 16e siècle, mais très remanié depuis. Un corps de bâtiment, édifié au 17e siècle en bordure de rue, isole l'hôtel de l'espace public. Dans la cour, des communs ont été construits au 19e siècle. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Description : Des ouvertures chanfreinées subsistent, côté cour, sur la façade nord-est de l'hôtel. Le bâtiment du 17e siècle présente, côté rue, un balcon en fer forgé du 18e siècle et cinq grandes arcades en granite, dont la plus importante, au centre, permet d'accéder dans la cour. Dans la cour, le bâtiment du 17e siècle présente des tourelles d'escalier demi hors-oeuvre, coiffées d'une toiture semi conique. A l'intérieur, cheminées du 18e siècle(?) en marbre. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000126 - hôtel de Jean Bérault Historique : Le terrain était la propriété de trois seigneurs différents (l'abbé de Clermont, l'aumônier de l'hôtel-Dieu-Saint-Julien et le seigneur de l'Epine). Jean Bérault acquit deux lots et se trouva seul propriétaire de l'immeuble (1561,1566). La façade sur la rue Renaise est reconstruite pour René Hardy de Lévaré en 1781. Date(s) de réalisation : 1781 Description : Les ouvertures, du corps du bâtiment sur rue (18e), sont en pierre de taille de granite au rez-de-chaussée et en pierre de taille de calcaire dans les niveaux supérieurs. La partie arrière de l'hôtel présente des ouvertures à fasces, des pilastres ainsi qu'une imposante tourelle d'escalier demi hors-oeuvre, polygonale à la base puis quadrangulaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000129 - hôtel de Loué, puis hôtel de Montjean, puis institution Sainte-Marie, puis maison des associations 36 vues Historique : En 1480, l'hôtel de Loué, ex-propriété de Jean de Laval, seigneur de Brée, est reconstruit pour André de Lohéac seigneur de Montjean et maréchal de France. Du milieu du 16e siècle jusqu'en 1617, l'édifice sert de chambre des comptes pour les seigneurs de Laval. A une époque indéterminée, il est transformé en établissement scolaire pour jeunes filles (tenu par les demoiselles Moulliès au début du 19e siècle), avant de devenir le pensionnat Sainte-Marie en 1846. Cette institution fait construire une chapelle (en 1858) le long de la nouvelle voie reliant la place du palais à celle de la mairie (actuelle rue des Déportés), mais également des classes, puis des dortoirs et un réfectoire (en 1877). En1881, l'ancien logis de l'hôtel de Montjean, ainsi que les demeures qui le bordait, sont détruits pour laisser la place, l'année suivante, à un nouveau bâtiment à usage du pensionnat. Ces transformations entraînent l'élargissement du haut de la place Saint-Tugal (ex-rue du Pilier Vert). Entre 1929 et 1933, Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, intervient à plusieurs reprises sur les vitraux en place de la chapelle (mentions dans son livre de caisse). L'institution devient ensuite une maison des associations et la chapelle une mosquée. L'ensemble est détruit dans les années 2000 pour laisser la place au nouveau palais de justice. Description : Le gros-oeuvre des bâtiments est en moellons enduits. Les chaînes d'angle, bandeaux, corniches et entourages des baies sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000130 - hôtel Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits, les chaînes d'angle et les entourages des baies sont en pierre de taille de granite. Les lucarnes et le fronton ouvragé sont en calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : tympan du fronton de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000012 - hôtel Courte de la Bougatrière, actuellement banque de France 2 vues Historique : Cette demeure, première d'une suite d'hôtels implantés le long de la section ouest de la nouvelle "traverse", est construite vers 1836 pour monsieur Courte de la Bougatrière, sur les plans de l'architecte Edouard Doudet. L'édifice a été remanié par l'architecte Louis Garnier vers 1919 pour l'installation de la banque de France. Celui-ci ajoute, en outre, un second corps de bâtiment en retrait, à l'est du bâtiment primitif. Description : D'inspiration néoclassique, l'édifice présente un parti architectural original. Sur un plan massé s'élèvent trois étages de hauteur décroissante. Les deux corps latéraux en légère avancée sont réunis par un porche au rez-de-chaussée et par des loggias aux étages. Les ouvertures sont en plein-cintre à fasces avec agrafes au rez-de-chaussée de la façade principale et en anse de panier sur le corps de logis élevé par l'architecte Garnier. Au premier et second niveau, les ouvertures sont à linteau droit. Au-dessus du porche, deux colonnes à chapiteaux ioniques soutiennent un entablement. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ordres superposés, support : élévation antérieure Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000132 - presbytère de la Trinité 6 vues Historique : Le presbytère de la cathédrale a été construit en 1724 et 1725 par l'architecte Vincent-François Douart contre le mur d'enceinte de la ville. Vers 1845, des travaux sont effectués au bâtiment et c'est probablement à cette occasion que l'on ajouta l'aile gauche de la maison. A l'intérieur, certains éléments de décor proviennent de l'ancien hôtel de Vaufleury. Description : Réutilisation d'ouvertures chanfreinées du 16e siècle au rez-de-chaussée de la façade postérieure. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000133 - maison Historique : La maison a été en grande partie reconstruite en 1763 par le maître-maçon Mathurin Yvon. Elle a été agrandie sur la rue du Jeu-de-Paume par l'adjonction d'une courte aile et d'une tourelle en 1870. Description : Le gros-oeuvre était en moellons enduits. La tourelle était en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000135 - maison 2 vues Historique : Maison construite dans le troisième quart du 15e siècle pour Péan Le Bret. La façade sur le quai a été refaite au 19e siècle, en raison de l'alignement lors de la construction du quai. Le pignon sur rue a été remanié dans la seconde moitié du 20e siècle,la croupe correspond à cette campagne de travaux. Description : La façade latérale conserve des ouvertures chanfreinées à meneau et traverse de pierre. Le pignon sur rue a perdu son encorbellement depuis les travaux du19ee siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |