IA53000121 - hôtel Historique : Hôtel particulier probablement construit au cours du troisième quart du 19e siècle. Détruit vers 1975. Description : Le gros-oeuvre de cet hôtel était en moellons enduits. Les chaînes à bossages et harpées, ainsi que les bandeaux, la corniche et l'entourage des baies étaient en pierre de taille de calcaire. L'édifice reposait sur un soubassement en pierre de taille de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000011 - couvent de dominicains Notre-Dame-de-Bonne-Encontre, actuellement préfecture 39 vues Historique : Le couvent des dominicains avait été fondé à Laval en 1485. Sa chapelle avait été consacrée en 1499, son cloître et son réfectoire réalisés entre 1525 et 1538. La Révolution interrompit en 1790 la reconstruction du grand logis entamée depuis 2 ans. En 1792 l'administration départementale prit possession des lieux et en 1800 le premier préfet Nicolas Harmand envisagea la construction d'un édifice mieux adapté. L'Eglise et le cloître furent détruits en 1803 et l'architecte Bricard présenta un important projet en 1808. De celui-ci ne seront réalisés que l'arc triomphal d'entrée et les communs. Le corps de logis principal est l'oeuvre de l'architecte Voinier, entre 1819 et 1822 qui conserva l'ancien bâtiment des dominicains construit à la fin du 18e siècle, se limitant à le doubler en profondeur du côté de la cour d'entrée. De 1831 à 1834 l'architecte Maximilien Godefroy supprima les communs construits par Bricard, leur substituant l'entrée monumentale érigée par celui-ci, qu'il transféra depuis l'angle sud-est, afin d'aménager la nouvelle entrée dans l'axe de la façade. Description : L'édifice présente trois niveaux, dont 1 de comble, il est formé de 13 travées sur la façade antérieure. Un léger avant corps central de 7 travées séparées par des pilastres d'ordre colossal dorique est couronné par une corniche à triglyphes. La façade postérieure comporte 14 travées, dont les 4 médianes forment un avant corps peu saillant. Cette façade est en moellons enduits, alors que la façade opposée est en pierre de taille de calcaire. Sur la rue, l'édifice d'entrée se compose de deux pavillons de plan massé encadrant un porche monumental, à trois passages formant serlienne, surmonté d'un fronton triangulaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000122 - hôtel Boulain, puis presbytère Saint-Vénérand 17 vues Historique : Hôtel particulier construit vers le milieu du 16e siècle pour le marchand lavallois Jean Boulain. Le logis situé en fond de cour a été reconstruit par l'architecte Eugène Boret en 1864. Date(s) de réalisation : 1864 Description : La partie du 16e siècle de la construction reprend, à une échelle plus réduite, le parti architectural mis en oeuvre à la galerie des comtes de Laval quelque temps plus tôt. Comme son modèle, elle a été réalisée en pierre de taille de calcaire, tandis que la partie du 19e siècle est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : cariatide engainée, support : pilastres de la baie de l'étage du pavillon Protection MH : Presbytère de Saint-Vénérand (cad. AX 85) : inscription par arrêté du 9 mars 1927. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000124 - hôtel Coustard Duplessis, puis d'Aubert et de la Barre 48 vues Historique : La construction de l'hôtel remonte au plus tard au milieu du 18ème siècle, l'aile sud datant vraisemblablement de la fin du 17e siècle ou du début du 18e siècle. La charpente à potence du corps de logis, caractéristique du 18e siècle, confirmerait cette datation. Son premier occupant est soit Jean Baptiste Coustard Duplessis, seigneur de la Gouesnière, soit son père, Jean Coustard Duplessis. De 1767 à 1822, il est la propriété de Louise Jeanne Coustard Duplessis et de l'époux de celle-ci, François Charles César d'Aubert, seigneur de Launay et de la Patrière, conseiller au Parlement de Bretagne. Le 3 mars 1808, ce dernier fait partage de ses biens et de ceux de sa défunte épouse entre ses six enfants. En 1845, l'hôtel est habité par Louis de la Barre et son épouse Louise d'Aubert, un des six enfants des précédents. C'est probablement à cette époque que les pièces du rez-de-chaussée sont redécorées, parfois dans le style du 18e siècle (voir le salon de compagnie). La propriété est ensuite transmise à leur fils, le comte Gustave de la Barre qui, en 1879, en fait don dans le cadre d'une donation-partage, à ses trois enfants : Gustave Louis, Henri Joseph Hiacynthe et Niélite Louise Marie de la Barre. En 1892, l'hôtel est vendu par adjudication à Ferdinand Lamy de la Chapelle Nougarède qui fait sculpter ses armes et celles de son épouse Marie Geneviève Olympe de Jourdan, sur le tympan du fronton ornant la façade postérieure du corps de logis. A leur mort, leur petite-fille Guillemette, devenue princesse Dominique de Broglie par son mariage, en hérite. En 1939, le jardin est amputé de 646 m2 (achetés 72 000 francs par la Ville de Laval) pour la reconstruction de l'école Alain. L'hôtel est ensuite occupé par les Gatel, puis par les Dutertre et, à partir de 2005, par monsieur et madame Jacques qui le font entièrement rénover. Description : Situé en retrait de la rue, entre cour et jardin, l'hôtel est constitué d'un corps central et de deux ailes en retour très courtes disposées en U. La cour est fermée sur la rue par un mur haut percé d'une porte piétonnière et d'un portail délimité par deux piliers carrés en granite. La façade postérieure du corps central s'ouvre sur une terrasse dont quelques marches donnent accès au jardin et aux communs. Ceux-ci sont construits en pan de bois et sont couverts d'un toit à longs pans brisés et à croupes. En 1879, d'après l'acte de donation-partage, l'hôtel possédait un jardin à l'anglaise et un autre à usage de potager avec accès sur la place du marché Saint-Vénérand. Il était également agrémenté d'une terrasse latérale menant à un kiosque. Le gros oeuvre de l'hôtel est en moellons enduits et les entourages des ouvertures à linteaux délardés sont en granite et calcaire. Les deux travées centrales de la façade postérieure sont encadrées de chaînages en calcaire qui définissent un axe de symétrie. Ces deux travées sont couronnées d'un fronton triangulaire au tympan sculpté. Le rez-de-chaussée du corps central, construit sur une cave divisée en six parties, comprend sept pièces qui en 1879 étaient occupées par une cuisine, une décharge, une salle à manger, un office, un salon de compagnie, une lingerie et une bibliothèque. Aujourd'hui, il se compose d'une arrière-cuisine ou office, d'une cuisine, d'une salle à manger et d'un salon de compagnie. Toutes ces pièces font 30m2 hormis le salon de compagnie qui fait 50m2. Le premier étage accueille trois chambres, deux antichambres et quatre cabinets de toilette reliés par un corridor. Les deux pièces situées à chaque extrémité sont conçues comme des appartements privés avec chambres et antichambres. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont desservis par un escalier d'honneur situé à l'extrémité sud du corps de logis. Ses marches sont en granite et sa rampe à courbes et contre-courbes en fer forgé. Le comble est occupé par un grenier tripartite où l'on peut voir, au sol, des pièces de bois légèrement cintrées destinées à soutenir les poutres des étages inférieurs. L'aile nord se compose d'une écurie et d'une remise surmontées d'une grande chambre et d'un grenier. Quant à l'aile sud, elle est occupée par une chambre de bonnes et un fruitier. En 1879, outre le fruitier, on y trouvait deux chambres et un cabinet de toilette. Les deux ailes et les deux appartements privés de l'étage sont desservis par deux escaliers de service en bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Le tympan du fronton triangulaire est sculpté aux armes des familles Lamy de la Chapelle Nougarède (une colombe dans le blason gauche) et de Jourdans de Fleins (trois roses dans le blason droit). Les blasons sont sommés d'une couronne et entourés de deux lions. L'ensemble est encadré par de grandes palmes. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000127 - hôtel dit institution Saint-Etienne Historique : Hôtel particulier du premier quart du 19e siècle, acquis par les soeurs de la Charité d'Evron vers 1845 pour en faire l'école Saint-Etienne. De nouveaux bâtiments sont construits entre 1855 et 1860. La chapelle est réalisée en 1861 sous la direction de Monsieur Hamard. Les vitraux dont elle dotée (étudiés) sont l'oeuvre du peintre verrier Fialex. Entre 1901 et 1935, ils font l'objet de restaurations par Auguste Alleaume (les sommes de 30 francs en 1901, 235 francs en 1930 et 228 francs en 1935 sont mentionnées dans le registre de caisse du maître verrier). L'ensemble est détruit vers 1975. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000128 - hôtel Historique : Hôtel particulier construit en 1750 et agrandi dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1750 Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits. Les chaînes d'angle, les bandeaux, l'entourage des baies et le décor porté des deux travées principales sont en pierre de taille de calcaire (à l'étage) ou de granite (au rez-de-chaussée). Les balcons sont en fer forgé. Les deux frontons triangulaires sont percés chacun d'un oculus. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000129 - hôtel de Loué, puis hôtel de Montjean, puis institution Sainte-Marie, puis maison des associations 36 vues Historique : En 1480, l'hôtel de Loué, ex-propriété de Jean de Laval, seigneur de Brée, est reconstruit pour André de Lohéac seigneur de Montjean et maréchal de France. Du milieu du 16e siècle jusqu'en 1617, l'édifice sert de chambre des comptes pour les seigneurs de Laval. A une époque indéterminée, il est transformé en établissement scolaire pour jeunes filles (tenu par les demoiselles Moulliès au début du 19e siècle), avant de devenir le pensionnat Sainte-Marie en 1846. Cette institution fait construire une chapelle (en 1858) le long de la nouvelle voie reliant la place du palais à celle de la mairie (actuelle rue des Déportés), mais également des classes, puis des dortoirs et un réfectoire (en 1877). En1881, l'ancien logis de l'hôtel de Montjean, ainsi que les demeures qui le bordait, sont détruits pour laisser la place, l'année suivante, à un nouveau bâtiment à usage du pensionnat. Ces transformations entraînent l'élargissement du haut de la place Saint-Tugal (ex-rue du Pilier Vert). Entre 1929 et 1933, Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, intervient à plusieurs reprises sur les vitraux en place de la chapelle (mentions dans son livre de caisse). L'institution devient ensuite une maison des associations et la chapelle une mosquée. L'ensemble est détruit dans les années 2000 pour laisser la place au nouveau palais de justice. Description : Le gros-oeuvre des bâtiments est en moellons enduits. Les chaînes d'angle, bandeaux, corniches et entourages des baies sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000130 - hôtel Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits, les chaînes d'angle et les entourages des baies sont en pierre de taille de granite. Les lucarnes et le fronton ouvragé sont en calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : tympan du fronton de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000012 - hôtel Courte de la Bougatrière, actuellement banque de France 2 vues Historique : Cette demeure, première d'une suite d'hôtels implantés le long de la section ouest de la nouvelle "traverse", est construite vers 1836 pour monsieur Courte de la Bougatrière, sur les plans de l'architecte Edouard Doudet. L'édifice a été remanié par l'architecte Louis Garnier vers 1919 pour l'installation de la banque de France. Celui-ci ajoute, en outre, un second corps de bâtiment en retrait, à l'est du bâtiment primitif. Description : D'inspiration néoclassique, l'édifice présente un parti architectural original. Sur un plan massé s'élèvent trois étages de hauteur décroissante. Les deux corps latéraux en légère avancée sont réunis par un porche au rez-de-chaussée et par des loggias aux étages. Les ouvertures sont en plein-cintre à fasces avec agrafes au rez-de-chaussée de la façade principale et en anse de panier sur le corps de logis élevé par l'architecte Garnier. Au premier et second niveau, les ouvertures sont à linteau droit. Au-dessus du porche, deux colonnes à chapiteaux ioniques soutiennent un entablement. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ordres superposés, support : élévation antérieure Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000133 - maison Historique : La maison a été en grande partie reconstruite en 1763 par le maître-maçon Mathurin Yvon. Elle a été agrandie sur la rue du Jeu-de-Paume par l'adjonction d'une courte aile et d'une tourelle en 1870. Description : Le gros-oeuvre était en moellons enduits. La tourelle était en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |