IA53000398 - ensemble des trois fours à chaux de l'Epine 1 vue Historique : Un four à chaux est construit en 1838 pour Joseph Berset de Vaufleury et son épouse Françoise Letourneurs Duteilleul sur le closeau de la la Perrière, celui du Taillis et sur le champ du Portail, dépendant tous de la closerie de l'Epine. Un second four est ajouté dès 1840. Ils étaient alimentés par le calcaire des carrières de Grenoux et étaient chauffés au charbon de terre. En 1863, ils sont la propriété de la "Société des mines et charbon minéral de la Mayenne et de la Sarthe". Date(s) de réalisation : 1838 Description : Fours à chaux en moellons de calcaire adoptant une forme pyramidale tronquée. Les murs de l'un des fours subsistant est toujours épaulé par des contreforts. Un autre a conservé son embrasure de déchargement en plein-cintre. Leurs sommets sont aujourd'hui occupés par une maison d'habitation. Étage(s) : en rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000075 - manoir de Haute-Follie, puis pensionnat de Haute-Follis, actuellement lycée privé Haute-Follis 1 vue Historique : Au début du 17e siècle, Haute-Follie (est-ce une allusion aux hauts feuillages qui couronnaient l'édifice ?) est un manoir seigneurial appartenant aux Marest. Il demeure dans cette riche famille de marchands de toile jusqu'en 1745, date de son achat par Georges de Montecler. En 1804, la propriété est cèdée par acte sous seing privé à la mère Henriette Aymer de la Chevalerie, fondatrice avec l'abbé Pierre Coudrin de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Picpus. Des soeurs de la compagnie arrivent la même année au manoir et ouvrent un pensionnat. C'est à cette époque que Haute-Follie devient, par peur chimérique, Haute-Follis. Dans la première moitié du 19e siècle, l'architecte Pierre-Aimé Renous construit une chapelle bénite par Monseigneur Bouvier en avril 1838. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois en réalise la vitrerie (mention dans son livre de caisse). Plusieurs bâtiments sont ajoutés dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1838 Description : L'inventaire après décès de Louis François Marest, conseiller au parlement de Bretagne mort en 1740, fait du manoir la description suivante : "Une grande cour au devant de la dite maison, plusieurs édifices du côté de l'orient servant de chambre aux garçons, aux jardiniers, d'enclos à volailles, d'écurie, deux tourelles aux deux coins de la dite cour, allée en herbe bordée de jeunes arbustes, qui conduit de la porte de la clôture du chemin pour monter à la dite cour, jardin derrière la maison, et a l'orient et midy, une prairie dans laquelle une allée de charmille en joignant de la maison et jardin et une rabine au milieu de la prairie plantée au centre de plusieurs artes, un pressoir au bout de la dite prairie côté nord, un portail ouvrant la dite prairie à l'orient près d'une maison a joignant et donnant sur le faubourg". D'après l'abbé Angot, le manoir d'origine est un bâtiment long de 50 mètres avec pavillon à chaque extrémité et tour d'escalier au nord. L'architecture de la chapelle est néo-classique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000261 - calice 1 vue Historique : Calice (N° 2) réalisé entre 1819 et 1838 par un orfèvre parisien qui n'a pu être identifié. Comme l'indique l'inscription sur la base, en 1925 il appartenait à un certain A. Pacchiano. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en argent doré. Il repose sur un pied hémisphérique au dessus légèrement bombé. La tige de plan circulaire est coupée par un noeud ovoïde placé entre deux bagues et deux collerettes. La coupe droite est ceinte d'une fausse-coupe repercée au rebord évasé. Le décor est repoussé, ciselé et martelé. Décor représenté : ornementation (palmes, fleurs, ove, canaux), angelot, foi, espérance, charité, Les Instruments de la Passion, vigne, blé, roseau, Christ en croix, figure biblique (sainte Marie-Madeleine), figure biblique (saint Pierre : en buste), figure biblique (saint Benoît : en buste) Précision(s) sur le décor représenté : La base en cavet renversé du pied est ornée d'angelots posés sur des nuées à gloires marginales. Chaque motif est séparé par deux palmes croisées et nouées d'un ruban. La partie bombée accueille un décor combinant motifs floraux involutés, médaillons à vertus théologales (foi, espérance, charité) et instruments de la Passion (croix drapée, clous inscrits dans une couronne d'épines, colonne, échelle, fouet et roseau). Les deux collerettes sont décorées d'une alternance d'oves circulaires et allongés. Le noeud se pare de canaux sur le culot et de trois médaillons ovales renfermant des angelots sur la partie supérieure. Une vigne avec ses grappes, des épis de blé et des roseaux s'intercalent entre les trois médaillons. La fausse-coupe présente trois médaillons ovales accueillant sainte Marie-Madeleine et le Christ en croix, le buste de saint Pierre (de face) et celui de saint Benoît. Les figures sont encadrées d'un décor floral et végétal. Dimension(s) : h = 29,5,d = 16,1 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9,6. Inscription(s) : inscription (gravée, sur l'oeuvre, français),grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000307 - calice et patène 5 vues Historique : Calice (N° 48) réalisé après 1838, date de mise en service du poinçon de garantie à tête de minerve, et avant 1847, date du biffage du poinçon de l'orfèvre parisien Alexis Renaud. La patène (N° 48 bis) a probablement été façonnée un peu plus tard, c'est-à-dire dans la seconde moitié du 19e siècle, par un orfèvre parisien qui n'a pu être identifié. L'ensemble fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice et patène en argent partiellement doré. Leur décor est repoussé et ciselé. Le calice repose sur un pied circulaire à cavet inversé (?) et dessus fortement bombé. La tige est coupée par un noeud à profil piriforme placé entre deux collerettes. La coupe est habillée d'une fausse-coupe. Décor représenté : ornementation (bande, ruban, rosaces, rai de coeur, cartouche, médaillon, oves, perles, feuilles d'eau), roseau, croix, pampre, blé, scène biblique (Passion : Pilate se lave les mains, Flagellation du Christ, Jésus présenté au peuple), figure biblique (Christ glorieux), figure biblique (Vierge), figure biblique (saint Pierre), scène biblique (Noces de Cana) Précision(s) sur le décor représenté : Le cavet du pied du calice est orné de bandes à décor de roseaux croisés et noués d'un ruban entrecoupées de rosaces. Un cordon à rais de coeurs délimite la base de la partie bombée. Celle-ci est ornée de trois cartouches curvilignes alternant avec des médaillons ovales. Les cartouches renferment une croix, une pampre et des épis de blé. Les médaillons accueillent trois scènes de la Passion : Pilate se lave les mains, la Flagellation du Christ et Jésus présenté au peuple (Ecce Homo). Les collerettes sont ciselées d'oves et de perles entrelacées. Chacune d'elles domine un étroit tore torsadé. Le noeud se pare de feuilles d'eau et de trois cartouches enserrant une pampre, des épis de blé et des roseaux. La fausse-coupe présente un décor de cartouches et de médaillons circulaires alternés. Les cartouches renferment une pampre, des épis de blé et des roseaux. Les médaillons accueillent le Christ en gloire, la Vierge et saint Pierre en gloire. Le revers de la patène représente les Noces de Cana. Dimension(s) : h = 296,d = 146 Précision(s) sur les dimensions : diamètre du pied du calice,coupe : d = 89,patène : d = 152. Inscription(s) : inscription (gravée, sur l'oeuvre, latin),poinçon de fabricant,grosse garantie 1er titre Paris Précision(s) sur inscription(s) : Inscription et date gravées sur la bague de base du pied : EX DONO IOS RIVIERE CAN 1872 (chanoine Joseph Rivière), poinçon de fabricant identifié : A. Renaud entre une étoile et des balances dans un losange horizontal, poinçon de garantie : rectangulaire, minerve à cimier, à partir de 1838, poinçons sur la bague de base du pied et sur la coupe, poinçon de fabricant en losange horizontal non identifié, poinçon de garantie : rectangulaire, minerve à cimier, à partir de 1838, poinçons de fabricant et de contrôle sur la patène. Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |