IA53000014 - hôtel Avril de Pignerolle 7 vues Historique : Cet hôtel a été construit vers 1825-1830 pour Arsène Avril de Pignerolle. Il est le témoin d'un goût très vif pour la culture italienne durant cette période. L'édifice avec ses niches et oculi garnis de bustes et de statues est l'un des plus beau témoignage de l'architecture néoclassique à Laval. Description : De caractère simple et massif, le logis comporte trois niveaux, dont un étage d'attique. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont en plein-cintre. Au second niveau, les baies à linteau droit alternent avec des niches en plein-cintre garnies de statues. L'étage attique comporte, entre chaque ouverture, un oculus garni d'un buste. Un balcon en fer forgé sur consoles parcourt la largeur du premier étage. Aux extrémités de l'édifice, des pilastres doriques soutiennent un entablement, dont la corniche à modillons très saillante sépare l'attique du niveau inférieur. Le gros-oeuvre est en pierre de taille de calcaire pour la façade principale et en moellons enduits sur les façades latérales et arrière. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : sujet : homme en buste, femme en buste, support : oculi de l'attique,sujet : femme (symbole des saisons), support : niches du premier étage Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000049 - prieuré de Bénédictines Sainte-Scholastique, Sainte-Benoît et Notre-Dame-de-Lorette 1 vue Historique : Un décret de l'évêque du Mans, Charles de Beaumanoir, autorisa les bénédictines à s'établir à Laval, au lieu-dit Montmartin, en 1621. La communauté, sous le nom de prieuré de Sainte-Scholastique, a été fondée par la volonté du marchand lavallois Robert Chevalier et de sa femme Lezine Beloce qui donnèrent les terrains dans ce but. Les architectes, Corbineau père et fils (Etienne et Pierre) sont chargés, à partir de 1630, de la réalisation de l'église, placée sous le vocable de Saint-Benoît, d'un dortoir et d'"autres bâtiments", dont un portail extérieur (?). Au 18e siècle les religieuses font construire une petite chapelle dite chapelle Notre-Dame-de-Lorette, "vers les éperons" et la maison du pensionnat. Le prieuré sert de tribunal révolutionnaire et de maison de détention pour les suspects (1793) pendant la Révolution. Au lendemain de celle-ci, en ruine, il est rasé pour la réalisation d'une place publique, l'actuelle place de Hercé. Date(s) de réalisation : 1630 Description : L'église présentait un portail en pierre de taille de tuffeau, avec pignons à rampants. Les portes, les entablements, les fenêtres et les lucarnes des bâtiments annexes étaient également en pierre de taille de tuffeau. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000676 - promenade de la place de Hercé 2 vues Historique : Au Moyen-Age, le site est situé hors les murs de la ville et s'appelle Mont-Martin. C'est un lieu de promenade très prisé des Lavallois et de leurs seigneurs. Le 10 août 1621, Robert Chevalier, riche marchand lavallois, et son épouse, Lezine Beloce, donnent le lieu-dit avec ses enclos et ses dépendances à l'abbesse de la Sainte-Trinité de Poitiers, à condifion qu'elle y édifie un couvent dans lequel serait admise leur fille, Gillette Chevalier. En 1816, monsieur de Hercé, maire de Laval, transforme en champ de foire et en promenades le terrain laissé libre suite à la démolition du monastère bénédictin acquis par adjudication. Le 20 mars 1817, le conseil municipal de la Ville donne le nom de Hercé à la place. A partir de 1879, le champs de foire est agrandi au détriment des promenades. D'importants travaux de nivellement destinés à raccorder la place avec la rue d'Avesnières, la place du Gast et la rue Saint-Mathurin sont également effectués. En 1880, les arbres sont abattus et remplacés par deux uniques rangs de marronniers. En 1901, une partie du site disparaît lors de la construction du palais de l'industrie. Date(s) de réalisation : 1816 Description : En 1817, les promenades sont composées de terrasses de 15 mètres de largeur et de 1,32 m de hauteur. Chacune d'elles est plantée de quatre rangées de tilleuls et d'ormeaux entourés de garde-corps d'appui. Ces promenades totalisant 500 arbres (370 tilleuls et 130 ormes) délimitent le champs de foire de plan quadrangulaire. Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Just carole Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |
IA53000070 - pavillon d'exposition dit Palais de l'Industrie 15 vues Historique : A l'occasion de l'exposition universelle de 1900, un palais de l'ameublement et de la décoration est édifié sur l'esplanade des Invalides. Oeuvre de l'architecte Pierre Joseph Esquié, le bâtiment est construit par les ingénieurs Barbot et Thomas. A l'issue de la manifestation, l'entreprise de démolition Courtial et Cie acquiert quelques palais et les propose en lots aux municipalités de province. Devant le devis prohibitif établi pour la restauration des anciennes galeries de l'industrie (étudiées), le 6 mai 1901, le conseil municipal de Laval décide d'acquérir une partie de l'espace médian du palais de l'ameublement. Par ailleurs, la municipalité achète la verrerie et la charpente de bois composant la couverture du palais, celles-ci ayant été simplement louées pour l'exposition universelle. Le chantier lavallois est suivi par l'architecte municipal Léopold Ridel. Le bâtiment qui est inauguré pour l'exposition agricole de 1902, hégergera pendant trois-quarts de siècle des manifestations sportives, des bals, des concours agricoles, des foires-expositions, des meetings électoraux, etc. Il est détruit en 1976 afin de laisser la place à la salle polyvalente. Date(s) de réalisation : 1900 Description : Le Palais de l'industrie mesurait 65 m de long en façade sur 44 m de profondeur. Il était constitué d'un hall central de 41,50 m de long sur 23 m de large, de deux galeries transversales de 44 m sur 12 m, d'une galerie longitudinale en façade de 41,50 m sur 10 m, d'une autre galerie sur l'arrière de 41,50 m sur 11 m et de deux pavillons de 12 m sur 12. Sa structure était entièrement composée de piliers et de poutres en acier. Son poids fut évalué à environ 425 tonnes. Un remplissage de briques fut établi dans cette structure métallique et l'ensemble, hormi les pavillons dotés de toits à l'impériale, fut couvert par une verrière de 2 000 m². Ridel remplaca la décoration en staff du palais primitif par un décor combinant briques et céramiques polychromes formant des motifs géométriques et floraux en façade principale. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53001372 - groupe sculpté : La Rencontre 2 vues Historique : Cette sculpture fut présentée lors d'une exposition en 1965 (galerie Hervé) puis acquise en septembre 1976 par la Ville. Elle fut installée en 1979 sur le terre-plein d'herbe qui se situe entre la bibliothèque et la salle polyvalente (avec le consentement du sculpteur). Elle est, d'après son auteur, à sa place, au coeur des rencontres festives et culturelles. Description : Dans le catalogue d'une exposition (Galerie Hervé, 1965), Louise Weiss en donne cette description : "Une femme s'avance d'un pas certain, le visage ébloui, vers l'homme qu'elle a choisi. Confus d'un tel don, lui hésite à s'en emparer. L'on devine que bientôt, vainquant sa retenue, il en sera, malgré son pauvre physique, l'insatiable dominateur". Seule la femme esquisse un léger mouvement vers l'homme. Toute la symbolique du moment s'inscrit dans l'intensité de leur regard. Ce moment de rencontre est, d'après Derbré, une découverte de l'autre, un enrichissement de la vie par la rencontre. Précision(s) sur le décor représenté : L'homme et la femme, nus, se tiennent debouts face à face. Dimension(s) : h = 185 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |