IA53000124 - hôtel Coustard Duplessis, puis d'Aubert et de la Barre 48 vues Historique : La construction de l'hôtel remonte au plus tard au milieu du 18ème siècle, l'aile sud datant vraisemblablement de la fin du 17e siècle ou du début du 18e siècle. La charpente à potence du corps de logis, caractéristique du 18e siècle, confirmerait cette datation. Son premier occupant est soit Jean Baptiste Coustard Duplessis, seigneur de la Gouesnière, soit son père, Jean Coustard Duplessis. De 1767 à 1822, il est la propriété de Louise Jeanne Coustard Duplessis et de l'époux de celle-ci, François Charles César d'Aubert, seigneur de Launay et de la Patrière, conseiller au Parlement de Bretagne. Le 3 mars 1808, ce dernier fait partage de ses biens et de ceux de sa défunte épouse entre ses six enfants. En 1845, l'hôtel est habité par Louis de la Barre et son épouse Louise d'Aubert, un des six enfants des précédents. C'est probablement à cette époque que les pièces du rez-de-chaussée sont redécorées, parfois dans le style du 18e siècle (voir le salon de compagnie). La propriété est ensuite transmise à leur fils, le comte Gustave de la Barre qui, en 1879, en fait don dans le cadre d'une donation-partage, à ses trois enfants : Gustave Louis, Henri Joseph Hiacynthe et Niélite Louise Marie de la Barre. En 1892, l'hôtel est vendu par adjudication à Ferdinand Lamy de la Chapelle Nougarède qui fait sculpter ses armes et celles de son épouse Marie Geneviève Olympe de Jourdan, sur le tympan du fronton ornant la façade postérieure du corps de logis. A leur mort, leur petite-fille Guillemette, devenue princesse Dominique de Broglie par son mariage, en hérite. En 1939, le jardin est amputé de 646 m2 (achetés 72 000 francs par la Ville de Laval) pour la reconstruction de l'école Alain. L'hôtel est ensuite occupé par les Gatel, puis par les Dutertre et, à partir de 2005, par monsieur et madame Jacques qui le font entièrement rénover. Description : Situé en retrait de la rue, entre cour et jardin, l'hôtel est constitué d'un corps central et de deux ailes en retour très courtes disposées en U. La cour est fermée sur la rue par un mur haut percé d'une porte piétonnière et d'un portail délimité par deux piliers carrés en granite. La façade postérieure du corps central s'ouvre sur une terrasse dont quelques marches donnent accès au jardin et aux communs. Ceux-ci sont construits en pan de bois et sont couverts d'un toit à longs pans brisés et à croupes. En 1879, d'après l'acte de donation-partage, l'hôtel possédait un jardin à l'anglaise et un autre à usage de potager avec accès sur la place du marché Saint-Vénérand. Il était également agrémenté d'une terrasse latérale menant à un kiosque. Le gros oeuvre de l'hôtel est en moellons enduits et les entourages des ouvertures à linteaux délardés sont en granite et calcaire. Les deux travées centrales de la façade postérieure sont encadrées de chaînages en calcaire qui définissent un axe de symétrie. Ces deux travées sont couronnées d'un fronton triangulaire au tympan sculpté. Le rez-de-chaussée du corps central, construit sur une cave divisée en six parties, comprend sept pièces qui en 1879 étaient occupées par une cuisine, une décharge, une salle à manger, un office, un salon de compagnie, une lingerie et une bibliothèque. Aujourd'hui, il se compose d'une arrière-cuisine ou office, d'une cuisine, d'une salle à manger et d'un salon de compagnie. Toutes ces pièces font 30m2 hormis le salon de compagnie qui fait 50m2. Le premier étage accueille trois chambres, deux antichambres et quatre cabinets de toilette reliés par un corridor. Les deux pièces situées à chaque extrémité sont conçues comme des appartements privés avec chambres et antichambres. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont desservis par un escalier d'honneur situé à l'extrémité sud du corps de logis. Ses marches sont en granite et sa rampe à courbes et contre-courbes en fer forgé. Le comble est occupé par un grenier tripartite où l'on peut voir, au sol, des pièces de bois légèrement cintrées destinées à soutenir les poutres des étages inférieurs. L'aile nord se compose d'une écurie et d'une remise surmontées d'une grande chambre et d'un grenier. Quant à l'aile sud, elle est occupée par une chambre de bonnes et un fruitier. En 1879, outre le fruitier, on y trouvait deux chambres et un cabinet de toilette. Les deux ailes et les deux appartements privés de l'étage sont desservis par deux escaliers de service en bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Le tympan du fronton triangulaire est sculpté aux armes des familles Lamy de la Chapelle Nougarède (une colombe dans le blason gauche) et de Jourdans de Fleins (trois roses dans le blason droit). Les blasons sont sommés d'une couronne et entourés de deux lions. L'ensemble est encadré par de grandes palmes. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000472 - banque : Crédit Foncier de France 1 vue Historique : Le 21 mai 1938, la guerre menaçant, la banque du Crédit Foncier de France acquiert un terrain de 4 160 m2 pour y faire construire des locaux destinés à protéger des bombardements aériens les milliers de titres entreposés dans les sous-sols de son siège social parisien. C'est Edmond Gaud, architecte de la Banque de France et des domaines du Crédit Foncier, qui est chargé d'en dresser les plans, de rédiger les devis descriptifs, puis de recueillir les propositions des entrepreneurs. Les premiers dessins portent la date du 10 juillet 1938 et le dernier celle du 15 janvier 1941. De nombreuses modifications y seront apportées, soit en cours de construction, soit après. Le 20 août 1938, les travaux de gros oeuvre sont attribués à l'Entreprise de Travaux Publics de l'Ouest (E.T.P.O., Nantes). Participeront également au chantier : les Etablissements Baudt-Donon-Roussel (B.D.R., La Plaine-Saint-Denis) pour l'ensemble des éléments métalliques dont le mobilier de travail, les rampes d'escalier et les grilles d'entrée, les Etablissements Saunier-Duval-Frisquet (Paris) pour les installations électriques et l'atelier Odorico (Rennes) pour les mosaïques et les granitos sur lesquels la maison Zochetto (Laval) effectuera des raccords. Les travaux de construction débutent le 1er septemble 1938 mais sont interrompus le 16 juin 1940. Il reprennent un cours normal après la signature de l'armistice le 22 juin et, malgré les nombreux aléas dus à la guerre, sont officiellement réceptionnés le 10 juillet 1944. Date(s) de réalisation : 1944 Description : Le site comprend plusieurs bâtiments : 1/ une construction principale en béton armé se décomposant en bâtiment administratif, "articulation" et salle des coffres 2/ un couple de pavillons en R+1 situés de part et d'autre du bâtiment d'administration et dédiés initialement aux logements du Chef du Détachement et du gardien 3/ des dépendances : transformateur EDF, chaufferie et garages. Le bâtiment administratif est constitué d'un avant-corps central et de deux ailes quasi symétriques accessibles depuis un atrium central. Le haut de ses murs arbore une corniche fortement saillante et marquée par des décrochements successifs. Il renferme un niveau semi-enterré, un rez-de-chaussée faisant office d'accueil et un étage. La salle des coffres est un bâtiment de 53 mètres sur 28 mètres pour une hauteur de 9 mètres. Surplombant la ville, elle comprend un sous-sol, un espace de stockage réparti sur trois niveaux (un rez-de-chaussée et deux hauteurs de mezzanines métalliques accueillant des armoires de stockage sécurisées), un troisième étage et des combles couverts d'une charpente métallique. L'éclairage naturel est assuré par la verrière centrale du dernier étage et par des pavés de verre incrustés en parties haute des façades. L'"articulation", construction faisant le lien entre le bâtiment administratif et la salle des coffres, est le noyau de distribution principal du site. Elle renferme un escalier et un monte-chage desservant tous les niveaux sauf le sous-sol. Son éclairage naturel se fait par l'intermédiaire de pavés de verre sertis dans des résilles de béton. A l'intérieur de la construction principale, les sols et les murs des sanitaires sont recouverts de mosaïques, parfois de granitos, totalisant 4 500 m2. La salle du Conseil d'Administration est ornée d'une cheminée dessinée par Edmond Gaud. C'est également l'architecte qui a réalisé les dessins des rampes d'escalier, des garde-corps des paliers et des lanternes. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1999 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000658 - ferme du Bois-Gamats Historique : Sous l'Ancien Régime, la métairie était sans doute la principale ferme du domaine de la seigneurie du Bois-Gamats. En 1808, elle comprenait deux bâtiments principaux, un logis-étable et une étable-grange, ainsi que deux bâtiments secondaires. Le logis a été reconstruit à l'écart des bâtiments agricoles, probablement au milieu du 19e siècle. Les deux dépendances principales ont été complètement remaniées et agrandies ou reconstruites au même emplacement, sans doute dans la première décennie du 20e siècle (peut-être en 1907, date d'achat de la propriété par le comte de Banville). Les dépendances secondaires ont été réédifiées (seconde remise et poulailler) ou édifiées (remise à matériel) au cours de la seconde moitié du 19e siècle. Le logis a été remanié dans la 2e moitié du 20e siècle, par la transformation, sur la façade postérieure, d'une fenêtre en porte et par le percement d'une nouvelle porte sur le pignon est. La porte de l'écurie et celle de l'étable à boeufs ont été agrandies, sans doute dans les années 1950, après l'abandon de la traction animale. La ferme a été dissociée du château du Bois-Gamats à la mort de Monsieur de Banville en 1977. Elle a été rachetée par la Ville de Laval au cours des années 1990. La seconde remise a été entièrement remaniée au début du 21e siècle. Dans les années d'après-guerre, la métairie s'étendait sur 40 hectares et disposait d'un cheptel de 40 boeufs et d'une dizaine de vaches. Description : L'ancienne ferme du Bois-Gamats comprend cinq bâtiments en moellons de grès, de calcaire marbrier et secondairement de schiste, disposés irrégulièrement autour d'une cour. Le logis, situé au sud, est pourvu d'un sous-sol qui servait de cellier et de laiterie, d'un rez-de-chaussée composé d'une pièce principale encadrée de deux chambres et d'un comble à surcroît occupé par le grenier. Les chambres sont éclairées au sud, sur la façade postérieure. Les baies sont entourées dans leur partie basse de pierres de taille de granite et surmontées d'arcs en plein-cintre en brique. La niche qui accueillait une statuette et les jours d'aération du comble, en demi-lune, sont également en brique. Les deux dépendances principales bordent la cour à l'ouest et à l'est. La première abritait, du sud au nord, le fournil situé à l'emplacement de l'ancien logis, la porcherie avec, contre la façade postérieure, un enclos délimité par des murets, un fond de grange, avec au fond, la sellerie, et l'écurie. La fosse à purin se trouvait à l'extrémité du bâtiment. La seconde abritait l'étable à boeufs, un fond de grange et l'étable à vaches et à veaux. Toutes les deux sont dotées de combles à haut surcroît. Leurs ouvertures sont en granite taillé sauf les portes des fonds de grange, à piédroits de moellons et linteau de bois, et les petits jours verticaux de l'écurie-grange-fournil, encadrés de briques. Leurs angles, sauf ceux du pignon sud de l'étable-grange, sont en pierres de taille de granite. Leurs planchers sont constitués de poutrelles métalliques (IPN) et de solives en bois. Les murs sont consolidés par des renforts en fonte aux embouts circulaires. Leurs charpentes, du type à potence, sont moisées. La remise à matériel est dotée d'une structure de poteaux de bois, chemisée de pierre sur les côtés nord et est. Elle abritait entre autre la batteuse qui, dès les années 1920, fonctionnait grâce à un moteur électrique. Le poulailler est doté d'encadrements de baies en brique. La seconde remise, désormais close de murs de bois dans sa partie nord, abritait notamment dans l'après-guerre le pressoir et l'aplatisseur à céréales (dit moulin). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée surélevé,comble à surcroît,sous-sol Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2012 Copyright : (c) Inventaire général, 2012 Fonds / classement : Architecture |
IM53000145 - orgue, buffet d'orgue 1 vue Historique : L'orgue réalisé dans les ateliers de M. Sergent à Paris en 1851 fut acquis pour 10000 F. Le buffet, quant à lui, fut réalisé par un ouvrier de la paroisse, M. Mulot. D'après Chantepie, une première réparation eut lieu en 1869 puis une restauration très complète en 1936 (restauration effectuée par la maison Gloton, à Nantes). Une délibération du Conseil de fabrique évoque un relevage complet en 1878. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Inventaire général, 1985 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000485 - ensemble de 8 peintures monumentales 3 vues Historique : Le faux-appareil de l'ancienne croisée du transept a été réalisé au cours du 15e siècle et repris vers le milieu du 16e siècle lors du percement du trou des cloches. Le faux appareil aux axes faîtiers ornés a été réalisé vers 1490. Le vestige de faux appareil du mur nord de la 1ère travée de la nef pourrait correspondre à cette campagne. Le faux appareil ponctué a été peint immédiatement après la construction de la chapelle dans laquelle il se trouve, entre 1537 et 1541. Le faux appareil blanc sur fond jaune pourrait correspondre à la campagne de construction réalisée entre 1549 et 1556. Les croix de consécration peintes dans le choeur datent vraisemblablement de l'érection de l'église en cathédrale (1855). Le faux appareil des voûtes des 3 travées de la nef actuelle et les croix de consécration de la nef, copies interprétées, ont été peintes ou repeintes dans le dernier quart du 20e siècle. La trace d'une litre, réalisée entre le 16e et le 18e siècle, est visible dans la chapelle sud-est. Description : Les peintures peuvent être aussi bien réalisées à fresque ou débutées à fresque et terminées à sec. L'ensemble de croix de consécration du 19e siècle semble avoir été réalisé sur badigeon. Les 5 faux-appareils ont semble-t-il été réalisés à main levée. Quatre de ces faux-appareils sont rouge sur fond blanc et le 5e est blanc sur fond jaunâtre. Précision(s) sur le décor représenté : Cinq ornements de forme architecturale imitent un appareil de pierre de taille. Dans l'ancienne croisée de transept, il est doté de motifs floraux ou d'étoiles. L'extrémité inférieure des voûtains est ornée d'un rameau sec. Les murs et les voûtes du choeur reconstruits vers 1490 étaient couverts d'un faux-appareil. Les axes faîtiers sont ornés d'un bandeau décoratif, qui est constitué d'un axe autour duquel court un rinceau sur un fond de fleurettes et d'étoiles. Le tout est encadre d'un bandeau bicolore rehaussé de fleurettes et d'étoiles en alternance. Sur chaque bordure extérieure court un redent fleuronné. La voûte de la 1ère chapelle sud du choeur est dotée d'un faux appareil dont les joints verticaux sont ponctués,chacune des croix de consécration fleuronnées est inscrite dans un cercle et accompagnée de rameaux. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Christian Davy,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1997 Copyright : (c) Inventaire général, 1997 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003206 - ensemble composé de vingt-quatre culs-de-lampe 24 vues Historique : Les culs-de-lampe numéros 1, 5, 11 et 15 ont probablement été réalisés entre 1485 et 1521. Les culs-de-lampe numéros 9, 19, 21, 22, 23 et 24 auraient été sculptés entre 1530 et 1565. Les culs-de-lampe numéros 2, 3, 4, 6, 7, 8 et 10 auraient été faits entre 1602 et 1606. Les culs-de-lampe numéros 12, 13, 14, 16, 17 et 20 ont vraissemblablement été réalisés vers 1642. Le cul-de-lampe numéro 18 a été entièrement resculpté en 2005. Description : Les voûtes des collatéraux du choeur reposent sur 20 culs-de-lampe (culs-de-lampe numéros 1 à 20). Les 4 autres sont disposés de part et d'autre des baies de l'abside. Tous les culs-de-lampe sont figurés. Précision(s) sur le décor représenté : 19 des 20 culs-de-lampe des collatéraux du choeur figurent des anges dont 9 au moins portent les instruments de la Passion parmi lesquels : la croix (cul-de-lampe numéros 6 et 16), le marteau (cul-de-lampe numéro 8), les verges de la flagellation (cul-de-lampe numéro 11), la colonne et les tenailles (cul-de-lampe numéro 15) et les clous (cul-de-lampe numéro 17). Dans l'abside, 3 des culs-de-lampe représentent des bustes d'hommes portant barbe et moustache. Certains culs-de-lampe sont accompagnés d'un décor à godrons (culs-de-lampe numéros 1, 2, 5, 9, 12, 22, 23 et 24), à feuilles d'eau (culs-de-lampe numéros 2 et 12 ), à feuilles de chêne (cul-de-lampe numéro 8) et à palmettes (culs-de-lampe numéros 17 et 18). Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2006 Copyright : (c) Inventaire général, 2006 (c) Ville de Laval, 2006 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003223 - ciboire (n° 6) 5 vues Historique : Ce ciboire est l'oeuvre conjointe des orfèvres parisiens Jean Philippe Adolphe Dejean, Louis Demarquet et Arthur Demarquet. La coupe a été réalisée par les frères Demarquet entre 1889 ? (1868 ?), année d'insculpation de leur poinçon et 1939 ? (1890 ?), année de son biffage. La fausse-coupe et le pied ont quant à eux été réalisés par Jean Philippe Adolphe Dejean à partir de 1846, année d'insculpation de son poinçon. Description : Ciboire en argent doré dont la coupe s'emboîte dans une fausse-coupe ajourée. La coupe et la fausse-coupe sont vissées sur une tige de section circulaire à noeud piriforme placé entre deux collerettes. La coupe est fermée par un couvercle à ressaut sommé d'une croix fondue. La tige est vissée sur un pied sphérique légèrement bombé. L'ensemble du décor est repoussé, ciselé, ciselé au mat et fondu pour les éléments rapportés. Il est enrichi de pierres en verre bleu, violet et vert. Décor représenté : ornementation (volutes, végétal, ove, cartouche, angelot, bouquets : fleurs, médaillon, fleurette), figure biblique (Christ : en buste), figure biblique (Vierge : en buste), figure biblique (Saint Joseph : en buste) Précision(s) sur le décor représenté : Ciboire de style rocaille se caractérisant par la richesse et la complexité de son décor. Le cavet du pied est orné de volutes et de motifs végétaux. Son talon, limité par une frise d'oves, est orné de cartouches aux bords chantournés. Ils alternent avec des angelots se répétant sur le noeud et la fausse-coupe. Celle-ci est formée de médaillons accueillant les bustes du Christ, de la Vierge et de saint Joseph. Ils sont entrecoupés par des médaillons plus petits renfermant des bouquets de fleurs. La bordure du couvercle est soulignée d'une frise de câbles et son ressaut reproduit les motifs de cartouches aux bords chantournés. La croisée de la croix sommitale est matérialisée par un petit médaillon et les bras par trois fleurettes. Dimension(s) : h = 35,3 Précision(s) sur les dimensions : pied : d = 16,6,couvercle : d = 16. Inscription(s) : poinçon de fabricant,poincon garantie et titre argent Paris depuis 1838 Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003248 - cache-pot (n° 3) 1 vue Historique : Ce cache-pot date du milieu du 20e siècle. Description : Cache-pot en faïence à encolure dentelée et socle quadripode. Le décor peint et en relief est recouvert d'une glaçure. Précision(s) sur le décor représenté : Cache pot néo-rocaille dont la panse est ornée d'une guirlande d'anémones. Les pieds et l'encolure ont la forme de feuilles. Dimension(s) : h = 16,4,la = 21,5 Précision(s) sur les dimensions : pied : la = 13,4. Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003249 - cache-pot (n° 4) 2 vues Historique : Ce cache-pot date du milieu du 20e siècle. Description : Cache-pot en faïence de forme galbée. Le décor en relief est peint. Précision(s) sur le décor représenté : Le décor de la panse est essentiellement constitué de motifs s'apparentant à des godrons. Les bases de ces derniers sont séparés par des végétaux pouvant être des algues. L'encolure est soulignée par une frise de palmettes. Dimension(s) : h = 21,8,d = 33,7 Précision(s) sur les dimensions : pied : d = 16,9. Inscription(s) : marque d'atelier (sur l'oeuvre),marque (sur l'oeuvre, chiffres) Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003535 - ensemble composé de deux cierges funéraires 2 vues Historique : Rares cierges funéraires datant du milieu du 20e siècle. Ceux-ci étaient déposés et allumés sur le cercueil ou portés autour de ce dernier lors d'une cérémonie funéraire, ou encore, allumés sur la tombe après l'inhumation. Description : Paire de cierges funéraires en cire et en forme de crucifix. Le christ subsistant est rapporté et maintenu sur le cierge par du fil métallique. Matériau(x) et technique(s) : cire Précision(s) sur le décor représenté : Les bras et les hampes des cierges s'achèvent par des spirales formant fleurons. Des volutes ornent les pourtours. Dimension(s) : h = 70,6,la = 48,5 Précision(s) sur les dimensions : dimensions du premier cierge funéraire,dimensions du deuxième cierge funéraire (qui a perdu son Christ) : h = 71, la = 48,2. Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2008 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003542 - ornement violet composé de deux chasubles pliées, de deux étoles, d'une étole large et de deux manipules 8 vues Historique : Cet ornement violet incomplet a été confectionné au milieu du 20e siècle. Description : Ornement violet incomplet mais homogène dont le tissu de fond est en soie damassée et la doublure en satinette violette. Les extrémités des deux étoles et celles des manipules sont triangulaires. Toutes les pièces sont bordées d'un étroit galon tissé de fil d'or et de fil de soie violet. Ce même galon délimite les croix dorsales et les colonnes frontales tronquées des chasubles. C'est également lui qui a été utilisé pour confectionner les croix des accessoires dont les extrémités sont dotées de franges de bouillon doré. Précision(s) sur le décor représenté : Le tissu de fond de l'ornement porte un décor composé de polygones et de losanges renfermant des croix. Les étoles et les manipules sont cousus d'une croix grecque. Le galon est orné d'oves. Dimension(s) : h = 107,la = 66,3 Précision(s) sur les dimensions : dimensions de la chasuble pliée,dimensions de l'étole large : l = 132,5 (avec les franges), la = 54,dimensions de l'étole : l = 10 (avec les franges), la = 66,3,dimensions d'un manipule : l = 47 (avec les franges), la = 54. Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2008 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003648 - Douze verrières figurées : Litanies de la Vierge (baies 16 à 27) Historique : Verrières réalisées après 1944 par le peintre-verrier Max Ingrand. Description : Verrières dont les couleurs dominantes sont le rouge, le bleu et le jaune. Chaque vitrail est doté de deux barlotières. Décor représenté : symboles des litanies (aile, croix, chapelet, main, les Tables de la loi, ancre, clé, livre, palme, sceptre, soleil, licorne, étoile, épée, globe, harpe, rouleau, couronne) Précision(s) sur le décor représenté : Les litanies sont illustrées de leurs symboles respectifs : des ailes jaunes, vertes, bleues et blanches (baie 16), une croix autour de laquelle s'enroule un chapelet (baie 17), une main tendue et les tables de la Loi (baie 18), une ancre (baie 19), une clé et la Bible (?) (baie 20), deux mains jointes (baie 21), quatre palmes et un sceptre (?) (baie 22), une croix et une fleur (baie 23), une tête de licorne (baie 24), une étoile à neuf branches (baie 25), trois épées et un globe (?) (baie 26), une harpe et les rouleaux des prophètes (baie 27). Tous ces motifs sont surmontés d'une couronne dorée, référence à la Reine des Cieux. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription concernant l'iconographie (peint, sur l'oeuvre) Précision(s) sur inscription(s) : Chaque verrière illustre une phrase des litanies de la Vierge inscrite autour de la représentation figurée qui en est donnée : REINE DES ANGES/PRIEZ POUR NOUS (baie 16), SECOURS DES CHRETIENS/PRIEZ POUR NOUS (baie 17), REINE DES PATRIARCHES/PRIEZ POUR NOUS (baie 18), CONSOLATION DES DESESPERES/PRIEZ POUR NOUS (baie 19), REINE DES APOTRES/PRIEZ POUR NOUS (baie 20), ASILE DES PECHEURS/PRIEZ POUR NOUS (baie 21), REINE DES MARTYRS/PRIEZ POUR NOUS (baie 22), SANTE DES MALADES/PRIEZ POUR NOUS (baie 23), REINE DES VIERGES/ PRIEZ POUR NOUS (baie 24), ETOILE DU MATIN/PRIEZ POUR (baie 25), REINE DE LA PAIX/PRIEZ POUR NOUS (baie 26), CAUSE DE NOTRE JOIE/PRIEZ POUR NOUS (baie 27). Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Commentaire sur l'intérêt de l’œuvre : Ensemble de verrières présentant quelques-unes des caractéristiques du style d'après guerre de Max Ingrand : noirs très accusés renforçant l'expressionnisme de la manière et quasi absence de verre transparent. Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003649 - Quinze verrières figurées : ?, Notre-Dame de Compassion, Mort de Saint Joseph, Saint François d'Assise, Saint Pierre, Saint Bonaventure, Saint Curé d'Ars, Elizabeth de Hongrie, Saint Paul, Sainte Thérèse d'Avila, Saint Joseph, Saint Jacques de Compostelle, Jésus et Joseph, Sainte Thérèse et le Christ en croix (baies 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 15) Historique : Verrières réalisées après 1944 par le peintre-verrier Max Ingrand. Elles ont remplacé des vitraux exécutés aux alentours de 1928 par Auguste Alleaume et détruits lors du bombardement du pont d'Avesnières. Description : Verrières ornant les fenêtres de six des sept chapelles de l'abside. Elles présentent toutes les caractéristiques du style d'après guerre de Max Ingrand : visages aux traits anguleux soulignés par d'épaisses grisailles, yeux représentés par des ovales noirs, nez et bouches aux lignes gracieuses traduisant la pureté des saints, traits courts et cassants des corps exprimant un sentiment de violence intérieure, noirs très accusés renforçant l'expressionnisme de la manière et quasi absence de verre transparent. Décor représenté : ?, Vierge (en buste), saint François d'Assise (en buste), saint Joseph (en buste), saint Pierre (en buste), saint Paul (en buste), saint Joseph (en buste, Enfant Jésus : en buste), saint Bonaventure (en buste), sainte Elisabeth de Hongrie (en buste), saint Jean-Marie Vianney (en buste), sainte Thérèse d'Avila (en buste), saint Jacques de Compostelle (en buste), sainte Thérèse de Lisieux (en buste), Christ en croix (coeur, flammes), scène biblique (mort : saint Joseph, Vierge ?) Précision(s) sur le décor représenté : Dans l'ordre de numérotation des baies : saint François d'Assise est représenté en robe de bure, entouré d'un oiseau, d'un écureuil et d'un poisson. Saint Pierre est figuré avec ses attributs c'est-à-dire deux clés, l'une d'or et l'autre d'argent. Le poisson placé au dessus de lui fait allusion à son premier métier de pêcheur. Saint Paul apparaît en homme chauve avec son attribut personnel, l'épée, instrument de son martyre. Joseph est représenté avec Jésus dans les bras et une équerre, référence à son métier de charpentier. Saint Bonaventure est figuré avec ses attributs habituels : un chapeau de cardinal et un livre. Sainte Elisabeth de Hongrie apparaît en reine. Saint Jean-Marie Vianney dit le saint Curé d'Ars est représenté sous les traits d'un homme âgé, les mains jointes, la tête légèrement penchée en avant. Il est vêtu d'une soutane, d'une aube blanche et d'une étole. Sainte Thérèse d'Avila porte une robe de carmélite et serre un livre contre elle. Saint Jacques le Majeur dit saint Jacques de Compostelle est figuré appuyé sur son bourdon auquel est attachée une gourde. Sainte Thérèse de Lisieux ou de l'Enfant jésus est en robe de carmélite avec à ses côtés, une brassée de roses. Le coeur du Christ en croix est enflammé. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription concernant l'iconographie (peint, sur l'oeuvre) Précision(s) sur inscription(s) : Le nom des saints est inscrit sous leur représentation : NOTRE DAME DE COMPASSION (baie 1), ST FRANCOIS D'ASSISE (baie 3), ST JOSEPH (baie 4), ST BONAVENTURE (baie 5), ST PIERRE (baie 6), ELIZABETH DE HONGRIE (baie 7), LE SAINT CURE D'ARS (baie 8), STE THERESE D'AVILA (baie 9), SAINT PAUL (baie 10), ST JACQUES DE COMPOSTELLE (baie 11), STE THERESE (baie 13), JESUS ET JOSEPH (baie 14). La scène de la mort de saint Joseph est accompagnée d'une inscription narrative : MORT DE JOSEPH (baie 12). Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Commentaire sur l'intérêt de l’œuvre : Dans son ouvrage "Max Ingrand - Du verre à la lumière", l'historien d'art Pierre-Emmanuel Martin-Vivier écrit : " Les vitraux réalisés pour la basilique Notre-dame d'Avesnières à Laval présentent des compositions moins denses avec des personnages en pied ou en buste, destructurés par le réseau de plomb, qui occupent toute la hauteur des lancettes. Dans ce travail, qui n'est pas sans évoquer le Picasso de Guernica, la gravité cède le pas au fantastique tout en échappant aux références moyenâgeuses". Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003650 - verrière : Quatorze prêtres martyrs (baie 110) Historique : Verrière réalisée après 1944 par le peintre-verrier Max Ingrand. Elle rend hommage aux quatorze prêtres martyrs guillotinés le 21 janvier 1794. Description : La verrière, très colorée, ne laisse aucune place au verre transparent. Elle est dotée de quatre barlotières. Précision(s) sur le décor représenté : Verrière représentant des palmes stylisées de martyrs s'élevant vers une demie-grande fleur d'or symbolisant le Christ-Lumière. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003651 - Trois verrières à personnages : Saint Jean, Saint Matthieu et Saint Luc (baies 200, 201, 202) Historique : Verrières à personnages réalisées après 1944 par le peintre-verrier Max Ingrand. Description : Ensemble de verrières à personnages présentant toutes les caractéristiques du style d'après guerre de Max Ingrand : visages aux traits anguleux soulignés par d'épaisses grisailles, yeux représentés par des ovales noirs, nez et bouches aux lignes gracieuses traduisant la pureté des saints, traits courts et cassants des corps exprimant un sentiment de violence intérieure, noirs très accusés renforçant l'expressionnisme de la manière et quasi absence de verre transparent. Précision(s) sur le décor représenté : Saint Jean est représenté jeune et imberbe avec deux de ses attributs : l'aigle et la coupe empoisonnée. Saint Matthieu est figuré avec son symbole, un homme ailé, représenté trois fois. Saint Luc sert un livre contre lui et son attribut, le boeuf ailé, est couché à ses pieds. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Commentaire sur l'intérêt de l’œuvre : Dans son ouvrage "Max Ingrand - Du verre à la lumière", l'historien d'art Pierre-Emmanuel Martin-Vivier écrit : " Les vitraux réalisés pour la basilique Notre-dame d'Avesnières à Laval présentent des compositions moins denses avec des personnages en pied ou en buste, destructurés par le réseau de plomb, qui occupent toute la hauteur des lancettes. Dans ce travail, qui n'est pas sans évoquer le Picasso de Guernica, la gravité cède le pas au fantastique tout en échappant aux références moyenâgeuses". Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003656 - Six verrières décoratives (baies 107, 108, 111, 112, 207, 208) Historique : Verrières probablement réalisées après 1944 par le peintre-verrier Max Ingrand. Description : Les verrières, très colorés, ne laissent aucune place au verre transparent. Elles sont, dans l'ordre de numérotation des baies, dotées de : six barlotières (baie 107), trois barlotières (baie 108), cinq barlotières (baie 111), quatre barlotières (baie 112), trois barlotières (baie 207) et deux barlotières (baie 208). Précision(s) sur le décor représenté : Verrières au riche décor d'inspiration byzantine. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |