IM53003502 - peinture monumentale : La Cigale et La Fourmi 4 vues Historique : Si les travaux préparatoires à l'élaboration de la peinture (esquisse et études) datent de 1895, ce n'est qu'en 1930 que Ludovic Alleaume réalise la peinture. Description : La peinture, de format ovale et marouflée, orne le trumeau de la cheminée de l'ancienne salle des Directeurs. Elle est entourée d'un cadre de stuc qui, comme la cheminée et le trumeau, est richement orné. Précision(s) sur le décor représenté : Scène allégorique autour de l'épargne inspirée de la fable moraliste de Jean de la Fontaine, La Cigale et La Fourmi : alors qu'elle vient lui demander secours et assistance pour l'hiver, la cigale, symbolisant l'imprévoyance, se voit éconduite par la fourmi associée au travail et à l'économie. Le cadre à filet perlé est bordé dans sa moitié supérieure d'une guirlande de feuilles de laurier agrémentée de deux rubans plissés. L'ensemble est coiffé d'un motif en coquille. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : signature (peinte, sur l'oeuvre),date (peinte, sur l'oeuvre) Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2007 (c) Ville de Laval, 2007 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003666 - verrière à personnages : Saint Benoît, Saint Bernard et Vierge à l'Enfant dite Vierge de Cîteaux (baie 7) 7 vues Historique : Le vitrail d'origine réalisé par Auguste Alleaume d'après un carton de son frère Ludovic, a été installé dans la chapelle le 28 août 1925. Il a été offert au monastère à l'occasion des noces d'argent d'abbatiat de la révérende mère Lutgarde, pour moitié par des amis de celle-ci et pour autre moitié par madame Planchenault. En 1992, la verrière a été déposée puis recomposée par l'atelier Barthe et Bordereau d'Angers qui en a prélevé les deux figures de saints pour les réinsérer dans un nouveau fond. Les Lavallois Bernard et Paulette Géré en ont financé l'opération. Le panneau dédié à la Vierge à l'Enfant a disparu. Description : Verrière placée sur la baie de la façade occidentale et recomposée entre 1992 et 1993. Les deux lancettes sont équipées de cinq barlotières et de plusieurs vergettes. Leurs fonds modernes sont en verre laminé de reliefs. A l'origine, le vitrail comportait deux lancettes en arc brisé surmontées d'une rose. Précision(s) sur le décor représenté : Saint Benoît de Nursie est vêtu du scapulaire noir à capuchon des bénédictins. Il tient dans la main droite la première page de sa Règle et dans celle de gauche sa croix traditionnelle à longue hampe. Saint Bernard de Clairvaux est habillé d'une robe blanche. Il porte une crosse abbatiale et des Instruments de la Passion (La Croix sur laquelle sont posés la couronne d'épines et trois clous). Les deux saints sont placés au dessus de médaillons renfermant les armoiries de l'ordre cistercien et celles des trappistines de Notre-Dame du Havre du Salut de l'Immaculée Conception. Chaque blason est surmonté d'une devise en lettres gothiques. Avant la reprise des fonds en 1993, les deux saints occupaient un décor médiéval. Ils étaient placés dans des niches architecturées surmontées d'anges tenant un médaillon avec l'I.H.S. dans un triangle et le monogramme M.A. dans un quadrilobe. Les bordures étaient ornées de fleurs de chrysanthème. Depuis 1993, les deux saints sont enchâssés dans une vitrerie combinant le verre antique (à bulles) et le verre laminé de reliefs. La Vierge de Cîteaux représentée sur la rose était une copie de la statue de la Vierge à l'Enfant réalisée par le révérend père Bernard pour l'abbaye de Soligny ou Grande Trappe. Dimension(s) : h = 400,la = 100 Précision(s) sur les dimensions : hauteur approximative des lancettes de Saint Benoît et de Saint Bernard. Inscription(s) : inscription concernant l'iconographie (peinte, sur l'oeuvre),armoiries (peintes, sur l'oeuvre),inscription concernant le donateur (peinte, sur l'oeuvre),inscription concernant l'auteur (peinte, sur l'oeuvre),inscription concernant le lieu d'exécution (peinte, sur l'oeuvre),date (peinte, sur l'oeuvre) Précision(s) sur inscription(s) : Inscriptions concernant l'iconographie : ST BENOIT et ST BERNARD, texte sur le parchemin : Ausculta o Fili praecepta Magistri, armoiries de l'ordre cistercien : De France ancien, à un écu en abîme, bandé d'or et d'azur de six pièces, à la bordure de gueules, qui est Bourgogne ancien, armoiries de Notre-Dame du Havre du Salut de l'Immaculée Conception : D'azur à un lys de jardin coupé d'un croissant d'argent, devises : Pax et Lux, inscription concernant le donateur dans un cartouche situé en bas de la lancette de saint Benoît : OFFERT PAR : BERNARD ET PAULETTE GERE AVESNIERES LAVAL, inscription concernant l'auteur de la reprise sur la lancette de saint Benoît, en bas à droite : BARTHE-BORDEREAU, inscription concernant le lieu d'exécution de la reprise sur la lancette de saint Benoît, en bas à droite : ANGERS, date du don sur la lancette de saint Benoît, en bas à droite : 1993. Statut de la propriété : propriété privé Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2014 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2014 (c) Ville de Laval, 2014 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003670 - verrière figurée décorative : Femme au panier 5 vues Historique : Verrière réalisée vers 1930 par Auguste Alleaume d'après un dessin de son frère Ludovic. Au vu du registre de caisse de l'atelier, elle aurait coûté 3 000 francs à son commanditaire, le docteur Loiseleur pour la maison duquel elle a été exécutée. Dans son répertoire des oeuvres, Auguste Alleaume parle également "de vitraux de style moderne pour plusieurs fenêtres coupées par l'escalier, dans la maison, ornement et fleurs, hortensia, panneaux différents". Ces verrières, certainement au nombre de deux, ont été démontées, démantelées et remontées dans la maison du 37, boulevard Félix-Grat (voir la fiche IM53003706). Dans son registre des comptes, Auguste Alleaume indique qu'elles ont été réalisées pour la somme de 3 000 francs. En 2015, le vitrail a été déposé et acheté par la Ville de Laval. Description : Verrière à arc en anse de panier dotée de deux barlotières. Précision(s) sur le décor représenté : Verrière représentant une femme brune vêtue d'une robe blanche à fleurs jaunes (l'épouse du docteur Loiseleur ?) et cueillant les roses d'une pergola (cette dernière est toujours en place au fond de la cour). Dimension(s) : h = 186,2,la = 94,6 Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2012 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2012 (c) Ville de Laval, 2012 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000474 - peinture monumentale : L'Abondance règne sur la Ville de Laval 24 vues Historique : Peinture commandée, sur une initiative de l'architecte Léopold Ridel, à Ludovic Alleaume par les administrateurs de la Caisse d'Epargne de Laval. Dans son mémoire de maîtrise consacré au peintre, Véronique Hamard intitule cette oeuvre : "La Sagesse fait arrêter la Fortune sur la Ville de Laval par le Travail, la Prévoyance et l'Epargne". Exécutée dans l'atelier lavallois de son frère, le peintre-verrier Auguste Alleaume, cette peinture au sujet, au style et à la composition académiques, est en partie inspirée de "La Fortune" du peintre Luc-Olivier Merson (1846-1920) dont Ludovic Alleaume fut l'élève à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Si les nombreux travaux préparatoires à l'oeuvre lavalloise, parmi lesquels une esquisse offerte par son auteur au musée de Laval, sont réalisés vers 1895, ce n'est qu'en 1906 soit après avoir été exposé à la section des peintures décoratives du Salon de la Société des Artistes Français, que le plafond est inauguré. En1930, Ludovic Alleaume y ajoute quatre médaillons à bustes d'enfants. La peinture a été restaurée au début des années 2000. Description : La peinture, de forme ovale et marouflée, occupe le centre du plafond de l'ancienne salle de réunion du Conseil d'Administration des directeurs de la Caisse d'Epargne. Elle est bordée d'un gros cadre et s'insère dans un quadrilatère aux angles tronqués. Utilisant le stuc, ceux-ci sont ornés de motifs en partie dorés. Le quadrilatère est cantonné de quatre médaillons également peints et marouflés. Décor représenté : scène (allégorie), figure (femme : en vol, roue, or), figure (femme : en vol), figure (homme : nu, marteau), figure (Minerve, coq, blé, fleurs), figure (femme : en vol, château, corbeau, nuage), figure (enfant : en buste, phylactère), ornementation (perles, feuilles d'acanthe, rai de coeur, corne d'abondance, fleurs, rose, marguerite, lierre, tige, feuillage) Précision(s) sur le décor représenté : Dans cette peinture d'inspiration mythologique accompagnée d'emblèmes allégoriques, La Fortune, représentée sous les traits d'une femme en robe rouge laissant échapper des pièces d'or, semble vouloir s'envoler en compagnie de deux autres femmes incarnant La Prévoyance, en bleu ciel, qui la saisit par les cheveux afin de la retenir et L'Economie, en mauve, qui retire le bandeau lui couvrant les yeux. Ses pieds reposent sur la traditionnelle roue dont un homme nu et robuste (Le Travail) entrave l'avancée au moyen d'un marteau. A droite, en blanc et casquée, Minerve dirige la scène. Symbole de Sagesse, elle est accompagnée d'attributs symbolisant la Vigilance (le coq), l'Abondance (le blé) et le Bien-Etre (les fleurs). A gauche et en opposition, une autre femme, maigre et effrayée (la Misère ou la Pauvreté), s'enfuit dans une nuée de corbeaux au-dessus du donjon du château de Laval que surmontent de sombres nuages. Les quatre médaillons qui ornent les angles sont peints de quatre bustes d'enfants symbolisant les vertus commandant l'Epargne c'est-à-dire le Lendemain, l'Ordre, la Raison et la Prudence inscrits sur des phylactères. Le cadre de l'allégorie présente une succession de bordures ornées de perles, de feuilles d'acanthe et de rais de coeur. Chaque médaillon est flanqué de deux cornes d'abondance d'où s'échappent des tiges de lierre et des fleurs parmi lesquelles des roses et des maguerites. Le pourtour du quadrilatère est quant à lui décoré de tiges feuillagées. Dimension(s) : h = 340,l = 440 Précision(s) sur les dimensions : diamètre des médaillons = 0,42 Inscription(s) : signature (peinte, sur l'oeuvre),date (peinte, sur l'oeuvre) Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1997 Copyright : (c) Inventaire général, 1997 (c) Ville de Laval, 1997 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003709 - Cinq tableaux : Les Emblèmes des métiers 6 vues Historique : Ensemble de cinq peintures à l'huile réalisées par Auguste ou Ludovic Alleaume et données au Cercle catholique de Laval. Description : Ensemble de cinq médaillons exécutés à la peinture à l'huile. Décor représenté : musique (emblème : lyre, partition), art de la peinture (atelier, emblème : pinceau, seau, papier), industrie de précision (atelier, emblème : forge, machine-outil, étau, outil, tenaille, maçonnerie (emblème : outil, pelle, houe), menuiserie (atelier, emblème : établi, outil, marteau, scie) Précision(s) sur le décor représenté : Chaque médaillon figure les emblèmes d'un métier. Celui dédié à la musique est illustré d'une lyre entourée de la partition musicale d'Au clair de la lune. Le médaillon consacré à la peinture décorative montre un atelier de peintre avec ses outils dont une palette, des pinceaux, des brosses, une truelle, un seau, du papier-peint et une échelle. Pour la mécanique, le médaillon est illustré d'une forge, d'une machine-outil, d'un étau et de divers instruments de travail comme des équerres, une scie à métal, une pince, une tenaille et un marteau. La maçonnerie est évoquée à travers une pelle, une pioche, une houe, une auge, une truelle, une taloche, une massette, un maillet, un fil à plomb et une équerre. Pour représenter la menuiserie, Auguste ou Ludovic Alleaume a dessiné un établi à étau amovible, une caisse à outils, un marteau, une équerre, un compas, une varlope, une scie égoïne, une scie à cadre, un maillet et un ciseau de sculpteur. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003208 - cinq verrières à personnages : Christ enseignant, Saint Marc, Saint Luc, Saint Matthieu et Saint Jean (baies 0, 1, 2, 3 et 4) 24 vues Historique : Verrières réalisées en 1894 par Auguste Alleaume sur des cartons de son frère Ludovic rémunéré 450 francs pour ce travail. Le peintre-verrier a également exécuté les vingt-trois vitraux de la nef et des collatéraux que son neveu, Francis Bellanger, a restauré après 1940. Pour la réalisation de ces verrières, Auguste Alleaume a reçu les sommes suivantes : 4 000 francs en 1894 et 250 francs en 1895. Les vitraux ont disparu lors de la démolition du grand séminaire en 1976 (détruits ou déposés ?). Description : Verrières en plein-cintre et à deux barlotières qui ornaient les baies de l'abside. Décor représenté : ornementation (feuilles, coquilles, cuir à enroulements), figure biblique (Christ : assis), I.H.S., Evangéliste (saint Marc : debout, livre, plume, symbole : Lion), Evangéliste (saint Luc : debout, livre, crayon, symbole : Boeuf), Evangéliste (saint Matthieu : debout, parchemin, symbole : Ange, plume), Evangéliste (saint Jean : debout, livre, plume, symbole : Aigle) Précision(s) sur le décor représenté : La baie axiale de la chapelle accueillait la verrière du Christ enseignant accompagné de l'I.H.S.. Les quatre autres fenêtres étaient occupées par des verrières représentant les quatre évangélistes et leurs symboles : le Lion pour saint Marc, le Boeuf pour saint Luc, l'Ange pour saint Matthieu et l'Aigle pour saint Jean. Saint Marc était figuré avec un crayon-plume et un livre ouvert, saint Luc avec un livre fermé, saint Matthieu avec un parchemin et saint Jean avec une plume et un livre. Les bordures de style Renaissance était constituées d'une superposition de demi-feuilles affrontées, de coquilles stylisées et de cartouches à cuirs découpés. Dimension(s) : h = 175 Précision(s) sur les dimensions : hauteur du Christ enseignant (mentionnée dans le répertoire des oeuvres),dimension de la bordure de la verrière du Christ enseignant (d'après le répertoire des oeuvres) : la = 24 . Inscription(s) : date (peinte, sur l'oeuvre),inscription concernant le lieu d'exécution (peinte, sur l'oeuvre),signature (peinte, sur l'oeuvre) Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Inventaire général, 1976 (c) Ville de Laval, 1976 Fonds / classement : Objets mobiliers |