IA53000079 - manoir dit le Pressoir Salé Historique : Manoir construit au 16e siècle. A la fin du 16e siècle, il appartient à Guillemine Saibouez et dans la première moitié du 18e siècle, il passe aux mains de la famile Duchemin. Date(s) de réalisation : 1597 Description : Il subsiste plusieurs lucarnes de type renaissance. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000413 - ferme de Tuloup Historique : Ferme probablement construite au 16e ou au 17e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000414 - ferme de la Grande Ribaudière Historique : Ferme, dite la Grande Ribaudière, réalisée au 16e ou au 17e siècle. Description : Le gros oeuvre est en moellons. Certaines ouvertures et portes sont en pierre de taille de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Architecture |
IA53000421 - moulin à farine du Bois Gamats Historique : Ce moulin à farine situé sur la rive droite de la Mayenne est signalé dans un titre de 1584. Au 17e siècle, il est la propriété des Lefebvre de la Falluère. En 1828, il appartient à Monsieur de La Faluère de Marigné et dispose d'une roue verticale extérieure faisant fonctionner une paire de meules. A sa destruction vers 1863, il compte deux paires de meules. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Inventaire général, 1980 Fonds / classement : Architecture |
IA53000431 - manoir du Grand Aligné 1 vue Historique : Manoir construit à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle pour la famille Hatry. En 1686, le maître maçon François Laigneau réalise dans l'enceinte de la propriété un bâtiment long de 71 pieds et large de 22 pour Françoise Cazet. Les lucarnes du corps de logis gauche sont réalisées en 1714. Cette partie de la demeure et la chapelle furent extrêmement endommagés lors des bombardements de 1944 et détruits. Une porte du bâtiment disparu aurait été remployée à la chapelle Saint-Pierre de Saulges en Mayenne. Description : Le gros oeuvre est en moellons de calcaire. L'encadrement des baies est en pierre de taille de granite ou de calcaire (pour la partie supérieure de l'élévation antérieure de la tour). Le manoir conserve sa belle tour qui passe du plan carré au dernier étage au plan hexagonale vers le bas. Deux culots figurés supportent le carré supérieur et sur le côté nord subsiste une tourelle en encorbellement. La tour renferme un escalier monumental en vis et une pièce d'abitation. Ses murs sont percés de bouches à feu. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges Précision(s) sur le décor représenté : sujet : tête d'homme, support : tourelle d'escalier culot d'angle droit,sujet : tête de femme, support : tourelle d'escalier culot d'angle gauche Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Inventaire général, 1976 Fonds / classement : Architecture |
IA53000435 - commanderie d'hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem dite Cour de Thévalles, actuellement maison 1 vue Historique : Dépendant du grand prieuré d'Aquitaine, la cour de Thévalles était une des plus importantes commanderies de l'ordre des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem situées dans le Maine. Elle fut fondée au début du 12e siècle et restaurée au cours du 16e siècle. Après une période d'abandon, quelques bâtiments furent remis en état au 18e siècle, comme cette demeure, ancienne maison du régisseur. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000074 - manoir des Pommeraies Historique : Manoir du 16e siècle. La toiture en tuile et les ouvertures du rez-de-chaussée sont des remaniements du 20e siècle. Description : Le toit en pavillon est en tuile, celui en croupe ronde est en ardoise. Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000421 - moulin à farine dit moulin du Bois Gamats Historique : Ce moulin à farine situé sur la rive gauche de la Mayenne est signalé dans un titre de 1584. Au 17e siècle, il est la propriété des Lefebvre de La Falluère. En 1828, il appartient à Monsieur de La Falluère de Marigné et dispose d'une roue verticale extérieure faisant fonctionner une paire de meules. A sa destruction vers 1863, il compte deux paires de meules. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Inventaire général, 1980 Fonds / classement : Architecture |
IM53000155 - bas-relief : Christ portant sa croix Historique : D'après Jules-Marie Richard, il s'agit de l'antependium de l'ancien autel du retable Saint-François. D'après Auguste Chantepie, il s'agit d'un devant d'autel provenant de la chapelle des Urbanistes de Patience. Il aurait été donné à l'abbé de l'église Notre-Dame par des paroissiens en 1849. Auguste Chantepie précise qu'une restauration a été effectuée en 1937. Description : Bois sculpté en faible relief et peint. Précision(s) sur le décor représenté : Au centre de la composition, le Christ marche en supportant sa croix. A droite, saint François et sainte Claire aident le Christ à porter sa croix. A gauche, saint Jean soutient la Vierge assise à l'écart tandis que sainte Véronique montre le tissu sur lequel vient de s'imprimer la face du Christ. Dimension(s) : h = 61,la = 159 Précision(s) sur les dimensions : dimensions sans le cadre,dimensions avec le cadre : h = 74,5, la = 182,5. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000187 - statue : saint Michel terrassant le dragon Historique : Le saint Michel se présentait avec épée et bouclier. Sur celui-ci figurait les armoiries de Claude de Beauvau, prieure d'Avesnières de 1516 à 1521. Dimension(s) : h = 175 Inscription(s) : armoiries (disparues) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000189 - statue : saint Christophe 2 vues Historique : Statue de saint Christophe offerte par les habitants en 1583. Cette représentation traditionnelle du saint et sa situation à l'entrée de l'église sont à rattacher à la présence, toute proche, de la rivière, dont la traversée par un gué, puis par un bac, n'était pas sans péril. Voir saint Christophe était une garantie contre tout accident. Dimension(s) : h = 350 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000194 - verrière mariale du Couronnement de la Vierge 2 vues Historique : A l'origine, ce vitrail-tableau du 16e siècle était situé dans une des premières chapelles du collatéral nord de la nef. Lors de la reconstruction de celui-ci vers 1885, la verrière, dont les dimensions étaient supérieures à celles des nouvelles baies, fut mise en caisse pour une durée de cinquante ans. Restaurée une première fois au début du 17e siècle, elle le fut encore à plusieurs reprises avant sa repose dans l'actuelle chapelle en 1975 par Avice. L'abbé Louis Saget attribue la verrière à François Hamonnière, "maître peintre et vitrier au Pont de Mayenne". Description : Verrière composée de trois lancettes et d'un tympan comprenant sept jours de réseau (trois soufflets et quatre écoinçons). Précision(s) sur le décor représenté : La verrière représente le Couronnement de la Vierge par la Trinité c'est-à-dire Dieu le Père, le Christ et le Saint-Esprit qui a la forme d'une colombe. A cette scène placée dans un décor architectural antiquisant, se joignent, dans le tympan, trois anges munis d'instruments de musique : un triangle, une vièle à archet et une harpe. Le panneau central du registre inférieur accueille deux anges soutenant un écu armorié de l'Agnus Dei portant l'oriflamme. Ce motif est aujourd'hui effacé. Dimension(s) : h = 350,l = 250 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000195 - buffet d'orgue, orgue 42 vues Historique : Orgue construit entre 1590 et 1591 par le facteur d'orgue Florentin Lusson et le menuisier Jean Duboys. En 1605, Ambroise Angot lui ajoute une soufflerie et en 1621 Didier Duhaut le répare entièrement. L'instrument est entièrement démonté en 1896. Le buffet est d'abord conservé dans la sacristie de la basilique avant d'être entreposé dans l'église Saint-Martin, réserve du musée de Laval. Les pièces sont ensuite transférées dans l'église désaffectée au culte de Viviers. En 2006, le " papotier" qui avait disparu depuis que l'architecte Louis Garnier l'eut "mis à l'abri" lors des travaux de restauration de la basilique, est acheté par la Ville de Laval au cours d'une vente publique à Drouot. Cette tête articulée, comme sa copie en plâtre polychrome du 19e siècle, est actuellement conservée au musée du Vieux-Château. Description : Le mécanisme et la tuyauterie en étain de l'orgue qui ont disparu étaient contenus dans un buffet plat se composant d'un petit buffet et d'un grand buffet reposant sur un soubassement incurvé. Le buffet de positif qui apparaît sur la lithographie parue dans le tome 1 du bulletin de la Commission d'Histoire et d'Archélogie de la Mayenne de 1888-1889, n'a probablement jamais existé. L'ensemble reposait sur une tribune d'orgue placée contre le mur sud dans la première travée de la nef. Cette tribune à balustrade en bois a également disparu. La montre principale, aujourd'hui conservée, est disposée dans un cadre rectangulaire constituée de cinq plates-faces. La figure ou tête articulée en bois peint appelée "papotier" qui ornait le buffet était animée au moyen d'une pédale située sous la console que l'organiste actionnait afin de faire rouler ses yeux et de faire claquer sa mâchoire inférieure. Décor représenté : décor d'architecture (pilastre, chapiteau ionique, chapiteau corinthien, fronton), ornementation (médaillon, arabesques, rinceaux, pot à feu, fleur, animal fabuleux, oiseau, angelot) ) Précision(s) sur le décor représenté : Le buffet présente un décor architectural caractéristique de la Renaissance. Les cinq plates-faces de la montre principale sont ainsi séparées par des pilastres cannelés que l'on retrouve sur la balustrade de la tribune, le soubassement incurvé et le petit buffet. Les pilastres du soubassement principal et du grand buffet sont dotés de chapiteaux respectivement ioniques et corinthiens. Les deux buffets sont couronnés de frontons curviligne et triangulaire brisé. Le décor ornemental s'inspire également de la Renaissance. Le soubassement du petit buffet est notamment constitué de quatre panneaux ornés de bustes en médaillons "à l'antique". Le panneau central de son soubassement est orné d'arabesques et son entablement porte un décor composé de rinceaux feuillagés. Un de ses pilastres est surmonté d'un visage joufflu d'angelot. Les frontons sont dotés de pots à feu aux panses godronnées et des culs-de-lampe ornent le grand soubassement dont les écoinçons sont sculptés de grandes fleurs stylisées. Par contre, les motifs des claires-voies du grand buffet sont constitués d'animaux plus ou moins fabuleux caractéristiques de la période gothique parmi lesquels des oiseaux affrontés. Dimension(s) : h = 162,la = 130,5,pr = 40,5 Précision(s) sur les dimensions : dimensions du petit buffet,dimension d'une pièce faisant partie de l'entablement de la montre principale : l = 456,dimensions d'un panneau de fond de la montre principale : l = 150,5,la = 141,dimensions d'un panneau latéral de la montre principale : l = 280,5,la = 152,8. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000211 - verrière figurée : saint Pierre 2 vues Historique : Fragment d'un vitrail du 16e siècle(?), réutilisé dans la verrière du bras gauche du transept. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000212 - bénitier d'applique 2 vues Historique : Bénitier offert par François de Laval, fils de Guy 16, prieur de Sainte-Catherine et évêque de Dol, en 1554 (date portée). Selon la tradition, François de Laval est le découvreur du marbre de la région de Laval. Description : le marbre rose vient des carrières de saint berthevin Précision(s) sur le décor représenté : Croix archiépiscopale de Dol. Dimension(s) : h = 240,l = 120,la = 75 Inscription(s) : armoiries(sculptée, partiellement illisible),date(gravée) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000237 - statue : Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame de la Halle 2 vues Historique : Placée à l'origine dans les vieilles halles de Laval, la statue est en 1852 installée dans le nouveau bâtiment jusqu'à sa destruction en 1892. Suite à une décision du tribunal civil, elle est mise sous séquestre à la cathédrale. Restaurée, elle est placée en 1960 à l'entrée du choeur. Précision(s) sur le décor représenté : L'Enfant Jésus enserre de ses mains jointes un oiseau, très certainement un chardonneret. Avec son front tâché de sang et son goût pour les fleurs de chardon, piquantes comme la couronne d'épines, celui-ci annonce de façon symbolique le sacrifice à venir. D'où l'expression grave, voir soucieuse de la Vierge pressentant les douleurs qui l'attendent. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000242 - triptyque : saint Jean-Baptiste 5 vues Historique : Les éléments du triptyque furent retrouvés encastrés séparément dans les boiseries du 17e siècle garnissant le pourtour du choeur. Ils furent restaurés et rassemblés en 1881 par l'atelier parisien de M. Haro, l'encadrement d'ébène est de cette période. Le triptyque fut attribué au peintre Hollandais Pieter Aertsen (1507-1575), toutefois le style de l'oeuvre et une datation plus précoce dans le 16e siècle semblent démentir cette paternité. Décor représenté : figure biblique(saint Jean : feu, personnage, soufflet, saint Jean-Baptiste : prédication, personnage, fond de paysage, baptême du Christ : Christ, saint Jean-Baptiste, Dieu le Père, nuée, fond de paysage, décollation : saint Jean-Baptiste, tête, bourreau, Salomé, personnage, décor d'architecture) Précision(s) sur le décor représenté : Dans le tableau central, le bourreau pose la tête de Jean-Baptiste sur un plateau que tient une Salomé richement vêtue, dans le fond autour d'une table se tiennent Hérode et Hérodiade. Le triptyque fermé représente saint Jean, dans une cuve d'huile bouillante entourée de flammes. Dimension(s) : h = 196,l = 142 Précision(s) sur les dimensions : avec les deux panneaux ouverts : l = 248. Inscription(s) : inscription(non identifiée) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000251 - groupe sculpté : Education de la Vierge 1 vue Précision(s) sur le décor représenté : Sainte Anne vêtue d'un ample manteau est assise, un livre à la main. Sa fille se tient devant elle, le visage levé vers sa mère qui lui tient la main posée sur le livre. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000274 - statue-reliquaire (statuette) : Saint Sébastien 1 vue Historique : Hormis le socle dont la réalisation remonte au 19e siècle, la statuette-reliquaire (N° 15) date du 16e siècle. Propriété de la commune d'Hardanges, elle a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale et fait partie de son trésor. Description : Statuette en argent avec des rehauts dorés. Les flèches et le socle polygonal sont en cuivre doré. Le boîtier-reliquaire de forme ovale ferme par un verre fixé par neuf languettes de métal lobées et rabattues. Précision(s) sur le décor représenté : Saint Sébastien est représenté dénudé, drapé aux hanches, mains liées en arrière, adossé à une colonne et percé de cinq flèches Dimension(s) : h = 19,2,la = 12,pr = 6,5 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000284 - croix de procession Historique : La croix de procession (N° 26) avec ses extrémités polylobées semble dater du 16e siècle. Le noeud et le pommeau sont d'époque postérieure. C'est Pierre Triguel, curé de Vieuvy de 1602 à 1635, qui l'offrit à sa paroisse en 1625. Son auteur n'est pas identifié mais il pourrait s'agir d'un orfèvre lavallois ou éventuellement angevin. Propriété de la commune de Vieuvy, elle a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale de Laval et fait partie de son trésor. Description : Croix de procession à lames d'argent partiellement dorées clouées sur âme de bois. Elle porte un décor repoussé, ciselé et estampé. Le titulus, la figure en ronde-bosse du recto et celle en demi-relief du verso sont rapportés. Le noeud est sphérique. Décor représenté : ornementation (quadrilobe, rinceaux, fleurons, godrons), les Prophètes, le Tétramorphe (aigle de saint Jean, boeuf de saint Luc, lion de saint Marc, ange de saint Matthieu), Christ en croix, Vierge à l'Enfant Précision(s) sur le décor représenté : Les quadrilobes en accolades de l'extrémité des bras, le décor de rinceaux floraux des bras, le carré couvrant la croisée et les godrons du noeud sont hérités du 16e siècle. Le programme iconographique y est aussi traditionnel : sur l'avers, les trois prophètes et un ange tiennent chacun un phylactère apparement vierge de tout nom,sur le revers, le Tétramorphe dont chaque emblème est également accompagné d'un phylactère dont l'inscription latine est en partie effacée. L'originalité réside ici dans la forme carrée des plaques, habituellement circulaires, ciselées de figures relevées en bosse et occupant le centre des quadrilobes. En revanche, l'effigie de la Vierge à l'Enfant, en demi-relief, debout sur une console godronnée, constitue une nouveauté avant qu'elle ne devienne, quelques années plus tard et jusqu'au 18e siècle, le décor habituel du revers des croix de procession. Un remontage désastreux résultant probablement d'une restauration effectuée en 1625, a bouleversé l'ordonnance primitive des plaques rapportées de cette croix. C'est ainsi que du côté du crucifix, l'ange à phylactère de l'extrémité gauche devrait se trouver au revers à la place du prophète. Quant au boeuf ailé de saint Luc, il faudrait le faire virer d'un quart de tour à gauche pour qu'il retrouve une position normale. De même, le crucifix devrait être encadré des symboles des quatre évangélistes et la Vierge des quatre prophètes. Ces anomalies incitent à croire que ces statuettes sont tardives et que la croix en était dépourvue à l'origine. Enfin, le bas de la jambe est gravé d'un écusson surmontant la date de 1625. Dimension(s) : h = 72,2,la = 40,8 Précision(s) sur les dimensions : noeud : d = 11.5. Inscription(s) : armoiries (gravées, sur l'oeuvre),date (gravée, sur l'oeuvre),inscription (gravée, sur l'oeuvre, latin) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |