IA53000080 - manoir dit hospice de la Coconnière 9 vues Historique : Ancien manoir du 17e siècle dont il ne subsiste qu'une petite partie dont une tourelle d'escalier. En 1850, son propriétaire, le prêtre Jacques Ruffin, le cède aux hospices de Laval ainsi que les terrains de la Coconnière. Dans la seconde moitié du 19e siècle, de nouveaux bâtiments sont réalisés dont, en 1875, une chapelle néo-gothique édifiée sur des plans de l'architecte Eugène-Joseph Hawke. Entre 1925 et 1929, Auguste Alleaume la dote de vitraux utilisant principalement le verre blanc (les sommes de 2 300 et 9 500 francs apparaissent dans le registre de caisse du peintre-verrier). Jusqu'à la construction de l'église Sainte-Thérèse, le sanctuaire servit de lieu de culte aux nouveaux habitants de Saint-Nicolas. La chapelle est détruite en 1990. Date(s) de réalisation : 1875 Description : La partie subsistante de l'ancien manoir est en moellons. Les constructions du 19e siècle sont en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000364 - maison 1 vue Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Monuments historiques, 1996 Fonds / classement : Architecture |
IA53000434 - chapelle, puis église paroissiale Sainte-Anne Historique : En 1864, la fabrique de l'église d'Avesnières acquiert un terrain au village de Thévalles destiné à la construction d'une chapelle de secours. Celle-ci est édifiée en 1868. Elle est desservie par le clergé d'Avesnières jusqu'en 1899. Des travaux d'entretien dont la réfection de la couverture sont réalisés en 1924. En 1925, ses vitraux sont restaurés par Auguste Alleaume (mention dans le registre comptable du peintre-verrier). Au printemps 1996, l'église fait à nouveau l'objet d'importants travaux : la voûte en plâtre existante est démolie et remplacée par des lattes de châtaignier sur ossature de chêne et corbeaux de béton. Date(s) de réalisation : 1868 Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits, la façade occidentale en pierre de taille de calcaire. Le chevet est à 3 pans. Le pignon occidental forme un clocher-mur à 2 baies. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000659 - chapelle des Séculiers, actuellement église abbatiale 3 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000045 Historique : L'ancienne chapelle des Séculiers (dite aussi des Etrangers) est construite en 1877 dans le prolongement de l'église abbatiale primitive pour permettre aux laïcs de participer aux offices monastiques grâce à une ouverture ménagée dans le chevet. De style néo-gothique avec des voûtes angevines, c'est l'architecte angevin M. Besnier qui en a réalisé les plans. La chapelle est bénie le 20 avril 1879 par Monseigneur Le Hardy du Marais, évêque de Laval. En 1959, le père Nivard Rondeau, aumônier de l'abbaye et architecte de formation, aidé des frères Félix et Gauthier Le Saint, architectes à Lorient, entreprend des travaux sur le nouveau sanctuaire. Une chapelle latérale réservée aux familles des conventuelles, aux retraitants et aux fidèles est ajoutée à droite du choeur. Il s'agit de la chapelle Saint-Bernard dont la construction s'accompagne de l'édification d'un mur entre la nef de la chapelle des Séculiers et le choeur de l'église abbatiale. A partir de 1976, l'église des Séculiers devenue un temps église paroissiale, est désaffectée. En 1992-1993, elle fait l'objet de remaniements destinés à lui redonner une simplicité plus conforme à l'esprit cistercien : le clocheton à flèche polygonale, les pignons à crochets, les roses et la crête du toit sont supprimés. Ces travaux, dirigés par l'architecte des bâtiments de France, Jacques-Henri Boufflet, sont suivis de l'ajout d'une troisième travée à la nef, de l'installation d'une fausse-voûte lambrissée et de la construction d'un mur de séparation entre la nouvelle église abbatiale et l'ancienne dont la nef est convertie en salle du chapitre. Le choeur commun aux deux édifices devient ainsi le sanctuaire de la nouvelle et désormais seule église du couvent. Elle est inaugurée lors de la messe de minuit du 25 décembre 1993 et bénit le 29 janvier 1904 par Monseigneur Billé, évêque de Laval. En 2010, un porche est ajouté à la façade occidentale. En 2014, l'église fait l'objet de nouveaux travaux réalisés sur des plans de Jean-Luc Roger, architecte DPLG à Angers. Ceux-ci portent essentiellement sur le choeur et débouchent sur la suppression des pilastres en marquant l'entrée, le surélèvement de l'emmarchement permettant d'y accéder, la dépose et le remontage de la fausse-voûte d'arrêtes en voûte en berceau s'harmonisant avec celle de la nef. Date(s) de réalisation : 1877 Description : sEglise de style néo-gothique dont le gros-oeuvre est en moellons enduits. Orientée au sud, elle se compose d'un choeur, d'un oratoire (ancienne chapelle Saint-Bernard) et d'une nef à trois travées. Les murs du vaisseau sont percés de fenêtres jumelées en arc brisé qui, à l'extérieur, présentent des encadrements en brique et pierre de calcaire. Ces fenêtres sont fermées par des grisailles ayant remplacé des vitraux d'Alleaume. Le calcaire se retrouve sur les contreforts et sur la corniche à modillons courant autour de l'édifice. Le clocheton d'origine a été remplacé par un clocher à abats-son renfermant trois cloches : Marie-Henri-Gertrude, Marie-Joseph-Agathe et Emmanuelle. Le pignon de la façade occidentale s'ouvre sur un porche à voussures en arc brisé. L'intérieur de l'église est emprunt d'une grande simplicité. La deuxième et la moitié de la troisième travée de la nef sont à l'usage exclusif des moniales. Après adaptation, les stalles de l'ancienne église abbatiale y ont été installées. L'ensemble est couvert d'une fausse-voûte lambrissée en berceau brisé se prolongeant au-dessus du sanctuaire. L'oratoire est surmonté d'un étage permettant aux religieuses malades ou invalides de suivre les offices. A l'entrée de la première travée, un escalier en vis permet d'accéder à la tribune d'orgue éclairée par deux baies jumelées ornées de vitraux. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2014 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2014 (c) Ville de Laval, 2014 Fonds / classement : Architecture |
IA53000073 - manoir de Rouessé 1 vue Historique : Fondé par la famille qui lui a laissé son nom, le manoir de Rouessé dépendait, au 15e siècle, de la seigneurie de Saint-Berthevin. Acquis par la famille de Meaulne à la fin du 15e siècle, il a fait l'objet d'importantes transformations vers 1636. Outre la construction des pavillons aux angles de la cour et l'aménagement d'un nouveau jardin, Urbain de Meaulne agrandit le logis. Cette extension se caractérise par le parement à bossages des baies et la corniche à modillons bordant la base du toit. Date(s) de réalisation : 1636 Description : Un escalier en vis sans jour dessert le logis principal. Les pavillons d'angle de la cour sont desservis par des escaliers droits. Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les éléments de décor, l'entourage des baies, et la corniche sont en pierre de taille de calcaire ou de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Protection MH : façades et toitures du manoir et des deux pavillons sur cour, murs de la cour joignant ces bâtiments, douves (cad. CP 182) : classement par arrêté du 23 octobre 1989 ; château et pavillons sur cour (sauf parties classées) (cad. CP 182) : inscription par arrêté du 10 février 1987. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |