IA53000342 - maison 1 vue Historique : Maison à pan de bois construite à la fin du 15e siècle. Description : Maison à encorbellement sur poteaux élargis, avec entretoises moulurées. Le pan de bois essentiellement vertical est dit à grille. A noter la ferme débordante au pignon. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : restauré Protection MH : Façade et toiture (cad. CI 222) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000348 - maison 1 vue Date(s) de réalisation : 1927 Description : La maison, de type balnéaire, repose sur un socle en moellons de calcaire. Le rez-de-chaussée surélevé est en pierre de taille de ciment (?). Le gros-oeuvre de l'étage est masqué par un crépi. A noter le décor de brique et la ferme débordante. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000349 - maison dite Cercle de l'Aurore 18 vues Historique : En 1866, cinquante-deux lavallois signent un "contrat de société pour la construction d'un ^batiment destiné au cercle de l'Aurore". Le bâtiment doit être construit sous la direction et suivant les plans et devis de l'architecte Pierre-Aimé Renous en 1866. Les statuts du cercle de l'Aurore sont publiés en 1868. Ce cercle déménage dans le nouveau local en juillet 1868. Peu d'informations existent concernant ce cercle, on sait seulement que différentes personnes tentent de la reconstituer en 1916. Le bâtiment est vendu par la Société civile par actions de l'Aurore à des particuliers en 1919. En 1927, la Ville de Laval achète le bâtiment pour en faire une bibliothèque, un cours de dessin et de musique et un commissariat de police. En 1930, le bâtiment est destiné à la bibliothèque municipale : une étude architecturale est menée pour adapter le bâtiment à cette fonction. Le projet n'aboutit pas. En 1980, la propriété du bâtiment est transféré à la SAHLM de la ville de Laval, pour en faire ses bureaux. La SAHLM entreprend alors une importante campagne de travaux de restauration et de restructuration interne de l'immeuble, conduite par l'architecte François Parroco. Date(s) de réalisation : 1866 Description : Le Cercle de l'Aurore est un imposant bâtiment formé d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée et de deux étages carrés et comprenant quatre travées sur le quai Gambetta, huit sur la rue de Strasbourg. Le décor du balcon puise largement dans le répertoire ornemental de la Renaissance française. Les ouvertures du second étage, à arc segmentaire, sont surmontées de frontons triangulaires ou curvilignes reposants sur des consoles sculptées. Les travaux réalisés au début des années 1980 ont nettement transformés le bâtiment. La modénature, la balustrade, les bandeaux et reliefs des façades sont restaurés. On crée alors un percement d'attique pour l'éclairement des logements du dernier niveau. Les façades sur cour sont remaniées. Tous les planchers en bois sont démolis et remplacés par des planchers en béton. Désormais, le rez-de-chaussée est occupé par des boutiques, les 1er et 2e étages par les bureaux de la SAHM et les 3e et 4e étages par des logements. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,3 étages carrés État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : armes de Laval, support : balcon Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000354 - maison dite des Guérins Historique : Maison de la fin du 15e siècle ou du début du 16e siècle. Description : Maison à encorbellement sur poteaux élargis. Le gros-oeuvre du rez-de-chaussée, ainsi que les façades latérales étaient en moellons enduits. Les premier et deuxième étages de la façade sur rue étaient en pan de bois. Les sablières, les entretoises et les consoles de l'étage étaient ornées de fines moulures. Une tourelle, hors-oeuvre et de plan polygonal, abritait l'escalier. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000355 - maison de Clermont 7 vues Historique : Maison construite dans la seconde moitié du 15e siècle. Elle servait de résidence urbaine aux abbés de l'abbaye cistercienne de Clermont. Description : Construite sur une parcelle large, la maison présente son mur gouttereau en façade. Un couloir central dessert l'escalier en vis situé sur la façade postérieure. Le pan de bois à grille présente un encorbellement sur poteaux élargis. Les sablières, les entretoises et les consoles sont ornées de fines moulures. Six consoles sont sculptées de personnages dont le choix iconographique est lié, en grande partie, à l'histoire de l'ordre cistercien et à celle de l'abbaye de Clermont. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : sujet : Saint-Bernard de Clairvaux, support : console de la façade,sujet : ange portant un blason aux armes illisibles entouré du collier de l'ordre de Saint-Michel, support : console de la façade,sujet : Sainte-Barbe, elle est représentée avec sa tour et tenant la palme du martyr, support : console de la façade,sujet : Saint-Christophe, support : console de la façade,sujet : Saint-Benoît, support : console de la façade Protection MH : Façade et toiture : inscription par arrêté du 15 février 1926 Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000356 - maison 7 vues Description : Maison à pan de bois dit à grille, avec encorbellements sur poteaux élargis. Elle présente son mur gouttereau sur rue. Les consoles, sablières et entretoises sont ornées de moulures. Sur la façade postérieure subsiste une porte chanfreinée à coussinets. Le gros-oeuvre des murs latéraux et du rez-de-chaussée de la façade postérieure est en moellons de schiste. Lors de la restauration effectuée en 1980, seule la façade sur rue a été conservée. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000367 - ensemble d'édifices à cour commune Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000374 - collégiale Saint-Michel du Cimetière-Dieu, puis couvent de jésuites dit Maison Saint-Michel 20 vues Historique : A la fin du 13e siècle, un terrain est affecté sous le nom de Cimetière-Dieu aux sépultures des pauvres de l'Hôtel-Dieu Saint-Julien. Vers 1300, Jean Ouvrouin sur le fief duquel se situe le cimetière, fait édifier une chapelle. Celle-ci est ensuite fondée de plusieurs chapellenies et rentée par d'autres membres de la famille Ouvrouin. Ainsi, par testament du 27 mai 1347, Guillaume Ouvrouin, évêque de Rennes, demande à y avoir son tombeau et y fonde quatre chapellenies. En 1421, Jeanne Ouvrouin réalise le voeu de ses aïeux en obtenant que cet édifice soit érigé au rang de collégiale. La même année, elle fait construire cinq ou six maisons destinées à l'habitation des huit chanoines. Dans son testament daté du 1er février 1422, elle demande à être inhumée près de l'évêque de Rennes dans l'église qu'elle voulait "estre accrue et allongée". Suivant ses volontés, le choeur est reconstruit en 1423 et consacré sous le vocable de Saint-Michel par Monseigneur Martin Berruyer le 28 mai 1458. La nef est bâtie entre 1480 et 1489, le revestuaire ou vestiaire en 1487. En 1490, une nouvelle sacristie est ajoutée dans le prolongement de ce dernier. Cinq ans plus tard, l'église est reconstruite. En 1763, elle est agrandie par la construction de deux chapelles latérales bénites le 28 septembre de la même année. Il s'agit des chapelles du Sacré-Coeur et de la Vierge. Le 19 aôut 1791, l'église est fermée et employée comme magasin militaire. La même année, les terres de la collégiale sont vendues comme biens nationaux. L'église, en mauvais état, est mise en vente le 24 floréal an IV (13 mai 1796). Le 2 janvier 1802, elle est vendue à madame Dolse-Garay et rendue au culte pour la paroisse Saint-Vénérand. Elle est alors utilisée comme église de cimetière et comme annexe de Saint-Vénérand pour les quartiers de la Coconnière et du Laurier. Sous le Premier Empire, elle sert d'hôpital pour les prisonniers de guerre anglais, allemands et espagnols. Elle est inoccupée lorsque, en 1816, le père Morin remet la propriété aux jésuites qui y installent une résidence de missionnaires. A la même date, le cimetière est fermé. En 1820, les pères édifient une nouvelle chapelle au dessus de la sacristie. Réservée aux congrégations féminines, elle est bénie le 1er juillet 1820 par l'évêque du Mans, Monseigneur de La Myre-Mory. En 1834, des dons servent à restaurer entièrement l'ancienne église collégiale. A partir de 1840, des bâtiments destinés à accueillir un noviciat et un scolasticat sont édifiés. En 1843, les pères Rubillon et Martin rénovent le décor intérieur de la chapelle des Congrégations. En 1860, la création de la rue du Mans entraîne la destruction partielle de la chapelle Saint-Ignace et l'agrandissement de la chapelle du Sacré-Coeur. La même année, la percée du boulevard de Tours (actuel boulevard Félix-Grat) se traduit par un abaissement du sol nécessitant la création d'un emmarchement pour accéder à l'église. En 1880, le clocher s'effondre et une chapelle "mausolée" destinée à la communauté est bâtie perpendiculairement au bâtiment nord du scolasticat. Ce nouveau sanctuaire est surmonté d'une bibliothèque dont le contenu est transféré à Jersey lors de l'exil momentané des jésuites suite au décret Ferry. En 1890, l'église rouvre aux fidèles. En 1897, la chapelle "mausolée" est transformée. Suite à la loi de juillet 1901 interdisant l'enseignement aux membres d'une congrégation non autorisée, le scolasticat quitte Laval et Saint-Michel demeure vide. La propriété est ensuite acquise par une société anonyme qui loue le bâtiment bordant le boulevard de Tours à l'Oeuvre des Retraites Régionales pour en faire une maison de retraite fermée : la Maison Saint-Alphonse. Les autres bâtiments sont donnés en location à l'Evêché pour y installer le Grand Séminaire expulsé de son domaine de Beauregard suite à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat. La propriété est de nouveau mise en vente en 1909. Elle est acquise par mademoiselle Le Gonidec de Traissan qui la donne à l'Evêché qui y maintient le Grand Séminaire. En 1914, elle est transformée un hôpital militaire. Entre 1919 et 1967, les jésuites sont de retour et y installent un juvénat. En 1967, ils vendent la propriété aux Comptoirs Modernes. En 1968, les bâtiments sont rasés et remplacés par le premier supermarché lavallois (SUMA). Suite à la destruction de l'église et des chapelles, quelques tableaux sont vendus aux enchères. La cloche est envoyée dans une église au Tchad. Aujourd'hui, la grande baie de la façade occidentale est remployée à l'église paroissiale de Vaiges et des vestiges du remplage de la baie de la façade orientale sont entreposés dans une réserve du Conseil Général. Description : En 1968, Saint-Michel occupait trois hectares de terrain. Le couvent se composait de trois grands bâtiments disposés en U autour d'un petit jardin. Ils s'élevaient sur deux ou trois étages et deux d'entre eux étaient couronnés de toits brisés. L'ensemble était entouré d'un parc dont il reste aujourd'hui quelques arbres. L'église Saint-Michel formait un rectangle d'environ 35 m de long sur 11 m de large. Son chevet plat présentait un haut pignon à rampant sans ornement. Il était percé d'une fenêtre en tympan dont le remplage était constitué de quatre meneaux supportant un réseau flamboyant. La façade occidentale comprenait un portail et une haute baie ogivale dont le fenestrage avait disparu. L'arc du portail était orné de fleurons à crochets et de pinacles. L'intérieur était revêtu d'un décor classique qui, en 1843, avait remplacé celui du 15e siècle. Il se composait notamment de pilastres doriques, d'une arcade en plein-cintre et d'une voûte à caissons en cul-de-four. Le choeur était meublé d'un maître-autel en marbre blanc et de deux autels respectivement dédiés à saint Jean-Baptiste et à saint Matthieu. Une statue de Saint-Michel terrassant le dragon réalisée par Barême d'Ancenis avait remplacé une peinture transférée dans l'église Notre-Dame des Cordeliers. La nef accueillait les autels de la Vierge et de Sainte-Anne. S'y trouvait également la croix de mission qui, à l'origine, se trouvait devant l'église. Vandalisée en 1830 et jetée dans la Mayenne, elle fut retrouvée et mise à l'abri dans le sanctuaire. La petite chapelle Saint-Alphonse était ornée dans un style néo-gothique. Le revestuaire était percé de fenêtres rectangulaires aux granits chanfreinés. La chapelle Saint-Ignace à laquelle on accédait par une porte située dans le choeur de l'église Saint-Michel renfermait un autel en marbre gris et blanc ainsi qu'une statue de Saint-Ignace. L'intérieur de la chapelle des Congrégations était vêtu d'un riche décor en stuc de style "troubadour". En 1840, il était meublée de nombreuses statues, d'une chaire en bois sculpté, d'une balustrade et d'un autel. La chapelle "mausolée" était percée de six fenêtres ornées de vitraux. Le plafond du choeur accueillait une peinture en forme de rideau au dessus duquel se lisait l'inscription : Regina et Mater societatis Jésus. Le choeur était meublé d'un autel en marbre blanc. Le premier et le deuxième étage du grand bâtiment situé parallèlement à l'église Saint-Michel renfermait deux petites chapelles privées. (Voir aussi le descriptif des bâtiments réalisé en 1909 par les responsables du Grand Séminaire). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété de la commune;propriété du département; Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000429 - usine textile dite Notre-Dame d'Avesnières, actuellement Les Tissus d'Avesnières 1 vue Historique : Usine de tissage mécanique construite en 1876 pour monsieur Henri de la Broise. En 1905, les bâtiments sur quai sont reconstruits d'après les plans de l'architecte lavallois Léopold Ridel qui se charge également de bâtir la maison de maître. A cette date, l'usine compte environ 400 ouvriers et fabrique des coutils. En 1917, l'usine est rachetée par la famille Feinte déjà propriétaire d'une usine de tissage à Armentières, dans le nord de la France. En 1956, l'entreprise ajoute la teinture et l'impression à son activité initiale de tissage qui disparaît totalement en 1968. En 2003, l'usine se spécialise dans l'impression haut de gamme, la teinture et l'ennoblissement de tissus d'ameublement. En 2008, elle fait travailler 54 employés et produit 450 000 m de tissus imprimés pour 150 000 m de tissus teints. La maison de maître a été démolie. Date(s) de réalisation : 1905 Description : Le gros oeuvre des bâtiments sur rue est en moellons enduits. Le bâtiment à l'angle nord-ouest présente des ouvertures et des éléments de décor en pierre de taille de calcaire, alors que le bâtiment central (côté ouest) présente des ouvertures et des éléments de décor en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : Vierge à l'Enfant, support : niche de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000437 - maison 1 vue Historique : Maison construite à la fin du 19e siècle par les architectes Georget et Chaumont, elle se situe à la jonction des rues Solférino et Robert Buron. La rotonde marquant l'angle de ces 2 rues était une formule fréquente à cette époque. Description : Maison qui présente une rotonde coiffée d'un dôme. Le gros oeuvre de la rotonde est en pierre de taille de calcaire ainsi que l'entourage des ouvertures, la corniche et les chaînes d'angle. L'appareillage du reste de l'édifice est masqué par un enduit. Le décor sculpté présente des frontons triangulaires sur consoles, une corniche à denticules, des pots à feu, des têtes de lions (?) d'où s'échappent des chutes de fleurs, et un buste féminin qui émerge du tympan de la lucarne principale. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000043 - couvent de capucins Sainte-Geneviève Historique : Le couvent a été construit de 1614 à 1622 par Etienne Corbineau. En 1717, une infirmerie est construite et un étage supplémentaire est réalisé pour la bibliothèque. L'église et une partie des bâtiments sont détruits en 1796. Le bâtiment subsistant date probablement du début du 18e siècle. Date(s) de réalisation : 1614 Description : Le gros-oeuvre est en moellons, avec par endroits des restes d'enduit. Les niveaux de l'élévation antérieure est, sont soulignés par des bandeaux de pierre blanche. La travée nord de cette façade est encadrée par des jambages en pierre de taille de calcaire, dont l'un forme une chaîne d'angle. La lucarne du pignon nord est accolée de volutes et surmontée d'un fronton pignon. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000447 - hôtels, immeubles, maisons 1 vue Historique : Le chiffre de 3744 bâtis comprend uniquement les édifices antérieurs à 1940. Une demeure conserve des vestiges du 11e siècle et une autre du 12e siècle. 4% des constructions repérées ou sélectionnées datent (tout ou partie) du 15e siècle, 12% sont du 16e siècle, 14% du 17e siècle, 29% du 18e siècle, 32% du 19e siècle et 7% de la première moitié du 20e siècle. Liste des dates portées : 1503,1561,1607,1614,1615,1619,1640,1662,1674,1725,1727,1730,1733,1742,1746,1750 (2),1762,1768,1769,1777,1778,1779,1781,1782,1785,1803 (2),1808,1813,1823,1827,1830,1843,1870,1877,1882,1896. Il subsiste peu de vestiges antérieurs au XVe siècle : la période qui suit la guerre de Cent Ans favorise le renouveau du bâti dans une structure urbaine qui n'évolue guère, prisonnière de l'enceinte fortifiée et d'un parcellaire déjà défini. La disparité paraît importante entre les constructions aérées établies dans la moitié nord-ouest de la vieille cité et le parcellaire étroit et dense du quartier sud-est, le long de la Grande-Rue et des voies adjacentes. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, l'accroissement du nombre des carrières (pour l'exploitation du marbre notamment), accélère la disparition du pan de bois au profit de la pierre. Après une longue période de stagnation au XVIIe siècle, l'activité du bâtiment reprend au début du siècle suivant. Dans un premier temps, elle se limite principalement au tissu ancien. Puis dans la seconde partie du siècle, les nouvelles constructions gagnent les terrains périphériques (place du Gast, rue du Lycée, hauteurs de Bel-Air) où le parcellaire, moins contraignant, permet de donner plus d'ampleur aux bâtiments. Le mouvement va se poursuivre au XIXe siècle et même s'accentuer avec la création des nouveaux quartiers le long de l'axe est-ouest et aux abords de la gare. Description : A Laval, quelques types spécifiques ont été mis en évidence : les maisons de tisserands, les maisons à pans de bois et les maisons à pans de bois avec galerie. Une analyse typologique des demeures a permis d'établir les statistiques suivantes. Parmi les demeures lavalloises : 22 % présentent une façade sur rue, 19 % une façade étroite sur rue, 16 % une façade large sur rue, 8 % occupent l'intégralité de la parcelle, 10 % l'angle de deux rues. En outre 6 % des édifices sont disposés en fond de parcelle, 3 % entre cour et jardin, 4 % au centre de la parcelle et 5 % sont disposés latéralement. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : bois, pan de bois, pierre, calcaire, granite, marbre, schiste, grès, moellon, pierre de taille, moellon sans chaîne en pierre de taille, pierre avec brique en remplissage, brique, brique et pierre à assises alternées, fer, torchis, ciment, essentage d'ardoise, enduit, enduit partiel, appareil mixte Statut de la propriété : propriété privée;propriété publique; Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000468 - magasin de commerce, puis imprimerie 4 vues Historique : Parcelle achetée en 1926 par Augustin Bienvenu à M. Berson. Dix ans plus tard, le propriétaire fait construire un bâtiment pour abriter un magasin et un atelier. Il est l'oeuvre de l'architecte Albert Léon Radel (ex-architecte des Monuments Historiques, architecte des départements du Tarn et de l'Yonne). En 1960, les lieux appartiennent toujours à la famille Bienvenu, mais ils sont occupés par un marchand d'électroménager. Ensuite, un artisan tapissier occupe la boutique jusqu'à son rachat par la municipalité en 1985. Cette dernière y installe l'imprimerie municipale en 1989. Le bâtiment est détruit en 1999. Date(s) de réalisation : 1936 Description : La façade sur rue est de style Art déco. Réalisée en ciment peint, elle présente de nombreuses formes géométriques, notamment le fronton cintré à son sommet. Les grilles qui protègent les ouvertures du rez-de-chaussée et le balcon présentent aussi des formes géométriques. Les façades latérales sont en moellons enduits, avec des parties en brique (dont quelques briques peintes). La façade sur rue conservait des inscriptions difficilement lisible : "A. B..." (peut-être A. Bienvenu), et un peu plus bas deux autres inscriptions qui se chevauchaient, et dont la plus ancienne était illisible, la plus récente était "GRANDS MAGASINS (...) du (...)". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit après inventaire Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1999 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000075 - manoir de Haute-Follie, puis pensionnat de Haute-Follis, actuellement lycée privé Haute-Follis 1 vue Historique : Au début du 17e siècle, Haute-Follie (est-ce une allusion aux hauts feuillages qui couronnaient l'édifice ?) est un manoir seigneurial appartenant aux Marest. Il demeure dans cette riche famille de marchands de toile jusqu'en 1745, date de son achat par Georges de Montecler. En 1804, la propriété est cèdée par acte sous seing privé à la mère Henriette Aymer de la Chevalerie, fondatrice avec l'abbé Pierre Coudrin de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Picpus. Des soeurs de la compagnie arrivent la même année au manoir et ouvrent un pensionnat. C'est à cette époque que Haute-Follie devient, par peur chimérique, Haute-Follis. Dans la première moitié du 19e siècle, l'architecte Pierre-Aimé Renous construit une chapelle bénite par Monseigneur Bouvier en avril 1838. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois en réalise la vitrerie (mention dans son livre de caisse). Plusieurs bâtiments sont ajoutés dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1838 Description : L'inventaire après décès de Louis François Marest, conseiller au parlement de Bretagne mort en 1740, fait du manoir la description suivante : "Une grande cour au devant de la dite maison, plusieurs édifices du côté de l'orient servant de chambre aux garçons, aux jardiniers, d'enclos à volailles, d'écurie, deux tourelles aux deux coins de la dite cour, allée en herbe bordée de jeunes arbustes, qui conduit de la porte de la clôture du chemin pour monter à la dite cour, jardin derrière la maison, et a l'orient et midy, une prairie dans laquelle une allée de charmille en joignant de la maison et jardin et une rabine au milieu de la prairie plantée au centre de plusieurs artes, un pressoir au bout de la dite prairie côté nord, un portail ouvrant la dite prairie à l'orient près d'une maison a joignant et donnant sur le faubourg". D'après l'abbé Angot, le manoir d'origine est un bâtiment long de 50 mètres avec pavillon à chaque extrémité et tour d'escalier au nord. L'architecture de la chapelle est néo-classique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000090 - hôtel Historique : Hôtel construit en 1771 par Henry-Georges Le Jolivet, ingénieur du roi, sur les conseils de Blanchet, propriétaire. Les communs ont été ajoutés au 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1771 Description : Hôtel entre cour et jardin qui comporte un étage attique. La façade antérieure ne présente aucune décoration, si ce n'est un petit portique à deux colonnes et un fronton triangulaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1995 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000094 - hôtel Le Fresne Historique : Hôtel particulier du 16e siècle. Description : Le gros-oeuvre de l'hôtel est en moellons de petit appareil, seuls certains bâtiments des communs ont été enduits. L'entourage des baies, la corniche et un bandeau du pavillon d'angle sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000102 - hôtel Historique : Hôtel particulier construit entre 1808 (date d'un plan sur lequel il ne figure pas) et 1839 (date du cadastre napoléonien sur lequel il figure). La demeure est rehaussée vers 1842 pour Paul Berset. Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits, les ouvertures, la corniche, les pilastres d'angle et de la façade sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage en surcroît Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000230 - maison dite de la Mare Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IA53000413 - ferme de Tuloup Historique : Ferme probablement construite au 16e ou au 17e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000414 - ferme de la Grande Ribaudière Historique : Ferme, dite la Grande Ribaudière, réalisée au 16e ou au 17e siècle. Description : Le gros oeuvre est en moellons. Certaines ouvertures et portes sont en pierre de taille de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Architecture |