IA53000084 - hôtel 1 vue Historique : Hôtel particulier de style néogothique construit en 1870. Date(s) de réalisation : 1870 Description : La façade antérieure présente un appareillage de briques et de calcaire en pierre de taille à assises alternées. Les murs latéraux et postérieur sont en moellons enduits. Le corps antérieur couvert d'un toit en pavillon est flanqué de deux tourelles d'angle à toiture conique qui encadrent un fronton triangulaire surmonté d'un pinacle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré Précision(s) sur le décor représenté : support : élévation antérieure Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000101 - blanchisserie le Grand Dôme 3 vues Historique : Au 17e siècle, le Grand Dôme est une lavanderie ou blanchisserie située sur la commune de Changé. Elle est alors la propriété de François Delaporte (ou de la Porte) qui, avant de reprendre l'affaire familiale à l'âge de quarante ans, avait occupé plusieurs postes dans les consulats français du Levant. Chancelier à Candie en Crète puis au Caire, il avait achevé sa carrière comme "vice-consul de la nation française" à Rosette, en Egypte. En 1701, la blanchisserie c'est-à-dire la maison de maître, le pré et la lavanderie avec "les arrivouers et les dépendances" sont vendus à André-Louis-Joseph Lasnier, sieur du Plessis et prêtre qui fait bâtir une chapelle. L'établissement devient ensuite la propriété de Monsieur Frin puis du négociant Jean Georget avant d'appartenir au 19e siècle aux frères Joseph et Alphonse Le Segretain qui reconstruisent entièrement la maison de maître. Lors des bombardements du viaduc en 1944, les bâtiments situés le long de la voie de chemin de fer à savoir, la maison, la chapelle, l'orangerie et la volaillerie sont totalement détruits. La famille Devé en était alors propriétaire. De la propriété d'origine séparée en deux parcelles après la guerre, il ne subsiste aujourd'hui qu'une demeure (étudiée) achetée par le peintre-verrier Auguste Alleaume en 1898 ainsi qu'une construction qui, au 18e siècle, était peut-être une écurie. Description : En 1735, le pré d'étendage du Grand Dôme "alignait 4000 pieux vieux et neufs". Au moment de sa destruction en 1944, la maison de maître était constituée d'un corps central flanqué de deux pavillons percés de fenêtres à croisillons. Les murs étaient couronnés d'une corniche à denticules. D'après le plan de la propriété réalisé par le dessinateur amateur Félix Désille, l'espace situé entre les deux pavillons était occupé par une véranda à laquelle on accèdait du jardin par un escalier en fer-à-cheval. Dans son ouvrage "Recherches sur Changé-les-Laval" paru en 1882, le chanoine Louis Marie François Guiller fait une brève description de la chapelle : "La chapelle du Dôme n'offre rien de remarquable. Sa forme est absidiale, à pans coupés. On y voit deux statues, celles de saint Louis et de saint Joseph. Le tableau, placé au dessus de l'autel, représente la Naissance de Notre-Seigneur,deux autres, l'Adoration des Mages et la Présentation. Dans le mur, à droite en entrant, c'est-à-dire du côté de l'épître, existe une piscine. Nous n'avons pu découvrir à quel saint elle était dédiée". La chapelle renfermait également un bas-relief du Baptême du Christ (étudié). Celui-ci se trouve aujourd'hui à la cathédrale. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Bureau Arnaud,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000364 - maison 1 vue Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Monuments historiques, 1996 Fonds / classement : Architecture |
IA53000041 - château de la Métairie ou château de Saint-Melaine Historique : Le château est de style néogothique, il a été construit à partir de 1862 (date qui figure sur un projet de construction). Date(s) de réalisation : 1862 Description : Edifice d'inspiration gothique dont l'élévation postérieure sud s'articule autour d'une travée centrale. Celle-ci comprend, 1 terrasse au premier étage qui forme un porche à pans coupés au rez-de-chaussée, et 1 petit balcon au second étage porté par un culot sculpté. Cette travée s'achève par un fronton triangulaire percé d'une ouverture trilobée. Les tourelles d'angle, où viennent prendre place les escaliers, sont coiffées d'une flèche polygonale. Le côté nord de la demeure, plus sobre, a perdu ses balcons, cependant que des tourelles plus importantes encadrent la travée centrale. Les ouvertures sont à meneaux et croisillons de pierre. Dans le parc, près d'une pièce d'eau, le bâtiment des communs, de plan incurvé, est cantonné de 2 tours crénelées. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000045 - couvent de trappistines Notre-Dame-du-Havre-du-Salut-de-l'Immaculée-Conception 12 vues Historique : Le monastère cistercien des trappistines est transféré au lieu-dit "La Coudre" en avril 1858. Auparavant, et depuis leur installation à Laval en 1816, les religieuses occupaient l'ancien prieuré Sainte-Catherine. Imaginés par Dom Bernardin Dufour de l'abbaye cistercienne du Port-du-Salut, les plans du nouveau couvent sont dessinés par le père Léon, cellérier. Les travaux s'échelonnent d'avril 1856 au 2 septembre 1859, date de la bénédiction de l'église abbatiale par Monseigneur Wicart. A la construction des bâtiments conventuels succède celle du lessivier bâti au-dessus d'un ruisseau. De 1859 à 1866, diverses chapelles et oratoires sont édifiés. Pendant la guerre de 1870, le monastère héberge une ambulance c'est-à-dire un hôpital bénévole. En 1877, l'architecte angevin Besnier conçoit un deuxième sanctuaire. En 1992-1993, celui-ci fait l'objet de remaniements. En 2003, monsieur Maison, architecte à Fontenay-sous-Bois, réalise un espace de découverte de la vie cistercienne combinant magasin de produits monastiques, librairie et salle de projection. Entre 2009 et 2012, l'ensemble du couvent est restauré et agrandi sous la direction de l'architecte Jean-Luc Roger : les cuisines sont reconstruites, un solarium est aménagé, les parloirs de l'accueil sont rénovés et l'hôtellerie est augmentée de 11 chambres. En 2014, l'église est à nouveau modifiée. Date(s) de réalisation : 1859 Description : Les bâtiments forment un vaste quadrilatère de 66 m2 de côté. L'ensemble des façades est rythmé par des ouvertures néo-gothiques. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1995 Copyright : (c) Inventaire général, 1995 Fonds / classement : Architecture |
IA53000428 - usine textile dite Tissus du Vermandois 2 vues Historique : Usine de tissage mécanique construite en 1876 pour monsieur Henri Duchemin. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Inventaire général, 1988 Fonds / classement : Architecture |
IA53000433 - prieuré de bénédictins, chapelle Notre-Dame-de-Pritz 5 vues Historique : Dans un acte qui l'attribuait à l'évêque Béraire, un monastère est mentionné à Pritz, en 710, à l'emplacement d'un cimetière du haut Moyen Age. Restaurés au lendemain des incursions normandes, les bâtiments sont confiés aux moines de l'abbaye bénédictine de la Couture du Mans lors de la création de la baronnie de Laval au début du 11e siècle. La chapelle devient la première église paroissiale de la nouvelle agglomération. A cette époque le chevet est modifié par la reconstruction du choeur et des absidioles du transept. La nef est également prolongée vers l'ouest au début du 12e siècle. La construction de l'église de la Trinité près du château, puis le transfert du siège paroissial, ne lui conserveront qu'un rôle de chapelle priorale. Au 14e siècle la partie orientale du choeur est détruite et remplacée par un chevet plat. Description : Depuis les destructions du 14e siècle, la chapelle présente une longue nef à vaisseau unique se terminant par un choeur peu profond. Deux chapelles flanquées d'absidioles s'ouvrent au nord et au sud. Le haut de la nef conserve des vestiges de maçonnerie à cordons de brique remontant au haut Moyen Age, tandis que les murs gouttereaux occidentaux présentent des traces d'un petit appareil en arêtes de poisson probablement du début du 12e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : chapelle, y compris les restes de peintures murales (cad. AE 4) : classement par arrêté du 2 mars 1938. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000442 - maison Date(s) de réalisation : 1868 Description : Le gros oeuvre de la travée centrale est en brique, les tourelles et le reste de l'édifice sont recouvert d'un enduit. Le pittoresque de cette maison naît de ce contraste de matériaux, mais aussi de la variété de sa silhouette (jeux des toits, tourelles demi hors-oeuvre, lucarnes) et de la référence à un style historique (le gothique). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Inventaire général, 1990 Fonds / classement : Architecture |
IA53000659 - chapelle des Séculiers, actuellement église abbatiale 3 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000045 Historique : L'ancienne chapelle des Séculiers (dite aussi des Etrangers) est construite en 1877 dans le prolongement de l'église abbatiale primitive pour permettre aux laïcs de participer aux offices monastiques grâce à une ouverture ménagée dans le chevet. De style néo-gothique avec des voûtes angevines, c'est l'architecte angevin M. Besnier qui en a réalisé les plans. La chapelle est bénie le 20 avril 1879 par Monseigneur Le Hardy du Marais, évêque de Laval. En 1959, le père Nivard Rondeau, aumônier de l'abbaye et architecte de formation, aidé des frères Félix et Gauthier Le Saint, architectes à Lorient, entreprend des travaux sur le nouveau sanctuaire. Une chapelle latérale réservée aux familles des conventuelles, aux retraitants et aux fidèles est ajoutée à droite du choeur. Il s'agit de la chapelle Saint-Bernard dont la construction s'accompagne de l'édification d'un mur entre la nef de la chapelle des Séculiers et le choeur de l'église abbatiale. A partir de 1976, l'église des Séculiers devenue un temps église paroissiale, est désaffectée. En 1992-1993, elle fait l'objet de remaniements destinés à lui redonner une simplicité plus conforme à l'esprit cistercien : le clocheton à flèche polygonale, les pignons à crochets, les roses et la crête du toit sont supprimés. Ces travaux, dirigés par l'architecte des bâtiments de France, Jacques-Henri Boufflet, sont suivis de l'ajout d'une troisième travée à la nef, de l'installation d'une fausse-voûte lambrissée et de la construction d'un mur de séparation entre la nouvelle église abbatiale et l'ancienne dont la nef est convertie en salle du chapitre. Le choeur commun aux deux édifices devient ainsi le sanctuaire de la nouvelle et désormais seule église du couvent. Elle est inaugurée lors de la messe de minuit du 25 décembre 1993 et bénit le 29 janvier 1904 par Monseigneur Billé, évêque de Laval. En 2010, un porche est ajouté à la façade occidentale. En 2014, l'église fait l'objet de nouveaux travaux réalisés sur des plans de Jean-Luc Roger, architecte DPLG à Angers. Ceux-ci portent essentiellement sur le choeur et débouchent sur la suppression des pilastres en marquant l'entrée, le surélèvement de l'emmarchement permettant d'y accéder, la dépose et le remontage de la fausse-voûte d'arrêtes en voûte en berceau s'harmonisant avec celle de la nef. Date(s) de réalisation : 1877 Description : sEglise de style néo-gothique dont le gros-oeuvre est en moellons enduits. Orientée au sud, elle se compose d'un choeur, d'un oratoire (ancienne chapelle Saint-Bernard) et d'une nef à trois travées. Les murs du vaisseau sont percés de fenêtres jumelées en arc brisé qui, à l'extérieur, présentent des encadrements en brique et pierre de calcaire. Ces fenêtres sont fermées par des grisailles ayant remplacé des vitraux d'Alleaume. Le calcaire se retrouve sur les contreforts et sur la corniche à modillons courant autour de l'édifice. Le clocheton d'origine a été remplacé par un clocher à abats-son renfermant trois cloches : Marie-Henri-Gertrude, Marie-Joseph-Agathe et Emmanuelle. Le pignon de la façade occidentale s'ouvre sur un porche à voussures en arc brisé. L'intérieur de l'église est emprunt d'une grande simplicité. La deuxième et la moitié de la troisième travée de la nef sont à l'usage exclusif des moniales. Après adaptation, les stalles de l'ancienne église abbatiale y ont été installées. L'ensemble est couvert d'une fausse-voûte lambrissée en berceau brisé se prolongeant au-dessus du sanctuaire. L'oratoire est surmonté d'un étage permettant aux religieuses malades ou invalides de suivre les offices. A l'entrée de la première travée, un escalier en vis permet d'accéder à la tribune d'orgue éclairée par deux baies jumelées ornées de vitraux. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2014 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2014 (c) Ville de Laval, 2014 Fonds / classement : Architecture |
IA53000101 - blanchisserie le Grand Dôme 3 vues Historique : Au 17e siècle, le Dôme est une lavanderie ou blanchisserie située sur la commune de Changé. Elle est alors la propriété de François de La Porte, négociant blanchisseur et ancien consul du roi Louis XIV en Egypte. En 1701, les bâtiments dont la maison de maître, le pré et la lavanderie avec "les arrivouers et les dépendances" sont vendus à André-Louis-Joseph Lasnier, sieur du Plessis et prêtre, qui fait bâtir une chapelle. La lavanderie-blanchisserie devient ensuite la propriété de Monsieur Frin puis du négociant Jean Georget avant d'appartenir, au 19e siècle, aux frères Joseph et Alphonse Le Segretain qui remanient entièrement la maison de maître. Lors des bombardements de la voie ferrée en 1944, les constructions situées le long de la voie de chemin de fer c'est-à-dire la chapelle, l'orangerie, la volaillerie et le garage ainsi que la maison de maître sont entièrement détruits. De la propriété d'origine séparée en deux parcelles après la guerre, il ne subsiste qu'un bâtiment qui, au 18e siècle, devait être une écurie ainsi que l'ancienne maison (de contremaître ?) qui fut achetée par le peintre-verrier Auguste Alleaume en 1898. Description : D'après les photographies anciennes, la maison de maître était constituée d'un corps central flanqué de deux pavillons percés de fenêtres à croisillons. Les murs étaient couronnés d'une corniche à denticules. Selon un plan de Félix Désille, archiviste et dessinateur amateur, l'espace situé entre les deux pavillons était occupé par une véranda à laquelle on accèdait du jardin par un escalier en fer-à-cheval. Dans son ouvrage "Recherches sur Changé-les-Laval" paru en 1882, le chanoine Louis Marie François Guiller fait une brève description de la chapelle et écrit notamment : "La chapelle du Dôme n'offre rien de remarquable. Sa forme est absidiale, à pans coupés. On y voit deux statues, celles de saint Louis et de saint Joseph. Le tableau, placé au dessus de l'autel, représente la Naissance de Notre-Seigneur,deux autres, l'Adoration des Mages et la Présentation. Dans le mur, à droite en entrant, c'est-à-dire du côté de l'épître, existe une piscine. Nous n'avons pu découvrir à quel saint elle était dédiée". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000627 - maison de contremaître, puis maison d'artiste, actuellement maison 14 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000101 Historique : Maison (de contremaître ?) faisant partie de l'ancienne blanchisserie du Grand Dôme. Bâtie au 18e siècle (en 1717 ?), les ouvertures des deux façades principales comme la toiture semblent avoir été remaniées au 19e siècle. L'escalier intérieur date également de cette époque. En 1897, la demeure qui occupe le numéro 49 de la rue de Bootz, future rue du Dôme, est la propriété de la famille Le Segrétain qui, en 1898, la vend au peintre-verrier Auguste Alleaume. A cette époque, outre la maison d'habitation, la propriété comprend des écuries, une remise et des dépendances diverses. Le peintre-verrier occupera la demeure jusqu'à sa mort en 1940. En 1944, lors des bombardements de la voie ferrée toute proche, les travées situées aux extrémités nord de la maison sont détruites. Elles seront reconstruites après la guerre. Description : Les encadrements des ouvertures de la façade postérieure sont en granite à la cave et au rez-de-chaussée, en calcaire aux étages supérieurs. Ceux des baies de la façade sur rue sont en calcaire, comme la corniche. Le dernier niveau de la partie centrale est percé d'un oculus. Un escalier en bois dessert les étages et aboutit à l'étage de comble dont la charpente à potence à entrait retroussé conserve quelques marques de charpentier. A l'extérieur, un porche donne accès à la cour et au jardin. En plein-cintre avec clef, il est réalisé avec du marbre rose de Saint-Berthevin. La maison était semble t-il ornée de vitraux d'Auguste Alleaume qui ont disparu. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : remanié Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Bureau Arnaud Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000629 - atelier d'artiste, puis usine de chapellerie, actuellement salle de sport 17 vues Édifice de conservation : maison Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000627 Historique : Atelier construit en 1899 pour le peintre-verrier Auguste Alleaume en remplacement de son premier lieu de travail situé 33, rue de Bootz (aujourd'hui rue du Dôme). D'après Francis Bellanger, le neveu d'Alleaume, ce bâtiment est édifiée sur des plans de l'architecte lavallois Louis Marchal. Toujours selon Francis Bellanger, les travaux de menuiserie sont réalisés par monsieur Tricot, un artisan installé dans le quartier. En 1939, Auguste Alleaume, alors âgé de 85 ans, laisse la direction de son atelier à son neveu et à son gendre Alexis Martinol. En 1944, lors des bombardements de la voie ferrée par les alliés, toutes les vitres du bâtiment sont soufflées. Après la guerre, l'atelier est vendu et transformé en usine de chapellerie. Il est aujourd'hui occupé par une salle de sport. Date(s) de réalisation : 1899 Description : L'atelier est exposé au nord " pour que la lumière extérieure non éclatante ne gêne pas pour peindre les vitraux à exposer le long des grandes baies vitrées" (Francis Bellanger). Son matérieu de construction principal est le moellon. Le corps de bâtiment gauche est percé d'une grande fenêtre dont l'arc brisé est souligné de granite. Cette construction est couronnée d'un toit à longs pans débordants. L'appentis qui la jouxte ouvre sur une baie quadrangulaire surmontée d'une fausse ferme à entrait, poinçon et aisseliers. La tourelle de plan carré à toit en pavillon accueille un escalier hors-oeuvre. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Bureau Arnaud Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |