IA53000043 - couvent de capucins Sainte-Geneviève Historique : Le couvent a été construit de 1614 à 1622 par Etienne Corbineau. En 1717, une infirmerie est construite et un étage supplémentaire est réalisé pour la bibliothèque. L'église et une partie des bâtiments sont détruits en 1796. Le bâtiment subsistant date probablement du début du 18e siècle. Date(s) de réalisation : 1614 Description : Le gros-oeuvre est en moellons, avec par endroits des restes d'enduit. Les niveaux de l'élévation antérieure est, sont soulignés par des bandeaux de pierre blanche. La travée nord de cette façade est encadrée par des jambages en pierre de taille de calcaire, dont l'un forme une chaîne d'angle. La lucarne du pignon nord est accolée de volutes et surmontée d'un fronton pignon. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000046 - couvent de clarisses urbanistes dit couvent de Patience, actuellement maisons et immeuble 3 vues Historique : Le couvent de Patience des religieuses de l'ordre de Sainte-Claire ou urbanistes, est le premier couvent de femmes construit à Laval. Il a été fondé en 1494 par Guy XV comte de Laval et Catherine d'Alençon, sa femme. Réalisés dans le premier quart du 16e siècle, la chapelle avait été consacrée le 23 juillet 1525, les bâtiments furent agrandis en 1547 par le maître maçon Jamet Nepveu, père d'une jeune novice. Au début du 17e siècle, de nouvelles transformations modifièrent l'aspect du couvent. Des bâtiments qui entouraient le cloître, ne subsistent que deux vastes corps en équerre, à l'est et au nord. La chapelle a été détruite en 1798. Au 19e siècle, les bâtiments ont été transformés pour servir d'habitation. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 19e siècle Description : Des constructions du couvent ne subsistent que deux ailes en équerre : l'aile nord-est se compose d'un bâtiment à trois niveaux et un comble présentant un toit à longs pans à croupe. Il a été plusieurs fois remaniés, notamment aux 18e et 19e siècles. Au pignon ouest, un escalier droit extérieur dessert le second niveau. L'aile est se compose de trois corps de bâtiments juxtaposés. Celui du nord, comprenant trois niveaux sur sous-sol, présente de nombreux éléments du 17e siècle hormis sur sa façade est, très remaniée dans ses ouvertures au début du 19e siècle. Le corps central qui renferme un escalier voûté en berceau incliné, présente une corniche à modillons. Le corps sud comporte quatre niveaux. On lit au-dessus de sa porte la date 1567. Sa façade est percée d'ouvertures étroites du 16e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000048 - prieuré de génovéfains Sainte-Catherine 5 vues Historique : C'est Avoise de Craon qui fonde en 1224 le prieuré Sainte-Catherine, prieuré conventuel de chanoines réguliers dépendant de l'abbaye de la Real en Poitou. Une première église est consacrée en 1247. Celle-ci ainsi que le cloître et une partie des bâtiments sont reconstruits entre 1468 et 1508 pour le prieur François Lesné. En 1693, le cloître est à nouveau reconstruit. En 1776, un incendie détruit plusieurs bâtiments et entraîne de nombreux remaniements. Sous la Révolution, l'église devient paroissiale sous le titre de Notre-Dame. Peu de temps après, elle et le cloître sont rasés alors que les autres bâtiments sont vendus comme biens nationaux. En 1816, l'ancien prieuré est occupé par les trappistines nouvellement arrivées à Laval. Elles y restent jusqu'en 1859, date d'achèvement de leur nouveau couvent à la Coudre. Ensuite, les bâtiments dont le logis du prieur sont transformés en moulin, puis en magasins de boissons avant d'être vendus en 1925 à l'entreprise de bâtiment George Pinon. En 1976, les deux pavillons du logement prioral sont rasés. Aujourd'hui, le corps de bâtiment central de celui-ci est encore debout. Il subsiste également la grande bâtisse du 17e siècle autrefois adossée au côté sud du cloître. Des vestiges de ce dernier sont également visibles sur les murs délimitant le parking de la résidence le Prieuré Sainte-Catherine. Description : L'étage de la grande bâtisse aux travées régulières est dotée d'ouvertures dont les encadrements en pierre de taille de granite sont chanfreinées. Au rez-de-chaussée, les fenêtres remaniées ont conservé leurs linteaux d'origine en marbre rose de Saint-Berthevin. Situé contre le côté nord du cloître, le logement du prieur se composait d'un corps de logis avec deux pavillons latéraux (du 16e siècle ?). Celui de droite était carré avec un étage formant saillie et l'autre était octogonal. Selon l'abbé Angot, la première église consacrée en 1247 possédait une crypte dotée d'un autel dédié à sainte Marie-Madeleine. Il écrit également que l'église reconstruite au 15e siècle était "grande, orientée régulièrement" et qu'"on y voyait de riches vitraux". D'après un plan conservé à la Bibliothèque Nationale, ce deuxième sanctuaire se composait d'une nef dotée de plus de cinq travées séparées par des contreforts et percées de hautes fenêtres. Le chevet était plat et un clocher élancé surmontait un toit à deux pans. Côté sud, l'église était pourvue d'une chapelle dont le pignon s'ouvrait sur un grand portail surmonté d'une rose. Jusqu'en 1791, date de leur vente à la Monnaie par le district, l'église abritait un bras d'argent doré relevé en bosse avec la tête de saint Jean-Baptiste, un ostensoir en vermeil garni de pierreries et une statue-reliquaire en argent de Sainte-Catherine (les reliques de la sainte avaient été offertes par Jeanne de Laval). Le prieuré semble également avoir été en possession d'une autre Sainte-Catherine. Datant du 13e siècle, cette sculpture en calcaire polychrome figure la sainte avec deux des instruments de son martyre : l'épée de sa décollation et une des roues brisées par la foudre rappelant son supplice manqué. La statue se trouve aujourd'hui à l'Université de Kingston dans l'Ontario, au Canada. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000642 - chapelle Sainte-Hélène, actuellement salle de spectacle Historique : Chapelle construite vers 1625 par l'architecte Etienne Corbineau. Elle surmonte une crypte aménagée dans les années 1627-28 pour servir de lieu d'inhumation aux ursulines. En 1848, son espace intérieur est modifié dans un style gothique par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous. En 2010, les architectes nantais Jean-Marie Lépinay et Gilles Chabènes la transforme en salle de spectacle et salle d'examen. Description : Chapelle : elle est orientée nord-ouest/sud-est. Son gros oeuvre est en moellons enduits. L'entourage des ouvertures du pignon antérieur combine la pierre de taille de granite et celle de calcaire appareillées en bossages. Aux angles nord-ouest et sud-est, deux tours quadrangulaires renfermant deux escaliers en vis permettent d'accéder à la charpente et au clocher. Celui-ci renferme trois cloches dont une est protégée monument historique (étudiée). Au 17e siècle, la chapelle se composait d'une nef unique et d'un choeur rectangulaire surélevé. Ces deux parties étaient séparées par une table de communion en marbre (étudiée) aujourd'hui placée contre les murs latéraux. De cette époque subsistent également deux bénitiers et un pied de lutrin en marbre (étudiés). Le retable en marbre et tuffeau qui ornait le choeur fut détruit à la Révolution. Il en reste des vestiges dans la crypte. En 1848, la nef fut subdivisée en trois vaisseaux aux voûtes d'ogives portées par deux rangées de colonnes à fûts quadrilobés et chapiteaux corinthiens. Depuis sa restauration et sa transformation en salle de spectacle, elle accueille des gradins rétractables composés d'une soixantaine de sièges en velours rouge. Les fenêtres ont été doublées de panneaux acoustiques en bois et le sol a été recouvert d'un parquet en chêne clair. Les stalles (étudiées) ont été entreposées dans l'église Saint-Martin. Crypte : son accès se fait par un couloir de 10 m de long sur 1,60 m de large et 1,80 m de haut. Les murs de celui-ci sont recouverts de nombreux noms parmi lesquels ceux des ouvriers ayant participé à la construction de la crypte et celui de P. Cornilleau, le commanditaire du couvent. La date de 1628 est également inscrite. La crypte prend la forme d'une grande pièce voûtée en berceau de 9,70 m de long sur 6,50 m de large et 2,90 m de haut. Ses murs sont percés de quatre niches rectangulaires aujourd'hui semi-enterrées. Sont également inscrits des noms d'élèves datant des années 1827-1945. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000685 - promenade de la place du Gast 1 vue Historique : En 1651, le Gast sert déjà de cours et de promenade aux lavallois. En 1732, une halle aux toiles y est construite dans sa partie nord-est et en 1745, le seigneur de Laval en renouvelle le plan d'ormeaux. A la Révolution, la place sert régulièrement de lieu de réunion et d'attroupement. En 1820, la Ville confie son réaménagement à l'architecte municipal Jean-Baptiste Tellot qui la nivelle et la plante de 60 ormes. Dans les années qui suivent, la promenade est amoindrie et sectionnée par la création de la rue Vaufleury (1844) et par le prolongement de la rue du Gast jusqu'à la rue d'Avesnières (1846). En 1853, les ormeaux sont abattus et remplacés par des robiniers. Description : D'après la version actualisée en l'an XIII du plan de 1753, au milieu du 18e siècle la promenade du Gast est un quinconce d'environ 166 arbres. En 2016, 55 arbres de onze essence différentes se partagent une surface de 5 000 m2. Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |
IA53000054 - maladrerie Saint-Julien, dite aumônerie de Monsieur Saint-Julien ou Maison-Dieu, puis hôpital Saint-Julien 1 vue Historique : L'hôpital est mentionné en 1188, sa chapelle semble avoir été construite au 12e ou 13e siècle (les soubassements voûtés qui lui servaient d'assise étaient en ogive). Les bâtiments sont gravement endommagés pendant la guerre de Cent Ans. Des travaux de reconstruction démarrent en 1435 et s'intensifient par la suite tout au long du 15e siècle : un logement est réalisé pour l'aumônier en 1466 et une galerie, oeuvre de Jean Martin, est construite en 1478. En 1528, François de Laval, évêque de Dol-de-Bretagne, fait édifier un "logis sur l'eau". De 1616 à 1619, un dernier bâtiment est ajouté par Jean Martinet. La chapelle a été détruite vers 1836. Description : Le gros-oeuvre était en moellons, avec des chaînes d'angle en plus gros appareil. L'entourage des baies était en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000055 - hôpital Saint-Louis 4 vues Historique : L'hôpital général Saint-Louis résultait d'un édit de 1662 prescrivant la création d'hôpitaux généraux dans toutes les grandes villes. Celui de Laval s'installe en 1678 dans une maison située près de la Chiffolière (à l'emplacement de la poste actuelle). La première pierre de la chapelle et du nouvel hôpital est posée en 1681. La chapelle devenue trop petite est "prolongée du côté de la cour" en 1718. Peu avant sa destruction, l'hôpital comprenait, outre la chapelle, différents corps de bâtiments formant un triangle entre la rue de Bel-Air et la Mayenne. En 1847, l'hôpital Saint-Louis est transféré rue de Nantes dans des bâtiments neufs qui ont conservé le vocable d'origine (étudié). État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1995 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000075 - manoir de Haute-Follie, puis pensionnat de Haute-Follis, actuellement lycée privé Haute-Follis 1 vue Historique : Au début du 17e siècle, Haute-Follie (est-ce une allusion aux hauts feuillages qui couronnaient l'édifice ?) est un manoir seigneurial appartenant aux Marest. Il demeure dans cette riche famille de marchands de toile jusqu'en 1745, date de son achat par Georges de Montecler. En 1804, la propriété est cèdée par acte sous seing privé à la mère Henriette Aymer de la Chevalerie, fondatrice avec l'abbé Pierre Coudrin de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Picpus. Des soeurs de la compagnie arrivent la même année au manoir et ouvrent un pensionnat. C'est à cette époque que Haute-Follie devient, par peur chimérique, Haute-Follis. Dans la première moitié du 19e siècle, l'architecte Pierre-Aimé Renous construit une chapelle bénite par Monseigneur Bouvier en avril 1838. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois en réalise la vitrerie (mention dans son livre de caisse). Plusieurs bâtiments sont ajoutés dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1838 Description : L'inventaire après décès de Louis François Marest, conseiller au parlement de Bretagne mort en 1740, fait du manoir la description suivante : "Une grande cour au devant de la dite maison, plusieurs édifices du côté de l'orient servant de chambre aux garçons, aux jardiniers, d'enclos à volailles, d'écurie, deux tourelles aux deux coins de la dite cour, allée en herbe bordée de jeunes arbustes, qui conduit de la porte de la clôture du chemin pour monter à la dite cour, jardin derrière la maison, et a l'orient et midy, une prairie dans laquelle une allée de charmille en joignant de la maison et jardin et une rabine au milieu de la prairie plantée au centre de plusieurs artes, un pressoir au bout de la dite prairie côté nord, un portail ouvrant la dite prairie à l'orient près d'une maison a joignant et donnant sur le faubourg". D'après l'abbé Angot, le manoir d'origine est un bâtiment long de 50 mètres avec pavillon à chaque extrémité et tour d'escalier au nord. L'architecture de la chapelle est néo-classique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000111 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel construit dans le premier quart du 17e siècle, puis agrandi et transformé, dans son décor extérieur en 1867. Le pavillon postérieur (côté jardin) a été réalisé au 18e siècle. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Date(s) de réalisation : 1867 Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Le décor porté, en pierre de taille de calcaire, est abondant (entourage des baies harpé à bossage, bandeaux, corniche, chaînes d'angle...). Les lucarnes du corps principal ont été supprimées au 20e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000182 - tableau : Christ devant le sanhedrin 1 vue Historique : Tableau provenant de l'ancien couvent des bénédictines de Laval, autrefois situé place de Hercé. La toile qui porte l'inscription cap(?) et la date 1620 aurait été réalisée d'après un tableau du peintre nancéen Claude Deruet (1588-1660). Dans la composition la présence de sainte Scolastique rappelle la dédicace du couvent lavallois. Précision(s) sur le décor représenté : Le tableau comporte, en plus d'Anne (beau-père de Caïphe) et de Caïphe, les 19 juges composant le sanhedrin. Dimension(s) : 130 h,300 l Inscription(s) : signature,inscription concernant l'iconographie,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000195 - buffet d'orgue, orgue 42 vues Historique : Orgue construit entre 1590 et 1591 par le facteur d'orgue Florentin Lusson et le menuisier Jean Duboys. En 1605, Ambroise Angot lui ajoute une soufflerie et en 1621 Didier Duhaut le répare entièrement. L'instrument est entièrement démonté en 1896. Le buffet est d'abord conservé dans la sacristie de la basilique avant d'être entreposé dans l'église Saint-Martin, réserve du musée de Laval. Les pièces sont ensuite transférées dans l'église désaffectée au culte de Viviers. En 2006, le " papotier" qui avait disparu depuis que l'architecte Louis Garnier l'eut "mis à l'abri" lors des travaux de restauration de la basilique, est acheté par la Ville de Laval au cours d'une vente publique à Drouot. Cette tête articulée, comme sa copie en plâtre polychrome du 19e siècle, est actuellement conservée au musée du Vieux-Château. Description : Le mécanisme et la tuyauterie en étain de l'orgue qui ont disparu étaient contenus dans un buffet plat se composant d'un petit buffet et d'un grand buffet reposant sur un soubassement incurvé. Le buffet de positif qui apparaît sur la lithographie parue dans le tome 1 du bulletin de la Commission d'Histoire et d'Archélogie de la Mayenne de 1888-1889, n'a probablement jamais existé. L'ensemble reposait sur une tribune d'orgue placée contre le mur sud dans la première travée de la nef. Cette tribune à balustrade en bois a également disparu. La montre principale, aujourd'hui conservée, est disposée dans un cadre rectangulaire constituée de cinq plates-faces. La figure ou tête articulée en bois peint appelée "papotier" qui ornait le buffet était animée au moyen d'une pédale située sous la console que l'organiste actionnait afin de faire rouler ses yeux et de faire claquer sa mâchoire inférieure. Décor représenté : décor d'architecture (pilastre, chapiteau ionique, chapiteau corinthien, fronton), ornementation (médaillon, arabesques, rinceaux, pot à feu, fleur, animal fabuleux, oiseau, angelot) ) Précision(s) sur le décor représenté : Le buffet présente un décor architectural caractéristique de la Renaissance. Les cinq plates-faces de la montre principale sont ainsi séparées par des pilastres cannelés que l'on retrouve sur la balustrade de la tribune, le soubassement incurvé et le petit buffet. Les pilastres du soubassement principal et du grand buffet sont dotés de chapiteaux respectivement ioniques et corinthiens. Les deux buffets sont couronnés de frontons curviligne et triangulaire brisé. Le décor ornemental s'inspire également de la Renaissance. Le soubassement du petit buffet est notamment constitué de quatre panneaux ornés de bustes en médaillons "à l'antique". Le panneau central de son soubassement est orné d'arabesques et son entablement porte un décor composé de rinceaux feuillagés. Un de ses pilastres est surmonté d'un visage joufflu d'angelot. Les frontons sont dotés de pots à feu aux panses godronnées et des culs-de-lampe ornent le grand soubassement dont les écoinçons sont sculptés de grandes fleurs stylisées. Par contre, les motifs des claires-voies du grand buffet sont constitués d'animaux plus ou moins fabuleux caractéristiques de la période gothique parmi lesquels des oiseaux affrontés. Dimension(s) : h = 162,la = 130,5,pr = 40,5 Précision(s) sur les dimensions : dimensions du petit buffet,dimension d'une pièce faisant partie de l'entablement de la montre principale : l = 456,dimensions d'un panneau de fond de la montre principale : l = 150,5,la = 141,dimensions d'un panneau latéral de la montre principale : l = 280,5,la = 152,8. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000199 - clôture de choeur Historique : Il s'agit probablement de la clôture de choeur commandée à Etienne et Pierre Corbineau dans le contrat du 7 juin 1623 passé devant Jean Beudin, notaire à Laval. Depuis la réhabilitation de la chapelle en salle de spectacle, les deux parties qui la composent ont été placées contre les murs latéraux. Description : Clôture de choeur en marbre rouge de Saint-Berthevin et marbre noir de Camberrière (?). Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Tetu Odile,Eraud dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Inventaire général, 1977 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000201 - bénitier Historique : Cuve ovale sur les trois-quarts de son périmètre, avec godrons et pied cylindrique. Il s'agit probablement du bénitier commandé à Etienne et Pierre Corbineau dans le contrat du 7 juin 162 3 passé devant Jean Beudin, notaire à Laval. Description : marbre rose de Saint-Berthevin Dimension(s) : h = 107,l = 80,la = 62 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Tetu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Inventaire général, 1977 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000024 - retable architecturé à niche de la Vierge Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de la Vierge Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000356 Historique : Ce retable est fort probablement l'oeuvre d'Antoine Agenyau, l'architecte du jubé (détruit en 1697) et des autels de Notre-Dame et de sainte Suzanne. Le marché passe avec Agenyau en 1610 pour la construction de l'autel de sainte Suzanne, permet de comparer le retable actuel avec les allusions qui y sont faites. Décor représenté : ornement(à chapiteau corinthien, à bossages, à chute végétale, à console, à coquille, à denticule, à rinceau, à palme, à pointe de diamant), angelot, être surnaturel, cartouche, fronton, décor d'architecture Précision(s) sur le décor représenté : Décoration en gros bossages avec pointes de diamant en marbre, dans le style des portes monumentales que l'on élevait à l'époque. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000231 - retable architecturé de la Communion 1 vue Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de la Communion Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000368 Historique : Retable du 17e siècle, qui se trouvait dans l'église Notre-Dame des cordeliers de Laval sous le vocable de Saint-Michel. Endommagé, il fut rapporté à La Trinité en 1812, et avec ses débris on construisit le retable actuel. Dimension(s) : l = 427 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000273 - calice et patène 9 vues Historique : Calice (N° 14) et patène (N° 14 bis) réalisés en 1610 (datés par poinçon) pour Julien Pivaignon, curé d'Hardanges de 1610 à 1629. Son auteur n'est pas identifié. Propriété de la commune d'Hardanges, l'ensemble a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale et fait partie de son trésor. Description : Calice et patène en argent partiellement doré dont le décor est repoussé et ciselé. Certains éléments sont rapportés. Le calice repose sur un pied polylobé (huit lobes arrondis) au dessus légèrement bombé. La tige de plan circulaire est coupée par un noeud ovoïde placé entre deux deux collerettes proéminentes. La coupe est ceinte d'une fausse-coupe et son rebord est évasé. Décor représenté : ornementation (godrons, fruits, feuilles, feuilles d'eau, lys), Adoration des Mages, Adoration des Bergers, Annonciation, Visitation, Tirage au sort des vêtements, Résurrection du Christ, Jardin des oliviers, Flagellation du Christ, Jésus présenté au peuple, Calvaire (Christ en croix, Marie, Jean, Madeleine) Précision(s) sur le décor représenté : La bordure inférieure du pied du calice est ornée d'une frise de godrons alternativement longs et courts. Les lobes alternent avec des angelots et des bouquets composés de fruits et de feuilles. Le décor de la partie bombée est constitué de deux cartouches curvilignes et involutés à angelots et de deux larges scènes représentant l'Adoration des Bergers et l'Adoration des Mages. Le noeud se pare de deux cartouches renfermant l'Annonciation et la Visitation. La fausse-coupe est décorée de quatre scènes historiées (deux larges et deux étroites) délimitées par des colonnes à chapiteaux ioniques. Elles figurent le Jardin des oliviers, la Flagellation du Christ, Jésus présenté au peuple (Ecce Homo) et le Calvaire. Le dessous est orné de feuilles d'eau et la partie supérieure est soulignée d'une frise de fleurs de lys. Le disque central de la patène représente la Résurrection du Christ. Dimension(s) : h = 29,5,d = 18,6 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 10,9,patène : d = 18,5. Inscription(s) : inscription,poinçon de maître (?),lettre-date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000280 - calice et patène 2 vues Historique : Calice (N° 22) et patène (N° 22 bis) réalisés en 1613 par l'orfèvre angevin Thomas Sophier. Il s'agit sans doute de deux de ses premières oeuvres. Propriété de la commune de Préaux, l'ensemble a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale de Laval et fait partie de son trésor. Il est actuellement exposé dans la crypte du Vieux-Château. Description : Calice et patène en argent doré. Le décor du dessus du pied et de la coupe du calice est rapporté et soudé. Celui du noeud et des bagues est ciselé. Les motifs qui ornent le revers de la patène sont gravés. Le calice repose sur un pied à dix lobes et au dessus bombé. La tige très courte est dotée d'un noeud piriforme et de deux collerettes. Le rebord de la coupe est légèrement évasé. Décor représenté : ornementation (godrons, fleurette, fruits, palmettes, couronne de laurier, ruban), scène biblique (Calvaire), rayon, couronne de laurier, I.H.S., croix, coeur, clous Précision(s) sur le décor représenté : Oeuvre charnière, le calice allie harmonieusement l'ancien et le nouveau. Vestiges du 16e siècle : le bord lobé du pied, la scène du Calvaire, le décor de rayons droits et flamboyants du pied et de la coupe. Innovation : la structure de la tige dont le noeud ovoïde au culot godronné est ciselé, suivant la mode du jour, de godrons et d'angelots dans des cartouches que séparent des fleurettes et des fruits. Autres éléments modernes : les palmettes ornant les deux collerettes. Le revers de la patène est gravé d'une couronne de laurier à quatre ligatures de ruban renfermant l'I.H.S. placé entre une croix fleurdelysée et un coeur chargé de trois clous en éventail. Dimension(s) : h = 25,d = 16,7 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 10,5,patène : d = 16,9. Inscription(s) : inscription,date,poinçon de maître,lettre-date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000282 - calice et patène Historique : Calice (N° 24) réalisé en 1732 par l'orfèvre castrogontérien Jean-Charles Perrotin. Il s'agit certainement de l'une de ses premières oeuvres. Par son décor et l'absence de poinçons, la patène (N° 24 bis), qui s'adapte parfaitement à la coupe du calice, semble plus ancienne (début du 17e siècle ?). Propriété de la commune de Saint-Ouen-des-Toits, l'ensemble a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale de Laval et fait partie de son trésor. Description : Calice et patène en argent. Le décor du calice est repoussé et ciselé. Celui de la patène est gravé. Le calice repose sur un pied circulaire à bord profilé en doucine et au dessus bombé. La tige est dotée d'un noeud balustre et de deux collerettes proéminentes. La coupe au rebord évasé est dépourvue de fausse-coupe (sur un autre calice ?). Décor représenté : ornementation (palmettes, perles, godrons, canaux, volutes, coquille, feuilles, côtes), raisin, blé, I.H.S., croix, clous Précision(s) sur le décor représenté : Le bord du pied du calice présente une suite de palmettes à nervure perlée. Le dessus entouré d'une collerette godronnée est orné d'une frise au fond amati prenant naissance à la base de la tige ciselée de canaux et de rocailles dentelées d'où partent et s'épanouissent trois cartouches formés de courbes et de volutes feuillues enfermant des grappes de raisin et des épis de blé entre deux motifs symétriques dérivés de la coquille. Les deux collerettes et l'épaulement du noeud balustre sont ornés d'une suite de feuilles et de côtes alternées formant de petites frises festonnées au bord amati. Des feuilles montantes composent la frise du culot. Le revers de la patène est décoré d'un anneau entourant l'I.H.S. placé entre une croix et trois clous en éventail. Dimension(s) : h = 22,5,d = 13 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 8,patène : d = 13,2. Inscription(s) : inscription,date,poinçon de maître,lettre-date,poinçon de charge Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000486 - ensemble du décor de l'aumônerie militaire Historique : Le décor est constitué d'un groupe sculpté du 4e quart du 19e siècle(IM53000326), de 4 statues-colonnes du 4e quart du 19e siècle(IM53000325) et de 5 peintures monumentales datées du 12e siècle, de la première moitié du 13e siècle, de la première moitié du 14e siècle, de la première moitié du 17e siècle et du 4e quart du 19e siècle. La peinture monumentale non étudiée correspond à une Adoration des Mages, située dans la chapelle orientée du bras sud du transept. Estimée du 12e siècle, elle a été détruite au cours de la campagne de décoration réalisée vers 1883 par le jeune peintre d'origine belge, Lieven Goethals, et commandée par le chanoine Le Segrétain à l'occasion de l'érection de l'ancienne prieurale en chapelle des armées à partir de 1879. Les peintures du 12e siècle(IM53000487) situées dans la nef ont été simplement retouchées, celles des intrados des arcades de la croisée du transept ont été entièrement repeintes. Les peintures de la première moitié du 13e siècle(IM53000488) de la chapelle orientée du bras nord ont été complétées et partiellement repeintes. Les peintures de la 1ère moitié du 14e siècle(IM53000489) ont été également complétées et partiellement repeintes. Les peintures du choeur du début du 17e siècle(IM53000490) ont, semble-t-il, été peu touchées. La campagne de décoration du 19e siècle(IM53000491) couvre la totalité de l'édifice. Protection MH : église classée sur la liste de 1840, déclassée en 1879 et inscrite à l'inventaire supplémentaire le 29 décembre 1978 Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Christian Davy,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Inventaire général, 1986 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000057 - retable architecturé à niche de sainte Anne 1 vue Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de sainte Anne Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000054 Historique : Plusieurs indices permettent d'identifier ce retable comme étant celui construit par René Chantepie en 1606 sous le vocable de saint Jérôme : son style qui présente encore quelques motifs Renaissance, le marché descriptif du retable de saint Jérôme, qui semble être le portrait du retable de sainte Anne, ou le fait que le donateur, Jérôme Saibouez, porte le prénom attribué primitivement au retable. Dimension(s) : h = 720,l = 450 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |