IA53000123 - hôtel dit la Grande Maison, puis couvent de Notre-Dame de la Miséricorde, actuellement maison de retraite 27 vues Historique : Hôtel particulier, dit la Grande Maison, construit au milieu du 16e siècle pour le négociant François Arnoul. La propriété englobe une partie de l'enclos du manoir Ouvrouin dont il subsiste le colombier du 14e siècle. Le logis est remanié et agrandi en 1619 pour Jacques de Chantepie, sieur de la Touche. En 1791, l'édifice est acheté par le sieur Busson qui y est assassiné en 1819. L'année suivante, la propriété est acquise par la fondatrice des soeurs de la Miséricorde, mère Thérèse Rondeau, pour y héberger "des filles perdues et repenties". Tout au long du 19e siècle, la congrégation réalisent diverses constructions parmi lesquelles des classes, une porterie et deux chapelles. La première est bâtie de 1824 à 1825 dans une aile perpendiculaire à la rue de Paradis. Une seconde, plus importante, est édifiée entre 1864 et 1866 sur un terrain donné par les religieuses du Carmel voisin. En 1998, les ailes encadrant la cour d'entrée (dont celle abritant la première chapelle transformée en infirmerie) sont détruites lors de la restructuration des bâtiments. La communauté abrite aujourd'hui une maison de retraite dont le jardin renferme la chapelle funéraire de Thérèse Rondeau. A noter : en 1936, Auguste Alleaume réalise des vitraux pour l'une des deux chapelles. Le livre de caisse du peintre-verrier mentionne en effet : "Vitrerie de la Miséricorde : 2 850 francs". Description : Grande Maison : côté cour, le corps central est encadré de deux pavillons hors-oeuvre coiffés d'un toit à l'impériale tandis qu'un troisième pavillon flanque l'élévation postérieure. Le logis primitif est bâti sur des caves vôutées. Il est reconnaissable à ses petites ouvertures et à sa tourelle d'escalier demi-hors-oeuvre de plan circulaire. Le bâtiment du 17e siècle est doté d'une travée en pierre de calcaire s'achevant par une niche passante. Ses murs sont percés de grandes baies parmi lesquelles des fenêtres à encadrements harpés en granite et/ou calcaire. Une des lucarnes, dégagée lors des remaniements de 1998, porte des armoiries, peut-être celles de la famille Arnoul. L'ensemble des murs est couronné d'une corniche à modillons en calcaire. Chapelle : construite en moellons enduits et en pierre de taille de granite, elle est orientée et adopte un plan en croix latine. Le pignon ouest s'ouvre sur un portail en plein-cintre surmonté d'une rose. Son mur flanqué de contreforts à pinacles est couronné d'un clocher quadrangulaire ouvert sur les quatre faces. Le chevet en abside est augmenté d'une construction en demi-cercle. Aménagée en fausse grotte, elle abrite une statue de la Vierge écrasant un serpent sur un globe terrestre étoilé. Un retable en marbre noir et rose sert d'écrin à la sainte. Ses deux niches latérales délimitées par des colonnes corinthiennes sont occupées par les statues en calcaire de saint Jean et de Marie-Madeleine. L'arc de l'espace central est surmonté de deux anges tenant une couronne dorée. La chapelle conserve également un autel en marbre noir et rose, trois bénitiers en marbre rose dont deux bénitiers d'applique ainsi qu'un reliquaire de Sainte-Faustine donné par Monseigneur Maillard en 1999. Les vitraux d'Alleaume dont elle était probablement dotée ont disparu (déposés ou détruits ?). Chapelle funéraire : elle est orientée. Elle renferme la tombe de Thérèse Rondeau dont la dalle funéraire en marbre blanc veiné de noir est gravée d'une inscription en latin : Hic jacet virgo Deo et proximo devotissima THERESIA RONDEAU quae abdormivit anno salutis 1866 aet atis 72 postquam hane MISERCORDIAE domum a se fundatam per 4 s rexisset annos cujus zelo et Dei ope perfecta sunt opera multa et magna in primis exstructae colligendis 400 puellis aedes aedificatumque Domino templum/Ipsius memori in benedictione est. L'édicule est doté de trois verrières respectivement ornées des initiales T.R., de la figure de Sainte Agathe (le deuxième prénom de Thérèse Rondeau) et de celle de Sainte-Thérèse. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Sujet : balance, support : tympan des lucarnes postérieure,sujet : Vierge à l'Enfant, support : lucarne centrale de la façade antérieure,armes non identifiées, comportant 3 oies, support : lucarne sud de la façade antérieure. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000159 - fortification d'agglomération 13 vues Historique : Les premières fortifications ont probablement été réalisées au cours du 13e siècle. En 1407 de nombreux remaniements sont effectués pour Guy 12 comte de Laval : reconstruction ou restauration d'une partie des murs et des tours, aménagement d'un chemin de ronde sur mâchicoulis et construction de barbacanes au devant des portes. Vers 1430 la porte Belot-Oisel est condamnée et il est construit un bastion au devant. La tour Renaise ainsi que la porte du même nom sont réalisées dans le troisième quart du 15e siècle pour André de Lohéac, maréchal de France. L'enceinte, longue de 1100 m, était flanquée de 27 tours (non comprises celles qui encadraient les 5 portes), englobant un terrain de plus de 9 hectares. Elle a été en partie détruite aux 18e et 19e siècles. Étage(s) : 2 étages carrés État de conservation : vestiges Protection MH : Tour Renaise : inscription par arrêté du 5 avril 1930 ; Tour Belot-Oisel : inscription par arrêté du 9 novembre 1936 ; remparts (cad. CI 319, 329, 331, 359, 360 ; CK 104, 111, 116, 216, 219, 331, 332) : inscription par arrêté du 5 mars 1986. Statut de la propriété : propriété publique;propriété privée; Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000047 - prieuré de bénédictines, puis église paroissiale Notre-Dame, actuellement basilique Notre-Dame d'Avesnières 32 vues Historique : Une église était mentionnée comme ancienne au début du 11e siècle, et avait été restaurée vers 1040 - 1050 par Yves de Saint-Berthevin. Vers 1073 elle est donnée aux bénédictines du Ronceray d'Angers qui en font le siège d'un prieuré. L'édifice est, dès lors, à la fois prioral et paroissial. Les religieuses sont à l'origine de sa reconstruction dans la seconde moitié du 12e siècle. Les premières travées de la nef, partiellement détruites par les anglais en 1429, ne sont reprises qu'en 1478. La flèche a été réalisée par le maître maçon Jamet Nepveu de 1534 à 1538. En mauvaise état, elle a été reconstruite à l'identique par l'architecte Lambert entre 1874 et 1876. Les deux premières travées de la nef ainsi que la façade sont reconstruites, de 1883 à 1887, par les architectes E. Lambert et Eugène-Joseph Hawke. Description : L'église est formée d'un choeur à déambulatoire et de cinq chapelles rayonnantes. Les chapelles du transept sont orientées et la nef comprend deux bas-côtés. L'édifice est voûté d'ogives sur le choeur, le transept et la nef, alors que le déambulatoire et les bas-côtés de la nef sont voûtés d'arêtes. Quant aux chapelles elles sont voûtées en cul-de-four (comme l'abside du choeur). Étage(s) : 3 vaisseaux État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : sujet : animal fantastique, griffon, support : contrefort de la travée centrale de l'élévation antérieure Protection MH : Eglise Notre-Dame-d'Avénières (cad. BZ 3) : classement par liste de 1840. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000050 - prieuré de bénédictins Saint-Martin 20 vues Historique : Le prieuré qui dépendait de l'abbaye Saint-Martin de Tours, a été fondé vers 1050 par Guy 1er de Laval. L'église qui a été construite dans la seconde moitié du 11e siècle fermait l'un des côtés d'une cour carrée entourée de bâtiments conventuels. Au 15e siècle les bâtiments subissent quelques remaniements : percement de nouvelles fenêtres dans les murs sud de la nef et du transept, réfection de la voûte d'ogive du carré du transept et reconstruction du logis prioral. Ce dernier est agrandit vers 1720 pour le prieur Daniel Bonnenfant de Brivezac. Fermée en 1791, l'église servit de caserne puis de magasin jusqu'à son acquisition par le chanoine le Segrétain en 1879. Celui-ci entreprend de la transformer en aumônerie militaire et de la remanier : la tour du transept est couronnée de merlons et de créneaux en 1895. Ces rajouts sont supprimés en 1995. Aujourd'hui, l'église est désaffectée au culte. Description : L'édifice de style roman a été construit en grès clair de petit appareil et grès roussard de gros appareil pour les contreforts, les chaînes d'angle et les ouvertures. La nef unique était autrefois flanquée de contreforts dont on distingue les arrachements à l'extérieur. 5 fenêtres en plein-cintre ébrasées vers l'intérieur subsistent au nord, tandis que le mur sud présente des baies en arc brisé. La nef vient buter sur une croisée plus étroite. De part et d'autre de l'arcade centrale, deux passages latéraux de type "Berrichons" donnent accès aux bras du transept. Sur ces derniers s'ouvrent des chapelles orientées. Elles encadrent un sanctuaire composé d'une travée droite et d'une abside rétrécie. Autrefois situé sur la façade occidentale, le portail fut remonté, peut être au 18e siècle, dans le mur nord de la nef. Taillé dans le granite, il présente une voussure en plein-cintre formée de 3 rouleaux qui possèdent chacun une moulure au décor particulier, témoignage de l'influence normande. Dalles de verre par Gabriel Loire de Chartres réalisés en 1951. Celle de la baie axiale de l'abside représente l'acte de charité pour lequel saint Martin est le plus connu. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : grès, moellon Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Eglise Saint-Martin (ancienne), y compris les peintures murales (cad. CL 323) : classement par arrêté du 11 décembre 1979. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000040 - chapelle Saint-Pierre 3 vues Historique : La chapelle est mentionnée en 1080 dans le cartulaire de l'abbaye du Ronceray d'Angers. A cette époque elle appartient à un laïc, Hamon Crispus, qui la donne à la prieure d'Avesnières peu de temps avant sa mort. Celle-ci entretient un chapelain dans ce hameau, ce que continueront ses successeurs jusqu'à la guerre de Cent Ans et la dévastation du prieuré d'Avesnières. A partir de cet événement et jusqu'en 1838, date à laquelle le sanctuaire est vendu par la commune à M. Sigoigne qui le transforme en grange à foin, la chapelle est desservie par le clergé paroissial. Désaffectée au culte en 1885, elle est donnée à la Ville de Laval en 1979. Description : L'édifice construit en grès roussard, se compose d'une nef unique et d'un choeur en abside, voûtée en cul-de-four. Le pignon occidental, flanqué de deux contreforts plats, est couronné d'un clocher mur à une baie. Les petites fenêtres primitives de la nef, sont encadrées par des contreforts, d'inégales importances. La nef, charpentée, est séparée de l'abside par une arcade étroite et basse. Sous l'édifice existe une cave. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Précision(s) sur le décor représenté : La clef de l'arc en plein-cintre de la porte d'accès est gravée au trait d'une représentation de saint Pierre en buste de face, vêtu de la chasuble antique, et tenant dans sa main gauche une clef. On y lit l'inscription en majuscules romaines "PETRVS". Protection MH : église, y compris son décor peint (cad. BP 25) : inscription par arrêté du 22 août 1996. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |