IA53000025 - hôpital Saint-Joseph, puis hôpital Saint-Julien, puis maison de retraite Historique : En 1649, la duchesse de la Trémoille pose la première pierre de l'hôpital Saint-Joseph à l'emplacement des anciennes lices seigneuriales, non loin de l'hôpital Saint-Julien devenu trop petit. Sa gestion est confiée aux Filles Hospitalières de Saint-Joseph de La Flèche. En 1714, est construit le bâtiment dit des Incurables puis, en 1750, le portail de la rue Sainte-Anne est réalisé. En 1804, un pensionnat est ouvert et en 1810, la congrégation est confirmée dans son rôle hospitalier : l'hôpital accueille les malades, les indigents et les militaires. Au cours du 19e siècle, l'établissement est progressivement reconstruit dans sa totalité : édification des salles Saint-Joseph et Sainte-Anne en 1834 (elles seront prolongées en 1871), de la maison de l'aumônier en 1853, des salles Saint-Charles et Saint-Pierre en 1856 (également agrandies en 1871) puis du bâtiment des militaires de 1872 à 1873. La chapelle, oeuvre de Léopold Ridel, devait achever les gros travaux en 1899. L'hôpital Saint-Joseph prit le nom d'hôpital Saint-Julien afin de rappeler l'antériorité de ce premier établissement détruit au siècle dernier. Après avoir accueilli une maison de retraite, les bâtiments un temps inoccupés font l'objet d'une décision d'achat par la Ville en avril 2011. Description : Les bâtiments de l'hôpital s'organisent autour d'une cour principale servant d'espace d'entrée et de cours secondaires. Leur gros-oeuvre est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000418 - filature de coton dit moulin de Chanteloup 4 vues Historique : Un premier moulin à eau construit sur le même emplacement avait été détruit au moment de la guerre de Cent Ans. Vraisemblablement reconstruit après l'expulsion des anglais au 15e siècle, le moulin de Chanteloup est mentionné en 1514. Au début du 19e siècle, il est la propriété de monsieur Berset de Hauterives. En 1826, il est rehaussé d'un étage et un nouveau bâtiment destiné à accueillir une filature est construit. En 1840, l'ensemble appartient à Jean Sebaux, le propriétaire de la blanchisserie de Chanteloup. Les bâtiments sont détruits entre 1866 et 1868 lors de la réalisation du quai Paul Boudet. Description : Au début du 19e siècle, le moulin est pourvu de quatre paires de meules. En 1828, il est doté de deux roues faisant fonctionner une meule à farine et le mécanisme de la filature de coton. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000429 - usine textile dite Notre-Dame d'Avesnières, actuellement Les Tissus d'Avesnières 1 vue Historique : Usine de tissage mécanique construite en 1876 pour monsieur Henri de la Broise. En 1905, les bâtiments sur quai sont reconstruits d'après les plans de l'architecte lavallois Léopold Ridel qui se charge également de bâtir la maison de maître. A cette date, l'usine compte environ 400 ouvriers et fabrique des coutils. En 1917, l'usine est rachetée par la famille Feinte déjà propriétaire d'une usine de tissage à Armentières, dans le nord de la France. En 1956, l'entreprise ajoute la teinture et l'impression à son activité initiale de tissage qui disparaît totalement en 1968. En 2003, l'usine se spécialise dans l'impression haut de gamme, la teinture et l'ennoblissement de tissus d'ameublement. En 2008, elle fait travailler 54 employés et produit 450 000 m de tissus imprimés pour 150 000 m de tissus teints. La maison de maître a été démolie. Date(s) de réalisation : 1905 Description : Le gros oeuvre des bâtiments sur rue est en moellons enduits. Le bâtiment à l'angle nord-ouest présente des ouvertures et des éléments de décor en pierre de taille de calcaire, alors que le bâtiment central (côté ouest) présente des ouvertures et des éléments de décor en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : Vierge à l'Enfant, support : niche de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000436 - blanchisserie dite blanchisserie de Chanteloup 8 vues Historique : En 1598, Guillaume Hersend achète le pré et la lavanderie de Chanteloup à René du Bellay, seigneur de Hauterives. En 1742, le négociant Pierre Hamard et son épouse Marie Roze Debrun les donnent en rente foncière à Charles Simon, sieur de Thuvé et aussi négociant. Dans les années précédant la Révolution, la blanchisserie est la propriété de monsieur Frin des Touches. En 1814, l'ensemble est acquis par Jean Sebaux. De la blanchisserie il ne subsiste aujourd'hui que trois constructions accolées en bordure de la rue de Chanteloup. La plus ancienne, au nord, remonte probablement au 15e siècle. Au sud, la calandre (bâtiment abritant des machines à lustrer les toiles) date du 18e siècle. Le bâtiment central est édifié entre 1810 et 1839. Démantelée vers le milieu du 19e siècle, la propriété a été morcelée en de nombreuses parcelles aujourd'hui bâties. Description : Le bâtiment le plus ancien présente des ouvertures chanfreinées en pierre de taille de calcaire et un linteau de porte en granite sculpté d'une accolade. L'édifice du 18e siècle est composé d'une façade aveugle côté rue et d'un avant-corps à deux pans côté cour dont les ouvertures, à feuillure, sont en pierre de taille de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : mauvais état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000665 - chapelle Saint-Julien Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000025 Historique : La chapelle, édifiée pour 300 000 francs sur des plans de Léopold Ridel, achève les gros travaux de l'hôpital Saint-Julien. Les vitraux dont elle ornée sont réalisés entre 1901 et 1902 par Auguste Alleaume. D'après le registre de caisse du peintre-verrier, leur réalisation s'est faite pour un coût total d'environ 8 000 francs. Après sa désaffection au culte dans les années 1980, l'édifice est utilisé comme espace d'exposition. Depuis 2000, la chapelle est utilisée comme atelier et réserve muséale Date(s) de réalisation : 1901 Description : Chapelle en croix latine orientée sud-nord et dont l'entrée principale occupe le bras ouest du transept autrefois réservé au public. De style romano-byzantin, l'édifice se distingue par son entrée richement ornée : sculptures en bas-relief dont une Vierge à l'enfant tenant un lys et une statue de Saint Joseph, rose, arcatures etc.. La croisée du transept est coiffée d'une tour lanterne à tambour et dôme ovale. Un lanternon portant croix surmonte l'ensemble. Un campanile à flèche polygonale renferme une cloche installée en 1901. Le bras gauche du transept, anciennement choeur des religieuses, est constitué d'une salle basse à deux rangées de cinq arcatures et d'un étage. Le plafond de la salle basse est couvert d'un solivage en chêne sculpté. Ce qui correspond à la nef stricto sensu et qui se caractérise par sa faible longueur, était réservé aux malades et communiquait avec l'hôpital. Le choeur qui décrit un demi-cercle est peu profond. Le décor intérieur est particulièrement digne d'intérêt et, exception faite des vitraux d'Auguste Alleaume, fut exécuté sous la direction de Léopold Ridel : peintures monumentales réalisées par les peintres nantais et parisien Maurice Chabas et Emmanuel Cavaillé-Col, sculptures de l'artiste nantais Joseph Vallet. Nonobstant le pignon du transept ouest, la tour lanterne à tambour, dôme et lanternon qui utilisent la pierre de taille de calcaire, la chapelle est construite en moellons de moyen appareil. Les murs sont percés de baies en plein-cintre. État de conservation : désaffecté,mauvais état Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2014 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2014 (c) Ville de Laval, 2014 Fonds / classement : Architecture |