IM53000262 - calice et patène 1 vue Historique : Calice (N° 3) et patène (N° 3 bis) réalisés par Louis Loque, orfèvre parisien, dont le poinçon fut en service de 1821 à 1831. L'ensemble fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice et patène en argent doré. Le décor du calice est repoussé et ciselé. Celui de la patène est gravé. Le calice repose sur un pied hémisphérique dont la base est en cavet renversé et le dessus bombé. La tige de plan circulaire est coupée par un noeud à profil piriforme placé entre deux bagues et deux collerettes. La coupe droite est ceinte d'une fausse-coupe et son rebord est évasé. Décor représenté : ornementation (canaux, rai de coeur, médaillon, oves, feuilles, feuilles d'eau, fleurs), raisin, blé, roseau, scène biblique (Jésus présenté au peuple), figure biblique (Christ en croix), figure biblique (sainte Marie-Madeleine), figure biblique (saint Pierre), figure biblique (Christ), figure biblique (Vierge), la couronne d'épines, I.H.S., croix, coeur : clous Précision(s) sur le décor représenté : La base du pied du calice est ornée de canaux. La partie bombée est délimitée par une galerie de rais de coeurs. Le dessus se pare de trois médaillons ovales alternant avec des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Les médaillons représentent Jésus présenté au peuple (Ecce Homo) et le Christ en croix avec sainte Marie-Madeleine et saint Pierre. Les collerettes de la tiges sont décorées d'oves circulaires et allongés. Le noeud présente un décor composé de feuilles, de feuilles d'eau, de fleurs à quatre pétales et de cartouches involutés renfermant des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Le dessous de la fausse-coupe est composé de canaux ou de feuilles de marguerite stylisées. Le reste du décor consiste en médaillons ovales à l'effigie du Christ, de la Vierge et de saint Joseph. Les médaillons sonrt séparés par des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Le disque central de la patène est gravé d'une couronne d'épines entourant l'I.H.S. placé entre une croix pattée et un coeur percé de trois clous en éventail. Dimension(s) : h = 30,d = 15 Précision(s) sur les dimensions : coupe : h = 9,2,patène : d = 15,4. Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000264 - deux burettes 1 vue Historique : Burettes (N° 5 et 5 bis) de l'orfèvre parisien Alexis Renaud dont le poinçon fut en service de 1831 à 1847. Elles font partie du trésor de la cathédrale. Description : Burettes en argent doré en forme d'aiguières. Les panses ovoïdes sont dotées de grandes anses involutées et les becs-verseurs ferment par des couvercles à charnières. Les deux récipients portent un décor martelé, repoussé et ciselé. Sur les couvercles, les motifs en relief sont coulés et ciselés. Précision(s) sur le décor représenté : Les pieds sont bordés d'un anneau perlé surmonté d'une frise en couronne de laurier. La moitié inférieure des panses est ornée de cartouches accueillant des pampres pour la burette à vin, des roseaux pour la burette à eau. Ces deux motifs se répètent sur la frise centrale. Les espaces situés entre les cartouches sont sommés d'une fleur stylisée à quatre pétales. La partie supérieure des panses est décorée d'un bandeau à feuilles d'acanthe. Les couvercles sont surmontés d'une grappe de raisin pour l'une des burettes, d'une meule de roseaux pour l'autre. Les anses portent un décor constitué de feuillages et de guirlandes de fleurs. Dimension(s) : h = 16,la = 10.5 Précision(s) sur les dimensions : panse : d = 5,6,pied : d = 5,4. Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000275 - calice 1 vue Historique : Le calice (N° 16) a probablement été réalisé entre 1629 et 1630 par l'orfèvre angevin René de la Roche. La coupe et la fausse-coupe ont été remplacées dans la seconde moitié du 19e siècle par l'orfèvre parisien Marie Thierry. Propriété de la commune de Laigné, il a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale et fait partie de son trésor. Description : Calice en argent partiellement doré. Il repose sur un pied hémisphérique dont le dessus est fortement bombé. La tige est coupée par un noeud ovoïde placé entre deux collerettes. La coupe est évasée et habillée d'une fausse-coupe. Le décor est martelé, repoussé et ciselé. Précision(s) sur le décor représenté : Le bord du pied est cerné d'une frise de palmettes se retrouvant autour du départ de la tige. Le noeud se pare d'une succession d'angelots. La fausse-coupe alterne feuilles et cannelures. Dimension(s) : h = 24,2,d = 13,7 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 8,9. Inscription(s) : poinçon de maître,lettre-date,grosse garantie 1er titre Paris Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000279 - calice 2 vues Historique : Calice (N° 21) dont la coupe a été réalisé par l'orfèvre parisien Jean Philippe Adolphe Dejean, à partir de 1846, date de la mise en service de son poinçon. Les autres éléments sont d'un autre orfèvre qui n'a pu être identifié. Propriété de la commune de Montsurs, l'ensemble a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale et fait partie de son trésor. Description : Calice dont la coupe est en argent doré et les autres éléments en cuivre doré. Il repose sur un pied hémisphérique dont le dessus est fortement bombé. La tige est dotée d'un noeud piriforme placé entre une bague et deux collerettes. La coupe droite est habillée d'une fausse-coupe et son rebord est légèrement évasé. Le décor est repoussé et ciselé. Décor représenté : ornementation (fleur), Trinité, Les Tables de la Loi, Sacré-Coeur, Christ en croix, figure biblique (sainte Marie-Madeleine), figure biblique (saint Pierre), roseau, blé, vigne, charité, prière, communion Précision(s) sur le décor représenté : L'anneau inférieur du pied est orné de la Trinité, des Tables de la Loi et du Sacré-Coeur posés sur des nuées en gloire. Chaque motif est séparé par une fleur à deux tiges de roseaux. Le dessus du pied accueille trois médaillons ovales représentant le Christ en croix et sainte Marie-Madeleine, le buste de saint Pierre et celui de sainte Marie-Madeleine en prière devant un crâne. Les médaillons alternent avec des roseaux, des épis de blé et une vigne. Le noeud est décoré de trois feuilles montantes et de trois cartouches à roseaux, épis de blé et vigne. Sur la fausse-coupe trois médaillons ovales se succèdent en alternance avec des roseaux, des épis de blé et une vigne. Les médaillons renferment les représentations de la charité (femme en buste avec quatre enfants), de la prière (femme en buste les mains jointes) et de la communion (femme en buste tenant de la main droite un calice sommé d'une hostie). Dimension(s) : h = 29,8,d = 14,3 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9.2. Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie 1er titre Paris,chiffre Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000284 - croix de procession Historique : La croix de procession (N° 26) avec ses extrémités polylobées semble dater du 16e siècle. Le noeud et le pommeau sont d'époque postérieure. C'est Pierre Triguel, curé de Vieuvy de 1602 à 1635, qui l'offrit à sa paroisse en 1625. Son auteur n'est pas identifié mais il pourrait s'agir d'un orfèvre lavallois ou éventuellement angevin. Propriété de la commune de Vieuvy, elle a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale de Laval et fait partie de son trésor. Description : Croix de procession à lames d'argent partiellement dorées clouées sur âme de bois. Elle porte un décor repoussé, ciselé et estampé. Le titulus, la figure en ronde-bosse du recto et celle en demi-relief du verso sont rapportés. Le noeud est sphérique. Décor représenté : ornementation (quadrilobe, rinceaux, fleurons, godrons), les Prophètes, le Tétramorphe (aigle de saint Jean, boeuf de saint Luc, lion de saint Marc, ange de saint Matthieu), Christ en croix, Vierge à l'Enfant Précision(s) sur le décor représenté : Les quadrilobes en accolades de l'extrémité des bras, le décor de rinceaux floraux des bras, le carré couvrant la croisée et les godrons du noeud sont hérités du 16e siècle. Le programme iconographique y est aussi traditionnel : sur l'avers, les trois prophètes et un ange tiennent chacun un phylactère apparement vierge de tout nom,sur le revers, le Tétramorphe dont chaque emblème est également accompagné d'un phylactère dont l'inscription latine est en partie effacée. L'originalité réside ici dans la forme carrée des plaques, habituellement circulaires, ciselées de figures relevées en bosse et occupant le centre des quadrilobes. En revanche, l'effigie de la Vierge à l'Enfant, en demi-relief, debout sur une console godronnée, constitue une nouveauté avant qu'elle ne devienne, quelques années plus tard et jusqu'au 18e siècle, le décor habituel du revers des croix de procession. Un remontage désastreux résultant probablement d'une restauration effectuée en 1625, a bouleversé l'ordonnance primitive des plaques rapportées de cette croix. C'est ainsi que du côté du crucifix, l'ange à phylactère de l'extrémité gauche devrait se trouver au revers à la place du prophète. Quant au boeuf ailé de saint Luc, il faudrait le faire virer d'un quart de tour à gauche pour qu'il retrouve une position normale. De même, le crucifix devrait être encadré des symboles des quatre évangélistes et la Vierge des quatre prophètes. Ces anomalies incitent à croire que ces statuettes sont tardives et que la croix en était dépourvue à l'origine. Enfin, le bas de la jambe est gravé d'un écusson surmontant la date de 1625. Dimension(s) : h = 72,2,la = 40,8 Précision(s) sur les dimensions : noeud : d = 11.5. Inscription(s) : armoiries (gravées, sur l'oeuvre),date (gravée, sur l'oeuvre),inscription (gravée, sur l'oeuvre, latin) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |