IA53000064 - collège Saint-Etienne, dit Collège de Laval 1 vue Historique : Le chapitre de Sainte-Marie (Saint-Tugal au 15e siècle) avait obtenu dès la fin du 12e siècle le privilège du gouvernement des écoles à Laval. Située sur la place du château, la grande école comptait plus de 300 élèves au début du 16e siècle. Cependant en 1582, les habitants de la ville se portèrent acquéreurs de deux maisons adjacentes dans la rue Renaise, dans l'intention d'y transférer l'école de la place du château. Les chanoines firent construire, autour de ces 2 maisons, de nouveaux bâtiments et notamment une chapelle, réalisée de 1585 à 1587. En 1793, le collège était transféré dans l'ancien couvent des Ursulines (aujourd'hui lycée Ambroise Paré). Le bâtiment sur rue a été reconstruit dans la première moitié du 19e siècle. Du collège primitif il ne subsiste actuellement que la chapelle. Date(s) de réalisation : 1585 Description : Le pignon de la chapelle présente, au-dessous d'une niche abritant la Vierge, une ouverture (bouchée) en plein-cintre et en calcaire. Elle surmonte une autre ouverture plus petite, à linteau droit, avec meneau de pierre et chanfrein. Le gros-oeuvre du bâtiment sur rue est en moellons enduits, l'entourage des baies, les bandeaux et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Les garde-corps en métal portent un décor de flèches. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Précision(s) sur le décor représenté : La baie du pignon de la chapelle était fermée d'une verrière à bornes aujourd'hui disparue. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000427 - filature de Bootz, puis filatures de Laval, puis filatures Les Textiles de Laval et du Vermandois, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : La première usine est fondée en 1826 par les frères lavallois Le Segrétain. Elle abrite alors 18 machines à filer et 9 machines à retordre toutes actionnées par la roue du moulin du Petit-Bootz. En 1861, l'Alsacien Charles Leyherr s'en rend acquéreur et fait construire à la Beuverie un nouveau bâtiment dans lequel sont installées 2 machines à vapeur et du matériel moderne. En 1888, la filature est constituée en S.A. par actions et prend le nom de Filatures de Laval. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante sur des plans de type anglais. En 1903, après son agrandissement par René Diehl, directeur technique, elle produit jusqu'à 300 000 kms de fil de coton par jour. En 1914, l'usine compte 350 ouvriers et 40 000 broches. En 1952, le fils de René Diehl, Edouard, prend la direction de la filature. L'usine d'une superficie de 14 000 m2 dénombre alors 300 ouvriers et 65 000 broches. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un nouveau bâtiment est édifié. En 1966, les Filatures de Laval fusionnent avec les Textiles du Vermandois dirigés par le groupe familial lillois Coisne et Lambert. En 1979, la production cesse et l'un des bâtiments est transformé en entrepôt industriel. La filature est entièrement rasée en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche (1924) et d'une bibliothèque. Description : En 1826, l'unique bâtiment du site de Bootz renferme un rez-de-chaussée et trois étages. En 1861, celui de la Beuverie se développe sur trois niveaux couverts en shed. S'inspirant des modèles anglais, le bâtiment construit en 1904 combine ossature métallique et maçonnerie de briques. Les murs sont percés de grandes ouvertures laissant entrer le maximum de lumière et un toit-terrasse couvre l'ensemble. Les maisons ouvrières se caractérisent par la répétitivité de leurs plans, leur organisation en bande, l'utilisation de la brique en encadrement des ouvertures, la disposition symétrique des baies et les jardins potagers en arrière de parcelle. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IA53000581 - quais de Laval 3 vues Historique : Les quais de Laval ont été construits entre 1847 et 1876, en cinq tranches. Le quai Sadi Carnot (ancien quai Napoléon), sur la rive gauche entre le pont Aristide-Briand (ancien Pont-Neuf) et le Vieux-Pont, a été réalisé en même temps que l'écluse de Laval. Un premier projet a été établi par l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Voinchet. Il a été modifié en 1844 et 1845. Les travaux, suivis par l'ingénieur Leblanc, ont été menés par les entrepreneurs Victor Peltier et Pierre Lebreton choisis lors de l'adjudication du 27 mars 1847 (qui concernait également les écluses de Laval, Bootz, Belle Poule et Boisseau). Les travaux, interrompus en 1848, ont été achevés en 1851 (la réception provisoire date du 20 décembre 1851, la réception définitive du 20 octobre 1852). En 1875, son alignement est harmonisé avec celui du quai Béatrix de Gavre. La réalisation du quai Albert Goupil et du quai d'Avesnières (dénommés quai de l'Impératrice avant 1870), situés sur la rive droite entre le Vieux-Pont et le pont d'Avesnières, s'est faite au même moment que celle de l'écluse et du nouveau barrage d'Avesnières. Le premier projet date de 1852. Il prévoie la réalisation de la rue sur quai jusqu'à la passerelle d'Avesnières. Après modifications en 1857 et 1858, le projet définitif est dressé en 1859. Il est l'oeuvre de l'ingénieur ordinaire Dupuy. Les entrepreneurs parisiens Hunebelle frères sont choisis lors de l'adjudication du 21 octobre 1859. Le décompte définitif des travaux date de juillet 1864. La réalisation des quais fut accompagnée de l'aménagement, le long du quai Albert Goupil, d'une rampe d'accès à la rivière destinée à permettre aux chevaux de s'abreuver. Le quai Jehan Fouquet (ancien prolongement du quai de l'Impératrice entre le Vieux-Pont et le pont Aristide-Briand), le quai Gambetta (ancien quai du Prince impérial entre le pont Aristide-Briand et le viaduc) et le port d'amont sont construits sur un projet de Dupuy, approuvé en 1861. Les travaux sont menés à bien entre 1862 et 1865, parallèlement à la reconstruction du barrage de Laval. L'emprise du port est surélevée lors de la construction du pont Crossardière, actuel pont de l'Europe. Le quai Paul Boudet, sur la rive gauche, au sud du vieux pont, et le port d'aval sont l'oeuvre de l'ingénieur Du Jardin ou de son successeur Lahougue. Les travaux ont été conduits entre 1866 et 1868 par les entrepreneurs lavallois Théodore Maurin et Sylvain Picaut. Enfin, le quai Béatrix de Gavre, sur la rive gauche, au nord du pont Aristide-Briand, est construit en deux tranches. La première est réalisée en 1854 et concerne la portion s'étendant jusqu'au ruisseau Saint-Etienne (entre les actuelles rues Crossardière et Magenta) qui, jusqu'en 1863, marquait la limite des communes de Laval et de Changé. La deuxième porte sur le tronçon allant jusqu'au viaduc. Elle est dessinée en 1873 par l'ingénieur Lahougue et réalisée en 1874 par Thèodore Maurin et Joseph Raveaux, adjudicataires des travaux. La réalisation de la deuxième tranche qui s'est achevée en 1876 s'est accompagnée de l'installation d'une rampe d'accès à la rivière. a été dessiné en 1873 par l'ingénieur Lahougue. L'adjudication à Théodore Maurin et Joseph Raveaux date du 25 juillet 1874. La construction est achevée en 1876. Description : Les quais sont aménagés du pont d'Avesnières en aval au viaduc en amont. Sur la rive gauche, ils se prolongent jusqu'à l'écluse de Bootz. Ils sont constitués, dans leur section centrale, d'un mur droit à appareil régulier et allongé de pierres de granite, surmonté d'un parapet et, dans leurs sections nord et sud d'un talus couvert d'un appareil de revêtement irrégulier et bordé de simples bornes. L'ancien port d'amont est situé sur la rive droite, contre le quai Gambetta. Son emprise a été surélevée lors de la construction du pont de l'Europe. L'ancien port d'aval se trouve sur la rive gauche, le long du quai Paul Boudet. Il est encadré par deux rampes d'accès à la rivière. Trois autres rampes ont été établies, en particulier pour permettre aux chevaux de s'abreuver : sur le quai Albert Goupil, sur le quai Gambetta (à l'extrémité aval du port d'amont) et sur le quai Béatrix de Gavre. État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Architecture |
IA53000516 - site d'écluse de Laval Historique : L'écluse de Laval a été établie sur la rive gauche de la Mayenne à l'extrémité de la chaussée des Trois moulins sur les plans de l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Voinchet, définitivement établis par Leblanc. Les travaux ont été attribués lors de l'adjudication du 27 mars 1847 aux entrepreneurs de Neuilly-le-Vendin Victor Peltier et Pierre Lebreton, en même temps que ceux des écluses de Bootz, de Belle Poule et de Boisseau et du quai Napoléon (actuellement quai Sadi Carnot) de Laval. Suivis par l'ingénieur Caillaux, ils sont revus provisoirement le 20 décembre 1851. Le barrage, simplement consolidé, est détruit et reconstruit sur le plan de l'ingénieur Dupuy entre 1862 et 1864, lors de la suppression des Trois moulins et du prolongement du quai de l'Impératrice (section des quais correspondant à l'actuel quai Jehan Fouquet). Date(s) de réalisation : 1847 Description : Le barrage de Laval a une forme de chevron. L'écluse est située contre le quai Sadi Carnot, sur la rive gauche, en léger contrebas de la voie sur quais. Ses parties maçonnées sont en granite taillé. La maison éclusière s'inscrit à l'alignement du front bâti. Elle ne reprend pas le plan-type des maisons d'éclusier de la Mayenne canalisée. Plus haute, elle dispose d'un étage carré et d'un étage en surcroît et est couronnée d'une épaisse corniche. Elle comporte trois travées ordonnancées. Les encadrements de ses ouvertures sont en tufeau, de même que ses chaînes d'angle harpées. La porte d'entrée est surmontée d'une plate-bande à extrados en escalier. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage en surcroît État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IM53000144 - chaire à prêcher Historique : Le projet (plans et devis par Madiot maître-menuisier à Laval) est proposé et accepté par le conseil de fabrique le 2 février 1873. Décor représenté : ornement(à feuille, arc trilobé, arc brisé, colonnette, chapiteau, fruit, feuille, croix, crochet, animal fabuleux, pinacle) Dimension(s) : h = 650 Précision(s) sur les dimensions : hauteur de la cuve : h = 280. Inscription(s) : signature,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |