IM53001392 - équipement industriel flottant dit bateau-lavoir Fouquet, puis bateau-lavoir Poirier, actuellement bateau-lavoir Saint-Julien 29 vues Historique : Bateau-lavoir construit en 1904 pour Alphonse Fouquet qui le cède à Joseph Poirier et sa femme en 1933. Le couple de buandiers-blanchisseurs l'exploite jusqu'à la mort de monsieur Poirier en 1970. En 1971, Jacques Poirier, leur fils, en fait don à la Ville de Laval qui, en 1976, entreprend de le restaurer afin de l'ouvrir à la visite : la toiture, les planchers, les peintures et l'installation électrique sont entièrement refaits,un éclairage de sécurité et une seconde passerelle sont également posés. C'est à cette époque que le bateau prend le nom de Saint-Julien. En 1985, le statut de musée lui est accordé. Le 2 décembre 1993, il est classé monument historique. L'année suivante, sa coque est entièrement reconstruite par le chantier malouin l'Etoile Marine. En 2003, il est labellisé Musée de France. En avril 2009, suite à son naufrage et dans l'attente de sa restauration, il est entreposé sur un terrain municipal de la rue du Bas-des-Bois. En 2011, le cabinet parisien d'architecture navale Seine Design est chargé de conduire sa rénovation. Celle-ci a lieu en 2013 et aboutit à la reconstruction durable de la cale au moyen de techniques traditionnelles (restitution dans "les règles de l'art" effectuée par le Chantier du Guip à Brest), à la réfection de l'étage dans le respect de son authenticité historique (restauration de la zinguerie, des boiseries, des ferronneries, des peintures et de l'installation électrique), à la mise en place d'un nouveau système d'amarrage et à la réalisation de passerelles métalliques s'adaptant aux variations de hauteur de la Mayenne. Un nouveau gril destiné à reçevoir le bateau pour le radoubage de sa coque pendant les écourues est également installé au fond de la rivière. Description : Le Saint-Julien est un bateau-lavoir à étage mesurant 28 mètres de long pour 5,10 mètres de large. La cale, avec sa vingtaine de planches à laver protégées par un auvent en zinc, servait de lavoir proprement dit à la quarantaine de laveuses qu'elle pouvait accueillir. La travée centrale a conservé les deux chaudières à vapeur qui alimentaient en eau chaude les cuves en cuivre situées au-dessus et dans lesquelles les pièces de linge assemblées en couplées étaient mises à bouillir. Ce matériel correspond au nouveau système de lessivage inventé par René Duvoir en 1837. Utilisant la vapeur, celui-ci nécessitait une installation à étage afin que la lessive bouillante s'élève jusqu'aux cuviers et arrose le linge au moyen d'un tourniquet. Le pont inférieur est toujours doté d'une essoreuse qui, avant sa motorisation, était actionnée à la main ainsi que d'un cabinet d'aisance abritant une chaise percée. Dimension(s) : l = 2800,la = 510 Inscription(s) : inscription concernant le commanditaire (peinte, sur l'oeuvre, français),inscription concernant le propriétaire (peinte, sur l'oeuvre, français) Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001393 - équipement industriel flottant, dit bateau-lavoir Saint-Yves, puis foyer de jeunes travailleurs, puis Port Saint-Yves 10 vues Historique : Bateau-lavoir construit en 1908. En 1965, il est vendu et transformé en foyer de jeunes travailleurs. En 1982, il est acheté par la Ville qui le transforme en base nautique sous le nom de "Port Saint-Yves". Le 2 décembre 1993, il est classé monument historique. En 1998, sa coque est entièrement refaite par le chantier malouin l'Etoile Marine. En avril 2009, victime de voies d'eau, il fait naufrage et suite à son sauvetage est entreposé sur un terrain municipal de la rue du Bas-des-Bois. Description : Le Saint-Yves est un bateau-lavoir à deux ponts. La cale, au ras de l'eau, servait de lavoir et de chaufferie tandis que le pont supérieur était occupé par la buanderie et le logement du buandier réparti dans les deux pavillons. Contrairement au Saint-Julien, le Saint-Yves a perdu son matériel de buanderie. Dimension(s) : l = 2 800,la = 500 Inscription(s) : inscription concernant le titre Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003669 - les bateaux-lavoirs Historique : Sous le Second Empire, la municipalité lavalloise entreprend la construction de quais destinés à assainir la ville par l'éradication des inondations et la disparition des vieilles maisons sur pilotis. Ces quais, en empêchant l'accès direct à la Mayenne, font cependant disparaître les arrivoirs qui servaient de lavoirs et d'abreuvoirs. D'où l'idée de mettre en place des établissements flottants : les bateaux-lavoirs. Ainsi, à partir de 1860, une flottille importante dont l'existence sera bientôt confirmée par arrêté préfectoral voit le jour. Trois types de bateaux-lavoirs se sont succédés à Laval : simples barques lavandières d'origine locale, bateaux de lavage à un seul niveau de même provenance et parfois complétés d'une buanderie sur rive puis, vers 1865, grandes embarcations à deux ponts comme le Saint-Julien et le Saint-Yves. Si les bateaux à un seul pont étaient construits à Laval (à La Fournière, dans le quartier d'Avesnières), les coques à fond plat des bateaux à étage étaient réalisées à Angers d'où elles étaient acheminées jusqu'à Laval par la rivière en empruntant les écluses. L'installation des superstructures et leur aménagement intérieur se faisaient sur place. Avant tout lieux de travail, les bateaux à deux niveaux servaient également de logement aux buandiers et à leurs familles qui occupaient les pièces situées aux extrémités des ponts supérieurs. Un cérémonial précis rythmait le travail sur les bateaux-lavoirs. L'essentiel de la clientèle se rendait dès le lundi matin aux bateaux afin d'y laver le linge. Jusqu'au mercredi, le buandier se chargeait de faire bouillir la lessive. A partir du jeudi, les laveuses se consacraient aux travaux de blanchisserie c'est-à-dire au ramassage et au pliage du linge, à la mise en paquets, aux livraisons, etc. La semaine s'achevait par l'entretien et la préparation du bateau pour le lundi suivant. Trois catégories de femmes venaient aux bateaux-lavoirs. Ainsi, les ménagères les fréquentaient pour laver leur propre linge. Elles y côtoyaient des femmes dont c'était le métier : les employées des buandiers et les laveuses professionnelles installées à leur compte. Les clientes avaient libre accès aux planches à laver et autres accessoires de blanchisserie. A l'inverse, celles qui souhaitaient faire bouillir leur linge ou l'essorer devaient verser une somme proportionnelle au nombre de pièces traitées. Chaque bateau pouvait accueillir jusqu'à une quarantaine de laveuses, ce qui en faisait des lieux de vie très animés. Dans les années 1960, l'arrivée de la machine à laver et la volonté des préfets de supprimer ces établissements inesthétiques et polluants vont compromettre l'existence des bateaux-lavoirs. Suite aux destructions commandées et aux nombreuses pertes liées aux crues de la rivière, le Saint-Julien et le Saint-Yves deviennent en 1982 les deux derniers témoins d'une flottille de vingt-deux bateaux en 1904 (dix en amont et en aval du viaduc, huit en aval du Vieux-Pont et quatre en aval du pont d'Avesnières). Précision(s) sur le décor représenté : HASH(0x3b6e660) Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2012 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003587 - trois verrières figurées décoratives Historique : Verrières réalisées en 1899 par Auguste Alleaume et se rattachant au mouvement Art nouveau. D'après le registre de caisse du peintre-verrier, elles ont coûté 500 francs à leur commanditaire, monsieur Dupont. Elles ont disparu suite à la destruction lors du bombardement du pont Aristide-Briand en 1944, de l'immeuble occupé par le café. Description : Ensemble de trois verrières constituées de quatre panneaux chacune. Précision(s) sur le décor représenté : Le registre d'oeuvres d'Auguste Alleaume donne de la verrière reproduite en trois exemplaires la description suivante : "moderne, fenêtre, vitrerie, ornement, fleurs, pavot". D'après leur carton, les panneaux inférieurs s'ornaient de deux courbes affrontées formant une ogive à volutes. Celle-ci renfermait un tapis de coquelicots d'où jaillissaient des tiges dotées de rosaces. Sur les panneaux supérieurs flottaient deux rubans se faisant face. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003663 - verrière figurée décorative Historique : Verrière d'inspiration Art nouveau réalisée en 1926 par le peintre-verrier Auguste Alleaume et qui n'est plus en place (A-t-elle été détruite pendant les bombardements du Vieux-Pont à l'été 1944 ou a-t-elle été déposée lors des remaniements du bâtiment dans les années 1948-1949 ?). D'après le registre de caisse de l'artiste, le vitrail et l'ensemble des vitreries du bâtiment ont coûté 4 000 francs à la Ville de Laval (un acompte de 3 600 francs a été versé en 1926 et le solde en 1929). Le carton conservé au musée de Laval a permis sa re-création par l'atelier Barthe-Bordereau d'Angers en 2017. Description : Large verrière en arc aplati à trois lancettes, celle du milieu étant plus haute que les deux latérales. Précision(s) sur le décor représenté : Verrière représentant un paysage marin c'est-à-dire un voilier naviguant sur une mer houleuse et sous un ciel nuageux traversé de rayons de soleil. Dans le registre de production d'Alleaume, la description suivante apparaît : style moderne, grand paysage, marine, rochers, bateau, fenêtre large. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |