IA53000010 - théâtre, puis cinéma, actuellement théâtre 38 vues Historique : En 1818, le préfet Coster demande à l'architecte parisien Voinier les plans d'une salle de spectacle. L'édifice doit s'élever le long de la nouvelle traverse tout en étant séparé de la circulation par une promenade plantée d'arbres. Le projet n'est pas réalisé mais le programme alors défini est repris à partir de 1827 par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous qui dote le bâtiment d'une salle dite "à l'italienne" dans laquelle la première représentation a lieu en 1830. La salle est rénovée une première fois en 1857. Une seconde restauration dirigée par Léopold Ridel et à laquelle participe les mosaïstes Odorico a lieu en 1889. Un certain nombre d'autres réparations et d'aménagements sont effectués dans les années 1920 et 1930. Ainsi, en 1920, des water-closets sont aménagés dans le local de distribution des billets et l'année suivante le plafond en forme de coupole est reproduit à l'identique par l'architecte Albert Radel. En 1922, le théâtre est doté de l'électricité et en 1926 d'un chauffage. En 1930, le grand lustre est remplacé par une installarion électrique prenant place autour de la corniche et de la rosace du plafond. En 1934, une rampe hélicoïdale de secours en ciment armé réalisée par les établissement Brochard vient remplacer, sur la façade postérieure, le dispositif d'évacuation composé de balcons en fer et d'échelles. Enfin, en 1931, la concessionnaire de l'époque, mademoiselle Souveryn, fait installer une cabine de cinéma parlant au dessus de la porte d'entrée du foyer. Concédé par la ville à Robert Bourzeix en 1955, l'établissement devenu vétuste ferme ses portes entre juillet 1957 et avril 1958 afin de le transformer en cinéma. Le projet est confié à l'architecte lavallois Marcel Brisard qui fait aménager une cabine de projection et une salle à deux niveaux d'une capacité d'environ 730 places. Entre 1981 et 1982, deux nouvelles salles occupant l'emplacement du café fermé en 1981 et celui de la cour sont construites par la S.C.P. d'architecture Assous, Broquet, Delattre et Houët. En 2002, le transfert de l'activité cinéma au multiplexe cinématographique Cinéville débouche sur la fermeture définitive du Cinéma-théâtre. Face à l'inadaptation de la salle polyvalente à accueillir certaines manifestations culturelles, la municipalité décide alors de rénover le vieux théâtre. Financé par Laval agglomération, le chantier est confié à l'architecte Pierre Logerais qui, du bâtiment primitif, ne conserve que la façade antérieure. Les travaux de démolition se déroulent de mars à mai 2005 et la construction de juillet 2005 à avril 2007. Le théâtre rénové pouvant accueillir près de 600 personnes est inauguré le 11 septembre 2007. Auteur(s) : Renous Pierre-Aimé (architecte), Voinier (architecte), Ridel Léopold (architecte), Odorico (mosaïstes), Radel Albert (architecte), Brisard Marcel (architecte), Assous, Broquet, Delattre, Houët (agence d'architecture), Logerais Pierre (architecte) Description : Le bâtiment 19e est construit sur deux niveaux. La façade antérieure, entièrement appareillée en pierre de taille de calcaire, a tenu compte des deux fonctions primitives de l'édifice, à la fois théâtre avec cinq travées régulières et café avec une travée latérale en léger retrait. Elle est percée d'ouvertures en plein-cintre à fasces, hormis celles du café qui sont en anse de panier avec des agrafes ouvragées en guise de clefs. Les fenêtres de l'étage sont séparées par des pilastres à chapiteaux doriques qui soutiennent un entablement à denticules lui-même couronné d'un attique. La salle "à l'italienne" était composée de balcons dotés de loges disposées sur trois côtés et plusieurs étages. La salle, restaurée en 1857, suscita l'émerveillement du journaliste Charles Meignan qui, dans "l'Echo de la Mayenne", écrivit : "C'est un bijou. On dirait un immense sofa or et velours à étages supportés par des cariatides charmantes, de bon goût, d'une pose délicieuse et décorée de médaillons en bosse d'un effet charmant. Les loges, quoique petites, sont de véritables salons avec draperies de velours cramoisi à crépinettes, ornementations, cordons et glands d'or". Il semblerait qu'en 1922, Henri Boucrel, peintre-décorateur lavallois, ait réalisé la peinture monumentale du plafond de la coupole. En 1958, la "bonbonnière" est remplacée par une salle plus fonctionnelle au décor plus sobre constituée d'un orchestre et d'un balcon, ce dernier s'accompagnant d'une corbeille et de deux loges : une pour le maire et une pour le préfet. Le bâtiment actuel a conservé sa façade néo-classique. Il renferme un hall d'accueil conduisant à l'orchestre et au balcon flanqué de deux niveaux de loges appelées "bergeries". La scène est précédée d'une fosse d'orchestre et dominée par un plateau technique permettant la manoeuvre des décors. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000135 - maison 2 vues Historique : Maison construite dans le troisième quart du 15e siècle pour Péan Le Bret. La façade sur le quai a été refaite au 19e siècle, en raison de l'alignement lors de la construction du quai. Le pignon sur rue a été remanié dans la seconde moitié du 20e siècle,la croupe correspond à cette campagne de travaux. Description : La façade latérale conserve des ouvertures chanfreinées à meneau et traverse de pierre. Le pignon sur rue a perdu son encorbellement depuis les travaux du19ee siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000242 - maison Historique : Maison probablement construite au 16e siècle, fortement restaurée dans la seconde moitié du 20e siècle. Description : Etage en encorbellement. Niche à l'angle de la maison. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000027 - couvent d'ursulines Sainte-Hélène, puis lycée Ambroise Paré 18 vues Historique : Appelées à Laval en 1615, les ursulines qui étaient chargées de l'instruction des enfants pauvres, s'établissent tout d'abord dans le faubourg du Pont-de-Mayenne. Souhaitant un terrain plus vaste, elles achètent en 1620 le lieu-dit "la Croix Blanche" situé au delà de la Porte Beucheresse. Les travaux commencés la même année sur les plans de l'architecte lavallois Etienne Corbineau, s'achèvent en 1626. Autour d'une cour carrée sont construits : la chapelle, la cuisine, le réfectoire, la salle capitulaire, les cellules et l'infirmerie. En 1793, le couvent est transformé en école avant de devenir lycée en 1848. C'est également au 19e siècle que des constructions annexes sont ajoutées par Maximilien Godefroy en 1837 et Pierre-Aimé Renous de 1842 à 1846. Ce même architecte transforme l'intérieur de la chapelle en 1848. Les bâtiments qui abritent aujourd'hui le lycée Ambroise Paré ont été entièrement restaurés entre 1987 et 2001. Description : Du couvent primitif subsistent la chapelle et le quadrilatère des bâtiments conventuels entourant la cour du cloître. Aux quatre angles de celle-ci, des tours quadrangulaires surmontées de toits en pavillon dépassent par la taille les corps de logis qui viennent s'y appuyer. La chapelle édifiée au dessus d'une crypte vient en fermer le côté ouest. Au nord, un autre quadrilatère est venu doubler, au 19e siècle, le noyau primitif. Des agrandissements postérieurs vers l'ouest vont s'échelonner tout au long du 19e siècle. Le gros oeuvre des bâtiments est en moellons enduits,les chaînes d'angle, l'entourage des baies et les piles du cloître en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000357 - maison 2 vues Historique : Maison construite à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle. Elle a été fortement remaniée au 19e siècle, puis à nouveau dans la seconde moitié du 20e siècle, où l'on a supprimé les transformations du siècle précédent. Description : Maison à pan de bois qui présente un encorbellement sur tête de solives au premier niveau. Le gros-oeuvre du rez-de-chaussée est essentiellement en moellons de calcaire. A l'intérieur, les portes chanfreinées à coussinets et une cheminée avec piédroits chanfreinés sont en granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |