IA53000355 - maison de Clermont 7 vues Historique : Maison construite dans la seconde moitié du 15e siècle. Elle servait de résidence urbaine aux abbés de l'abbaye cistercienne de Clermont. Description : Construite sur une parcelle large, la maison présente son mur gouttereau en façade. Un couloir central dessert l'escalier en vis situé sur la façade postérieure. Le pan de bois à grille présente un encorbellement sur poteaux élargis. Les sablières, les entretoises et les consoles sont ornées de fines moulures. Six consoles sont sculptées de personnages dont le choix iconographique est lié, en grande partie, à l'histoire de l'ordre cistercien et à celle de l'abbaye de Clermont. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : sujet : Saint-Bernard de Clairvaux, support : console de la façade,sujet : ange portant un blason aux armes illisibles entouré du collier de l'ordre de Saint-Michel, support : console de la façade,sujet : Sainte-Barbe, elle est représentée avec sa tour et tenant la palme du martyr, support : console de la façade,sujet : Saint-Christophe, support : console de la façade,sujet : Saint-Benoît, support : console de la façade Protection MH : Façade et toiture : inscription par arrêté du 15 février 1926 Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000467 - couvent de carmélites, Carmel de l'Immaculée Conception Historique : Le Carmel de Laval est fondé en 1856 sur la propriété de l'ancien manoir Ouvrouin, rue du Hameau (étudié). Malgré la confiscation du couvent après la loi de 1901 sur les congrégations, les religieuses reviennent s'installer à Laval en 1921. Elles ne réintègrent cependant leurs bâtiments de la rue du Hameau qu'en 1930. Mais ceux-ci sont en mauvais état et l'idée d'édifier un petit monastère à la lisière de la ville est lancée. En 1960, les soeurs achètent un terrain au comte d'Aubert et en 1965 le nouveau monastère est édifié. Il est béni par Monseigneur Guilhem les 3 et 4 septembre de la même année. L'architecte qui a en dessiné les plans est le tourangeau Michel Marconnet. L'entreprise lavalloise de travaux publics Brochard et Gaudichet s'est chargée de le construire. Le couvent a été labellisé "Patrimoine du XXe siècle" en 2009. Date(s) de réalisation : 1965 Description : Au milieu d'un enclos rectangulaire de 1 hectare 30 ares, le bâtiment de forme carrée, enserre un petit jardin et un cloître. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : ciment, béton Étage(s) : 1 vaisseau,sous-sol,1 étage carré Précision(s) sur le décor représenté : Personnages du retable : Jean de la Croix présente un coeur enflammé et un livre, Thérèse d'Avila tient un livre et Joseph un lys. Simon Stock et Thérèse de Lisieux sont aussi représentés. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1999 Copyright : (c) Inventaire général, 1999 Fonds / classement : Architecture |
IM53000284 - croix de procession Historique : La croix de procession (N° 26) avec ses extrémités polylobées semble dater du 16e siècle. Le noeud et le pommeau sont d'époque postérieure. C'est Pierre Triguel, curé de Vieuvy de 1602 à 1635, qui l'offrit à sa paroisse en 1625. Son auteur n'est pas identifié mais il pourrait s'agir d'un orfèvre lavallois ou éventuellement angevin. Propriété de la commune de Vieuvy, elle a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale de Laval et fait partie de son trésor. Description : Croix de procession à lames d'argent partiellement dorées clouées sur âme de bois. Elle porte un décor repoussé, ciselé et estampé. Le titulus, la figure en ronde-bosse du recto et celle en demi-relief du verso sont rapportés. Le noeud est sphérique. Décor représenté : ornementation (quadrilobe, rinceaux, fleurons, godrons), les Prophètes, le Tétramorphe (aigle de saint Jean, boeuf de saint Luc, lion de saint Marc, ange de saint Matthieu), Christ en croix, Vierge à l'Enfant Précision(s) sur le décor représenté : Les quadrilobes en accolades de l'extrémité des bras, le décor de rinceaux floraux des bras, le carré couvrant la croisée et les godrons du noeud sont hérités du 16e siècle. Le programme iconographique y est aussi traditionnel : sur l'avers, les trois prophètes et un ange tiennent chacun un phylactère apparement vierge de tout nom,sur le revers, le Tétramorphe dont chaque emblème est également accompagné d'un phylactère dont l'inscription latine est en partie effacée. L'originalité réside ici dans la forme carrée des plaques, habituellement circulaires, ciselées de figures relevées en bosse et occupant le centre des quadrilobes. En revanche, l'effigie de la Vierge à l'Enfant, en demi-relief, debout sur une console godronnée, constitue une nouveauté avant qu'elle ne devienne, quelques années plus tard et jusqu'au 18e siècle, le décor habituel du revers des croix de procession. Un remontage désastreux résultant probablement d'une restauration effectuée en 1625, a bouleversé l'ordonnance primitive des plaques rapportées de cette croix. C'est ainsi que du côté du crucifix, l'ange à phylactère de l'extrémité gauche devrait se trouver au revers à la place du prophète. Quant au boeuf ailé de saint Luc, il faudrait le faire virer d'un quart de tour à gauche pour qu'il retrouve une position normale. De même, le crucifix devrait être encadré des symboles des quatre évangélistes et la Vierge des quatre prophètes. Ces anomalies incitent à croire que ces statuettes sont tardives et que la croix en était dépourvue à l'origine. Enfin, le bas de la jambe est gravé d'un écusson surmontant la date de 1625. Dimension(s) : h = 72,2,la = 40,8 Précision(s) sur les dimensions : noeud : d = 11.5. Inscription(s) : armoiries (gravées, sur l'oeuvre),date (gravée, sur l'oeuvre),inscription (gravée, sur l'oeuvre, latin) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000374 - verrière historiée : Glorification des saintes femmes 2 vues Historique : Verrière au thème ultramontain réalisée au cours des années 1850 par l'atelier d'Antoine Lusson, maître-verrier installé au Mans. Décor représenté : Vierge à l'Enfant, ange : lys, rose, Esther, Judith, Suzanne, sainte Marthe, sainte Marie-Madeleine, sainte Véronique, sainte Catherine, sainte Agathe, sainte Cécile, sainte Geneviève, sainte Zite, sainte Imelda, sainte Radegonde, sainte Elisabeth de Hongrie, sainte Clotilde, Dieu le Père, ange Précision(s) sur le décor représenté : Les trois lancettes accueillent des groupes de figures féminines placées dans des niches architecturées. Les registres supérieurs sont consacrés à des héroïnes de l'Ancien et du Nouveau Testament. Ceux de l'étage inférieur représentent des vierges, des martyres et des saintes visionnaires ou à qui sont attribuées plusieurs miracles. Ces saintes femmes sont représentées avec leurs attributs. Registres supérieurs : la Vierge à l'Enfant (avec deux anges tenant chacun des fleurs de lys et une rose symbolisant la pureté de Marie) est entourée, à gauche, d'Esther, Judith et Suzanne, à droite, de sainte Marthe, sainte Marie-Madeleine (avec un vase de parfums) et sainte Véronique (avec le voile de la Sainte Face). Registres inférieurs : sainte Catherine (avec l'épée de sa décollation), sainte Agathe (montrant le sein qui sera arraché) et sainte Cécile (avec un orgue portatif) sont encadrées, à gauche, de sainte Geneviève (en jeune bergère), sainte Zite (avec une aiguière) et sainte Imelda (prosternée et en prière), à droite, de sainte Radegonde (en habit de reine, avec un sceptre), sainte Élisabeth de Hongrie (avec les roses miraculeuses dans un pan de sa robe) et sainte Clotilde (en costume de reine). Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription (sur l'oeuvre, latin) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000384 - statue : Vierge à l'Enfant, dite Notre-Dame d'Hydouze Description : La Vierge à l'Enfant est en pierre, les anges sont en plâtre. Précision(s) sur le décor représenté : La Vierge debout tient l'Enfant Jésus sur son bras gauche tandis que deux anges rapportés(?) sont agenouillés de chaque côté. Dimension(s) : h = 60 Précision(s) sur les dimensions : hauteur de la Vierge à l'Enfant uniquement. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Inventaire général, 1986 Fonds / classement : Objets mobiliers |