IA53000011 - couvent de dominicains Notre-Dame-de-Bonne-Encontre, actuellement préfecture 39 vues Historique : Le couvent des dominicains avait été fondé à Laval en 1485. Sa chapelle avait été consacrée en 1499, son cloître et son réfectoire réalisés entre 1525 et 1538. La Révolution interrompit en 1790 la reconstruction du grand logis entamée depuis 2 ans. En 1792 l'administration départementale prit possession des lieux et en 1800 le premier préfet Nicolas Harmand envisagea la construction d'un édifice mieux adapté. L'Eglise et le cloître furent détruits en 1803 et l'architecte Bricard présenta un important projet en 1808. De celui-ci ne seront réalisés que l'arc triomphal d'entrée et les communs. Le corps de logis principal est l'oeuvre de l'architecte Voinier, entre 1819 et 1822 qui conserva l'ancien bâtiment des dominicains construit à la fin du 18e siècle, se limitant à le doubler en profondeur du côté de la cour d'entrée. De 1831 à 1834 l'architecte Maximilien Godefroy supprima les communs construits par Bricard, leur substituant l'entrée monumentale érigée par celui-ci, qu'il transféra depuis l'angle sud-est, afin d'aménager la nouvelle entrée dans l'axe de la façade. Description : L'édifice présente trois niveaux, dont 1 de comble, il est formé de 13 travées sur la façade antérieure. Un léger avant corps central de 7 travées séparées par des pilastres d'ordre colossal dorique est couronné par une corniche à triglyphes. La façade postérieure comporte 14 travées, dont les 4 médianes forment un avant corps peu saillant. Cette façade est en moellons enduits, alors que la façade opposée est en pierre de taille de calcaire. Sur la rue, l'édifice d'entrée se compose de deux pavillons de plan massé encadrant un porche monumental, à trois passages formant serlienne, surmonté d'un fronton triangulaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000122 - hôtel Boulain, puis presbytère Saint-Vénérand 17 vues Historique : Hôtel particulier construit vers le milieu du 16e siècle pour le marchand lavallois Jean Boulain. Le logis situé en fond de cour a été reconstruit par l'architecte Eugène Boret en 1864. Date(s) de réalisation : 1864 Description : La partie du 16e siècle de la construction reprend, à une échelle plus réduite, le parti architectural mis en oeuvre à la galerie des comtes de Laval quelque temps plus tôt. Comme son modèle, elle a été réalisée en pierre de taille de calcaire, tandis que la partie du 19e siècle est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : cariatide engainée, support : pilastres de la baie de l'étage du pavillon Protection MH : Presbytère de Saint-Vénérand (cad. AX 85) : inscription par arrêté du 9 mars 1927. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000123 - hôtel dit la Grande Maison, puis couvent de Notre-Dame de la Miséricorde, actuellement maison de retraite 27 vues Historique : Hôtel particulier, dit la Grande Maison, construit au milieu du 16e siècle pour le négociant François Arnoul. La propriété englobe une partie de l'enclos du manoir Ouvrouin dont il subsiste le colombier du 14e siècle. Le logis est remanié et agrandi en 1619 pour Jacques de Chantepie, sieur de la Touche. En 1791, l'édifice est acheté par le sieur Busson qui y est assassiné en 1819. L'année suivante, la propriété est acquise par la fondatrice des soeurs de la Miséricorde, mère Thérèse Rondeau, pour y héberger "des filles perdues et repenties". Tout au long du 19e siècle, la congrégation réalisent diverses constructions parmi lesquelles des classes, une porterie et deux chapelles. La première est bâtie de 1824 à 1825 dans une aile perpendiculaire à la rue de Paradis. Une seconde, plus importante, est édifiée entre 1864 et 1866 sur un terrain donné par les religieuses du Carmel voisin. En 1998, les ailes encadrant la cour d'entrée (dont celle abritant la première chapelle transformée en infirmerie) sont détruites lors de la restructuration des bâtiments. La communauté abrite aujourd'hui une maison de retraite dont le jardin renferme la chapelle funéraire de Thérèse Rondeau. A noter : en 1936, Auguste Alleaume réalise des vitraux pour l'une des deux chapelles. Le livre de caisse du peintre-verrier mentionne en effet : "Vitrerie de la Miséricorde : 2 850 francs". Description : Grande Maison : côté cour, le corps central est encadré de deux pavillons hors-oeuvre coiffés d'un toit à l'impériale tandis qu'un troisième pavillon flanque l'élévation postérieure. Le logis primitif est bâti sur des caves vôutées. Il est reconnaissable à ses petites ouvertures et à sa tourelle d'escalier demi-hors-oeuvre de plan circulaire. Le bâtiment du 17e siècle est doté d'une travée en pierre de calcaire s'achevant par une niche passante. Ses murs sont percés de grandes baies parmi lesquelles des fenêtres à encadrements harpés en granite et/ou calcaire. Une des lucarnes, dégagée lors des remaniements de 1998, porte des armoiries, peut-être celles de la famille Arnoul. L'ensemble des murs est couronné d'une corniche à modillons en calcaire. Chapelle : construite en moellons enduits et en pierre de taille de granite, elle est orientée et adopte un plan en croix latine. Le pignon ouest s'ouvre sur un portail en plein-cintre surmonté d'une rose. Son mur flanqué de contreforts à pinacles est couronné d'un clocher quadrangulaire ouvert sur les quatre faces. Le chevet en abside est augmenté d'une construction en demi-cercle. Aménagée en fausse grotte, elle abrite une statue de la Vierge écrasant un serpent sur un globe terrestre étoilé. Un retable en marbre noir et rose sert d'écrin à la sainte. Ses deux niches latérales délimitées par des colonnes corinthiennes sont occupées par les statues en calcaire de saint Jean et de Marie-Madeleine. L'arc de l'espace central est surmonté de deux anges tenant une couronne dorée. La chapelle conserve également un autel en marbre noir et rose, trois bénitiers en marbre rose dont deux bénitiers d'applique ainsi qu'un reliquaire de Sainte-Faustine donné par Monseigneur Maillard en 1999. Les vitraux d'Alleaume dont elle était probablement dotée ont disparu (déposés ou détruits ?). Chapelle funéraire : elle est orientée. Elle renferme la tombe de Thérèse Rondeau dont la dalle funéraire en marbre blanc veiné de noir est gravée d'une inscription en latin : Hic jacet virgo Deo et proximo devotissima THERESIA RONDEAU quae abdormivit anno salutis 1866 aet atis 72 postquam hane MISERCORDIAE domum a se fundatam per 4 s rexisset annos cujus zelo et Dei ope perfecta sunt opera multa et magna in primis exstructae colligendis 400 puellis aedes aedificatumque Domino templum/Ipsius memori in benedictione est. L'édicule est doté de trois verrières respectivement ornées des initiales T.R., de la figure de Sainte Agathe (le deuxième prénom de Thérèse Rondeau) et de celle de Sainte-Thérèse. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Sujet : balance, support : tympan des lucarnes postérieure,sujet : Vierge à l'Enfant, support : lucarne centrale de la façade antérieure,armes non identifiées, comportant 3 oies, support : lucarne sud de la façade antérieure. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000126 - hôtel de Jean Bérault Historique : Le terrain était la propriété de trois seigneurs différents (l'abbé de Clermont, l'aumônier de l'hôtel-Dieu-Saint-Julien et le seigneur de l'Epine). Jean Bérault acquit deux lots et se trouva seul propriétaire de l'immeuble (1561,1566). La façade sur la rue Renaise est reconstruite pour René Hardy de Lévaré en 1781. Date(s) de réalisation : 1781 Description : Les ouvertures, du corps du bâtiment sur rue (18e), sont en pierre de taille de granite au rez-de-chaussée et en pierre de taille de calcaire dans les niveaux supérieurs. La partie arrière de l'hôtel présente des ouvertures à fasces, des pilastres ainsi qu'une imposante tourelle d'escalier demi hors-oeuvre, polygonale à la base puis quadrangulaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000128 - hôtel Historique : Hôtel particulier construit en 1750 et agrandi dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1750 Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits. Les chaînes d'angle, les bandeaux, l'entourage des baies et le décor porté des deux travées principales sont en pierre de taille de calcaire (à l'étage) ou de granite (au rez-de-chaussée). Les balcons sont en fer forgé. Les deux frontons triangulaires sont percés chacun d'un oculus. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000129 - hôtel de Loué, puis hôtel de Montjean, puis institution Sainte-Marie, puis maison des associations 36 vues Historique : En 1480, l'hôtel de Loué, ex-propriété de Jean de Laval, seigneur de Brée, est reconstruit pour André de Lohéac seigneur de Montjean et maréchal de France. Du milieu du 16e siècle jusqu'en 1617, l'édifice sert de chambre des comptes pour les seigneurs de Laval. A une époque indéterminée, il est transformé en établissement scolaire pour jeunes filles (tenu par les demoiselles Moulliès au début du 19e siècle), avant de devenir le pensionnat Sainte-Marie en 1846. Cette institution fait construire une chapelle (en 1858) le long de la nouvelle voie reliant la place du palais à celle de la mairie (actuelle rue des Déportés), mais également des classes, puis des dortoirs et un réfectoire (en 1877). En1881, l'ancien logis de l'hôtel de Montjean, ainsi que les demeures qui le bordait, sont détruits pour laisser la place, l'année suivante, à un nouveau bâtiment à usage du pensionnat. Ces transformations entraînent l'élargissement du haut de la place Saint-Tugal (ex-rue du Pilier Vert). Entre 1929 et 1933, Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, intervient à plusieurs reprises sur les vitraux en place de la chapelle (mentions dans son livre de caisse). L'institution devient ensuite une maison des associations et la chapelle une mosquée. L'ensemble est détruit dans les années 2000 pour laisser la place au nouveau palais de justice. Description : Le gros-oeuvre des bâtiments est en moellons enduits. Les chaînes d'angle, bandeaux, corniches et entourages des baies sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000130 - hôtel Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits, les chaînes d'angle et les entourages des baies sont en pierre de taille de granite. Les lucarnes et le fronton ouvragé sont en calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : tympan du fronton de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000143 - maison dite Cour du Verger 7 vues Historique : La maison du Verger existait en 1609. Le pavillon subsistant a été construit peu avant 1618. La maison fut reconstruite ou remaniée en 1623, elle est aujourd'hui détruite. Description : Le gros-oeuvre du bâtiment à tourelle est en moellons, avec quelques parties en pierre de taille de calcaire (les ouvertures). Le bâtiment sur l'arrière est en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000014 - hôtel Avril de Pignerolle 7 vues Historique : Cet hôtel a été construit vers 1825-1830 pour Arsène Avril de Pignerolle. Il est le témoin d'un goût très vif pour la culture italienne durant cette période. L'édifice avec ses niches et oculi garnis de bustes et de statues est l'un des plus beau témoignage de l'architecture néoclassique à Laval. Description : De caractère simple et massif, le logis comporte trois niveaux, dont un étage d'attique. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont en plein-cintre. Au second niveau, les baies à linteau droit alternent avec des niches en plein-cintre garnies de statues. L'étage attique comporte, entre chaque ouverture, un oculus garni d'un buste. Un balcon en fer forgé sur consoles parcourt la largeur du premier étage. Aux extrémités de l'édifice, des pilastres doriques soutiennent un entablement, dont la corniche à modillons très saillante sépare l'attique du niveau inférieur. Le gros-oeuvre est en pierre de taille de calcaire pour la façade principale et en moellons enduits sur les façades latérales et arrière. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : sujet : homme en buste, femme en buste, support : oculi de l'attique,sujet : femme (symbole des saisons), support : niches du premier étage Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000156 - maison des Grandes Ecoles, puis maison de la Béraudière, puis maison de la Bazoche 6 vues Historique : Maison reconstruite en 1615, sur les caves des grandes écoles. Cette maison construite pour le marchand Jean Crosnier est attribuée à l'architecte Etienne Corbineau. Date(s) de réalisation : 1615 Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Les chaînes d'angle harpées, les bandeaux, la corniche et l'entourage des baies à bossages sont en pierre de taille de calcaire. Les caves sont voûtées en berceau segmentaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages de sous-sol,3 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000015 - hôtel Le Balleur Historique : Hôtel construit en 1842 et 1843 pour François Le Balleur. Date(s) de réalisation : 1842 Description : Etabli perpendiculairement à la rue, le logis comprend cinq travées en façade. La travée centrale, en pierre de taille de calcaire, est en légère saillie sur le nu de la façade. Les ouvertures, également en calcaire, sont ornées d'une mouluration à fasces. Les étages sont séparés par des bandeaux fortement saillants. Le bâtiment des communs, sur deux niveaux, comprend au rez-de-chaussée des remises ou écuries et à l'étage le logement des domestiques. Ses deux baies centrales sont encadrées d'oculi ceints de couronnes de laurier. Le gros-oeuvre de l'ensemble est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : support : oculi des communs Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000181 - maison Description : Maison à pan de bois enduit, avec encorbellement sur solives et aisselier entre le rez-de-chaussée et le premier étage. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000188 - hôtel 4 vues Historique : D'après les résultats d'une étude dendrochronologique réalisée en 2006, l'hôtel a été construit entre 1506 et 1509. Description : La façade sur rue présente du pan de bois enduit, des encorbellements sur poteaux élargis avec des sablières, des consoles et des entretoises moulurées. Les écoinçons des entretoises ainsi que les consoles sont sculptées de feuilles d'acanthes. La façade sur cour présente des ouvertures chanfreinées et une tourelle d'escalier. Au dernier étage de celle-ci, le passage du plan polygonal au plan carré se fait par l'intermédiaire d'un cul de lampe pyramidal dont l'amortissement est sculpté de têtes humaines. Un arc de décharge en pierre est visible au dessus de la porte. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : pigeatres de l'étage,sujet : tête d'homme, support : culots de la tourelle d'escalier Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000190 - maison Historique : Maison construite au 17e siècle, remaniée au 18e siècle. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Beaucoup d'ouvertures sont en pierre de taille de calcaire, hormis un petit nombre qui sont en pierre de taille de granite. La toiture de la partie gauche, en pavillon, est plus élevée que celle de la partie droite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000020 - hôtel actuellement école 2 vues Historique : Ancien hôtel particulier construit entre 1833 et 1839 pour Louis-Pierre Martin-Bruneau. Il a été transformé pour abriter successivement un carmel (1923), une maternité départementale (1929) et aujourd'hui un collège (adjonction de plusieurs bâtiments modernes, dans la seconde moitié du 20e siècle). Description : Le bâtiment principal comprend cinq travées pour quatre niveaux, dont un niveau de soubassement et un niveau d'attique. Les trois travées centrales forment un léger avant-corps. Les ouvertures sont à linteau droit et moulurées de fasces. Un bandeau mouluré fortement saillant sépare le rez-de-chaussée du premier étage, ainsi que les deux derniers niveaux. Les deux travées latérales en léger retrait, dont les étages ont été réalisés vers 1924, sont couronnées par des toitures indépendantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000215 - maison Historique : Maison de style néoclassique, construite dans la première moitié du 19e siècle, avant 1839 (elle figure sur le cadastre ancien). Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les pilastres d'angle (cannelés et à chapiteaux ioniques), la corniche, le bandeau et l'encadrement des ouvertures (à fasces) sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000232 - maison Historique : Maison construite en 1503, agrandie et remaniée au 18e siècle. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Date(s) de réalisation : 1503 Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les ouvertures sont en pierre de taille de granite au rez-de-chaussée, en pierre de taille de calcaire aux étages. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000256 - maison 1 vue Historique : La parcelle cadastrale CH 174 regroupe quatre anciennes parcelles. Dans un angle subsiste un petit bâtiment du 17e siècle. Deux pavillons dans la cour sont du 18e siècle. La demeure principale de 1823 a été doublée en profondeur par l'adjonction d'une autre habitation sur la façade postérieure vers 1860 pour Julien Richard. Description : Le gros-oeuvre du bâtiment principal est en moellons enduits. Ses ouvertures et ses chaînes d'angle sont en pierre de taille de calcaire. Le petit bâtiment du 17e siècle comporte un étage de pan de bois masqué par un enduit. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000259 - maison 1 vue Historique : Maison de la première moitié du 17e siècle, remaniée et agrandie au 18e siècle, notamment par la construction d'une aile en retour d'équerre. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Les ouvertures de l'étage du corps principal et les lucarnes sont en calcaire. Les ouvertures du rez-de-chaussée du corps principal et celles de l'aile en retour d'équerre sont en granite. Au rez-de-chaussée, une large fenêtre chanfreinée, avec départ de meneau, semble être du 16e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000025 - hôpital Saint-Joseph, puis hôpital Saint-Julien, puis maison de retraite Historique : En 1649, la duchesse de la Trémoille pose la première pierre de l'hôpital Saint-Joseph à l'emplacement des anciennes lices seigneuriales, non loin de l'hôpital Saint-Julien devenu trop petit. Sa gestion est confiée aux Filles Hospitalières de Saint-Joseph de La Flèche. En 1714, est construit le bâtiment dit des Incurables puis, en 1750, le portail de la rue Sainte-Anne est réalisé. En 1804, un pensionnat est ouvert et en 1810, la congrégation est confirmée dans son rôle hospitalier : l'hôpital accueille les malades, les indigents et les militaires. Au cours du 19e siècle, l'établissement est progressivement reconstruit dans sa totalité : édification des salles Saint-Joseph et Sainte-Anne en 1834 (elles seront prolongées en 1871), de la maison de l'aumônier en 1853, des salles Saint-Charles et Saint-Pierre en 1856 (également agrandies en 1871) puis du bâtiment des militaires de 1872 à 1873. La chapelle, oeuvre de Léopold Ridel, devait achever les gros travaux en 1899. L'hôpital Saint-Joseph prit le nom d'hôpital Saint-Julien afin de rappeler l'antériorité de ce premier établissement détruit au siècle dernier. Après avoir accueilli une maison de retraite, les bâtiments un temps inoccupés font l'objet d'une décision d'achat par la Ville en avril 2011. Description : Les bâtiments de l'hôpital s'organisent autour d'une cour principale servant d'espace d'entrée et de cours secondaires. Leur gros-oeuvre est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000027 - couvent d'ursulines Sainte-Hélène, puis lycée Ambroise Paré 18 vues Historique : Appelées à Laval en 1615, les ursulines qui étaient chargées de l'instruction des enfants pauvres, s'établissent tout d'abord dans le faubourg du Pont-de-Mayenne. Souhaitant un terrain plus vaste, elles achètent en 1620 le lieu-dit "la Croix Blanche" situé au delà de la Porte Beucheresse. Les travaux commencés la même année sur les plans de l'architecte lavallois Etienne Corbineau, s'achèvent en 1626. Autour d'une cour carrée sont construits : la chapelle, la cuisine, le réfectoire, la salle capitulaire, les cellules et l'infirmerie. En 1793, le couvent est transformé en école avant de devenir lycée en 1848. C'est également au 19e siècle que des constructions annexes sont ajoutées par Maximilien Godefroy en 1837 et Pierre-Aimé Renous de 1842 à 1846. Ce même architecte transforme l'intérieur de la chapelle en 1848. Les bâtiments qui abritent aujourd'hui le lycée Ambroise Paré ont été entièrement restaurés entre 1987 et 2001. Description : Du couvent primitif subsistent la chapelle et le quadrilatère des bâtiments conventuels entourant la cour du cloître. Aux quatre angles de celle-ci, des tours quadrangulaires surmontées de toits en pavillon dépassent par la taille les corps de logis qui viennent s'y appuyer. La chapelle édifiée au dessus d'une crypte vient en fermer le côté ouest. Au nord, un autre quadrilatère est venu doubler, au 19e siècle, le noyau primitif. Des agrandissements postérieurs vers l'ouest vont s'échelonner tout au long du 19e siècle. Le gros oeuvre des bâtiments est en moellons enduits,les chaînes d'angle, l'entourage des baies et les piles du cloître en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000303 - hôtel Historique : Hôtel particulier ("du pauvre ?") disposé perpendiculairement à la rue. Il a été réalisé au 18e siècle. Description : Le corps central comportant trois niveaux plus un comble est couronné d'une toiture à pavillon. De part et d'autre, deux bâtiments comportant 1 niveau de moins portent une toiture à croupe. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000318 - maison Historique : Maison construite au cours du 18e siècle. La porte d'entrée en bois pourrait être un remploi de la fin du 17e siècle. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Les ouvertures du rez-de-chaussée, en pierre de taille de granite, présentent une feuillure. Les ouvertures des étages, le bandeau et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000031 - hôtel Dubois de Beauregard Historique : Hôtel construit en 1772 pour Michel Dubois de Beauregard, maître de forge. Il est attribué à Henry-Georges Le Jolivet, ingénieur du roi. Le mur de clôture et les bâtiments des communs sont de la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1772 Description : L'édifice comporte sept travées en façade. L'avant-corps qui en compte trois, à pans coupés, est en pierre de taille de calcaire. Il est surmonté d'un oculus accosté de consoles qui masque une partie de la toiture polygonale. A l'étage, l'ouverture centrale qui porte un décor de mascaron, s'ouvre sur un balcon en fer forgé soutenu par deux consoles. La façade arrière du bâtiment ne compte que six travées, dont l'avant-corps de deux travées très peu saillant. Elle est surmonté d'un fronton triangulaire percé d'un oculus. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000335 - maison Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000345 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel construit vers 1857 pour René Pillon. En 1961, la propriété est achetée par la Ville au propriétaire d'alors, monsieur Du Long de Rosnay. Depuis cette date, elle est occupée par le lycée du Douanier-Rousseau. Date(s) de réalisation : 1857 Description : Les lucarnes sont encadrées de consoles qui supportent un fronton triangulaire percé d'un oculus et coiffé d'une coquille. Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits, il repose sur un socle en pierre de taille de granite. Les chaînes d'angle, la corniche, les ouvertures et les lucarnes sont en pierre de taille de calcaire. L'une des deux entrées est protégée par une marquise en verre que deux fines colonnettes en fonte soutiennent. Le puits de la propriété se trouve aujourd'hui dans l'allée menant au jardin de la maison du 54-56, rue de Paris. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1998 ; 2012 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000347 - maison 1 vue Historique : Maison probablement construite dans la dernière décennie du 19e siècle à l'emplacement du cimetière de la Guétraie, fermé vers 1887. Description : La travée de droite, en légère saillie, possède sa propre toiture (en pavillon). Elle présente un oriel surmonté par un balcon à balustres en calcaire. Le gros-oeuvre est en moellons enduit. Les ouvertures, les chaînes d'angle et l'entablement sont en pierre de taille de calcaire. A signaler les épis de faîtage et la richesse du décor sculpté. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000368 - ensemble d'édifices à cour commune dit Cour du Grand Louis 1 vue Historique : Le corps de passage sur rue ainsi que le logement attenant et la tourelle d'escalier en fond de cour sont de la seconde moitié du 16e siècle. Deux bâtiments d'habitations sont de 1759 (date portée). Un autre bâtiment est de la fin du 19e ou du début du 20e siècle. Date(s) de réalisation : 1759 Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits. Les lucarnes, de la façade sur rue et de la tourelle d'escalier en fond de cour, sont en pierre de taille de calcaire. Elles portent un décor sculpté. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : support : les lucarnes Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000369 - ensemble d'édifices de tisserand à cour commune dit la Croix de Vin Historique : Groupe de maisons qui avaient été construites majoritairement au 17e siècle, hormis quelques unes réalisées aux 18e et 19e siècles. Description : Ancien village de tisserands. Chaque maison comportait un sous-sol partiellement enterré servant d'atelier de tissage. Au dessus, le rez-de-chaussée surélevé, servait de logement. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000374 - collégiale Saint-Michel du Cimetière-Dieu, puis couvent de jésuites dit Maison Saint-Michel 20 vues Historique : A la fin du 13e siècle, un terrain est affecté sous le nom de Cimetière-Dieu aux sépultures des pauvres de l'Hôtel-Dieu Saint-Julien. Vers 1300, Jean Ouvrouin sur le fief duquel se situe le cimetière, fait édifier une chapelle. Celle-ci est ensuite fondée de plusieurs chapellenies et rentée par d'autres membres de la famille Ouvrouin. Ainsi, par testament du 27 mai 1347, Guillaume Ouvrouin, évêque de Rennes, demande à y avoir son tombeau et y fonde quatre chapellenies. En 1421, Jeanne Ouvrouin réalise le voeu de ses aïeux en obtenant que cet édifice soit érigé au rang de collégiale. La même année, elle fait construire cinq ou six maisons destinées à l'habitation des huit chanoines. Dans son testament daté du 1er février 1422, elle demande à être inhumée près de l'évêque de Rennes dans l'église qu'elle voulait "estre accrue et allongée". Suivant ses volontés, le choeur est reconstruit en 1423 et consacré sous le vocable de Saint-Michel par Monseigneur Martin Berruyer le 28 mai 1458. La nef est bâtie entre 1480 et 1489, le revestuaire ou vestiaire en 1487. En 1490, une nouvelle sacristie est ajoutée dans le prolongement de ce dernier. Cinq ans plus tard, l'église est reconstruite. En 1763, elle est agrandie par la construction de deux chapelles latérales bénites le 28 septembre de la même année. Il s'agit des chapelles du Sacré-Coeur et de la Vierge. Le 19 aôut 1791, l'église est fermée et employée comme magasin militaire. La même année, les terres de la collégiale sont vendues comme biens nationaux. L'église, en mauvais état, est mise en vente le 24 floréal an IV (13 mai 1796). Le 2 janvier 1802, elle est vendue à madame Dolse-Garay et rendue au culte pour la paroisse Saint-Vénérand. Elle est alors utilisée comme église de cimetière et comme annexe de Saint-Vénérand pour les quartiers de la Coconnière et du Laurier. Sous le Premier Empire, elle sert d'hôpital pour les prisonniers de guerre anglais, allemands et espagnols. Elle est inoccupée lorsque, en 1816, le père Morin remet la propriété aux jésuites qui y installent une résidence de missionnaires. A la même date, le cimetière est fermé. En 1820, les pères édifient une nouvelle chapelle au dessus de la sacristie. Réservée aux congrégations féminines, elle est bénie le 1er juillet 1820 par l'évêque du Mans, Monseigneur de La Myre-Mory. En 1834, des dons servent à restaurer entièrement l'ancienne église collégiale. A partir de 1840, des bâtiments destinés à accueillir un noviciat et un scolasticat sont édifiés. En 1843, les pères Rubillon et Martin rénovent le décor intérieur de la chapelle des Congrégations. En 1860, la création de la rue du Mans entraîne la destruction partielle de la chapelle Saint-Ignace et l'agrandissement de la chapelle du Sacré-Coeur. La même année, la percée du boulevard de Tours (actuel boulevard Félix-Grat) se traduit par un abaissement du sol nécessitant la création d'un emmarchement pour accéder à l'église. En 1880, le clocher s'effondre et une chapelle "mausolée" destinée à la communauté est bâtie perpendiculairement au bâtiment nord du scolasticat. Ce nouveau sanctuaire est surmonté d'une bibliothèque dont le contenu est transféré à Jersey lors de l'exil momentané des jésuites suite au décret Ferry. En 1890, l'église rouvre aux fidèles. En 1897, la chapelle "mausolée" est transformée. Suite à la loi de juillet 1901 interdisant l'enseignement aux membres d'une congrégation non autorisée, le scolasticat quitte Laval et Saint-Michel demeure vide. La propriété est ensuite acquise par une société anonyme qui loue le bâtiment bordant le boulevard de Tours à l'Oeuvre des Retraites Régionales pour en faire une maison de retraite fermée : la Maison Saint-Alphonse. Les autres bâtiments sont donnés en location à l'Evêché pour y installer le Grand Séminaire expulsé de son domaine de Beauregard suite à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat. La propriété est de nouveau mise en vente en 1909. Elle est acquise par mademoiselle Le Gonidec de Traissan qui la donne à l'Evêché qui y maintient le Grand Séminaire. En 1914, elle est transformée un hôpital militaire. Entre 1919 et 1967, les jésuites sont de retour et y installent un juvénat. En 1967, ils vendent la propriété aux Comptoirs Modernes. En 1968, les bâtiments sont rasés et remplacés par le premier supermarché lavallois (SUMA). Suite à la destruction de l'église et des chapelles, quelques tableaux sont vendus aux enchères. La cloche est envoyée dans une église au Tchad. Aujourd'hui, la grande baie de la façade occidentale est remployée à l'église paroissiale de Vaiges et des vestiges du remplage de la baie de la façade orientale sont entreposés dans une réserve du Conseil Général. Description : En 1968, Saint-Michel occupait trois hectares de terrain. Le couvent se composait de trois grands bâtiments disposés en U autour d'un petit jardin. Ils s'élevaient sur deux ou trois étages et deux d'entre eux étaient couronnés de toits brisés. L'ensemble était entouré d'un parc dont il reste aujourd'hui quelques arbres. L'église Saint-Michel formait un rectangle d'environ 35 m de long sur 11 m de large. Son chevet plat présentait un haut pignon à rampant sans ornement. Il était percé d'une fenêtre en tympan dont le remplage était constitué de quatre meneaux supportant un réseau flamboyant. La façade occidentale comprenait un portail et une haute baie ogivale dont le fenestrage avait disparu. L'arc du portail était orné de fleurons à crochets et de pinacles. L'intérieur était revêtu d'un décor classique qui, en 1843, avait remplacé celui du 15e siècle. Il se composait notamment de pilastres doriques, d'une arcade en plein-cintre et d'une voûte à caissons en cul-de-four. Le choeur était meublé d'un maître-autel en marbre blanc et de deux autels respectivement dédiés à saint Jean-Baptiste et à saint Matthieu. Une statue de Saint-Michel terrassant le dragon réalisée par Barême d'Ancenis avait remplacé une peinture transférée dans l'église Notre-Dame des Cordeliers. La nef accueillait les autels de la Vierge et de Sainte-Anne. S'y trouvait également la croix de mission qui, à l'origine, se trouvait devant l'église. Vandalisée en 1830 et jetée dans la Mayenne, elle fut retrouvée et mise à l'abri dans le sanctuaire. La petite chapelle Saint-Alphonse était ornée dans un style néo-gothique. Le revestuaire était percé de fenêtres rectangulaires aux granits chanfreinés. La chapelle Saint-Ignace à laquelle on accédait par une porte située dans le choeur de l'église Saint-Michel renfermait un autel en marbre gris et blanc ainsi qu'une statue de Saint-Ignace. L'intérieur de la chapelle des Congrégations était vêtu d'un riche décor en stuc de style "troubadour". En 1840, il était meublée de nombreuses statues, d'une chaire en bois sculpté, d'une balustrade et d'un autel. La chapelle "mausolée" était percée de six fenêtres ornées de vitraux. Le plafond du choeur accueillait une peinture en forme de rideau au dessus duquel se lisait l'inscription : Regina et Mater societatis Jésus. Le choeur était meublé d'un autel en marbre blanc. Le premier et le deuxième étage du grand bâtiment situé parallèlement à l'église Saint-Michel renfermait deux petites chapelles privées. (Voir aussi le descriptif des bâtiments réalisé en 1909 par les responsables du Grand Séminaire). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété de la commune;propriété du département; Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000380 - chapelle Saint-Roch dite chapelle des Morts 1 vue Historique : Le grand cimetière d'Avesnières existait déjà avant 1550. Le 22 mai 1613, les habitants décident d'y construire une chapelle pour les pestiférés et les personnes contagieuses. Le projet est réalisé en 1614 par les architectes Etienne Caharye et Charles Bouvet. Le charpentier Jean Houdu, les couvreurs René Bouvier et François Sesbouez ont également participé à sa réalisation. En 1903, elle renferme notamment les corps de cinq prêtres décédés, anciens curés ou vicaires de Notre-Dame d'Avesnières : M. Marin Gesbert, M. Ambroise-Marin Langlois, M. Pierre-René-Joseph Chérot, M. Jean Verger et M. Félix Pinçon. Le sanctuaire est détruit en 1905 pour laisser la place à l'école publique d'Avesnières. Date(s) de réalisation : 1614 Description : Deux grandes dalles en marbre appliquées à la chapelle indiquaient les sépultures des membres d'une riche famille de fabricants et négociants lavallois. Inscription : cy est la basilique chapelle de Sainct Roch 1614 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000038 - banque : Caisse d'Epargne 3 vues Historique : Le bâtiment accueillant la Caisse d'Epargne est construit en 1900 sur des plans de l'architecte municipal et départemental Léopold Ridel. Le décor sculpté extérieur est l'oeuvre du sculpteur André-Joseph Allar qui réalise également la cheminée monumentale de la salle de réunion du Conseil d'Administration. Le décor stuqué de cette pièce qui accueille deux peintures monumentales réalisées par Ludovic Alleaume est certainement réalisé vers 1906. En 2007, le bâtiment est acheté par le Conseil Régional et seul le rez-de-chaussée des deux dernières travées du corps de bâtiment droit restent la propriété de la Caisse d'Epargne. Date(s) de réalisation : 1900 Description : Bâtiment en L construit à la jonction de la rue de Cambrai et du quai Gambetta. L'entrée est valorisée par son implantation sur le pan coupé à l'angle de l'édifice et se signale dans le paysage urbain par sa haute toiture en pavillon. Le rez-de-chaussée des corps des bâtiments s'appuie sur un soubassement de granite surmonté d'un appareil à bossages continus. Celui-ci est percé de douze grandes baies à linteau droit et agrafes sculptées par Alfred Thiébault. Toutes ces fenêtres alternent avec des métopes et sont protégées par des grilles dessinées par l'architecte départemental. La porte d'entrée est surmontée de colonnes baguées soutenant un entablement cintré. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré Décor représenté : sujet profane, pot à feu, feuillage, armoiries, enroulement, corne d'abondance, fruit, fleur, acanthe, rabot, échelle, maillet, ciseau, compas, palette, pinceau, tenaille, marteau, tonneau, mouton, cruche, serpent, ove, perle, vase, fleur Précision(s) sur le décor représenté : Le toit en pavillon est couronné de deux pots à feux. La porte d'entrée, entourée d'un décor à feuillage, est surmontée d'un cartouche sculpté aux armes de la Ville de Laval qu'encadrent des cornes d'abondance d'où s'échappent des grappes de fruits et de fleurs. L'entablement cintré accueille un bas-relief représentant l'Epargne. A signaler également, les frises d'acanthes. Les linteaux biseautés des fenêtres du rez-de-chaussée sont dotés d'agrafes sculptées de cartouches à enroulements accueillant les attributs d'anciennes confréries ou corporations parmi lesquels ceux du menuisier (un vilebrequin et un rabot), du maçon (une truelle, un fil à plomb et une échelle), du tailleur de pierre (un maillet et des ciseaux), de l'architecte (un fil à plomb, un compas, un rapporteur, une règle graduée et un té), du peintre (une palette et des pinceaux), du forgeron (des tenailles, un marteau et une enclume) et du tisserand (deux navettes). Les cinq autres cartouches sont ornés d'un tonneau (cabaretier), de deux peignes et d'un mouton (cardeur), d'un pichet (orfèvre), d'un marteau et de deux limes (?) et de deux serpents (apothicaire). L'intention de valoriser le travail, en tant que vertu, est ici évidente. L'ancienne salle de réunion du Conseil d'Administration des directeurs présente un riche décor stuqué et partiellement doré se concentrant principalement sur le haut des murs et des portes, le plafond et la cheminée monumentale. De style Louis XVI, ce décor se compose de frises à oves et dards, à feuilles d'acanthe, à perles et à olives auxquelles il faut ajouter des cartouches renfermant des vases médicis garnis de bouquets de fleurs, des cornes d'abondances, des tiges feuillagées et des rubans. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000429 - usine textile dite Notre-Dame d'Avesnières, actuellement Les Tissus d'Avesnières 1 vue Historique : Usine de tissage mécanique construite en 1876 pour monsieur Henri de la Broise. En 1905, les bâtiments sur quai sont reconstruits d'après les plans de l'architecte lavallois Léopold Ridel qui se charge également de bâtir la maison de maître. A cette date, l'usine compte environ 400 ouvriers et fabrique des coutils. En 1917, l'usine est rachetée par la famille Feinte déjà propriétaire d'une usine de tissage à Armentières, dans le nord de la France. En 1956, l'entreprise ajoute la teinture et l'impression à son activité initiale de tissage qui disparaît totalement en 1968. En 2003, l'usine se spécialise dans l'impression haut de gamme, la teinture et l'ennoblissement de tissus d'ameublement. En 2008, elle fait travailler 54 employés et produit 450 000 m de tissus imprimés pour 150 000 m de tissus teints. La maison de maître a été démolie. Date(s) de réalisation : 1905 Description : Le gros oeuvre des bâtiments sur rue est en moellons enduits. Le bâtiment à l'angle nord-ouest présente des ouvertures et des éléments de décor en pierre de taille de calcaire, alors que le bâtiment central (côté ouest) présente des ouvertures et des éléments de décor en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : Vierge à l'Enfant, support : niche de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000439 - maison Historique : Maison construite en 1923 par l'architecte Georges Rousseau pour messieurs Deleurme et Durand. Elle occupe l'emplacement de l'ancienne auberge de La Perle dont les mentions remontent au 17e siècle et qui, en 1770, alors qu'elle fait office de bureau d'enregistrement des aides, est achetée par François Delaunay, sieur de Fresnay, négociant en toiles et propriétaire de l'hôtel de Bel-Air. Date(s) de réalisation : 1923 Description : Maison qui se rattache à l'architecture éclectique du 19e siècle : dans ses formes, elle mêle des références à l'art classique et des influences de l'Art nouveau (oriel de la façade et silhouette découpée des toits). Le décor est lui aussi fortement inspiré de l'Art nouveau (masques surmontant les baies du rez-de-chaussée et motifs végétaux). Au bas du mur, à gauche, on peut lire l'inscription "LAUS DEO, FR."qui à l'origine se trouvait sur la façade de l'auberge de La Perle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000440 - maison 1 vue Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. L'entourage des ouvertures, le bandeau séparant le rez-de-chaussée du premier étage, l'entablement et les chaînes d'angle sont en brique polychrome et en pierre de taille de calcaire. Le balcon et la lucarne passante, en pierre de taille de calcaire, présentent des motifs trilobés empruntés au répertoire gothique. La toiture en pavillon repose sur une corniche à consoles. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000046 - couvent de clarisses urbanistes dit couvent de Patience, actuellement maisons et immeuble 3 vues Historique : Le couvent de Patience des religieuses de l'ordre de Sainte-Claire ou urbanistes, est le premier couvent de femmes construit à Laval. Il a été fondé en 1494 par Guy XV comte de Laval et Catherine d'Alençon, sa femme. Réalisés dans le premier quart du 16e siècle, la chapelle avait été consacrée le 23 juillet 1525, les bâtiments furent agrandis en 1547 par le maître maçon Jamet Nepveu, père d'une jeune novice. Au début du 17e siècle, de nouvelles transformations modifièrent l'aspect du couvent. Des bâtiments qui entouraient le cloître, ne subsistent que deux vastes corps en équerre, à l'est et au nord. La chapelle a été détruite en 1798. Au 19e siècle, les bâtiments ont été transformés pour servir d'habitation. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 19e siècle Description : Des constructions du couvent ne subsistent que deux ailes en équerre : l'aile nord-est se compose d'un bâtiment à trois niveaux et un comble présentant un toit à longs pans à croupe. Il a été plusieurs fois remaniés, notamment aux 18e et 19e siècles. Au pignon ouest, un escalier droit extérieur dessert le second niveau. L'aile est se compose de trois corps de bâtiments juxtaposés. Celui du nord, comprenant trois niveaux sur sous-sol, présente de nombreux éléments du 17e siècle hormis sur sa façade est, très remaniée dans ses ouvertures au début du 19e siècle. Le corps central qui renferme un escalier voûté en berceau incliné, présente une corniche à modillons. Le corps sud comporte quatre niveaux. On lit au-dessus de sa porte la date 1567. Sa façade est percée d'ouvertures étroites du 16e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000629 - atelier d'artiste, puis usine de chapellerie, actuellement salle de sport 17 vues Édifice de conservation : maison Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000627 Historique : Atelier construit vers 1899 pour le peintre-verrier Auguste Alleaume. D'après Francis Bellanger, son neveu, il est édifié sur des plans de l'architecte lavallois Louis Marchal. Toujours d'après Francis Bellanger, la menuiserie est réalisée par monsieur Tricot, un artisan installé dans le quartier. En 1939, Auguste Alleaume, alors âgé de 85 ans, laisse la direction de son atelier à Francis Bellanger et à son gendre Alexis Martinol. Lors des bombardements de la voie ferrée en 1944, toutes les vitres de l'atelier sont brisées. Après la guerre, l'atelier est vendu et transformé en usine de chapellerie. Il est aujourd'hui occupé par une salle de sport. En 1893, l'atelier avait pour adresse le 33 rue de Bootz. Date(s) de réalisation : 1899 Description : A la demande d'Auguste Alleaume, l'atelier est exposé au nord "pour que la lumière extérieure non éclatante ne gêne pas pour peindre les vitraux à exposer le long des grandes baies vitrées" (Francis Bellanger). Le bâtiment associe des éléments de structure en bois à une maçonnerie combinant calcaire et brique. Le corps principal à pignon aigu est percé d'une haute fenêtre dont l'arc brisé est souligné d'un encadrement en granite. Il est couronné d'un toit à longs pans débordants. L'appentis qui le jouxte présente une structure à pan de bois à laquelle se mêle de la brique dans sa partie supérieure. La tour de plan carré à toit en pavillon accueille un escalier hors-oeuvre. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Bureau Arnaud Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2007 (c) Ville de Laval, 2007 Fonds / classement : Architecture |
IA53000048 - prieuré de génovéfains Sainte-Catherine 5 vues Historique : C'est Avoise de Craon qui fonde en 1224 le prieuré Sainte-Catherine, prieuré conventuel de chanoines réguliers dépendant de l'abbaye de la Real en Poitou. Une première église est consacrée en 1247. Celle-ci ainsi que le cloître et une partie des bâtiments sont reconstruits entre 1468 et 1508 pour le prieur François Lesné. En 1693, le cloître est à nouveau reconstruit. En 1776, un incendie détruit plusieurs bâtiments et entraîne de nombreux remaniements. Sous la Révolution, l'église devient paroissiale sous le titre de Notre-Dame. Peu de temps après, elle et le cloître sont rasés alors que les autres bâtiments sont vendus comme biens nationaux. En 1816, l'ancien prieuré est occupé par les trappistines nouvellement arrivées à Laval. Elles y restent jusqu'en 1859, date d'achèvement de leur nouveau couvent à la Coudre. Ensuite, les bâtiments dont le logis du prieur sont transformés en moulin, puis en magasins de boissons avant d'être vendus en 1925 à l'entreprise de bâtiment George Pinon. En 1976, les deux pavillons du logement prioral sont rasés. Aujourd'hui, le corps de bâtiment central de celui-ci est encore debout. Il subsiste également la grande bâtisse du 17e siècle autrefois adossée au côté sud du cloître. Des vestiges de ce dernier sont également visibles sur les murs délimitant le parking de la résidence le Prieuré Sainte-Catherine. Description : L'étage de la grande bâtisse aux travées régulières est dotée d'ouvertures dont les encadrements en pierre de taille de granite sont chanfreinées. Au rez-de-chaussée, les fenêtres remaniées ont conservé leurs linteaux d'origine en marbre rose de Saint-Berthevin. Situé contre le côté nord du cloître, le logement du prieur se composait d'un corps de logis avec deux pavillons latéraux (du 16e siècle ?). Celui de droite était carré avec un étage formant saillie et l'autre était octogonal. Selon l'abbé Angot, la première église consacrée en 1247 possédait une crypte dotée d'un autel dédié à sainte Marie-Madeleine. Il écrit également que l'église reconstruite au 15e siècle était "grande, orientée régulièrement" et qu'"on y voyait de riches vitraux". D'après un plan conservé à la Bibliothèque Nationale, ce deuxième sanctuaire se composait d'une nef dotée de plus de cinq travées séparées par des contreforts et percées de hautes fenêtres. Le chevet était plat et un clocher élancé surmontait un toit à deux pans. Côté sud, l'église était pourvue d'une chapelle dont le pignon s'ouvrait sur un grand portail surmonté d'une rose. Jusqu'en 1791, date de leur vente à la Monnaie par le district, l'église abritait un bras d'argent doré relevé en bosse avec la tête de saint Jean-Baptiste, un ostensoir en vermeil garni de pierreries et une statue-reliquaire en argent de Sainte-Catherine (les reliques de la sainte avaient été offertes par Jeanne de Laval). Le prieuré semble également avoir été en possession d'une autre Sainte-Catherine. Datant du 13e siècle, cette sculpture en calcaire polychrome figure la sainte avec deux des instruments de son martyre : l'épée de sa décollation et une des roues brisées par la foudre rappelant son supplice manqué. La statue se trouve aujourd'hui à l'Université de Kingston dans l'Ontario, au Canada. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000642 - chapelle Sainte-Hélène, actuellement salle de spectacle Historique : Chapelle construite vers 1625 par l'architecte Etienne Corbineau. Elle surmonte une crypte aménagée dans les années 1627-28 pour servir de lieu d'inhumation aux ursulines. En 1848, son espace intérieur est modifié dans un style gothique par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous. En 2010, les architectes nantais Jean-Marie Lépinay et Gilles Chabènes la transforme en salle de spectacle et salle d'examen. Description : Chapelle : elle est orientée nord-ouest/sud-est. Son gros oeuvre est en moellons enduits. L'entourage des ouvertures du pignon antérieur combine la pierre de taille de granite et celle de calcaire appareillées en bossages. Aux angles nord-ouest et sud-est, deux tours quadrangulaires renfermant deux escaliers en vis permettent d'accéder à la charpente et au clocher. Celui-ci renferme trois cloches dont une est protégée monument historique (étudiée). Au 17e siècle, la chapelle se composait d'une nef unique et d'un choeur rectangulaire surélevé. Ces deux parties étaient séparées par une table de communion en marbre (étudiée) aujourd'hui placée contre les murs latéraux. De cette époque subsistent également deux bénitiers et un pied de lutrin en marbre (étudiés). Le retable en marbre et tuffeau qui ornait le choeur fut détruit à la Révolution. Il en reste des vestiges dans la crypte. En 1848, la nef fut subdivisée en trois vaisseaux aux voûtes d'ogives portées par deux rangées de colonnes à fûts quadrilobés et chapiteaux corinthiens. Depuis sa restauration et sa transformation en salle de spectacle, elle accueille des gradins rétractables composés d'une soixantaine de sièges en velours rouge. Les fenêtres ont été doublées de panneaux acoustiques en bois et le sol a été recouvert d'un parquet en chêne clair. Les stalles (étudiées) ont été entreposées dans l'église Saint-Martin. Crypte : son accès se fait par un couloir de 10 m de long sur 1,60 m de large et 1,80 m de haut. Les murs de celui-ci sont recouverts de nombreux noms parmi lesquels ceux des ouvriers ayant participé à la construction de la crypte et celui de P. Cornilleau, le commanditaire du couvent. La date de 1628 est également inscrite. La crypte prend la forme d'une grande pièce voûtée en berceau de 9,70 m de long sur 6,50 m de large et 2,90 m de haut. Ses murs sont percés de quatre niches rectangulaires aujourd'hui semi-enterrées. Sont également inscrits des noms d'élèves datant des années 1827-1945. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000648 - hôtel, actuellement immeuble de bureaux 7 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000037 Historique : L'hôtel est construit en 1896 sur des plans de Léopold Ridel pour monsieur Adolphe Masseron. Quelques-uns de ses vitraux ont été réalisés en 1903 par le peintre-verrier Auguste Alleaume. Son registre de caisse mentionne en effet le nom de monsieur Masseron ainsi que la somme de 360 francs. Date(s) de réalisation : 1896 Description : Hôtel particulier construit sur une parcelle extrêmement étroite, d'où sa verticalité, et dont l'architecture éclectique fait de nombreux emprunts au style Renaissance. La façade, côté quai, comporte quatre niveaux dont un étage de comble et cinq travées régulières. Les ouvertures du premier étage à linteau droit avec agrafe ouvragée, sont dotées de balconnets à balustres, à l'exception de la baie de la travée nord qui s'ouvre sur un bow-window ou oriel doté d'une verrière. Au rez-de-chaussée, les ouvertures sont légèrement cintrées alors qu'au deuxième étage elles sont en anse de panier. Sur le toit, les baies à meneau de bois sont parfois insérées dans une ornementation néo-Renaissance avec pilastres, pinacles, consoles et frontons triangulaires ou curvilignes à tympans sculptés de motifs végétaux. L'animation du volume se fait par le jeu des toitures et par l'adjonction de quelques éléments pittoresques : le bow-window, déjà cité, surmontant l'ancienne porte d'entrée, mais aussi une véranda métallique ornée de céramiques polychromes à motifs végétaux stylisés. Les éléments décoratifs, en calcaire, sont mis en valeur par le contraste avec le matériau de remplissage, la brique. A l'intérieur, le vestibule, les salles de réception et les bureaux du rez-de-chaussée ont reçu un décor de boiseries et de panneaux vitrés de syle Louis XV ou néo-Renaissance. Le grand escalier en bois emprunte par contre au style gothique. A noter : Ridel fut également chargé du décor de la salle de bains pour laquelle il dessina deux panneaux décoratifs au style japonisant,ceux-ci représentent des geais sur un éventail déployé et des cigognes pêchant. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : véranda, lucarnes Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000666 - hôtel 1 vue Historique : Hôtel construit à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle (pour monsieur Chubilleau ?). Description : Hôtel néo-Renaissance disposant d'une cour latérale et d'un jardin en arrière de parcelle. Côté rue, le gros-oeuvre est en pierre de taille de calcaire (pierre de Caen ?) sur un soubassement combinant meulière et granite. Côtés cour et jardin, il est en moellons recouverts d'enduit. L'élévation antérieure est divisée en trois travées. Celle de gauche est délimitée par des pilastres, doriques au premier niveau, ioniques au second. Ces derniers encadrent une croisée à arc déprimé pourvue de deux meneux et une baie rectangulaire précédée d'un balconnet à balustrade,l'ensemble est surmonté d'une lucarne à ailerons et fronton triangulaire. Les ouvertures à fasces de l'étage sont surmontées de corniches placées au dessus de consoles en forme de volutes. La travée latérale gauche est valorisée par un toit en pavillon dont le faîte est orné d'une crête en fonte que délimitent deux épis de faîtage. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussé surélevé,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000682 - maison Historique : La maison occupe une parcelle résultant de la division entre deux frères d'une même et seule propriété. Datant probablement du 18e siècle, la demeure est agrandie en 1891 par son propriétaire d'alors, le notaire André Gascoin qui charge l'architecte lavallois Victor Garnier de lui adjoindre une galerie et une nouvelle aile. Date(s) de réalisation : 1891 Description : A l'origine, la maison se composait d'un corps de bâtiment parallèle à la rue de Bel-Air, d'une aile gauche en retour et d'une tourelle d'escalier demi-hors-oeuvre. Avec l'édification d'une galerie et d'une seconde aile, la demeure a perdu son plan en L au profit d'un plan rectangulaire. Les nouvelles constructions, qui englobent la maison primitive, adoptent le style néo-Renaissance. Coté rue, les façades en pierre de taille de calcaire sont percées de baies à arc déprimé, la plus large étant dotée de deux meneaux. Chaque ouverture est flanquée de pilastres doriques incrustés de triangles et de losanges en ardoise naturelle. La galerie, placée au-dessus du mur de clôture, est couverte d'une terrasse bordée par un garde-corps. L'aile droite est partiellement coiffée d'un toit à quatre versants doté d'une grande lucarne à trois fenêtres dont deux en plein-cintre. Celle du centre est surmontée d'un petit édicule à fronton triangulaire. Le décor de l'ensemble est composé de pots-à-feu et d'incrustations en ardoise : triangles, losanges, demi-ronds et arcades aveugles. L'accès à la maison s'effectue par un escalier droit situé dans l'aile gauche. Un corridor permet de pénétrer dans le grand salon au décor néo-gothique. Les solives en métal riveté de son plafond sont cachées par des coffres en bois. Les deux pièces en enfilade de la galerie communiquent par une porte à deux battants ornés de vitraux d'Auguste Alleaume. A noter : la galerie est pourvue d'une gouttière en zinc dont la naissance est ornée de godrons et d'un filet perlé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée,étage de soubassement,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |
IA53000054 - maladrerie Saint-Julien, dite aumônerie de Monsieur Saint-Julien ou Maison-Dieu, puis hôpital Saint-Julien 1 vue Historique : L'hôpital est mentionné en 1188, sa chapelle semble avoir été construite au 12e ou 13e siècle (les soubassements voûtés qui lui servaient d'assise étaient en ogive). Les bâtiments sont gravement endommagés pendant la guerre de Cent Ans. Des travaux de reconstruction démarrent en 1435 et s'intensifient par la suite tout au long du 15e siècle : un logement est réalisé pour l'aumônier en 1466 et une galerie, oeuvre de Jean Martin, est construite en 1478. En 1528, François de Laval, évêque de Dol-de-Bretagne, fait édifier un "logis sur l'eau". De 1616 à 1619, un dernier bâtiment est ajouté par Jean Martinet. La chapelle a été détruite vers 1836. Description : Le gros-oeuvre était en moellons, avec des chaînes d'angle en plus gros appareil. L'entourage des baies était en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000068 - halle aux toiles, puis pavillon d'exposition dit galeries de l'industrie 7 vues Historique : En 1658, les marchands de toile acceptent une imposition de quatre sous par toile vendue, en échange de la promesse du comte de Laval de bâtir une halle pour leur commerce. Alors que le bâtiment n'est toujours pas construit, un arrêt du Conseil du 26 mars 1730 condamne le comte à s'exécuter. L'emplacement choisi pour la construction de cette halle est la partie de la place du Gast proche du couvent des Bénédictines. Le 7 décembre 1730, l'avocat fiscal Salmon pose la première pierre de l'édifice. Comme l'indiquent les dates portées sur le fronton supérieur et les écussons présents sur l'entablement de la porte de la façade principale, la halle est achevée en 1731. Le 4 octobre 1732, le marché aux toiles s'y tient pour la première fois. En 1810, le bâtiment est acheté par la ville de Laval. Au milieu du 19e siècle, il est décidé de l'affecter aux expositions de la Société de l'Industrie de la Mayenne créée en 1851. A cette fin, le Conseil Municipal de Laval dans sa séance du 20 août 1851, vote une somme de 16 000 francs pour la réalisation de travaux d'agrandissement. Ceux-ci sont réalisés par l'entrepreneur Joseph Guinebretière sur des plans de Pierre-Aimé Renous. Le 15 avril 1852, la première pierre du nouveau bâtiment désormais dénommé les Galeries de l'Industrie, est bénie par Mgr Bouvier, évêque du Mans. Le 1er septembre 1852, s'ouvre la première exposition industrielle de Laval. Une aquarelle de Messager représente la grande salle dans laquelle sont exposés les objets de la section des Beaux-Arts. En 1869, les galeries sont restaurées (délibération du 5 juin). Dans les années 1880, si le bâtiment est essentiellement utilisé pour des fêtes et des concerts, chaque mois d'octobre il est mis à la disposition de l'armée pour le logement de ses réservistes et, à cette fin, nécessite des travaux d'aménagementqui sont réalisés en 1888. En 1901, la halle est partiellement détruite. En 1935, des travaux d'entretien sont effectués par l'architecte Léon-Henri Guinebretière. Dans les années 1960-1970, le bâtiment sert d'annexe au collège classique de jeunes filles. En 1976, il est détruit et remplacé par la bibliothèque municipale. La porte principale et son fronton trilobé ont été conservés (ils sont actuellement entreposée aux ateliers municipaux de la Ville). Date(s) de réalisation : 1730 Description : Dans un acte de 1810, la halle aux toiles est ainsi décrite : "Un carré long entouré d'hangards ayant 2 750 m² de superficie avec une maison qui en dépend et distribuée d'une cuisine, salle ou bureau pour la marque (des toiles), cave dessous, chambres et grenier dessus". Les travaux effectués au 19e siècle restent à préciser. Olivier Chiron dans son "Essai sur les rues de Laval" parle en effet de la construction d'un "immense quadrilatère en maçonnerie et charpente éclairé par une vitrerie centrale". Or, les bâtiments formaient déjà un quadrilatère. Par ailleurs, sur l'aquarelle de Messager, la cour est certes couverte mais pas par une verrière. Grâce aux dessins de Félix Désille et aux relevés de Guinebretière, l'aspect de la halle au début du 20e siècle est mieux connu : elle se compose d'un corps de bâtiment à trois niveaux et trois travées flanqué de deux ailes en rez-de-chaussée. Le bâtiment principal est percé d'un porche axial permettant d'accéder à la cour. Bien que fortement dénaturée, la majeure partie de l'édifice subsiste en 1976. Les ouvertures de la façade antérieure du bâtiment principal ont été reprises et l'aile droite a manifestement été reconstruite (l'emprise au sol et les ouvertures sont différentes). De l'aile gauche restent les murs de la partie en équerre couverts de tôle. La porte principale en granit est surmontée d'un fronton trilobé en pierre calcaire sculpté de deux anges présentant un médaillon et une couronne. Il s'agit des armoiries de la couronne ducale de Charles-Armand-René de la Trémoïlle. De chaque côté de ce fronton, figure un angelot. D'après Angot, "ceux-ci tiennent l'un une aune ou fraudouer, l'autre une navette". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Précision(s) sur le décor représenté : sujet : deux anges présentent un médaillon et une couronne, entourés par deux angelots, support : fronton du portail antérieur Protection MH : Porte : inscription par arrêté du 10 décembre 1926. Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000070 - pavillon d'exposition dit Palais de l'Industrie 15 vues Historique : A l'occasion de l'exposition universelle de 1900, un palais de l'ameublement et de la décoration est édifié sur l'esplanade des Invalides. Oeuvre de l'architecte Pierre Joseph Esquié, le bâtiment est construit par les ingénieurs Barbot et Thomas. A l'issue de la manifestation, l'entreprise de démolition Courtial et Cie acquiert quelques palais et les propose en lots aux municipalités de province. Devant le devis prohibitif établi pour la restauration des anciennes galeries de l'industrie (étudiées), le 6 mai 1901, le conseil municipal de Laval décide d'acquérir une partie de l'espace médian du palais de l'ameublement. Par ailleurs, la municipalité achète la verrerie et la charpente de bois composant la couverture du palais, celles-ci ayant été simplement louées pour l'exposition universelle. Le chantier lavallois est suivi par l'architecte municipal Léopold Ridel. Le bâtiment qui est inauguré pour l'exposition agricole de 1902, hégergera pendant trois-quarts de siècle des manifestations sportives, des bals, des concours agricoles, des foires-expositions, des meetings électoraux, etc. Il est détruit en 1976 afin de laisser la place à la salle polyvalente. Date(s) de réalisation : 1900 Description : Le Palais de l'industrie mesurait 65 m de long en façade sur 44 m de profondeur. Il était constitué d'un hall central de 41,50 m de long sur 23 m de large, de deux galeries transversales de 44 m sur 12 m, d'une galerie longitudinale en façade de 41,50 m sur 10 m, d'une autre galerie sur l'arrière de 41,50 m sur 11 m et de deux pavillons de 12 m sur 12. Sa structure était entièrement composée de piliers et de poutres en acier. Son poids fut évalué à environ 425 tonnes. Un remplissage de briques fut établi dans cette structure métallique et l'ensemble, hormi les pavillons dotés de toits à l'impériale, fut couvert par une verrière de 2 000 m². Ridel remplaca la décoration en staff du palais primitif par un décor combinant briques et céramiques polychromes formant des motifs géométriques et floraux en façade principale. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000075 - manoir de Haute-Follie, puis pensionnat de Haute-Follis, actuellement lycée privé Haute-Follis 1 vue Historique : Au début du 17e siècle, Haute-Follie (est-ce une allusion aux hauts feuillages qui couronnaient l'édifice ?) est un manoir seigneurial appartenant aux Marest. Il demeure dans cette riche famille de marchands de toile jusqu'en 1745, date de son achat par Georges de Montecler. En 1804, la propriété est cèdée par acte sous seing privé à la mère Henriette Aymer de la Chevalerie, fondatrice avec l'abbé Pierre Coudrin de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Picpus. Des soeurs de la compagnie arrivent la même année au manoir et ouvrent un pensionnat. C'est à cette époque que Haute-Follie devient, par peur chimérique, Haute-Follis. Dans la première moitié du 19e siècle, l'architecte Pierre-Aimé Renous construit une chapelle bénite par Monseigneur Bouvier en avril 1838. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois en réalise la vitrerie (mention dans son livre de caisse). Plusieurs bâtiments sont ajoutés dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1838 Description : L'inventaire après décès de Louis François Marest, conseiller au parlement de Bretagne mort en 1740, fait du manoir la description suivante : "Une grande cour au devant de la dite maison, plusieurs édifices du côté de l'orient servant de chambre aux garçons, aux jardiniers, d'enclos à volailles, d'écurie, deux tourelles aux deux coins de la dite cour, allée en herbe bordée de jeunes arbustes, qui conduit de la porte de la clôture du chemin pour monter à la dite cour, jardin derrière la maison, et a l'orient et midy, une prairie dans laquelle une allée de charmille en joignant de la maison et jardin et une rabine au milieu de la prairie plantée au centre de plusieurs artes, un pressoir au bout de la dite prairie côté nord, un portail ouvrant la dite prairie à l'orient près d'une maison a joignant et donnant sur le faubourg". D'après l'abbé Angot, le manoir d'origine est un bâtiment long de 50 mètres avec pavillon à chaque extrémité et tour d'escalier au nord. L'architecture de la chapelle est néo-classique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000084 - hôtel 1 vue Historique : Hôtel particulier de style néogothique construit en 1870. Date(s) de réalisation : 1870 Description : La façade antérieure présente un appareillage de briques et de calcaire en pierre de taille à assises alternées. Les murs latéraux et postérieur sont en moellons enduits. Le corps antérieur couvert d'un toit en pavillon est flanqué de deux tourelles d'angle à toiture conique qui encadrent un fronton triangulaire surmonté d'un pinacle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré Précision(s) sur le décor représenté : support : élévation antérieure Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000085 - hôtel de Beauregard Historique : L'hôtel de Beauregard habité au milieu du 17e siècle, a été reconstruit et agrandi au cours du 18e siècle par le marchand de toiles Nicolas-Etienne Besnier de Chambray. Quatre campagnes se sont échelonnées au cours de ce siècle et ont donné naissance à quatre bâtiments qui forment un grand corps de logis en U. A l'époque, l'ensemble de la propriété couvre un assez vaste domaine comprenant des petites maisons de tisserand, les closeries de la Gaucherie et des Périls, la prairie Sainte-catherine ainsi que les champs de la Bousinières. Description : Balcon en fer forgé contenant les initiales entrelacées C et B. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : support : lucarne sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000088 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel particulier ou grosse maison datant de la fin du 17e siècle ou du début du 18e siècle. Il a probablement été construit sur deux ou trois parcelles ayant fait l'objet d'un remembrement. Au 15e ou au 16e siècle, ces parcelles auraient été occupées par des maisons (commerçantes ? à pans de bois ?) dotées de caves voûtées en berceau brisé et à soupaux. Ces caves se trouvent aujourd'hui sous la cour pavée. La demeure actuelle conserve des éléments du 18e siècle parmi lesquels un escalier et une charpente. Description : Hôtel sur cour à plan régulier en U construit perpendiculairement à la rue Renaise. L'accès aux combles se fait par l'intermédiaire d'un escalier en bois à balustres. La charpente est de type charpente à potence. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |