IA53000112 - hôtel de Sèze 5 vues Historique : La partie gauche de cet hôtel particulier a été construite en 1561 et remaniée en 1674 (dates portées). La partie de droite a été réalisée en 1614. Le corps de logis sur rue et la tourelle sur l'arrière sont vraisemblablement de cette époque. En 1730, l'hôtel est modifié et agrandi par la construction de l'aile en retour d'équerre. La clef de la porte cochère (porte qui réunit les parties de gauche et de droite) présente sur un écu les initiales R D B. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Le porche est en marbre rose,la porte sur rue en pierre de taille de granite. De nombreuses ouvertures sont en pierre de taille de calcaire, notamment les lucarnes de l'aile en retour sur jardin qui présentent des frontons triangulaires ou curvilignes dont certains tympans sont sculptés de motifs floraux. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : tympan de certains frontons,sujet : fleur de lys, support : angles supérieurs de certaines fenêtres Protection MH : Façades et toitures des bâtiments principaux et des communs ; escalier à balustres de bois ; chambre du premier étage sur rue avec ses boiseries : inscription par arrêté du 21 septembre 1983. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000308 - maison 7 vues Historique : Maison édifiée au 17e siècle pour Jacques Charlot, sieur de la Claverie et probablement reconstruite au 19e siècle. Les balcons datent du 18e siècle. A l'intérieur, le limon de l'escalier est sculpté de la date 1808. Une pièce a conservé sa porte du 17e siècle et une autre, située au premier étage sur rue, possède toujours sa poutre centrale et ses solives dont le décor peint a été dégagé en 2011. Date(s) de réalisation : 1808 Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. La plupart des ouvertures, le bandeau et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Les oculi de la façade sur cour sont munis de verrières avec plomb, les balconnets de la façade sur rue sont en fer forgé. La cour antérieure donnant sur la rue Renaise a été ouverte au moment des restaurations vers 1972. La façade nord-est, sur la cour postérieure, possède un niveau supplémentaire. A l'intérieur, quatre cheminées monumentales : deux en marbre, une en chêne et une en granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : La poutre centrale de la pièce située au premier étage sur rue est peinte des armoiries de la famille Charlot de Laval : d'azur au chevron d'or accompagné de trois croissants d'argent, celui en pointe surmonté d'un trèfle d'or. L'un des blasons est mi-parti : à gauche, armes de la famille Charlot, à droite, armes de ? (d'azur à la fasce d'or, ...en chef, à la croix pattée en pointe). Ces armoiries sont inscrites dans des cartouches accompagnés de fleurs et de rinceaux. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000003 - église paroissiale Saint-Vénérand 49 vues Historique : L'absence de lieu de culte à proximité incita les habitants du quartier du Pont-de-Mayenne à la réalisation de l'église de Saint-Vénérand. Le 16 mai 1485, le comte de Montfort (futur Guy XV) posait la première pierre de l'édifice. En 1500 la fine flèche en ardoise du clocher, oeuvre du charpentier Jean Bodin, est achevée. A partir de 1522 des travaux d'agrandissement débutent par la nef et se poursuivent par le transept et le choeur, dont les voûtes sont achevées en 1565 (porte la date). La nef est allongée d'une travée, avec réutilisation de la partie inférieure de l'ancienne façade (de style Louis XII). La partie supérieure du porche et la tourelle d'escalier, attribuées au maître maçon Jamet Nepveu, sont terminées en 1594 (porte la date) dans le style renaissance. Au 17e siècle, le bras droit du transept est agrandi (vers 1602), des chapelles sont réalisées à l'ouest (en 1642) et à l'est (en 1690) du choeur, et François Langlois allonge le bras gauche du transept (entre 1690 et 1697). Une dernière chapelle est réalisée en 1705. Au 19e siècle des voûtes de briques viennent se substituer au voûtement d'origine dans la nef et le transept (en 1853, 1854), puis l'architecte Eugène Boret ajoute deux bas-côtés supplémentaires en 1870. En 1891, la restauration de la façade par l'architecte Louis Garnier termine le cycle des grands travaux. Les ajouts du 19e siècle ont été supprimés lors des restaurations entamées en 1987 et achevées en 2006. Description : Voûte en pendentif (à caissons) avec clef pendante. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 vaisseaux Précision(s) sur le décor représenté : Armes de François de Laval : écartelé : au 1er d'azur à trois fleurs de lys d'or, qui est de France aux 2ème et 3ème d'or à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'argent et cantonnée de seize alérions d'azur, qui est de Montmorency-Laval,au 4ème d'azur à trois fleurs de lys d'or et au bâton componné d'argent et de gueules, qui est d'Evreux,sur le tout : de gueules au lion contourné et couronné d'argent, qui est de Vitré,support : pilier de la façade occidentale. Protection MH : Eglise Saint-Vénérand, à l'exclusion des deux bas-côtés du 19e siècle (désormais détruits) (cad. AX 66) : classement par arrêté du 3 juin 1975. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1979 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000030 - hôtel Leclerc des Gaudesches 1 vue Historique : Hôtel construit en 1727 pour Jean Leclerc des Gaudesches. Dans la seconde moitié du 19e siècle, l'hôtel aurait été occupé par une fabrique de tissus appartenant à messieurs Marie et Bretonnière. Date(s) de réalisation : 1727 Description : Le gros-oeuvre est en moellons de calcaire masqués par un enduit, exception faite de la travée centrale et de l'entourage des baies en pierre de taille. La travée centrale est couronnée d'un fronton trilobé où sont sculptés deux écus ovales, autrefois armoriés, entourés de chutes de fleurs et de fruits ainsi que de draperies. Les ouvertures de cette travée, en anse de panier au rez-de-chaussée et cintrées à l'étage, sont encadrées de pilastres à chapiteaux doriques. Les lucarnes passantes, à frontons cintrés ou triangulaires, sont accolées de consoles. A noter le balconnet en fer forgé de la baie centrale de l'étage. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : fleur, fruit, support : fronton de la travée centrale,armes illisibles Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000032 - hôtel Marest, puis hôtel du Mans de Chalais, puis hôtel d'Aubert, actuellement hôtel du Bas-du-Gast 2 vues Historique : Hôtel construit en 1742 pour monsieur du Mans de Chalais, receveur royal des Greniers à sel de Laval, à l'emplacement de l'hôtel Marest. La façade sur jardin intègre dans l'aile nord un bâtiment beaucoup plus ancien. L'hôtel a été agrandi en 1762 et le décor intérieur complété en 1773. Description : Bâtiment à deux ailes en retour d'équerre sur jardin. Sur cette façade, l'élévation présente un avant-corps central de troix travées séparées par des pilastres superposés d'ordre dorique au rez-de-chaussée et composite à l'étage. Un balcon porté par deux colonnes isolées marque l'axe de la composition. Sa balustrade en fer forgé comporte deux écus armoriés. Tout le décor sculpté est réservé au fronton et aux baies de l'avant-corps. Celles-ci présentent des linteaux sculptés de cornes d'abondance, de fruits, de fleurs, de masques et d'armes. Le large fronton triangulaire couronnant cet avant-corps est sculpté d'une corbeille garnie de fleurs et de fruits. Sur la façade, côté place du Gast, les ouvertures sont à linteau délardé. Les trois travées centrales sont couronnées d'un fronton triangulaire sans ornementation. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : bouquet de fleurs, support : tympan du fronton triangulaire Protection MH : Logis avec ses décors intérieurs ; façades et toitures des communs et bâtiments annexes, soubassements de l'ancien grenier à sel formant terrasse, jardins avec les murs de soutènement des terrasses, ainsi que les murs de clôture (cad. CD 498, 546) : inscription par arrêté du 10 juin 1997. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000365 - église paroissiale Saint-Pierre 8 vues Historique : Face à l'importance du développement du quartier de la gare à la fin du 19e siècle, la création d'une nouvelle paroisse était devenue nécessaire. Celle-ci est officiellement créée en 1900 alors que les travaux de construction de la nouvelle église avaient déjà commencé en janvier 1899. En 1906, ils sont interrompus pour ne reprendre qu'une cinquantaine d'années plus tard. Ainsi, en 1958, à l'initiative de l'association diocésaine de Laval dirigée par l'abbé Hardoin, un choeur en béton conçu d'après les plans de Pierre Vago et inauguré en octobre 1961, est construit. En 1963, l'église subit d'importants travaux intérieurs destinés à harmoniser la partie ancienne de l'édifice et la nouvelle. C'est également à cette époque qu'une sacristie, un oratoire, un narthex et un baptistère sont créés. Description : La façade en granite de l'église adopte le style romano-byzantin. A l'intérieur, la nef néo-gothique à quatre travées est séparée en deux niveaux par une dalle de béton. Des ouvertures fermées par des pavés de verre y ont été aménagées. Cette dalle cache une voûte sur croisées d'ogives aux clés sculptées et peintes de motifs variés. Deux escaliers en granite à vis sans jour conduisent à une tribune en ciment armé, dans l'église et à une galerie extérieure donnant accès aux voûtes. Le choeur moderne, de plan trapeïzodal, repose sur des pilotis et est couvert en terrasse. Les clôtures latérales sont assurées par des cloisons composées de claustras reçevant des dalles de verre. Le sol est recouvert d'un petit carrelage. L'ancien baptistère est éclairé par deux fenêtres dotées de verrières décoratives. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Précision(s) sur le décor représenté : Le béton des verrières délimite des cadres renfermant des losanges mêlés à des motifs symboliques : des clés, attributs de saint Pierre, et des poissons, allusions au premier métier de pêcheur du saint. Ces motifs sont valorisés par l'utilisation de verres colorés. Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000397 - croix de chemin dite Croix-de-Pierre Historique : Croix du début du 16e siècle qui marquait la limite entre les paroisses d'Avesnières et de la Trinité. Description : Son socle présentait une figuration sphérique angulaire de têtes d'hommes, désormais effacées. Le fût, octogonal et de petite taille, porte en décor un médaillon losangé fleurdelysé. Précision(s) sur le décor représenté : sujet : médaillon fleurdelysé (en partie effacé), support : sommet de la croix Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000038 - banque : Caisse d'Epargne 3 vues Historique : Le bâtiment accueillant la Caisse d'Epargne est construit en 1900 sur des plans de l'architecte municipal et départemental Léopold Ridel. Le décor sculpté extérieur est l'oeuvre du sculpteur André-Joseph Allar qui réalise également la cheminée monumentale de la salle de réunion du Conseil d'Administration. Le décor stuqué de cette pièce qui accueille deux peintures monumentales réalisées par Ludovic Alleaume est certainement réalisé vers 1906. En 2007, le bâtiment est acheté par le Conseil Régional et seul le rez-de-chaussée des deux dernières travées du corps de bâtiment droit restent la propriété de la Caisse d'Epargne. Date(s) de réalisation : 1900 Description : Bâtiment en L construit à la jonction de la rue de Cambrai et du quai Gambetta. L'entrée est valorisée par son implantation sur le pan coupé à l'angle de l'édifice et se signale dans le paysage urbain par sa haute toiture en pavillon. Le rez-de-chaussée des corps des bâtiments s'appuie sur un soubassement de granite surmonté d'un appareil à bossages continus. Celui-ci est percé de douze grandes baies à linteau droit et agrafes sculptées par Alfred Thiébault. Toutes ces fenêtres alternent avec des métopes et sont protégées par des grilles dessinées par l'architecte départemental. La porte d'entrée est surmontée de colonnes baguées soutenant un entablement cintré. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré Décor représenté : sujet profane, pot à feu, feuillage, armoiries, enroulement, corne d'abondance, fruit, fleur, acanthe, rabot, échelle, maillet, ciseau, compas, palette, pinceau, tenaille, marteau, tonneau, mouton, cruche, serpent, ove, perle, vase, fleur Précision(s) sur le décor représenté : Le toit en pavillon est couronné de deux pots à feux. La porte d'entrée, entourée d'un décor à feuillage, est surmontée d'un cartouche sculpté aux armes de la Ville de Laval qu'encadrent des cornes d'abondance d'où s'échappent des grappes de fruits et de fleurs. L'entablement cintré accueille un bas-relief représentant l'Epargne. A signaler également, les frises d'acanthes. Les linteaux biseautés des fenêtres du rez-de-chaussée sont dotés d'agrafes sculptées de cartouches à enroulements accueillant les attributs d'anciennes confréries ou corporations parmi lesquels ceux du menuisier (un vilebrequin et un rabot), du maçon (une truelle, un fil à plomb et une échelle), du tailleur de pierre (un maillet et des ciseaux), de l'architecte (un fil à plomb, un compas, un rapporteur, une règle graduée et un té), du peintre (une palette et des pinceaux), du forgeron (des tenailles, un marteau et une enclume) et du tisserand (deux navettes). Les cinq autres cartouches sont ornés d'un tonneau (cabaretier), de deux peignes et d'un mouton (cardeur), d'un pichet (orfèvre), d'un marteau et de deux limes (?) et de deux serpents (apothicaire). L'intention de valoriser le travail, en tant que vertu, est ici évidente. L'ancienne salle de réunion du Conseil d'Administration des directeurs présente un riche décor stuqué et partiellement doré se concentrant principalement sur le haut des murs et des portes, le plafond et la cheminée monumentale. De style Louis XVI, ce décor se compose de frises à oves et dards, à feuilles d'acanthe, à perles et à olives auxquelles il faut ajouter des cartouches renfermant des vases médicis garnis de bouquets de fleurs, des cornes d'abondances, des tiges feuillagées et des rubans. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000437 - maison 1 vue Historique : Maison construite à la fin du 19e siècle par les architectes Georget et Chaumont, elle se situe à la jonction des rues Solférino et Robert Buron. La rotonde marquant l'angle de ces 2 rues était une formule fréquente à cette époque. Description : Maison qui présente une rotonde coiffée d'un dôme. Le gros oeuvre de la rotonde est en pierre de taille de calcaire ainsi que l'entourage des ouvertures, la corniche et les chaînes d'angle. L'appareillage du reste de l'édifice est masqué par un enduit. Le décor sculpté présente des frontons triangulaires sur consoles, une corniche à denticules, des pots à feu, des têtes de lions (?) d'où s'échappent des chutes de fleurs, et un buste féminin qui émerge du tympan de la lucarne principale. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000660 - maison Historique : Maison du début du 20e siècle occupant l'ancien parc de l'hôtel de monsieur Pillon (étudié). Elle a été construite pour monsieur Fortin qui exerçait la profession de marbier (le cimetière de Vaufleury est tout proche). Description : Maison entre cour et jardin dont l'architecture s'apparente à celle d'une résidence de villégiature. Construite en moellons équarris, elle est organisée en trois travées, celle de droite étant en très légère avancée. Cette dernière est percée de fenêtres jumelées que surmonte un toit à longs pans s'achevant par une demi-croupe débordante. L'élévation latérale gauche est couverte du même type de toit avec des aisseliers en bois comme suports du débord. Les niveaux sont marqués par des bandeaux de calcaire et les encadrements latéraux des baies, comme les chaînages d'angle, sont traités en calcaire bleu de Laval. Toutes les grandes ouvertures, y compris le garage, sont surmontées de linteaux métalliques à rosaces. Celui placé au-dessus de la petite fenêtre d'escalier est en calcaire gravé d'un arc en accolade. L'extrémité gauche de la façade gouttereau se prolonge par un bow window à pans coupés et en maçonnerie imitant le pan de bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Les parties basses des fenêtres supérieures de l'élévation antérieure droite, sont sculptées de volutes surmontées de visages d'êtres fabuleux. Ces motifs sont précédés de vases contenant des fleurs. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000668 - chapelle de la très sainte Vierge Immaculée Conception et Saint-Thuribe 11 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000065 Historique : La chapelle du grand séminaire est réalisée en 1882 sur des plans de l'architecte diocésain Coquart placé sous la surveillance de Louis Garnier. Elle est bénite le 17 septembre 1883 sous les vocables de la très sainte Vierge Immaculée conception et de saint Thuribe (deuxième évêque du Mans). Ses vitraux, réalisés par Auguste Alleaume, sont posés en 1894 (étudiés). Comme l'ensemble des bâtiments du séminaire, la chapelle est détruite en 1976. Description : La chapelle était accolée à la façade septentrionale du corps de bâtiment principal, dans l'axe du pavillon central. Construite sur un soubassement en granite, son gros-oeuvre combinait le calcaire de Chauvigny et celui de Noyant. Elle était dotée d'une nef unique à cinq ouvertures cintrées et fausse voûte d'ogives en plâtre imitant la pierre. Le choeur était pourvu d'une voûte en cul-de-four ornée d'une peinture monumentale. Le décor peint se prolongeait de part et d'autre des cinq fenêtres fermées par des vitraux d'Alleaume. Les deux collatéraux surbaissés qui flanquait la nef étaient percés de six baies. L'entrée était surmontée d'une tribune accessible par un escalier extérieur à la chapelle. Le sol était recouvert d'une mosaïque d'Isidore Odorico père. Les murs des collatéraux et de l'abside étaient recouverts d'un lambris de demi-revêtement. L'allée centrale de la nef était bordée de stalles en bois. Le vestibule accueillait deux statues dont une de saint Pierre. Matériau(x) de couverture : ardoise État de conservation : détruit Précision(s) sur le décor représenté : La voûte du choeur était peinte de l'Assomption de la Vierge placée dans une mandorle. Le reste du décor monumental figurait des éléments architecturaux accompagnés de fleurs et du symbole marial couronné ou enfermé dans un cartouche à cuir découpé. L'extrados de l'arc doubleau reçevait l'inscription : ASSUMPTA EST MARIA IN COELUM - GAUDET EXERCITUS ANGELORUM. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000059 - établissement de bains dit bains-douches municipaux 18 vues Historique : Influencée par les préoccupations hygiénistes développées par le milieu médical depuis la fin du 19e siècle, la Ville de Laval, sous l'impulsion de son maire Eugène Jamin, décide en 1923 de doter la ville d'un établissement de bains publics. Construit par l'architecte Léon-Henri Guinebretière recruté sur concours, ce "palais social" est inauguré le 27 janvier 1927. Ont notamment participé à sa réalisation : l'entreprise Brisard pour le gros-oeuvre, le mosaïste Isidore Odorico fils, les serrureries lavalloise Bourny-Gaillard et Jamois, les menuisiers parisiens Leroux et Levet ainsi que Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, qui réalise le vitrail de la fenêtre située au dessus du bureau d'accueil. En 1927, l'établissement est ouvert quatre jours par semaine (les mercredi, jeudi, samedi et dimanche) et les tarifs pour 30 minutes (y compris l'habillage et le déshabillage) sont de deux francs pour un bain et d'un franc pour une douche. En 1948-1949, d'importants travaux intérieurs sont réalisés afin d'augmenter la capacité d'accueil des bains-douches. La travée d'accueil est ainsi vidée de son comptoir et subdivisée en quatre cabines de douches par des cloisons en béton armée. Les façades sud et ouest sont également remaniées. En 2003, les bains-douches cessent leur activité. En 2010, le bâtiment obtient le label "Patrimoine du XXe siècle" et quatre ans plus tard, il est inscrit dans sa totalité au titre des monuments historiques. En 2017, il fait l'objet d'une restauration-réaffectation pilotée par le cabinet Architrav d'Angers. Date(s) de réalisation : 1928 Description : Bâtiment Art déco adoptant un plan rectangulaire et se caractérisant par son horizontalité. La façade antérieure utilise la pierre de taille de calcaire sur un socle en granite. Les élévations latérales et postérieure combinent briques et moellons de calcaire bleu (?) recouverts d'un enduit de ciment. Côté rue, la façade est percée d'une enfilade de neuf fenêtres quadrangulaires placées très haut. Elles sont réparties de part et d'autre d'une porte d'entrée désaxée et surmontée d'un impact de balle datant de la dernière guerre mondiale. Le vestibule est recouvert d'une voûte en berceau se développant sur la largeur du bâtiment. De chaque côté de ce hall d'accueil se répartissent seize cabines de douches de 4 m2 et six salles de bains avec baignoires de 7 à 8 m2. Le couloir menant aux douches est éclairé par une verrière métallique. Pour des raisons de facilité d'entretien, de résistance à l'humidité et de mise en oeuvre abordable, les sols, les murs et les bacs des douches sont recouverts de carreaux de mosaïque combinant le grès cérame bleu et la pâte de verre parfois rehaussée de feuille d'or. Le sous-sol renferme la chaufferie. La maison construite à l'arrière du bâtiment accueillait une salle commune, une laverie et, à l'étage, le logement du gardien. Étage(s) : sous-sol,rez-de chaussée surélevé État de conservation : désaffecté,mauvais état Précision(s) sur le décor représenté : La signature de l'architecte accompagnée des abréviations DPLG, est gravée sur l'extrémité droite de la façade sur rue. L'entrée du bâtiment est valorisée par un fronton à pans coupés gravé de l'inscription "BAINS-DOUCHES MUNICIPAUX" sur un fond de peinture dorée dont il subsiste quelques traces. Deux cabochons devaient également orner la partie basse du couronnement. La corniche incurvée est sculptée d'une frise constituée d'ondes, de fleurs et de feuilles de nénuphars stylisés. Les fenêtres sont flanquées de colonnettes dont les chapiteaux prennent la forme de congélations aux contours simplifiés. Les ferronneries des ouvertures adoptent aussi les lignes droites carractéristiques du style Art déco. A l'entrée, le sol est recouvert d'une mosaïque représentant les armoiries de la Ville de Laval ("de gueules au léopard d'or"). Les autres mosaïques figurent un décor géométrique composé de frises desquelles s'échappent des motifs s'apparentant à des stalactiques. Ces mosaïques forment un décor dont la couleur bleue, également présente sur l'ensemble des menuiseries, évoque l'univers aquatique (D'après une étude stratigraphique, à l'ouverture des bains-douches, les mensuiseries étaient peintes en gris). Quant aux bacs de douche, ils sont tous ornés d'un fond de gouttes d'or. Protection MH : Bains-douches (cad. CE 198 et 199) : inscription par arrêté du 18 décembre 2014. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000071 - gare des chemins de fer départementaux 5 vues Historique : Projetée des 1855, la création d'un réseau de tramway d'intérêt local ne se concrétise qu'en 1900 et 1901 avec l'ouverture des lignes, Laval / Saint-Jean-sur-Erve puis Laval / Landivy. Point de jonction de ces deux voies, la gare de Laval est construite par l'architecte de la ville Léopold Ridel entre 1895 et 1900. L'atelier de réparation des locomotives a été détruit en 1980. Description : Le gros-oeuvre du bâtiment est en moellons équarris de calcaire gris-bleu. Pour le décor, l'architecte utilise la brique (cheminées, arc des ouvertures du rez-de-chaussée et de l'étage), la céramique polychrome (bandeau, corniche) et la faïence (entourage de l'horloge, corniche). On trouve également sur l'édifice du granite (soubassement), du calcaire blanc (bandeau, cheminées) et du bois (aisseliers, ferme débordante). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000001 - clôture de choeur 2 vues Historique : Ces hautes grilles en fer forgé ceinturent le choeur. La partie la plus ancienne, située à l'arrière du maître-autel date de 1755 et se trouvait autrefois à l'entrée du choeur. En 1809, celle-ci servit de modèle aux éléments latéraux qui surmontent les stalles. Description : dorure partielle Dimension(s) : l = 3000 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000113 - retable architecturé à niche du Sacré-Coeur Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire du Sacré-Coeur Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000111 Historique : Ce retable attribué à Pierre Corbineau présente une certaine analogie avec celui du maître-autel, pour ce qui est de l'étage inférieur et avec celui de l'autel saint François, pour ce qui est de l'étage supérieur. Il a été réalisé entre 1630 et 1640. Dimension(s) : h = 860,l = 320 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000116 - retable architecturé à niche de saint François Historique : Conformément aux dispositions testamentaires de François Caset, conseiller au parlement de Bretagne, Jeanne Marest, sa veuve, commande un retable dédié à saint François. Le marché passé avec Pierre Corbineau est signé le 31 juillet 1637 et les travaux sont achevés le 1er juillet 1638. Décor représenté : ornement(guirlande, chute végétale, console, modillon, à denticule, chapiteau corinthien, panier fleuri, corne d'abondance, feuille, ornement architectural), angelot, cartouche(croix, bras) Précision(s) sur le décor représenté : Dans le cartouche, les armoiries de l'ordre des franciscains. Dimension(s) : h = 830 h,l = 338 Inscription(s) : emblématique(peinte) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000117 - tableau d'autel : saint François d'Assise Appartenant à : retable architecturé à niche de saint François Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000116 Historique : Tableau représentant saint François, dont la date portée semble être 1840. Description : Afin d'adapter le tableau au cadre, il a été ajouté dans la partie basse un élément en bois peint à l'huile. Dimension(s) : h = 250,l = 142 Précision(s) sur les dimensions : dimensions approximatives. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000120 - autel tombeau secondaire de saint Joseph Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de saint Joseph Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000119 Description : plaque de marbre noir sur le côté Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000121 - retable architecturé à niche de saint Joseph 2 vues Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de saint Joseph Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000119 Historique : La structure de l'étage supérieur est assez proche de celles des retables de saint François et du Sacré-Coeur. Mais le premier étage, avec ses deux groupes de colonnes en retrait par rapport à la niche, permet d'appréhender la diversité de l'oeuvre de cet artiste. Le retable est réalisé entre 1630 et 1640. Décor représenté : ornement(chute végétale, guirlande, coquille, rinceau, modillon, à denticule, chapiteau corinthien, panier fleuri, pot à feu, ornement architectural), angelot, A.M. Dimension(s) : h = 860,l = 348 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000122 - statue : saint Joseph et l'Enfant Jésus Appartenant à : retable architecturé à niche de saint Joseph Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000121 Dimension(s) : h = 140 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000126 - retable architecturé à niche de saint Pierre 3 vues Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de saint Pierre Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000124 Historique : Par la richesse et la finesse de son décor sculpté, ce retable ne peut être attribué qu'à Pierre Corbineau. L'étage inférieur a cependant été remanié : à l'origine il comportait un tableau et non une niche. Sur le retable, on peut lire le nom du donateur "J. Guylot" et la date "1632". Avocat et grand-oncle de Le Blanc de la Vignolle (donateur du retable de Notre-Dame de pitié), J. Guylot appartenait à la famille de Corbineau. Décor représenté : ornement(chute végétale, guirlande, corne d'abondance, coquille, modillon, à denticule, rinceau, chapiteau corinthien, panier fleuri, console), angelot Dimension(s) : h = 720,l = 310 Inscription(s) : inscription,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000140 - autel, tabernacle, retable de la Sainte-Famille 3 vues Historique : Le 3 juillet 1870, le conseil de fabrique acceptait un don anonyme de 3000 F afin d'élever le retable de la Sainte-Famille (parfois appelé retable de la Vierge). Dimension(s) : h = 470,l = 240 Précision(s) sur les dimensions : hauteur de la table d'autel : h = 97. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Inventaire général, 1984 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000141 - bas-relief : la Sainte-Famille 1 vue Appartenant à : autel, tabernacle, retable de la Sainte-Famille Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000140 Historique : Bas-relief réalisé en 1870 (daté par travaux historiques). Dimension(s) : h = 62,5,la = 93 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Inventaire général, 1984 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000150 - stalles 1 vue Historique : Les stalles ont été réalisées par le sculpteur manceau Louis Blottière en 1875 (daté par travaux historiques). Description : Cet ensemble comprend une stalle curiale et deux séries de huit stalles. Dimension(s) : h = 105,la = 72,pr = 70 Précision(s) sur les dimensions : stalle curiale, siège : h = 210,stalle curiale, appui : h = 120,stalle curiale : la = 81. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000151 - lambris de couvrement 2 vues Historique : Une inscription relevée par l'abbé Angot et placée au côté de l'Evangile rappelait la réfection et la décoration de cette voûte par le Père François Beaubrun en 1638. Quelques-uns des panneaux sont au musée de Laval, le reste serait reste en place, au-dessus de la voûte actuelle. Précision(s) sur le décor représenté : Dans le narthex, le lambris cloisonné est orné de fleurons. Les peintures de la voûte lambrissée de la nef représentaient, dans une quarantaine de médaillons entourés de rinceaux, les saints et autres personnages remarquables de l'ordre séraphique ainsi que des portraits de la famille royale et des papes. Le musée de Laval conserve quelques-uns des panneaux de l'ancienne voûte de la nef. Ils représentent un roi (Louis XIII ?) et sainte Colette. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |