IA53000081 - manoir dit hôtel de La Perrine, actuellement musée-école de La Perrine 3 vues Historique : La première évocation du site remonte à 1293 avec une charte qui lie un certain Geoffroy de La Perrine au seigneur de Laval. En 1611, le domaine fait l'objet d'un bail à rente entre le prieur de Saint-Martin et le marchand Jean Crosnier. En 1756, la propriété est achetée par René Foucault de Vauguyon, vicaire à Ahuillé, qui, en 1781, y fait construire un hôtel particulier. Dans le second quart du 19e siècle, la demeure est remaniée et une orangerie est construite. En 1885, le domaine est vendu à la Ville de Laval qui le transforne en jardin public. En 1936, l'hôtel est transformé en musée-école par Adrien Bruneau Date(s) de réalisation : 1781 Description : L'hôtel comporte un étage carré et un étage en surcroît. Il est en forme de rotonde côté jardin. L'orangerie n'a qu'un rez-de-chaussée. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage en surcroît Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000007 - école, puis bibliothèque, actuellement atelier 7 vues Historique : Le bâtiment, oeuvre de l'architecte voyer Léon-Charles Vivien-Romeuf et de l'entrepreneur Pierre-Aimé Renous, a été réalisé de 1834 à 1835 pour abriter l'école mutuelle. Le conseil municipal décida quelques années plus tard (en 1839), d'y installer la bibliothèque municipale et transféra l'école mutuelle place de la Trémoille à l'emplacement de l'ancien minage. L'édifice sert actuellement d'atelier de sculpture. Date(s) de réalisation : 1834 Description : La façade principale comporte deux niveaux et cinq travées. Elle se compose d'un avant-corps en légère saillie couronné d'un fronton triangulaire. Les ouvertures en plein-cintre sont surmontées et reliées entre elles par un bandeau plat au rez-de-chaussée et mouluré au second niveau. Le gros-oeuvre est en moellons enduits avec chaînes d'angle, bandeau, corniche et entourage des baies en pierre de taille de calcaire. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : mauvais état Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000089 - hôtel Courte de la Bougatrière Historique : Hôtel Courte de la Bougatrière construit au début du second quart du 19e siècle. Description : Le second étage est un étage d'attique. Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les chaînes d'angle, les bandeaux, les corniches et l'entourage des baies sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000107 - hôtel Dutreil Historique : Hôtel particulier construit vers 1830 et attribué à Pierre-Aimé Renous. La maison principale était entourée de bâtiments annexes : orangerie, chenil, écuries, serre... Le parc se prolongeait vers le Pont-Neuf (pont Aristide Briand). A la suite du percement de la rue François Pyrard, celui-ci et certaines dépendances ont été détruits. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les chaînes d'angle, l'entourage des baies, le bandeau et la corniche sont en calcaire. La travée centrale est en légère saillie par rapport au nu du mur. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Protection MH : Hôtel particulier Dutreil (cad. AW 451) : inscription par arrêté du 29 mars 1990. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000080 - manoir dit hospice de la Coconnière 9 vues Historique : Ancien manoir du 17e siècle dont il ne subsiste qu'une petite partie dont une tourelle d'escalier. En 1850, son propriétaire, le prêtre Jacques Ruffin, le cède aux hospices de Laval ainsi que les terrains de la Coconnière. Dans la seconde moitié du 19e siècle, de nouveaux bâtiments sont réalisés dont, en 1875, une chapelle néo-gothique édifiée sur des plans de l'architecte Eugène-Joseph Hawke. Entre 1925 et 1929, Auguste Alleaume la dote de vitraux utilisant principalement le verre blanc (les sommes de 2 300 et 9 500 francs apparaissent dans le registre de caisse du peintre-verrier). Jusqu'à la construction de l'église Sainte-Thérèse, le sanctuaire servit de lieu de culte aux nouveaux habitants de Saint-Nicolas. La chapelle est détruite en 1990. Date(s) de réalisation : 1875 Description : La partie subsistante de l'ancien manoir est en moellons. Les constructions du 19e siècle sont en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000402 - pont d'Avesnières 10 vues Historique : Un premier pont métallique suspendu est construit en 1839 près de l'emplacement d'un ancien gué et en remplacement du bac qui existait jusqu'alors. Il se rompt en 1847 et est remplacé l'année suivante. De nouveau détruit en 1872, il est reconstruit en pierre en 1873 et ouvert à la circulation en 1874. De 1842 à 1870, sa traversée fait l'objet d'un péage. Ensuite, seuls les piétons sont autorisés à l'emprunter car il présente des problèmes de structure. Dynamité en 1944, un nouvel ouvrage en béton est édifié en 1948. Description : Construit en béton, il se compose de 4 piles qui forment 5 arches. L'arche centrale est plus large que les 4 autres. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : béton Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Inventaire général, 1984 Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 ; 2011 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000420 - moulin à farine du Petit Bootz 2 vues Historique : Situé sur la rive gauche de la Mayenne, ce moulin à farine est mentionné en 1224. A cette époque, il est aussi appelé moulin de la Beuverie. Il est en grande partie détruit entre 1226 et 1228 puis reconstruit. Au 18e siècle, le moulin fonctionne grâce à une roue verticale extérieure. Au début du second quart du 19e siècle, un petit bâtiment abritant une force hydraulique est construit sur ses fondations. Celle-ci est destinée à faire fonctionner la filature de coton fondée en 1826 par monsieur Le Segrétain et détruite en 1898. L'édicule a aujourd'hui disparu. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000427 - filature de Bootz, puis filatures de Laval, puis filatures Les Textiles de Laval et du Vermandois, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : La première usine est fondée en 1826 par les frères lavallois Le Segrétain. Elle abrite alors 18 machines à filer et 9 machines à retordre toutes actionnées par la roue du moulin du Petit-Bootz. En 1861, l'Alsacien Charles Leyherr s'en rend acquéreur et fait construire à la Beuverie un nouveau bâtiment dans lequel sont installées 2 machines à vapeur et du matériel moderne. En 1888, la filature est constituée en S.A. par actions et prend le nom de Filatures de Laval. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante sur des plans de type anglais. En 1903, après son agrandissement par René Diehl, directeur technique, elle produit jusqu'à 300 000 kms de fil de coton par jour. En 1914, l'usine compte 350 ouvriers et 40 000 broches. En 1952, le fils de René Diehl, Edouard, prend la direction de la filature. L'usine d'une superficie de 14 000 m2 dénombre alors 300 ouvriers et 65 000 broches. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un nouveau bâtiment est édifié. En 1966, les Filatures de Laval fusionnent avec les Textiles du Vermandois dirigés par le groupe familial lillois Coisne et Lambert. En 1979, la production cesse et l'un des bâtiments est transformé en entrepôt industriel. La filature est entièrement rasée en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche (1924) et d'une bibliothèque. Description : En 1826, l'unique bâtiment du site de Bootz renferme un rez-de-chaussée et trois étages. En 1861, celui de la Beuverie se développe sur trois niveaux couverts en shed. S'inspirant des modèles anglais, le bâtiment construit en 1904 combine ossature métallique et maçonnerie de briques. Les murs sont percés de grandes ouvertures laissant entrer le maximum de lumière et un toit-terrasse couvre l'ensemble. Les maisons ouvrières se caractérisent par la répétitivité de leurs plans, leur organisation en bande, l'utilisation de la brique en encadrement des ouvertures, la disposition symétrique des baies et les jardins potagers en arrière de parcelle. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IA53000430 - mausolée dit chapelle de la Croix-Bataille Historique : Cette chapelle a été élevée à la mémoire du prince de Talmont, guillotiné à Laval en 1794. Elle s'élève sur les hauteurs du lieu-dit "les Landes de la croix bataille" où se déroula une importante bataille entre l'armée vendéenne et l'armée républicaine le 25 octobre 1793. Le monument est construit par l'architecte Pierre-Aimé Renous sur les plans de l'architecte Pierre Delarue en 1829. Resté inachevé, il a été détruit et vendu pour ses matériaux en 1868. Date(s) de réalisation : 1829 Description : La chapelle était précédée d'un portique à fronton triangulaire reposant sur 4 colonnes à chapiteaux doriques(?). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Architecture |
IA53000515 - site d'écluse de Bootz Historique : La chaussée de Bootz existe depuis au moins le 13e siècle. Elle assurait le fonctionnement de deux moulins : celui du Petit Bootz sur la rive gauche, celui du Grand Bootz sur la rive droite. Un projet de construction d'écluse sur la rive gauche est établi par l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Leblanc en 1846. Les travaux sont attribués par adjudication le 27 mars 1847 aux entrepreneurs de Neuilly-le-Vendin Victor Peltier et Pierre Lebreton. Mais ils ne sont commencés qu'en 1851, dirigés par l'ingénieur Caillaux. Ils sont achevés en 1852 (cette date est d'ailleurs gravée sur le linteau de la porte). Le barrage est alors simplement exhaussé. Partiellement emporté par les crues, il est réparé en 1853 et 1854. Il est finalement reconstruit en 1880 et 1881 sous la direction de l'ingénieur Chemin par l'entrepreneur d'Argentré Léon Quirline, conformément au projet établi par Lahougue en 1868. Description : Le barrage de Bootz a une forme de chevron. Les parties maçonnées de son écluse sont en granite taillé. La maison éclusière est proche par son architecture de celles construites le long de Mayenne entre la Richardière et la Maignannerie et dans la basse Mayenne au sud d'Avesnières : son élévation principale présente deux travées latérales identiques disposées de part et d'autre de l'axe de symétrie constitué par la travée centrale où est percée la porte,les fenêtres du rez-de-chaussée sont rectangulaires, celles de l'étage presque carrées,les encadrements, les chaînes d'angle harpées et la table de pierre où est gravé le nom de l'écluse sont en tuffeau taillé. Cependant, la maison éclusière partage avec les deux autres maisons lavalloises la particularité de ne pas avoir de cave. Devant elle passe le canal d'alimentation des roues qui assuraient le fonctionnement de la filature de Bootz. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire géneral, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IA53000581 - quais de Laval 3 vues Historique : Les quais de Laval ont été construits entre 1847 et 1876, en cinq tranches. Le quai Sadi Carnot (ancien quai Napoléon), sur la rive gauche entre le pont Aristide-Briand (ancien Pont-Neuf) et le Vieux-Pont, a été réalisé en même temps que l'écluse de Laval. Un premier projet a été établi par l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Voinchet. Il a été modifié en 1844 et 1845. Les travaux, suivis par l'ingénieur Leblanc, ont été menés par les entrepreneurs Victor Peltier et Pierre Lebreton choisis lors de l'adjudication du 27 mars 1847 (qui concernait également les écluses de Laval, Bootz, Belle Poule et Boisseau). Les travaux, interrompus en 1848, ont été achevés en 1851 (la réception provisoire date du 20 décembre 1851, la réception définitive du 20 octobre 1852). En 1875, son alignement est harmonisé avec celui du quai Béatrix de Gavre. La réalisation du quai Albert Goupil et du quai d'Avesnières (dénommés quai de l'Impératrice avant 1870), situés sur la rive droite entre le Vieux-Pont et le pont d'Avesnières, s'est faite au même moment que celle de l'écluse et du nouveau barrage d'Avesnières. Le premier projet date de 1852. Il prévoie la réalisation de la rue sur quai jusqu'à la passerelle d'Avesnières. Après modifications en 1857 et 1858, le projet définitif est dressé en 1859. Il est l'oeuvre de l'ingénieur ordinaire Dupuy. Les entrepreneurs parisiens Hunebelle frères sont choisis lors de l'adjudication du 21 octobre 1859. Le décompte définitif des travaux date de juillet 1864. La réalisation des quais fut accompagnée de l'aménagement, le long du quai Albert Goupil, d'une rampe d'accès à la rivière destinée à permettre aux chevaux de s'abreuver. Le quai Jehan Fouquet (ancien prolongement du quai de l'Impératrice entre le Vieux-Pont et le pont Aristide-Briand), le quai Gambetta (ancien quai du Prince impérial entre le pont Aristide-Briand et le viaduc) et le port d'amont sont construits sur un projet de Dupuy, approuvé en 1861. Les travaux sont menés à bien entre 1862 et 1865, parallèlement à la reconstruction du barrage de Laval. L'emprise du port est surélevée lors de la construction du pont Crossardière, actuel pont de l'Europe. Le quai Paul Boudet, sur la rive gauche, au sud du vieux pont, et le port d'aval sont l'oeuvre de l'ingénieur Du Jardin ou de son successeur Lahougue. Les travaux ont été conduits entre 1866 et 1868 par les entrepreneurs lavallois Théodore Maurin et Sylvain Picaut. Enfin, le quai Béatrix de Gavre, sur la rive gauche, au nord du pont Aristide-Briand, est construit en deux tranches. La première est réalisée en 1854 et concerne la portion s'étendant jusqu'au ruisseau Saint-Etienne (entre les actuelles rues Crossardière et Magenta) qui, jusqu'en 1863, marquait la limite des communes de Laval et de Changé. La deuxième porte sur le tronçon allant jusqu'au viaduc. Elle est dessinée en 1873 par l'ingénieur Lahougue et réalisée en 1874 par Thèodore Maurin et Joseph Raveaux, adjudicataires des travaux. La réalisation de la deuxième tranche qui s'est achevée en 1876 s'est accompagnée de l'installation d'une rampe d'accès à la rivière. a été dessiné en 1873 par l'ingénieur Lahougue. L'adjudication à Théodore Maurin et Joseph Raveaux date du 25 juillet 1874. La construction est achevée en 1876. Description : Les quais sont aménagés du pont d'Avesnières en aval au viaduc en amont. Sur la rive gauche, ils se prolongent jusqu'à l'écluse de Bootz. Ils sont constitués, dans leur section centrale, d'un mur droit à appareil régulier et allongé de pierres de granite, surmonté d'un parapet et, dans leurs sections nord et sud d'un talus couvert d'un appareil de revêtement irrégulier et bordé de simples bornes. L'ancien port d'amont est situé sur la rive droite, contre le quai Gambetta. Son emprise a été surélevée lors de la construction du pont de l'Europe. L'ancien port d'aval se trouve sur la rive gauche, le long du quai Paul Boudet. Il est encadré par deux rampes d'accès à la rivière. Trois autres rampes ont été établies, en particulier pour permettre aux chevaux de s'abreuver : sur le quai Albert Goupil, sur le quai Gambetta (à l'extrémité aval du port d'amont) et sur le quai Béatrix de Gavre. État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Architecture |
IA53000402 - pont d'Avesnières 10 vues Historique : Un premier pont métallique suspendu est construit en 1839 près de l'emplacement d'un ancien gué et en remplacement du bac qui existait jusqu'alors. Il se rompt en 1847 et est remplacé l'année suivante. De nouveau détruit en 1872, il est reconstruit en pierre en 1873 et ouvert à la circulation en 1874. De 1842 à 1870, sa traversée fait l'objet d'un péage. Ensuite, seuls les piétons sont autorisés à l'emprunter car il présente des problèmes de structure. Dynamité en 1944, un nouvel ouvrage en béton est édifié en 1948. Description : Construit en béton, il se compose de 4 piles qui forment 5 arches. L'arche centrale est plus large que les 4 autres. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : béton Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Inventaire général, 1984 Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000420 - moulin à farine du Petit Bootz 2 vues Historique : Situé sur la rive gauche de la Mayenne, ce moulin à farine est mentionné en 1224. A cette époque, il est aussi appelé moulin de la Beuverie. Il est en grande partie détruit entre 1226 et 1228 puis reconstruit. Au 18e siècle, le moulin fonctionne grâce à une roue verticale extérieure. Au début du second quart du 19e siècle, un petit bâtiment abritant une force hydraulique est construit sur ses fondations. Celle-ci est destinée à faire fonctionner la filature de coton fondée en 1826 par monsieur Le Segrétain et détruite en 1898. L'édicule a aujourd'hui disparu. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000427 - filature dite de Bootz, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : Fondée en 1826 pour monsieur le Segrétain, la filature de coton abritait 18 machines à filer et 9 machines à retordre actionnées par la roue d'un moulin à eau. En 1861, l'usine est agrandie pour monsieur Leyher qui fait installer 2 machines à vapeur et du matériel moderne destinés à augmenter le rendement. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante. Agrandie en 1903 et 1904, la filature produit alors 300 000 kms de fil de coton par jour. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un bâtiment à couverture de sheds est édifié. En 1965, la Société Anonyme des Filatures de Bootz instituée au début du siècle, fusionne avec les Textiles du Vermandois. La production cesse à la fin des années 1970. Transformés en entrepôts, les bâtiments sont rasés en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche et d'une bibliothèque. Description : Le bâtiment principal, construit en 1904, était constitué d'une ossature métallique et disposait de grandes ouvertures. Ses parois extérieures étaient habillées de briques. Il était couvert d'un toit-terrasse. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IA53000515 - site d'écluse de Bootz Historique : La chaussée de Bootz existe depuis au moins le 13e siècle. Elle assurait le fonctionnement de deux moulins : celui du Petit Bootz sur la rive gauche, celui du Grand Bootz sur la rive droite. Un projet de construction d'écluse sur la rive gauche est établi par l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Leblanc en 1846. Les travaux sont attribués par adjudication le 27 mars 1847 aux entrepreneurs de Neuilly-le-Vendin Victor Peltier et Pierre Lebreton. Mais ils ne sont commencés qu'en 1851, dirigés par l'ingénieur Caillaux. Ils sont achevés en 1852 (cette date est d'ailleurs gravée sur le linteau de la porte). Le barrage est alors simplement exhaussé. Partiellement emporté par les crues, il est réparé en 1853 et 1854. Il est finalement reconstruit en 1880 et 1881 sous la direction de l'ingénieur Chemin par l'entrepreneur d'Argentré Léon Quirline, conformément au projet établi par Lahougue en 1868. Description : Le barrage de Bootz a une forme de chevron. Les parties maçonnées de son écluse sont en granite taillé. La maison éclusière est proche par son architecture de celles construites le long de Mayenne entre la Richardière et la Maignannerie et dans la basse Mayenne au sud d'Avesnières : son élévation principale présente deux travées latérales identiques disposées de part et d'autre de l'axe de symétrie constitué par la travée centrale où est percée la porte,les fenêtres du rez-de-chaussée sont rectangulaires, celles de l'étage presque carrées,les encadrements, les chaînes d'angle harpées et la table de pierre où est gravé le nom de l'écluse sont en tuffeau taillé. Cependant, la maison éclusière partage avec les deux autres maisons lavalloises la particularité de ne avoir pas de cave. Devant elle passe le canal d'alimentation des roues qui assuraient le fonctionnement de la filature de Bootz. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît État de conservation : bon Útat Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IA53000516 - site d'écluse de Laval Historique : L'écluse de Laval a été établie sur la rive gauche de la Mayenne à l'extrémité de la chaussée des Trois moulins sur les plans de l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Voinchet, définitivement établis par Leblanc. Les travaux ont été attribués lors de l'adjudication du 27 mars 1847 aux entrepreneurs de Neuilly-le-Vendin Victor Peltier et Pierre Lebreton, en même temps que ceux des écluses de Bootz, de Belle Poule et de Boisseau et du quai Napoléon (actuellement quai Sadi Carnot) de Laval. Suivis par l'ingénieur Caillaux, ils sont revus provisoirement le 20 décembre 1851. Le barrage, simplement consolidé, est détruit et reconstruit sur le plan de l'ingénieur Dupuy entre 1862 et 1864, lors de la suppression des Trois moulins et du prolongement du quai de l'Impératrice (section des quais correspondant à l'actuel quai Jehan Fouquet). Date(s) de réalisation : 1847 Description : Le barrage de Laval a une forme de chevron. L'écluse est située contre le quai Sadi Carnot, sur la rive gauche, en léger contrebas de la voie sur quais. Ses parties maçonnées sont en granite taillé. La maison éclusière s'inscrit à l'alignement du front bâti. Elle ne reprend pas le plan-type des maisons d'éclusier de la Mayenne canalisée. Plus haute, elle dispose d'un étage carré et d'un étage en surcroît et est couronnée d'une épaisse corniche. Elle comporte trois travées ordonnancées. Les encadrements de ses ouvertures sont en tufeau, de même que ses chaînes d'angle harpées. La porte d'entrée est surmontée d'une plate-bande à extrados en escalier. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage en surcroît État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IM53000117 - tableau d'autel : saint François d'Assise Appartenant à : retable architecturé à niche de saint François Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000116 Historique : Tableau représentant saint François, dont la date portée semble être 1840. Description : Afin d'adapter le tableau au cadre, il a été ajouté dans la partie basse un élément en bois peint à l'huile. Dimension(s) : h = 250,l = 142 Précision(s) sur les dimensions : dimensions approximatives. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000145 - orgue, buffet d'orgue 1 vue Historique : L'orgue réalisé dans les ateliers de M. Sergent à Paris en 1851 fut acquis pour 10000 F. Le buffet, quant à lui, fut réalisé par un ouvrier de la paroisse, M. Mulot. D'après Chantepie, une première réparation eut lieu en 1869 puis une restauration très complète en 1936 (restauration effectuée par la maison Gloton, à Nantes). Une délibération du Conseil de fabrique évoque un relevage complet en 1878. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Inventaire général, 1985 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000146 - tribune d'orgue 1 vue Historique : La construction de la tribune fut votée par une délibération de 1837 et livrée au public en 1840. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Inventaire général, 1985 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000160 - tableau : Vierge du Rosaire Historique : Il s'agirait d'une copie de "la Vierge au chapelet" de Murillo (1618-1682), Ce tableau est l'oeuvre de Victoire Chastanier (née en 1813 à Paris). Il a été acquis par l'Etat en 1831 et offert par le roi à l'église Notre-Dame en 1841. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Inventaire général, 1985 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000019 - ensemble de 2 confessionnaux Historique : Ensemble de 2 confessionnaux du second quart du 19e siècle, vraisemblablement disparus. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Inventaire général, 1986 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000020 - confessionnal Historique : Confessionnal datant probablement de la mise en place des boiseries des bas-cotés de la nef de 1841 à 1842. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000204 - statue : Vierge à l'Enfant Historique : Statue réalisée par le sculpteur rennais Barre en 1849 (daté par travaux historiques). Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Tetu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Inventaire général, 1977 Fonds / classement : Objets mobiliers |