IA53000054 - maladrerie Saint-Julien, dite aumônerie de Monsieur Saint-Julien ou Maison-Dieu, puis hôpital Saint-Julien 1 vue Historique : L'hôpital est mentionné en 1188, sa chapelle semble avoir été construite au 12e ou 13e siècle (les soubassements voûtés qui lui servaient d'assise étaient en ogive). Les bâtiments sont gravement endommagés pendant la guerre de Cent Ans. Des travaux de reconstruction démarrent en 1435 et s'intensifient par la suite tout au long du 15e siècle : un logement est réalisé pour l'aumônier en 1466 et une galerie, oeuvre de Jean Martin, est construite en 1478. En 1528, François de Laval, évêque de Dol-de-Bretagne, fait édifier un "logis sur l'eau". De 1616 à 1619, un dernier bâtiment est ajouté par Jean Martinet. La chapelle a été détruite vers 1836. Description : Le gros-oeuvre était en moellons, avec des chaînes d'angle en plus gros appareil. L'entourage des baies était en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000055 - hôpital Saint-Louis 4 vues Historique : L'hôpital général Saint-Louis résultait d'un édit de 1662 prescrivant la création d'hôpitaux généraux dans toutes les grandes villes. Celui de Laval s'installe en 1678 dans une maison située près de la Chiffolière (à l'emplacement de la poste actuelle). La première pierre de la chapelle et du nouvel hôpital est posée en 1681. La chapelle devenue trop petite est "prolongée du côté de la cour" en 1718. Peu avant sa destruction, l'hôpital comprenait, outre la chapelle, différents corps de bâtiments formant un triangle entre la rue de Bel-Air et la Mayenne. En 1847, l'hôpital Saint-Louis est transféré rue de Nantes dans des bâtiments neufs qui ont conservé le vocable d'origine (étudié). État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1995 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000075 - manoir de Haute-Follie, puis pensionnat de Haute-Follis, actuellement lycée privé Haute-Follis 1 vue Historique : Au début du 17e siècle, Haute-Follie (est-ce une allusion aux hauts feuillages qui couronnaient l'édifice ?) est un manoir seigneurial appartenant aux Marest. Il demeure dans cette riche famille de marchands de toile jusqu'en 1745, date de son achat par Georges de Montecler. En 1804, la propriété est cèdée par acte sous seing privé à la mère Henriette Aymer de la Chevalerie, fondatrice avec l'abbé Pierre Coudrin de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Picpus. Des soeurs de la compagnie arrivent la même année au manoir et ouvrent un pensionnat. C'est à cette époque que Haute-Follie devient, par peur chimérique, Haute-Follis. Dans la première moitié du 19e siècle, l'architecte Pierre-Aimé Renous construit une chapelle bénite par Monseigneur Bouvier en avril 1838. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois en réalise la vitrerie (mention dans son livre de caisse). Plusieurs bâtiments sont ajoutés dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1838 Description : L'inventaire après décès de Louis François Marest, conseiller au parlement de Bretagne mort en 1740, fait du manoir la description suivante : "Une grande cour au devant de la dite maison, plusieurs édifices du côté de l'orient servant de chambre aux garçons, aux jardiniers, d'enclos à volailles, d'écurie, deux tourelles aux deux coins de la dite cour, allée en herbe bordée de jeunes arbustes, qui conduit de la porte de la clôture du chemin pour monter à la dite cour, jardin derrière la maison, et a l'orient et midy, une prairie dans laquelle une allée de charmille en joignant de la maison et jardin et une rabine au milieu de la prairie plantée au centre de plusieurs artes, un pressoir au bout de la dite prairie côté nord, un portail ouvrant la dite prairie à l'orient près d'une maison a joignant et donnant sur le faubourg". D'après l'abbé Angot, le manoir d'origine est un bâtiment long de 50 mètres avec pavillon à chaque extrémité et tour d'escalier au nord. L'architecture de la chapelle est néo-classique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000111 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel construit dans le premier quart du 17e siècle, puis agrandi et transformé, dans son décor extérieur en 1867. Le pavillon postérieur (côté jardin) a été réalisé au 18e siècle. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Date(s) de réalisation : 1867 Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Le décor porté, en pierre de taille de calcaire, est abondant (entourage des baies harpé à bossage, bandeaux, corniche, chaînes d'angle...). Les lucarnes du corps principal ont été supprimées au 20e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000182 - tableau : Christ devant le sanhedrin 1 vue Historique : Tableau provenant de l'ancien couvent des bénédictines de Laval, autrefois situé place de Hercé. La toile qui porte l'inscription cap(?) et la date 1620 aurait été réalisée d'après un tableau du peintre nancéen Claude Deruet (1588-1660). Dans la composition la présence de sainte Scolastique rappelle la dédicace du couvent lavallois. Précision(s) sur le décor représenté : Le tableau comporte, en plus d'Anne (beau-père de Caïphe) et de Caïphe, les 19 juges composant le sanhedrin. Dimension(s) : 130 h,300 l Inscription(s) : signature,inscription concernant l'iconographie,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000195 - buffet d'orgue, orgue 42 vues Historique : Orgue construit entre 1590 et 1591 par le facteur d'orgue Florentin Lusson et le menuisier Jean Duboys. En 1605, Ambroise Angot lui ajoute une soufflerie et en 1621 Didier Duhaut le répare entièrement. L'instrument est entièrement démonté en 1896. Le buffet est d'abord conservé dans la sacristie de la basilique avant d'être entreposé dans l'église Saint-Martin, réserve du musée de Laval. Les pièces sont ensuite transférées dans l'église désaffectée au culte de Viviers. En 2006, le " papotier" qui avait disparu depuis que l'architecte Louis Garnier l'eut "mis à l'abri" lors des travaux de restauration de la basilique, est acheté par la Ville de Laval au cours d'une vente publique à Drouot. Cette tête articulée, comme sa copie en plâtre polychrome du 19e siècle, est actuellement conservée au musée du Vieux-Château. Description : Le mécanisme et la tuyauterie en étain de l'orgue qui ont disparu étaient contenus dans un buffet plat se composant d'un petit buffet et d'un grand buffet reposant sur un soubassement incurvé. Le buffet de positif qui apparaît sur la lithographie parue dans le tome 1 du bulletin de la Commission d'Histoire et d'Archélogie de la Mayenne de 1888-1889, n'a probablement jamais existé. L'ensemble reposait sur une tribune d'orgue placée contre le mur sud dans la première travée de la nef. Cette tribune à balustrade en bois a également disparu. La montre principale, aujourd'hui conservée, est disposée dans un cadre rectangulaire constituée de cinq plates-faces. La figure ou tête articulée en bois peint appelée "papotier" qui ornait le buffet était animée au moyen d'une pédale située sous la console que l'organiste actionnait afin de faire rouler ses yeux et de faire claquer sa mâchoire inférieure. Décor représenté : décor d'architecture (pilastre, chapiteau ionique, chapiteau corinthien, fronton), ornementation (médaillon, arabesques, rinceaux, pot à feu, fleur, animal fabuleux, oiseau, angelot) ) Précision(s) sur le décor représenté : Le buffet présente un décor architectural caractéristique de la Renaissance. Les cinq plates-faces de la montre principale sont ainsi séparées par des pilastres cannelés que l'on retrouve sur la balustrade de la tribune, le soubassement incurvé et le petit buffet. Les pilastres du soubassement principal et du grand buffet sont dotés de chapiteaux respectivement ioniques et corinthiens. Les deux buffets sont couronnés de frontons curviligne et triangulaire brisé. Le décor ornemental s'inspire également de la Renaissance. Le soubassement du petit buffet est notamment constitué de quatre panneaux ornés de bustes en médaillons "à l'antique". Le panneau central de son soubassement est orné d'arabesques et son entablement porte un décor composé de rinceaux feuillagés. Un de ses pilastres est surmonté d'un visage joufflu d'angelot. Les frontons sont dotés de pots à feu aux panses godronnées et des culs-de-lampe ornent le grand soubassement dont les écoinçons sont sculptés de grandes fleurs stylisées. Par contre, les motifs des claires-voies du grand buffet sont constitués d'animaux plus ou moins fabuleux caractéristiques de la période gothique parmi lesquels des oiseaux affrontés. Dimension(s) : h = 162,la = 130,5,pr = 40,5 Précision(s) sur les dimensions : dimensions du petit buffet,dimension d'une pièce faisant partie de l'entablement de la montre principale : l = 456,dimensions d'un panneau de fond de la montre principale : l = 150,5,la = 141,dimensions d'un panneau latéral de la montre principale : l = 280,5,la = 152,8. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000199 - clôture de choeur Historique : Il s'agit probablement de la clôture de choeur commandée à Etienne et Pierre Corbineau dans le contrat du 7 juin 1623 passé devant Jean Beudin, notaire à Laval. Depuis la réhabilitation de la chapelle en salle de spectacle, les deux parties qui la composent ont été placées contre les murs latéraux. Description : Clôture de choeur en marbre rouge de Saint-Berthevin et marbre noir de Camberrière (?). Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Tetu Odile,Eraud dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Inventaire général, 1977 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000201 - bénitier Historique : Cuve ovale sur les trois-quarts de son périmètre, avec godrons et pied cylindrique. Il s'agit probablement du bénitier commandé à Etienne et Pierre Corbineau dans le contrat du 7 juin 162 3 passé devant Jean Beudin, notaire à Laval. Description : marbre rose de Saint-Berthevin Dimension(s) : h = 107,l = 80,la = 62 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Tetu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Inventaire général, 1977 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000024 - retable architecturé à niche de la Vierge Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de la Vierge Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000356 Historique : Ce retable est fort probablement l'oeuvre d'Antoine Agenyau, l'architecte du jubé (détruit en 1697) et des autels de Notre-Dame et de sainte Suzanne. Le marché passe avec Agenyau en 1610 pour la construction de l'autel de sainte Suzanne, permet de comparer le retable actuel avec les allusions qui y sont faites. Décor représenté : ornement(à chapiteau corinthien, à bossages, à chute végétale, à console, à coquille, à denticule, à rinceau, à palme, à pointe de diamant), angelot, être surnaturel, cartouche, fronton, décor d'architecture Précision(s) sur le décor représenté : Décoration en gros bossages avec pointes de diamant en marbre, dans le style des portes monumentales que l'on élevait à l'époque. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000231 - retable architecturé de la Communion 1 vue Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de la Communion Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000368 Historique : Retable du 17e siècle, qui se trouvait dans l'église Notre-Dame des cordeliers de Laval sous le vocable de Saint-Michel. Endommagé, il fut rapporté à La Trinité en 1812, et avec ses débris on construisit le retable actuel. Dimension(s) : l = 427 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000273 - calice et patène 9 vues Historique : Calice (N° 14) et patène (N° 14 bis) réalisés en 1610 (datés par poinçon) pour Julien Pivaignon, curé d'Hardanges de 1610 à 1629. Son auteur n'est pas identifié. Propriété de la commune d'Hardanges, l'ensemble a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale et fait partie de son trésor. Description : Calice et patène en argent partiellement doré dont le décor est repoussé et ciselé. Certains éléments sont rapportés. Le calice repose sur un pied polylobé (huit lobes arrondis) au dessus légèrement bombé. La tige de plan circulaire est coupée par un noeud ovoïde placé entre deux deux collerettes proéminentes. La coupe est ceinte d'une fausse-coupe et son rebord est évasé. Décor représenté : ornementation (godrons, fruits, feuilles, feuilles d'eau, lys), Adoration des Mages, Adoration des Bergers, Annonciation, Visitation, Tirage au sort des vêtements, Résurrection du Christ, Jardin des oliviers, Flagellation du Christ, Jésus présenté au peuple, Calvaire (Christ en croix, Marie, Jean, Madeleine) Précision(s) sur le décor représenté : La bordure inférieure du pied du calice est ornée d'une frise de godrons alternativement longs et courts. Les lobes alternent avec des angelots et des bouquets composés de fruits et de feuilles. Le décor de la partie bombée est constitué de deux cartouches curvilignes et involutés à angelots et de deux larges scènes représentant l'Adoration des Bergers et l'Adoration des Mages. Le noeud se pare de deux cartouches renfermant l'Annonciation et la Visitation. La fausse-coupe est décorée de quatre scènes historiées (deux larges et deux étroites) délimitées par des colonnes à chapiteaux ioniques. Elles figurent le Jardin des oliviers, la Flagellation du Christ, Jésus présenté au peuple (Ecce Homo) et le Calvaire. Le dessous est orné de feuilles d'eau et la partie supérieure est soulignée d'une frise de fleurs de lys. Le disque central de la patène représente la Résurrection du Christ. Dimension(s) : h = 29,5,d = 18,6 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 10,9,patène : d = 18,5. Inscription(s) : inscription,poinçon de maître (?),lettre-date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000280 - calice et patène 2 vues Historique : Calice (N° 22) et patène (N° 22 bis) réalisés en 1613 par l'orfèvre angevin Thomas Sophier. Il s'agit sans doute de deux de ses premières oeuvres. Propriété de la commune de Préaux, l'ensemble a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale de Laval et fait partie de son trésor. Il est actuellement exposé dans la crypte du Vieux-Château. Description : Calice et patène en argent doré. Le décor du dessus du pied et de la coupe du calice est rapporté et soudé. Celui du noeud et des bagues est ciselé. Les motifs qui ornent le revers de la patène sont gravés. Le calice repose sur un pied à dix lobes et au dessus bombé. La tige très courte est dotée d'un noeud piriforme et de deux collerettes. Le rebord de la coupe est légèrement évasé. Décor représenté : ornementation (godrons, fleurette, fruits, palmettes, couronne de laurier, ruban), scène biblique (Calvaire), rayon, couronne de laurier, I.H.S., croix, coeur, clous Précision(s) sur le décor représenté : Oeuvre charnière, le calice allie harmonieusement l'ancien et le nouveau. Vestiges du 16e siècle : le bord lobé du pied, la scène du Calvaire, le décor de rayons droits et flamboyants du pied et de la coupe. Innovation : la structure de la tige dont le noeud ovoïde au culot godronné est ciselé, suivant la mode du jour, de godrons et d'angelots dans des cartouches que séparent des fleurettes et des fruits. Autres éléments modernes : les palmettes ornant les deux collerettes. Le revers de la patène est gravé d'une couronne de laurier à quatre ligatures de ruban renfermant l'I.H.S. placé entre une croix fleurdelysée et un coeur chargé de trois clous en éventail. Dimension(s) : h = 25,d = 16,7 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 10,5,patène : d = 16,9. Inscription(s) : inscription,date,poinçon de maître,lettre-date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000282 - calice et patène Historique : Calice (N° 24) réalisé en 1732 par l'orfèvre castrogontérien Jean-Charles Perrotin. Il s'agit certainement de l'une de ses premières oeuvres. Par son décor et l'absence de poinçons, la patène (N° 24 bis), qui s'adapte parfaitement à la coupe du calice, semble plus ancienne (début du 17e siècle ?). Propriété de la commune de Saint-Ouen-des-Toits, l'ensemble a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale de Laval et fait partie de son trésor. Description : Calice et patène en argent. Le décor du calice est repoussé et ciselé. Celui de la patène est gravé. Le calice repose sur un pied circulaire à bord profilé en doucine et au dessus bombé. La tige est dotée d'un noeud balustre et de deux collerettes proéminentes. La coupe au rebord évasé est dépourvue de fausse-coupe (sur un autre calice ?). Décor représenté : ornementation (palmettes, perles, godrons, canaux, volutes, coquille, feuilles, côtes), raisin, blé, I.H.S., croix, clous Précision(s) sur le décor représenté : Le bord du pied du calice présente une suite de palmettes à nervure perlée. Le dessus entouré d'une collerette godronnée est orné d'une frise au fond amati prenant naissance à la base de la tige ciselée de canaux et de rocailles dentelées d'où partent et s'épanouissent trois cartouches formés de courbes et de volutes feuillues enfermant des grappes de raisin et des épis de blé entre deux motifs symétriques dérivés de la coquille. Les deux collerettes et l'épaulement du noeud balustre sont ornés d'une suite de feuilles et de côtes alternées formant de petites frises festonnées au bord amati. Des feuilles montantes composent la frise du culot. Le revers de la patène est décoré d'un anneau entourant l'I.H.S. placé entre une croix et trois clous en éventail. Dimension(s) : h = 22,5,d = 13 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 8,patène : d = 13,2. Inscription(s) : inscription,date,poinçon de maître,lettre-date,poinçon de charge Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000486 - ensemble du décor de l'aumônerie militaire Historique : Le décor est constitué d'un groupe sculpté du 4e quart du 19e siècle(IM53000326), de 4 statues-colonnes du 4e quart du 19e siècle(IM53000325) et de 5 peintures monumentales datées du 12e siècle, de la première moitié du 13e siècle, de la première moitié du 14e siècle, de la première moitié du 17e siècle et du 4e quart du 19e siècle. La peinture monumentale non étudiée correspond à une Adoration des Mages, située dans la chapelle orientée du bras sud du transept. Estimée du 12e siècle, elle a été détruite au cours de la campagne de décoration réalisée vers 1883 par le jeune peintre d'origine belge, Lieven Goethals, et commandée par le chanoine Le Segrétain à l'occasion de l'érection de l'ancienne prieurale en chapelle des armées à partir de 1879. Les peintures du 12e siècle(IM53000487) situées dans la nef ont été simplement retouchées, celles des intrados des arcades de la croisée du transept ont été entièrement repeintes. Les peintures de la première moitié du 13e siècle(IM53000488) de la chapelle orientée du bras nord ont été complétées et partiellement repeintes. Les peintures de la 1ère moitié du 14e siècle(IM53000489) ont été également complétées et partiellement repeintes. Les peintures du choeur du début du 17e siècle(IM53000490) ont, semble-t-il, été peu touchées. La campagne de décoration du 19e siècle(IM53000491) couvre la totalité de l'édifice. Protection MH : église classée sur la liste de 1840, déclassée en 1879 et inscrite à l'inventaire supplémentaire le 29 décembre 1978 Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Christian Davy,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Inventaire général, 1986 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000057 - retable architecturé à niche de sainte Anne 1 vue Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de sainte Anne Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000054 Historique : Plusieurs indices permettent d'identifier ce retable comme étant celui construit par René Chantepie en 1606 sous le vocable de saint Jérôme : son style qui présente encore quelques motifs Renaissance, le marché descriptif du retable de saint Jérôme, qui semble être le portrait du retable de sainte Anne, ou le fait que le donateur, Jérôme Saibouez, porte le prénom attribué primitivement au retable. Dimension(s) : h = 720,l = 450 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000064 - stalles 11 vues Historique : Le style de ces stalles est celui du 16e siècle, mis-à-part la stalle curiale qui semble être celle conçue en 1682. Elles proviennent de l'ancien couvent de Patience et auraient été achetées au directoire par l'évêque constitutionnel D'Orlodot pour 200 livres. Rapportées à Saint-Vénérand en 1842, elles furent restaurées une première fois en 1845 par M. Raimbault. La stalle curiale restaurée en 1903, porte sur sa partie antérieure (construite à cette période ?) la date de ces travaux. Description : L'ensemble de gauche comprend 19 stalles sur deux rangées plus 1 stalle curiale (plus importante). Le côté droit comprend, toujours sur deux rangées, d'abord 6 stalles, puis 8 autres, les deux groupes étant séparés par un passage. Chaque stalle est séparée par une parclose avec un appui-main sculpté, dont le répertoire est très varié : volutes, feuilles enroulées, têtes humaines ou animales, figurines assises. Les miséricordes s'ornent de têtes d'angelots, de fruits, de feuillages ou de rinceaux. Dimension(s) : l = 1700 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000069 - tableau : l'Annonciation 1 vue Historique : Tableau peint en 1618 pour Saint-Vénérand ou quelque église ou couvent du voisinage (le couvent des Jacobins ?). Jean Boucher y renouvèle un des thèmes plastiques les plus souvent traités par la peinture religieuse. Il est en effet peu fréquent de voir tout lien psychologique supprimé entre la Vierge et l'archange Gabriel. De même, il est rare de voir la chambre solitaire envahie par des couples d'angelots dont un s'embrassant. Restaurée dans les années 1980 pour être exposée à Bourges, la toile a fait l'objet d'une nouvelle restauration par les Nantaises Catherine Ruel et Kiriaki Tsesmeloglou entre 2011 et 2012. Le cadre dont la dorure à la feuille est l'oeuvre du peintre en décor lavallois Daniel Thirault, a été réalisé par la menuiserie Coutard de Laval. Décor représenté : Annonciation (Vierge : livre, saint Gabriel, colombe, angelot), Les Instruments de la Passion (La Croix, la couronne d'épines), vase : rose, fleur de Lys, dais, nuée, cheminée Précision(s) sur le décor représenté : La Vierge médite les yeux levés vers le Saint-Esprit tandis que l'archange Gabriel, en face d'elle, met un genou à terre et porte la main vers sa bouche. Un des couples d'angelots s'embrasse et deux autres commentent l'évènement. A noter, la vivacité des coloris des vêtements qui tranche avec l'ombre où se diluent les éléments du décor. Le symbolisme est très présent dans le tableau : au premier plan, le vase contient des fleurs de lys, image de la virginité de Marie, et sur la droite, deux couples d'angelots présentent les instruments de la Passion (La Croix et la couronne d'épines), préfigurations de la mort de celui qui va naître. Dimension(s) : h = 377,l = 260 Inscription(s) : signature (peinte, sur l'oeuvre),date (peinte, sur l'oeuvre) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003206 - ensemble composé de vingt-quatre culs-de-lampe 24 vues Historique : Les culs-de-lampe numéros 1, 5, 11 et 15 ont probablement été réalisés entre 1485 et 1521. Les culs-de-lampe numéros 9, 19, 21, 22, 23 et 24 auraient été sculptés entre 1530 et 1565. Les culs-de-lampe numéros 2, 3, 4, 6, 7, 8 et 10 auraient été faits entre 1602 et 1606. Les culs-de-lampe numéros 12, 13, 14, 16, 17 et 20 ont vraissemblablement été réalisés vers 1642. Le cul-de-lampe numéro 18 a été entièrement resculpté en 2005. Description : Les voûtes des collatéraux du choeur reposent sur 20 culs-de-lampe (culs-de-lampe numéros 1 à 20). Les 4 autres sont disposés de part et d'autre des baies de l'abside. Tous les culs-de-lampe sont figurés. Précision(s) sur le décor représenté : 19 des 20 culs-de-lampe des collatéraux du choeur figurent des anges dont 9 au moins portent les instruments de la Passion parmi lesquels : la croix (cul-de-lampe numéros 6 et 16), le marteau (cul-de-lampe numéro 8), les verges de la flagellation (cul-de-lampe numéro 11), la colonne et les tenailles (cul-de-lampe numéro 15) et les clous (cul-de-lampe numéro 17). Dans l'abside, 3 des culs-de-lampe représentent des bustes d'hommes portant barbe et moustache. Certains culs-de-lampe sont accompagnés d'un décor à godrons (culs-de-lampe numéros 1, 2, 5, 9, 12, 22, 23 et 24), à feuilles d'eau (culs-de-lampe numéros 2 et 12 ), à feuilles de chêne (cul-de-lampe numéro 8) et à palmettes (culs-de-lampe numéros 17 et 18). Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2006 Copyright : (c) Inventaire général, 2006 (c) Ville de Laval, 2006 Fonds / classement : Objets mobiliers |