IA53000642 - chapelle Sainte-Hélène, actuellement salle de spectacle Historique : Chapelle construite vers 1625 par l'architecte Etienne Corbineau. Elle surmonte une crypte aménagée dans les années 1627-28 pour servir de lieu d'inhumation aux ursulines. En 1848, son espace intérieur est modifié dans un style gothique par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous. En 2010, les architectes nantais Jean-Marie Lépinay et Gilles Chabènes la transforme en salle de spectacle et salle d'examen. Description : Chapelle : elle est orientée nord-ouest/sud-est. Son gros oeuvre est en moellons enduits. L'entourage des ouvertures du pignon antérieur combine la pierre de taille de granite et celle de calcaire appareillées en bossages. Aux angles nord-ouest et sud-est, deux tours quadrangulaires renfermant deux escaliers en vis permettent d'accéder à la charpente et au clocher. Celui-ci renferme trois cloches dont une est protégée monument historique (étudiée). Au 17e siècle, la chapelle se composait d'une nef unique et d'un choeur rectangulaire surélevé. Ces deux parties étaient séparées par une table de communion en marbre (étudiée) aujourd'hui placée contre les murs latéraux. De cette époque subsistent également deux bénitiers et un pied de lutrin en marbre (étudiés). Le retable en marbre et tuffeau qui ornait le choeur fut détruit à la Révolution. Il en reste des vestiges dans la crypte. En 1848, la nef fut subdivisée en trois vaisseaux aux voûtes d'ogives portées par deux rangées de colonnes à fûts quadrilobés et chapiteaux corinthiens. Depuis sa restauration et sa transformation en salle de spectacle, elle accueille des gradins rétractables composés d'une soixantaine de sièges en velours rouge. Les fenêtres ont été doublées de panneaux acoustiques en bois et le sol a été recouvert d'un parquet en chêne clair. Les stalles (étudiées) ont été entreposées dans l'église Saint-Martin. Crypte : son accès se fait par un couloir de 10 m de long sur 1,60 m de large et 1,80 m de haut. Les murs de celui-ci sont recouverts de nombreux noms parmi lesquels ceux des ouvriers ayant participé à la construction de la crypte et celui de P. Cornilleau, le commanditaire du couvent. La date de 1628 est également inscrite. La crypte prend la forme d'une grande pièce voûtée en berceau de 9,70 m de long sur 6,50 m de large et 2,90 m de haut. Ses murs sont percés de quatre niches rectangulaires aujourd'hui semi-enterrées. Sont également inscrits des noms d'élèves datant des années 1827-1945. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000643 - chapelle funéraire de la famille Elie Brillet 3 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire construite vers 1905 par l'architecte lavallois Louis Garnier. Elle accueille les sépultures d'Elie Gervais Brillet (1809-1874), de son épouse Joséphine Anne Richer (1817-1899), d'Elie Marie Jean Brillet (1841-1913) et de son épouse Clarisse Lecomte (1839-1916). Date(s) de réalisation : 1905 ? Description : Edicule de plan trapézoïdal couronné d'un toit-terrasse. Les murs sont en granite et le toit en pierre. Les façades antérieure et postérieure sont percées d'une porte également trapézoïdale et d'une fenêtre rectangulaire. Celle-ci a conservé sa verrière d'origine. La porte ferme par un vantail en métal peint percé d'une ouverture quadrangulaire. Le linteau qui la surmonte est sculpté de l'inscription FAMILLE ELIE BRILLET. L'espace intérieur est meublé d'un autel en marbre. Les murs accueillent deux grandes plaques funéraires en marbre blanc gravées d'épitaphes. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : La poignée de porte prend la forme d'une tige dont les extrémités sont pourvues de feuilles. Elle est surmontée d'une fleur semblant être une fleur de camélia. Ces végétaux confèrent un style Art nouveau au vantail. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IA53000649 - maison, actuellement immeuble d'habitation 1 vue Historique : Maison construite au début du 20e siècle pour le docteur Loiseleur, fondateur du centre de radiologie de la clinique Sainte-Elisabeth qui jouxtait la demeure de ce dernier. La maison est ensuite devenue la propriété du docteur Barrier qui racheta également une partie du cabinet. Description : Maison à large façade sur rue dont l'accès s'effectue par un perron côté cour. Elle se compose d'un corps central à trois niveaux et de deux corps latéraux n'en possèdant que deux. Les soubassements sont en granite et le gros-oeuvre en moellons enduits. L'ensemble des ouvertures présentent des arcs en anse de panier et des entourages en pierre de calcaire. Celle-ci est également utilisée pour les chaînages d'angle marquant les trois corps de bâtiment. Si les fenêtres du deuxième niveau du corps central sont précédées d'un balcon en bois sur consoles, toutes les autres sont dotées de garde-corps du même matériau. Les avant-toits et les auvents (quatre à deux pentes et un en appentis) prennent également appui sur des aisseliers en bois découpé. Tout en participant au décor de la maison, ceux-ci en renforcent l'aspect pittoresque et lui confèrent un petit air de "chalet". A l'intérieur, les étages sont desservis par un escalier en bois de style néo-gothique dont la rampe d'appui est percé de motifs cruciformes. La cage d'escalier est éclairée par des fenêtres qui accueillaient des vitraux. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000660 - maison Historique : Maison du début du 20e siècle occupant l'ancien parc de l'hôtel de monsieur Pillon (étudié). Elle a été construite pour monsieur Fortin qui exerçait la profession de marbier (le cimetière de Vaufleury est tout proche). Description : Maison entre cour et jardin dont l'architecture s'apparente à celle d'une résidence de villégiature. Construite en moellons équarris, elle est organisée en trois travées, celle de droite étant en très légère avancée. Cette dernière est percée de fenêtres jumelées que surmonte un toit à longs pans s'achevant par une demi-croupe débordante. L'élévation latérale gauche est couverte du même type de toit avec des aisseliers en bois comme suports du débord. Les niveaux sont marqués par des bandeaux de calcaire et les encadrements latéraux des baies, comme les chaînages d'angle, sont traités en calcaire bleu de Laval. Toutes les grandes ouvertures, y compris le garage, sont surmontées de linteaux métalliques à rosaces. Celui placé au-dessus de la petite fenêtre d'escalier est en calcaire gravé d'un arc en accolade. L'extrémité gauche de la façade gouttereau se prolonge par un bow window à pans coupés et en maçonnerie imitant le pan de bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Les parties basses des fenêtres supérieures de l'élévation antérieure droite, sont sculptées de volutes surmontées de visages d'êtres fabuleux. Ces motifs sont précédés de vases contenant des fleurs. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000661 - maison Historique : Maison construite au début du 20e siècle pour Daniel Oelhert (1849-1920), géologue amateur et conservateur des musées d'archéologie et d'histoire naturelle de Laval. De 1954 à 2004, elle fut la propriété du docteur Deslandes. Description : Maison à organisation complexe constituée de trois bâtiments : un logis à façade sur rue, un corps postérieur et une aile en retour d'équerre. Elle s'accompagne d'une construction à étage renfermant notamment un garage. Un passage d'entrée surmonté d'une verrière à deux pentes sépare celle-ci de l'habitation. L'ensemble forme un plan en U. Côté rue, le gros-oeuvre du corps de bâtiment est en moellons enduits et en briques ocre-jaune pour le niveau supérieur (en raison d'une surélévation ?). Côté jardin, il combine briques ocre et rouge formant un décor géométrique. Les étages inférieurs sont dissimulés par un arrière-corps à deux niveaux en retour d'équerre. Le rez-de-chaussée est en brique poychrome disposée en assises alternées. Le mur sous-appui de la galerie est en faux pan de bois avec briques ocre-jaune en remplage. Le gros-oeuvre de l'aile en retour est en moellons enduits. La brique est uniquement utilisée pour les encadrements et pour le bow-window à pans coupés venant prolonger l'extrémité du premier étage. Une construction latérale en appentis vient encore agrandir cette partie de la maison. L'arrière-corps, peu profond et très ouvert, superpose fenêtres à arc segmentaire au rez-de-chaussée et fenêtres à arc déprimé à l'étage. Les ouvertures basses de sa façade latérale sont coiffées de linteaux métalliques à rosaces. Ceux-si se retrouvent de manière identique sur la construction en brique renfermant le garage actuel. Les couvertures varient d'un bâtiment à l'autre : terrasse pour le logis à façade sur rue, toit à deux pentes pour la dépendance et l'aile en retour, appentis pour l'arrière-corps et l'extension de l'aile en retour d'équerre. L'appentis débordant de l'arrière-corps repose sur des aisseliers en bois. Si l'élévation sur rue se caractérise par la sobriété de son architecture, tel n'est pas le cas de celle de la façade postérieure et des autres corps de bâtiment. Ceux-ci affichent en effet un style pittoresque résultant de l'utilisation de la brique polychrome, du pan de bois et des toitures débordantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000665 - chapelle Saint-Julien Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000025 Historique : La chapelle, édifiée pour 300 000 francs sur des plans de Léopold Ridel, achève les gros travaux de l'hôpital Saint-Julien. Les vitraux dont elle ornée sont réalisés entre 1901 et 1902 par Auguste Alleaume. D'après le registre de caisse du peintre-verrier, leur réalisation s'est faite pour un coût total d'environ 8 000 francs. Après sa désaffection au culte dans les années 1980, l'édifice est utilisé comme espace d'exposition. Depuis 2000, la chapelle est utilisée comme atelier et réserve muséale Date(s) de réalisation : 1901 Description : Chapelle en croix latine orientée sud-nord et dont l'entrée principale occupe le bras ouest du transept autrefois réservé au public. De style romano-byzantin, l'édifice se distingue par son entrée richement ornée : sculptures en bas-relief dont une Vierge à l'enfant tenant un lys et une statue de Saint Joseph, rose, arcatures etc.. La croisée du transept est coiffée d'une tour lanterne à tambour et dôme ovale. Un lanternon portant croix surmonte l'ensemble. Un campanile à flèche polygonale renferme une cloche installée en 1901. Le bras gauche du transept, anciennement choeur des religieuses, est constitué d'une salle basse à deux rangées de cinq arcatures et d'un étage. Le plafond de la salle basse est couvert d'un solivage en chêne sculpté. Ce qui correspond à la nef stricto sensu et qui se caractérise par sa faible longueur, était réservé aux malades et communiquait avec l'hôpital. Le choeur qui décrit un demi-cercle est peu profond. Le décor intérieur est particulièrement digne d'intérêt et, exception faite des vitraux d'Auguste Alleaume, fut exécuté sous la direction de Léopold Ridel : peintures monumentales réalisées par les peintres nantais et parisien Maurice Chabas et Emmanuel Cavaillé-Col, sculptures de l'artiste nantais Joseph Vallet. Nonobstant le pignon du transept ouest, la tour lanterne à tambour, dôme et lanternon qui utilisent la pierre de taille de calcaire, la chapelle est construite en moellons de moyen appareil. Les murs sont percés de baies en plein-cintre. État de conservation : désaffecté,mauvais état Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2014 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2014 (c) Ville de Laval, 2014 Fonds / classement : Architecture |
IA53000051 - archives départementales 2 vues Historique : L'architecte municipal Léopold Ridel avait été chargé d'exécuter les premiers projets de construction du bâtiment des archives. Décédé en 1910, il est remplacé par l'architecte départemental du Lot-et-Garonne Jacques-Albert Courau qui conçoit les plans de l'édifice actuel. La première pierre est posée le 25 mars 1913. Les travaux, dirigés par l'entrepreneur lavallois Louis Couppel associé à Castaing, ingénieur des Ponts et Chaussées et responsable du projet, sont cependant arrêtés l'année suivante en raison de la guerre. Ils ne reprennent qu'en 1920, toujours sous la même direction. Le bâtiment, achevé en 1923, est agrandi en 1993 par l'adjonction sur l'arrière d'une structure recouverte de bois de teck. Cette extension est l'oeuvre des architectes parisien et lavallois Dominique Perrault et Alfred Heude qui ont également vidé et entièrement réaménagé les espaces intérieurs. Description : Bâtiment de style éclectique dont la façade sur rue utilise l'ordre ionique traité de façon monumentale. Il est construit en pierre de taille de calcaire mêlé à du grès bleu dans les parties latérales. Un socle de granite fait le tour de l'édifice. Les façades latérales qui ne présentaient qu'une travée centrale, ont chacune été percées de quatre travées supplémentaires en 1993. Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000053 - prison Historique : L'adjudication des travaux de la prison sur le terrain de La Cacaudière est attribuée à l'entrepreneur de Fougères, Raphaël Moreau, en mars 1903. La construction effectuée suivant les plans de l'architecte départemental Léopold Ridel prend fin en 1908, année du transfert des prisonniers de la prison du château vers celle-ci. Date(s) de réalisation : 1903 Description : Seule la porte d'entrée est en pierre de taille de granites bleu et rouge des carrières de Tremblay (35). Le gros-oeuvre de la prison stricto sensu est en moellons provenant des carrières de Laval "à l'exclusion de celles de Rouessé". Prévue pour 50 détenus, 44 hommes et 6 femmes, la prison prend la forme d'un bâtiment à deux niveaux en forme de Y renversé. Le rond-point central duquel partent les trois ailes est surmonté d'un toit polygonal pourvu d'un lanterneau. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000070 - pavillon d'exposition dit Palais de l'Industrie 15 vues Historique : A l'occasion de l'exposition universelle de 1900, un palais de l'ameublement et de la décoration est édifié sur l'esplanade des Invalides. Oeuvre de l'architecte Pierre Joseph Esquié, le bâtiment est construit par les ingénieurs Barbot et Thomas. A l'issue de la manifestation, l'entreprise de démolition Courtial et Cie acquiert quelques palais et les propose en lots aux municipalités de province. Devant le devis prohibitif établi pour la restauration des anciennes galeries de l'industrie (étudiées), le 6 mai 1901, le conseil municipal de Laval décide d'acquérir une partie de l'espace médian du palais de l'ameublement. Par ailleurs, la municipalité achète la verrerie et la charpente de bois composant la couverture du palais, celles-ci ayant été simplement louées pour l'exposition universelle. Le chantier lavallois est suivi par l'architecte municipal Léopold Ridel. Le bâtiment qui est inauguré pour l'exposition agricole de 1902, hégergera pendant trois-quarts de siècle des manifestations sportives, des bals, des concours agricoles, des foires-expositions, des meetings électoraux, etc. Il est détruit en 1976 afin de laisser la place à la salle polyvalente. Date(s) de réalisation : 1900 Description : Le Palais de l'industrie mesurait 65 m de long en façade sur 44 m de profondeur. Il était constitué d'un hall central de 41,50 m de long sur 23 m de large, de deux galeries transversales de 44 m sur 12 m, d'une galerie longitudinale en façade de 41,50 m sur 10 m, d'une autre galerie sur l'arrière de 41,50 m sur 11 m et de deux pavillons de 12 m sur 12. Sa structure était entièrement composée de piliers et de poutres en acier. Son poids fut évalué à environ 425 tonnes. Un remplissage de briques fut établi dans cette structure métallique et l'ensemble, hormi les pavillons dotés de toits à l'impériale, fut couvert par une verrière de 2 000 m². Ridel remplaca la décoration en staff du palais primitif par un décor combinant briques et céramiques polychromes formant des motifs géométriques et floraux en façade principale. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 ; 2011 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000427 - filature de Bootz, puis filatures de Laval, puis filatures Les Textiles de Laval et du Vermandois, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : La première usine est fondée en 1826 par les frères lavallois Le Segrétain. Elle abrite alors 18 machines à filer et 9 machines à retordre toutes actionnées par la roue du moulin du Petit-Bootz. En 1861, l'Alsacien Charles Leyherr s'en rend acquéreur et fait construire à la Beuverie un nouveau bâtiment dans lequel sont installées 2 machines à vapeur et du matériel moderne. En 1888, la filature est constituée en S.A. par actions et prend le nom de Filatures de Laval. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante sur des plans de type anglais. En 1903, après son agrandissement par René Diehl, directeur technique, elle produit jusqu'à 300 000 kms de fil de coton par jour. En 1914, l'usine compte 350 ouvriers et 40 000 broches. En 1952, le fils de René Diehl, Edouard, prend la direction de la filature. L'usine d'une superficie de 14 000 m2 dénombre alors 300 ouvriers et 65 000 broches. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un nouveau bâtiment est édifié. En 1966, les Filatures de Laval fusionnent avec les Textiles du Vermandois dirigés par le groupe familial lillois Coisne et Lambert. En 1979, la production cesse et l'un des bâtiments est transformé en entrepôt industriel. La filature est entièrement rasée en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche (1924) et d'une bibliothèque. Description : En 1826, l'unique bâtiment du site de Bootz renferme un rez-de-chaussée et trois étages. En 1861, celui de la Beuverie se développe sur trois niveaux couverts en shed. S'inspirant des modèles anglais, le bâtiment construit en 1904 combine ossature métallique et maçonnerie de briques. Les murs sont percés de grandes ouvertures laissant entrer le maximum de lumière et un toit-terrasse couvre l'ensemble. Les maisons ouvrières se caractérisent par la répétitivité de leurs plans, leur organisation en bande, l'utilisation de la brique en encadrement des ouvertures, la disposition symétrique des baies et les jardins potagers en arrière de parcelle. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IA53000657 - usine de construction navale, dite chantier Chaussivert 12 vues Historique : Chantier naval fondé en 1900 par Jean-Marie Chaussivert au lieu-dit Port-Arthur 14, chemin vicinal à Changé. Jusqu'à la cessation de son activité en 2003, le chantier familial qui était spécialisé dans la construction en bois à clin a fabriqué des embarcations pour les rivières et les étangs de la région (prames et plates utilisées pour la pêche et la chasse aux canards d'où leur nom de "chasse-canards") ainsi que des annexes et des canots voile-avirons. Jusqu'à la seconde guerre mondiale, le chantier a également été chargé du montage et de la réparation des bateaux-lavoirs de la ville dont les coques à fond plat étaient construites à Angers. En 1909, l'établissement en a construit un, amarré rive gauche en face de la rue de la Cale. Jean-Marie Chaussivert, le fondateur du chantier, avait été formé par son beau-père, monsieur Gaumer, charpentier de bateaux à Juvardeil dans le Maine-et-Loire. Date(s) de réalisation : 1900 Description : HASH(0xe36b970) Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2003 Copyright : (c) Inventaire général, 2003 Fonds / classement : Architecture |
IA53000658 - ferme du Bois-Gamats Historique : Sous l'Ancien Régime, la métairie était sans doute la principale ferme du domaine de la seigneurie du Bois-Gamats. En 1808, elle comprenait deux bâtiments principaux, un logis-étable et une étable-grange, ainsi que deux bâtiments secondaires. Le logis a été reconstruit à l'écart des bâtiments agricoles, probablement au milieu du 19e siècle. Les deux dépendances principales ont été complètement remaniées et agrandies ou reconstruites au même emplacement, sans doute dans la première décennie du 20e siècle (peut-être en 1907, date d'achat de la propriété par le comte de Banville). Les dépendances secondaires ont été réédifiées (seconde remise et poulailler) ou édifiées (remise à matériel) au cours de la seconde moitié du 19e siècle. Le logis a été remanié dans la 2e moitié du 20e siècle, par la transformation, sur la façade postérieure, d'une fenêtre en porte et par le percement d'une nouvelle porte sur le pignon est. La porte de l'écurie et celle de l'étable à boeufs ont été agrandies, sans doute dans les années 1950, après l'abandon de la traction animale. La ferme a été dissociée du château du Bois-Gamats à la mort de Monsieur de Banville en 1977. Elle a été rachetée par la Ville de Laval au cours des années 1990. La seconde remise a été entièrement remaniée au début du 21e siècle. Dans les années d'après-guerre, la métairie s'étendait sur 40 hectares et disposait d'un cheptel de 40 boeufs et d'une dizaine de vaches. Description : L'ancienne ferme du Bois-Gamats comprend cinq bâtiments en moellons de grès, de calcaire marbrier et secondairement de schiste, disposés irrégulièrement autour d'une cour. Le logis, situé au sud, est pourvu d'un sous-sol qui servait de cellier et de laiterie, d'un rez-de-chaussée composé d'une pièce principale encadrée de deux chambres et d'un comble à surcroît occupé par le grenier. Les chambres sont éclairées au sud, sur la façade postérieure. Les baies sont entourées dans leur partie basse de pierres de taille de granite et surmontées d'arcs en plein-cintre en brique. La niche qui accueillait une statuette et les jours d'aération du comble, en demi-lune, sont également en brique. Les deux dépendances principales bordent la cour à l'ouest et à l'est. La première abritait, du sud au nord, le fournil situé à l'emplacement de l'ancien logis, la porcherie avec, contre la façade postérieure, un enclos délimité par des murets, un fond de grange, avec au fond, la sellerie, et l'écurie. La fosse à purin se trouvait à l'extrémité du bâtiment. La seconde abritait l'étable à boeufs, un fond de grange et l'étable à vaches et à veaux. Toutes les deux sont dotées de combles à haut surcroît. Leurs ouvertures sont en granite taillé sauf les portes des fonds de grange, à piédroits de moellons et linteau de bois, et les petits jours verticaux de l'écurie-grange-fournil, encadrés de briques. Leurs angles, sauf ceux du pignon sud de l'étable-grange, sont en pierres de taille de granite. Leurs planchers sont constitués de poutrelles métalliques (IPN) et de solives en bois. Les murs sont consolidés par des renforts en fonte aux embouts circulaires. Leurs charpentes, du type à potence, sont moisées. La remise à matériel est dotée d'une structure de poteaux de bois, chemisée de pierre sur les côtés nord et est. Elle abritait entre autre la batteuse qui, dès les années 1920, fonctionnait grâce à un moteur électrique. Le poulailler est doté d'encadrements de baies en brique. La seconde remise, désormais close de murs de bois dans sa partie nord, abritait notamment dans l'après-guerre le pressoir et l'aplatisseur à céréales (dit moulin). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée surélevé,comble à surcroît,sous-sol Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2012 Copyright : (c) Inventaire général, 2012 Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000427 - filature dite de Bootz, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : Fondée en 1826 pour monsieur le Segrétain, la filature de coton abritait 18 machines à filer et 9 machines à retordre actionnées par la roue d'un moulin à eau. En 1861, l'usine est agrandie pour monsieur Leyher qui fait installer 2 machines à vapeur et du matériel moderne destinés à augmenter le rendement. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante. Agrandie en 1903 et 1904, la filature produit alors 300 000 kms de fil de coton par jour. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un bâtiment à couverture de sheds est édifié. En 1965, la Société Anonyme des Filatures de Bootz instituée au début du siècle, fusionne avec les Textiles du Vermandois. La production cesse à la fin des années 1970. Transformés en entrepôts, les bâtiments sont rasés en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche et d'une bibliothèque. Description : Le bâtiment principal, construit en 1904, était constitué d'une ossature métallique et disposait de grandes ouvertures. Ses parois extérieures étaient habillées de briques. Il était couvert d'un toit-terrasse. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IM53000191 - ex-voto (triptyque) : la Passion 5 vues Historique : Toutes les scènes s'inspirent d'oeuvres de peintres flamands ou allemands de la Renaissance : le tableau central (Crucifixion) est une reprise d'une oeuvre du peintre anversois Josse Van Clève (1485-1540). La Déploration est une copie d'une gravure d'Albrecht Dürer (Munich Alte Pinakothek). Le tableau du bas (Christ souffrant) est également une copie d'une gravure de Dürer. L'Annonciation et les deux prophètes au-dessus sont des copies de tableaux de Jan Van Eyck (Gand, cathédrale Saint-Bavon, retable de l'Agneau mystique). Décor représenté : Crucifixion : Christ, Vierge, sainte Marie Madeleine, saint Jean, ange, fond de paysage, Montée au Calvaire : sainte Véronique, Vierge, Simon de Cyrène, soldat, ville, fortification, Déploration : Christ, saint Jean, Vierge, saintes Maries, saint Joseph d'Arimathie, saint Nicodème, fond de paysage, resurrection : Christ, soldat, tombeau, Dieu le Père : nuée, globe, Christ souffrant : christ, ange, Vierge, saint Jean, David : lyre, phylactère, sainte, Annonciation : ange, Vierge, Zacharie, Isaïe, colombe, rameau, décor d'architecture, I.H.S., rinceau, instrument de musique, animal fabuleux, arme de main, fleur, chapiteau : fleur de lys, entrelacs Précision(s) sur le décor représenté : sainte : sainte Bylla Aggripina Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription concernant l'iconographie(latin),signature,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000229 - retable architecturé de la Vierge ou du Scapulaire Historique : Une inscription gravée sur une plaque de cuivre enfermée dans une boîte de plomb fut retrouvée en 1837 dans l'autel. Celle-ci relate la fondation de cet autel en 1804. Le retable fut modifié en 1837 (déplacement de la statue de la Vierge(?)), puis remanié et déplacé dans le collatéral sud, au niveau du chevet en 1960. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000330 - ensemble de l'autel secondaire de la Vierge : autel, tabernacle, statue Dimension(s) : h = 107 Précision(s) sur les dimensions : hauteur de la statue. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000331 - peinture monumentale : Triomphe de saint Joseph, Sacré-Coeur, sainte Marthe, le vieillard Siméon, la prophétesse Anne, saint Jean-Baptiste, sainte Marie-Madeleine, saint Zacharie, sainte Elisabeth Historique : Cet ensemble homogène a été réalisé par deux peintres. Maurice Chabas, peintre d'origine nantaise, réalise dans son atelier parisien en 1901 (date portée) les bustes du tambour et le triomphe de saint Joseph. Emmanuel Cavaillé-Coll exécute sur place les peintures ornementales et symboliques. Description : Nature de l'enduit indéterminée : plâtre ou chaux. Les médaillons du tambour et le triomphe de saint Joseph sont des toiles marouflées. Décor représenté : saint Joseph : debout, lys, ange : harpe, lys, phylactère, couronne, livre£croix, lys, ornement à forme végétale, colombe, calice, nuée, fleuve du Paradis, étoile£Sacré-Coeur : en buste, sainte Marthe : en buste, homme du nouveau testament(Siméon), femme du nouveau testament(Anne), saint Jean-Baptiste, sainte Marie-Madeleine, saint Zacharie, sainte Elisabeth, croix, ornement à forme végétale£tissu, guirlande, croix : ornement géométrique£étoile, croix, saint Esprit, fleur, bouquet Précision(s) sur le décor représenté : Le décor correspond à un programme unique qui s'articule de haut en bas : à la coupole, la croix timbrée du saint Esprit distribue les Grâces sous forme de fleurs et d'étoiles,au tambour, les médaillons figurés alternent avec des ornements à motifs végétaux dotés de croix,au cul de four de l'abside, sur un semis de fleurs et d'étoiles, deux colombes boivent au calice de la vie placé au pied de la croix,du calice sortent les flots du fleuve du Paradis et un lys rayonnant,au registre supérieur de l'abside, le triomphe de Joseph parmi les anges. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription(peint, latin),signature,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Davy Christian,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000424 - monument commémoratif : Béatrix de Gâvre Historique : Béatrix de Gâvre, décédée en 1315, épousa Guy IX de Laval en 1286. Héritière d'une puissante maison de Flandres, elle aurait amené avec elle des ouvriers flamands, qui donnèrent une impulsion nouvelle à une industrie de la toile déjà ancienne à Laval. En 1902, la Société des Arts réunis sollicite une subvention de l'Etat, afin d'offrir à la ville de Laval une statue en bronze de Béatrix de Gâvre. Fondue en 1907, la statue en bronze est l'oeuvre du sculpteur Paul-Louis-Emile Loiseau-Rousseau et des fondeurs E. Capitani, Geny et Cie, fondeurs à Bussy (Haute-Marne). La statue a été mise en place dans la cour du château à la fin de l'année 1913. En 1921, la plaque, réalisée depuis 1913, est posée sur le socle de la statue. Celle-ci est officiellement remise à la Ville par la Société des Arts réunis en juillet 1922. Description : La tête droite, Béatrix de Gâvre se dresse debout. Esquissant un léger mouvement vers l'avant, elle semble avancer d'un pas. Elle est vêtue d'un costume médiéval qu'elle retient de sa main droite. De l'autre, elle porte une navette de métier à tisser. La statue repose sur un socle de granite sur lequel est gravée une inscription. Précision(s) sur le décor représenté : Statue en pied représentant Béatrix de Gâvre,elle est représentée en costume médiéval. Dimension(s) : h = 190 Précision(s) sur les dimensions : socle : h = 185,l = 89,la = 12,plaque : h = 75, la = 50. Inscription(s) : inscription,armoiries Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000435 - monument commémoratif : Jeanne d'Arc 1 vue Historique : Le monument à Jeanne d'Arc commémore la reconquête du royaume de France durant la guerre de Cent Ans. Il rappelle aussi l'engagement des notables lavallois, tels que Guy XIV, seigneur de Laval. Cette oeuvre patriotique financée par une souscription en 1911, deux ans après la béatification de Jeanne d'Arc. La statue en bronze de Jeanne d'Arc a été réalisée par le sculpteur Roger Roussel de Préville et le fondeur H. Gonot en 1912 (date portée). Le socle a été mis en place par l'architecte lavallois Garnier. La statue a été inaugurée en 1912. Sur le socle est gravée une phrase du comte de Laval Guy XIV concernant sa rencontre avec Jeanne d'Arc. Description : Jeanne d'Arc est représentée comme une combattante, à travers une sculpture caractéristique du réalisme historique. Vêtue de son armure, le genou en appui sur un rocher, Jeanne d'Arc tend fièrement son étendard. La statue de bronze de Jeanne d'Arc repose sur un socle octogonal de granite. Précision(s) sur les dimensions : socle : h = 235,dimensions de la statue non prises. Inscription(s) : inscription,date,signature Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Inventaire général, 1990 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000436 - tombeau du Douanier Rousseau 2 vues Historique : L'effigie en bronze du peintre Henri Rousseau dit le Douanier fut réalisée en 1890 par le sculpteur Bracke. A la mort du peintre en 1910, cette effigie fut utilisée pour orner sa tombe, sur laquelle le sculpteur Brancusi a gravé un poème de Guillaume Apollinaire. La tombe du "Douanier" a été transférée au jardin de la Perrine à Laval en 1947. Description : Le monument se compose d'une pierre tombale et d'une stèle décorée d'un bas-relief. Précision(s) sur le décor représenté : Effigie du Douanier Rousseau. Dimension(s) : h = 120,l = 200,la = 100 Précision(s) sur les dimensions : dimensions approximatives. Inscription(s) : signature,date,inscription concernant l'iconographie Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Inventaire général, 1990 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001349 - tombeau de la famille Ridel 1 vue Historique : Tombe de la famille Ridel, dont le plus célèbre, Léopold (1852-1910) a été architecte de la Ville de Laval. Probablement réalisée à la mort de celui-ci, elle est l'oeuvre du sculpteur André Joseph Allar. Description : Une sculpture est taillée dans la stèle. Cette dernière est surmontée d'une sorte de coquille. L'ensemble est en pierre calcaire. Précision(s) sur le décor représenté : Des fleurs dans une main, l'autre sur sa joue, la femme laissé entrevoir son chagrin. Dimension(s) : h = 165 Précision(s) sur les dimensions : hauteur du haut-relief,dimensions de la stèle : la = 164,h = 300(environ). Inscription(s) : inscription,signature Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Inventaire général, 1998 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001363 - bas-relief de l'abbé Blu 1 vue Historique : Le buste de l'abbé Jean Blu a été réalisé par le sculpteur Roger Roussel de Préville vers 1905. Jean Blu est né en 1830 à Entrammes, il avait été ordonné prêtre en 1855. Désirant fonder un établissement d'enseignement secondaire à Laval, il prit la succession de l'établissement scolaire de Mary Beauchêne sur la place des Arts en 1865. Cinq ans plus tard, cet établissement (aujourd'hui l'institution de l'Immaculée Conception) fut transféré rue Crossardière où il fut considérablement agrandi. L'abbé Blu, handicapé par une cécité importante, fut remplacé en 1879 par les oblats du Sacré-Coeur dont la maison mère est à Pontigny (Yonne). Il resta cependant directeur titulaire de la nouvelle maison et alla par le diocèse prêcher missions et retraites jusqu'à sa mort (1905). Description : Bas-relief en bronze représentant le buste de l'abbé Blu. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : signature,inscription Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Inventaire général, 1998 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001364 - peinture monumentale : Couronnement de la Vierge 2 vues Historique : Peinture murale réalisée en 1900 par le peintre L. Moriceau. Précision(s) sur le décor représenté : Le Christ pose délicatement une couronne sur la tête de la Vierge qui se penche en avant pour l'accepter. Tout autour des têtes d'angelots, au-delà de ceux-ci un décor de fleurs (lys) et au-dessous, encadrant l'ensemble de la composition, une frise de rinceaux. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : signature,date Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Inventaire général, 1998 Fonds / classement : Objets mobiliers |