IA53000010 - théâtre, puis cinéma, actuellement théâtre 38 vues Historique : En 1818, le préfet Coster demande à l'architecte parisien Voinier les plans d'une salle de spectacle. L'édifice doit s'élever le long de la nouvelle traverse tout en étant séparé de la circulation par une promenade plantée d'arbres. Le projet n'est pas réalisé mais le programme alors défini est repris à partir de 1827 par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous qui dote le bâtiment d'une salle dite "à l'italienne" dans laquelle la première représentation a lieu en 1830. La salle est rénovée une première fois en 1857. Une seconde restauration dirigée par Léopold Ridel et à laquelle participe les mosaïstes Odorico a lieu en 1889. Un certain nombre d'autres réparations et d'aménagements sont effectués dans les années 1920 et 1930. Ainsi, en 1920, des water-closets sont aménagés dans le local de distribution des billets et l'année suivante le plafond en forme de coupole est reproduit à l'identique par l'architecte Albert Radel. En 1922, le théâtre est doté de l'électricité et en 1926 d'un chauffage. En 1930, le grand lustre est remplacé par une installarion électrique prenant place autour de la corniche et de la rosace du plafond. En 1934, une rampe hélicoïdale de secours en ciment armé réalisée par les établissement Brochard vient remplacer, sur la façade postérieure, le dispositif d'évacuation composé de balcons en fer et d'échelles. Enfin, en 1931, la concessionnaire de l'époque, mademoiselle Souveryn, fait installer une cabine de cinéma parlant au dessus de la porte d'entrée du foyer. Concédé par la ville à Robert Bourzeix en 1955, l'établissement devenu vétuste ferme ses portes entre juillet 1957 et avril 1958 afin de le transformer en cinéma. Le projet est confié à l'architecte lavallois Marcel Brisard qui fait aménager une cabine de projection et une salle à deux niveaux d'une capacité d'environ 730 places. Entre 1981 et 1982, deux nouvelles salles occupant l'emplacement du café fermé en 1981 et celui de la cour sont construites par la S.C.P. d'architecture Assous, Broquet, Delattre et Houët. En 2002, le transfert de l'activité cinéma au multiplexe cinématographique Cinéville débouche sur la fermeture définitive du Cinéma-théâtre. Face à l'inadaptation de la salle polyvalente à accueillir certaines manifestations culturelles, la municipalité décide alors de rénover le vieux théâtre. Financé par Laval agglomération, le chantier est confié à l'architecte Pierre Logerais qui, du bâtiment primitif, ne conserve que la façade antérieure. Les travaux de démolition se déroulent de mars à mai 2005 et la construction de juillet 2005 à avril 2007. Le théâtre rénové pouvant accueillir près de 600 personnes est inauguré le 11 septembre 2007. Auteur(s) : Renous Pierre-Aimé (architecte), Voinier (architecte), Ridel Léopold (architecte), Odorico (mosaïstes), Radel Albert (architecte), Brisard Marcel (architecte), Assous, Broquet, Delattre, Houët (agence d'architecture), Logerais Pierre (architecte) Description : Le bâtiment 19e est construit sur deux niveaux. La façade antérieure, entièrement appareillée en pierre de taille de calcaire, a tenu compte des deux fonctions primitives de l'édifice, à la fois théâtre avec cinq travées régulières et café avec une travée latérale en léger retrait. Elle est percée d'ouvertures en plein-cintre à fasces, hormis celles du café qui sont en anse de panier avec des agrafes ouvragées en guise de clefs. Les fenêtres de l'étage sont séparées par des pilastres à chapiteaux doriques qui soutiennent un entablement à denticules lui-même couronné d'un attique. La salle "à l'italienne" était composée de balcons dotés de loges disposées sur trois côtés et plusieurs étages. La salle, restaurée en 1857, suscita l'émerveillement du journaliste Charles Meignan qui, dans "l'Echo de la Mayenne", écrivit : "C'est un bijou. On dirait un immense sofa or et velours à étages supportés par des cariatides charmantes, de bon goût, d'une pose délicieuse et décorée de médaillons en bosse d'un effet charmant. Les loges, quoique petites, sont de véritables salons avec draperies de velours cramoisi à crépinettes, ornementations, cordons et glands d'or". Il semblerait qu'en 1922, Henri Boucrel, peintre-décorateur lavallois, ait réalisé la peinture monumentale du plafond de la coupole. En 1958, la "bonbonnière" est remplacée par une salle plus fonctionnelle au décor plus sobre constituée d'un orchestre et d'un balcon, ce dernier s'accompagnant d'une corbeille et de deux loges : une pour le maire et une pour le préfet. Le bâtiment actuel a conservé sa façade néo-classique. Il renferme un hall d'accueil conduisant à l'orchestre et au balcon flanqué de deux niveaux de loges appelées "bergeries". La scène est précédée d'une fosse d'orchestre et dominée par un plateau technique permettant la manoeuvre des décors. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000115 - hôtel Périer du Bignon, puis Nazareth, puis hospice, actuellement hôtel de tourisme et restaurant 68 vues Historique : Hôtel construit en 1777 pour Pierre Périer du Bignon, époux de Marie Félicité du Mans. En 1793, le sieur du Bignon est guillotiné et l'hôtel passe quelques années plus tard à Gabriel de la Broise, son petit-fils, puis aux Foucault de Laubinière (en 1817) et aux Duchemin de Vaubernier (en 1834). Ces derniers le conservent jusqu'en 1898, date à laquelle la propriété est cédée à une société civile religieuse qui y installe une école et un hospice portant le nom de Nazareth. La société civile de Sainte-Marie d'Evron chargée de l'administration de cette nouvelle institution (fondée par Louis Barré, curé de la cathédrale, en 1890) réalise, vers 1900, une chapelle contre le pignon ouest du corps de logis principal. Dans le même temps, elle entreprend le réaménagement de l'intérieur de l'ancien hôtel (principalement de son aile est). En 2010, les bâtiments sont reconvertis en hôtel-restaurant. Date(s) de réalisation : 1777 Description : Le gros-oeuvre de l'hôtel est en moellons enduits. Les chaînes, les bandeaux, la corniche, les entourages des baies et le fronton sont en calcaire au premier niveau et en granite au rez-de-chaussée. Au centre du corps de logis principal, l'escalier monumental est doté d'une rampe en fer forgé. Deux autres escaliers à balustres en bois desservent les ailes est et ouest. De nombreuses cheminées (toutes différentes), des boiseries, des parquets et des pavages en terre cuite subsistent dans certaines pièces de la demeure aux caves voûtées. Un petit bâtiment derrière l'aile ouest, abrite le magasin froid, parfois qualifié de "séchoir à gibier". C'est une petite pièce fraîche et aérée qui servait de garde-manger. Les armes de la famille Périer du Bignon sont les suivantes : écu chargé d'un chevron accompagné de trois poiriers, deux en chef, un en pointe, un oiseau béquetant le pied du troisième à dextre. Dans son livre "Histoire de Laval", Jacques Salbert fait mention d'un inventaire fournissant une description de la disposition de la propriété au moment de sa mise sous séquestre en 1794 : " On y compte deux vestibules, un grand salon meublé de dix-sept chaises, deux sofas et quatre fauteuils, ainsi que deux meubles d'angle, une pendule et un lustre à poulie,à côté une salle, cinq chambres, deux antichambres, dix cabinets, ces petites pièces à usages divers attenant aux pièces principales, une cuisine, un office, une boulangerie, une laverie, un magasin froid, pièce fraîche et aérée servant de garde-manger, trois mansardes, deux greniers, une fruiterie,dans les communs une remise, une sellerie, un grenier à foin, un bûcher, le tout couvrant cinq caves. L'ensemble entre cour et jardin est complété par un pavillon, une orangerie et deux magasins où sont exposés et vendus les tissus. Un décompte succint des meubles, vaisselle et linge de maison permet d'estimer la position sociale du négociant : onze tables, trois bancs, cent vingt et une chaise, cinquante- quatre fauteuils, deux sofas, vingt-cinq tables à jeu, quarante-cinq lits, treize armoires, deux secrétaires, deux bibliothèques, trois meubles d'angle, un coffre, quatre bureaux, un dressoir, deux guéridons,en ce qui concerne la vaisselle, trois cent soixante-douze assiettes et trente-huit plats,pour le linge de maison, cent vingt-trois nappes, deux cents torchons, vingt-quatre tabliers... A cet inventaire sommaire s'ajoutent trois statues "en pied", une voiture à quatre roues et une chaise de poste." Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : cartouche, grotesque, volute, pilastre, fronton, guirlande, trophée : trompe de chasse, carquois, fusil, lance, feuillage, crâne d'animal, blason Précision(s) sur le décor représenté : support : travée centrale et tympan du fronton triangulaire de la façade antérieure,balcons en fer forgé sur les deux façades,armes de la famille Périer du Bignon Protection MH : hôtel proprement dit, deux ailes en retour sur la cour (à l'exclusion de la chapelle construite à la fin du 19e siècle), petit magasin froid dit "séchoir à gibier" situé dans la cour à l'arrière de la cuisine, cour d'entrée avec son pavement, jardin au sud et murs de clôture de l'ensemble avec les portails sur la rue du Marchis et sur la place du Gast. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000118 - hôtel de la Villaudray 1 vue Historique : Hôtel construit en 1766 pour monsieur Gauthier de la Villaudray, par l'architecte Denis Pampelune. Date(s) de réalisation : 1766 Description : Exceptionnellement l'accès ne se fait plus dans l'axe du bâtiment, occupé par un salon, mais se trouve reporté aux extrémités. Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits, avec les chaînes, le bandeau, la corniche et les entourages des baies en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000011 - couvent de dominicains Notre-Dame-de-Bonne-Encontre, actuellement préfecture 39 vues Historique : Le couvent des dominicains avait été fondé à Laval en 1485. Sa chapelle avait été consacrée en 1499, son cloître et son réfectoire réalisés entre 1525 et 1538. La Révolution interrompit en 1790 la reconstruction du grand logis entamée depuis 2 ans. En 1792 l'administration départementale prit possession des lieux et en 1800 le premier préfet Nicolas Harmand envisagea la construction d'un édifice mieux adapté. L'Eglise et le cloître furent détruits en 1803 et l'architecte Bricard présenta un important projet en 1808. De celui-ci ne seront réalisés que l'arc triomphal d'entrée et les communs. Le corps de logis principal est l'oeuvre de l'architecte Voinier, entre 1819 et 1822 qui conserva l'ancien bâtiment des dominicains construit à la fin du 18e siècle, se limitant à le doubler en profondeur du côté de la cour d'entrée. De 1831 à 1834 l'architecte Maximilien Godefroy supprima les communs construits par Bricard, leur substituant l'entrée monumentale érigée par celui-ci, qu'il transféra depuis l'angle sud-est, afin d'aménager la nouvelle entrée dans l'axe de la façade. Description : L'édifice présente trois niveaux, dont 1 de comble, il est formé de 13 travées sur la façade antérieure. Un léger avant corps central de 7 travées séparées par des pilastres d'ordre colossal dorique est couronné par une corniche à triglyphes. La façade postérieure comporte 14 travées, dont les 4 médianes forment un avant corps peu saillant. Cette façade est en moellons enduits, alors que la façade opposée est en pierre de taille de calcaire. Sur la rue, l'édifice d'entrée se compose de deux pavillons de plan massé encadrant un porche monumental, à trois passages formant serlienne, surmonté d'un fronton triangulaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000122 - hôtel Boulain, puis presbytère Saint-Vénérand 17 vues Historique : Hôtel particulier construit vers le milieu du 16e siècle pour le marchand lavallois Jean Boulain. Le logis situé en fond de cour a été reconstruit par l'architecte Eugène Boret en 1864. Date(s) de réalisation : 1864 Description : La partie du 16e siècle de la construction reprend, à une échelle plus réduite, le parti architectural mis en oeuvre à la galerie des comtes de Laval quelque temps plus tôt. Comme son modèle, elle a été réalisée en pierre de taille de calcaire, tandis que la partie du 19e siècle est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : cariatide engainée, support : pilastres de la baie de l'étage du pavillon Protection MH : Presbytère de Saint-Vénérand (cad. AX 85) : inscription par arrêté du 9 mars 1927. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000123 - hôtel dit la Grande Maison, puis couvent de Notre-Dame de la Miséricorde, actuellement maison de retraite 27 vues Historique : Hôtel particulier, dit la Grande Maison, construit au milieu du 16e siècle pour le négociant François Arnoul. La propriété englobe une partie de l'enclos du manoir Ouvrouin dont il subsiste le colombier du 14e siècle. Le logis est remanié et agrandi en 1619 pour Jacques de Chantepie, sieur de la Touche. En 1791, l'édifice est acheté par le sieur Busson qui y est assassiné en 1819. L'année suivante, la propriété est acquise par la fondatrice des soeurs de la Miséricorde, mère Thérèse Rondeau, pour y héberger "des filles perdues et repenties". Tout au long du 19e siècle, la congrégation réalisent diverses constructions parmi lesquelles des classes, une porterie et deux chapelles. La première est bâtie de 1824 à 1825 dans une aile perpendiculaire à la rue de Paradis. Une seconde, plus importante, est édifiée entre 1864 et 1866 sur un terrain donné par les religieuses du Carmel voisin. En 1998, les ailes encadrant la cour d'entrée (dont celle abritant la première chapelle transformée en infirmerie) sont détruites lors de la restructuration des bâtiments. La communauté abrite aujourd'hui une maison de retraite dont le jardin renferme la chapelle funéraire de Thérèse Rondeau. A noter : en 1936, Auguste Alleaume réalise des vitraux pour l'une des deux chapelles. Le livre de caisse du peintre-verrier mentionne en effet : "Vitrerie de la Miséricorde : 2 850 francs". Description : Grande Maison : côté cour, le corps central est encadré de deux pavillons hors-oeuvre coiffés d'un toit à l'impériale tandis qu'un troisième pavillon flanque l'élévation postérieure. Le logis primitif est bâti sur des caves vôutées. Il est reconnaissable à ses petites ouvertures et à sa tourelle d'escalier demi-hors-oeuvre de plan circulaire. Le bâtiment du 17e siècle est doté d'une travée en pierre de calcaire s'achevant par une niche passante. Ses murs sont percés de grandes baies parmi lesquelles des fenêtres à encadrements harpés en granite et/ou calcaire. Une des lucarnes, dégagée lors des remaniements de 1998, porte des armoiries, peut-être celles de la famille Arnoul. L'ensemble des murs est couronné d'une corniche à modillons en calcaire. Chapelle : construite en moellons enduits et en pierre de taille de granite, elle est orientée et adopte un plan en croix latine. Le pignon ouest s'ouvre sur un portail en plein-cintre surmonté d'une rose. Son mur flanqué de contreforts à pinacles est couronné d'un clocher quadrangulaire ouvert sur les quatre faces. Le chevet en abside est augmenté d'une construction en demi-cercle. Aménagée en fausse grotte, elle abrite une statue de la Vierge écrasant un serpent sur un globe terrestre étoilé. Un retable en marbre noir et rose sert d'écrin à la sainte. Ses deux niches latérales délimitées par des colonnes corinthiennes sont occupées par les statues en calcaire de saint Jean et de Marie-Madeleine. L'arc de l'espace central est surmonté de deux anges tenant une couronne dorée. La chapelle conserve également un autel en marbre noir et rose, trois bénitiers en marbre rose dont deux bénitiers d'applique ainsi qu'un reliquaire de Sainte-Faustine donné par Monseigneur Maillard en 1999. Les vitraux d'Alleaume dont elle était probablement dotée ont disparu (déposés ou détruits ?). Chapelle funéraire : elle est orientée. Elle renferme la tombe de Thérèse Rondeau dont la dalle funéraire en marbre blanc veiné de noir est gravée d'une inscription en latin : Hic jacet virgo Deo et proximo devotissima THERESIA RONDEAU quae abdormivit anno salutis 1866 aet atis 72 postquam hane MISERCORDIAE domum a se fundatam per 4 s rexisset annos cujus zelo et Dei ope perfecta sunt opera multa et magna in primis exstructae colligendis 400 puellis aedes aedificatumque Domino templum/Ipsius memori in benedictione est. L'édicule est doté de trois verrières respectivement ornées des initiales T.R., de la figure de Sainte Agathe (le deuxième prénom de Thérèse Rondeau) et de celle de Sainte-Thérèse. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Sujet : balance, support : tympan des lucarnes postérieure,sujet : Vierge à l'Enfant, support : lucarne centrale de la façade antérieure,armes non identifiées, comportant 3 oies, support : lucarne sud de la façade antérieure. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000124 - hôtel Coustard Duplessis, puis d'Aubert et de la Barre 48 vues Historique : La construction de l'hôtel remonte au plus tard au milieu du 18ème siècle, l'aile sud datant vraisemblablement de la fin du 17e siècle ou du début du 18e siècle. La charpente à potence du corps de logis, caractéristique du 18e siècle, confirmerait cette datation. Son premier occupant est soit Jean Baptiste Coustard Duplessis, seigneur de la Gouesnière, soit son père, Jean Coustard Duplessis. De 1767 à 1822, il est la propriété de Louise Jeanne Coustard Duplessis et de l'époux de celle-ci, François Charles César d'Aubert, seigneur de Launay et de la Patrière, conseiller au Parlement de Bretagne. Le 3 mars 1808, ce dernier fait partage de ses biens et de ceux de sa défunte épouse entre ses six enfants. En 1845, l'hôtel est habité par Louis de la Barre et son épouse Louise d'Aubert, un des six enfants des précédents. C'est probablement à cette époque que les pièces du rez-de-chaussée sont redécorées, parfois dans le style du 18e siècle (voir le salon de compagnie). La propriété est ensuite transmise à leur fils, le comte Gustave de la Barre qui, en 1879, en fait don dans le cadre d'une donation-partage, à ses trois enfants : Gustave Louis, Henri Joseph Hiacynthe et Niélite Louise Marie de la Barre. En 1892, l'hôtel est vendu par adjudication à Ferdinand Lamy de la Chapelle Nougarède qui fait sculpter ses armes et celles de son épouse Marie Geneviève Olympe de Jourdan, sur le tympan du fronton ornant la façade postérieure du corps de logis. A leur mort, leur petite-fille Guillemette, devenue princesse Dominique de Broglie par son mariage, en hérite. En 1939, le jardin est amputé de 646 m2 (achetés 72 000 francs par la Ville de Laval) pour la reconstruction de l'école Alain. L'hôtel est ensuite occupé par les Gatel, puis par les Dutertre et, à partir de 2005, par monsieur et madame Jacques qui le font entièrement rénover. Description : Situé en retrait de la rue, entre cour et jardin, l'hôtel est constitué d'un corps central et de deux ailes en retour très courtes disposées en U. La cour est fermée sur la rue par un mur haut percé d'une porte piétonnière et d'un portail délimité par deux piliers carrés en granite. La façade postérieure du corps central s'ouvre sur une terrasse dont quelques marches donnent accès au jardin et aux communs. Ceux-ci sont construits en pan de bois et sont couverts d'un toit à longs pans brisés et à croupes. En 1879, d'après l'acte de donation-partage, l'hôtel possédait un jardin à l'anglaise et un autre à usage de potager avec accès sur la place du marché Saint-Vénérand. Il était également agrémenté d'une terrasse latérale menant à un kiosque. Le gros oeuvre de l'hôtel est en moellons enduits et les entourages des ouvertures à linteaux délardés sont en granite et calcaire. Les deux travées centrales de la façade postérieure sont encadrées de chaînages en calcaire qui définissent un axe de symétrie. Ces deux travées sont couronnées d'un fronton triangulaire au tympan sculpté. Le rez-de-chaussée du corps central, construit sur une cave divisée en six parties, comprend sept pièces qui en 1879 étaient occupées par une cuisine, une décharge, une salle à manger, un office, un salon de compagnie, une lingerie et une bibliothèque. Aujourd'hui, il se compose d'une arrière-cuisine ou office, d'une cuisine, d'une salle à manger et d'un salon de compagnie. Toutes ces pièces font 30m2 hormis le salon de compagnie qui fait 50m2. Le premier étage accueille trois chambres, deux antichambres et quatre cabinets de toilette reliés par un corridor. Les deux pièces situées à chaque extrémité sont conçues comme des appartements privés avec chambres et antichambres. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont desservis par un escalier d'honneur situé à l'extrémité sud du corps de logis. Ses marches sont en granite et sa rampe à courbes et contre-courbes en fer forgé. Le comble est occupé par un grenier tripartite où l'on peut voir, au sol, des pièces de bois légèrement cintrées destinées à soutenir les poutres des étages inférieurs. L'aile nord se compose d'une écurie et d'une remise surmontées d'une grande chambre et d'un grenier. Quant à l'aile sud, elle est occupée par une chambre de bonnes et un fruitier. En 1879, outre le fruitier, on y trouvait deux chambres et un cabinet de toilette. Les deux ailes et les deux appartements privés de l'étage sont desservis par deux escaliers de service en bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Le tympan du fronton triangulaire est sculpté aux armes des familles Lamy de la Chapelle Nougarède (une colombe dans le blason gauche) et de Jourdans de Fleins (trois roses dans le blason droit). Les blasons sont sommés d'une couronne et entourés de deux lions. L'ensemble est encadré par de grandes palmes. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000012 - hôtel Courte de la Bougatrière, actuellement banque de France 2 vues Historique : Cette demeure, première d'une suite d'hôtels implantés le long de la section ouest de la nouvelle "traverse", est construite vers 1836 pour monsieur Courte de la Bougatrière, sur les plans de l'architecte Edouard Doudet. L'édifice a été remanié par l'architecte Louis Garnier vers 1919 pour l'installation de la banque de France. Celui-ci ajoute, en outre, un second corps de bâtiment en retrait, à l'est du bâtiment primitif. Description : D'inspiration néoclassique, l'édifice présente un parti architectural original. Sur un plan massé s'élèvent trois étages de hauteur décroissante. Les deux corps latéraux en légère avancée sont réunis par un porche au rez-de-chaussée et par des loggias aux étages. Les ouvertures sont en plein-cintre à fasces avec agrafes au rez-de-chaussée de la façade principale et en anse de panier sur le corps de logis élevé par l'architecte Garnier. Au premier et second niveau, les ouvertures sont à linteau droit. Au-dessus du porche, deux colonnes à chapiteaux ioniques soutiennent un entablement. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ordres superposés, support : élévation antérieure Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000136 - maison Historique : Maison construite dans le premier quart du 16e siècle. Description : L'ouverture principale présente un linteau à deux accolades. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000137 - maison Historique : Maison construite au cours du 16e siècle, dont la fenêtre sur rue a été remaniée au 18e siècle. La partie sud du bâtiment a été détruite au 19e siècle. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000159 - fortification d'agglomération 13 vues Historique : Les premières fortifications ont probablement été réalisées au cours du 13e siècle. En 1407 de nombreux remaniements sont effectués pour Guy 12 comte de Laval : reconstruction ou restauration d'une partie des murs et des tours, aménagement d'un chemin de ronde sur mâchicoulis et construction de barbacanes au devant des portes. Vers 1430 la porte Belot-Oisel est condamnée et il est construit un bastion au devant. La tour Renaise ainsi que la porte du même nom sont réalisées dans le troisième quart du 15e siècle pour André de Lohéac, maréchal de France. L'enceinte, longue de 1100 m, était flanquée de 27 tours (non comprises celles qui encadraient les 5 portes), englobant un terrain de plus de 9 hectares. Elle a été en partie détruite aux 18e et 19e siècles. Étage(s) : 2 étages carrés État de conservation : vestiges Protection MH : Tour Renaise : inscription par arrêté du 5 avril 1930 ; Tour Belot-Oisel : inscription par arrêté du 9 novembre 1936 ; remparts (cad. CI 319, 329, 331, 359, 360 ; CK 104, 111, 116, 216, 219, 331, 332) : inscription par arrêté du 5 mars 1986. Statut de la propriété : propriété publique;propriété privée; Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000169 - maison Historique : Maison du 16e siècle, remaniée en façade à la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle. Description : Pilastres cannelés en façade Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000016 - hôtel, actuellement banque Historique : L'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous acquiert, en 1832, une parcelle jouxtant la grande "percée" est-ouest récemment réalisée. Il élève sur son terrain une maison qui s'inspire directement de l'architecture du théâtre voisin qu'il venait de construire. En 1894, une succursale du Crédit Lyonnais s'installe dans le bâtiment. Date(s) de réalisation : 1832 Description : Le bâtiment comprend trois travées sur deux étages en façade principale. La travée centrale, en légère saillie, comporte une ouverture en plein-cintre à fasces au rez-de-chaussée et une ouverture en plein-cintre à agrafe entourée de double pilastres à chapiteaux ioniques, à l'étage. Les ouvertures de la façade latérale sont à linteau droit au rez-de-chaussée et en plein-cintre à l'étage. Un entablement surmonté d'un bandeau mouluré très saillant court de chaque côté du bâtiment. La façade sur rue est en pierre de taille de calcaire, la façade latérale en moellons enduits. Une rotonde se détache de la façade arrière. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000181 - maison Description : Maison à pan de bois enduit, avec encorbellement sur solives et aisselier entre le rez-de-chaussée et le premier étage. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000017 - maison, actuellement établissement administratif communal Historique : La maison est construite peu avant 1839 (date de l'élaboration du cadastre ancien sur lequel elle figure). Aménagée en bureau, elle abrite aujourd'hui les services techniques de la ville. Description : La façade principale sur rue possède deux niveaux plus un étage de comble et trois travées. La porte en plein-cintre à fasce et agrafe est encadrée de deux pilastres à chapiteaux ioniques qui supportent un entablement lui-même surmonté d'un fronton triangulaire. Les écoinçons de cette ouverture, comme le tympan du fronton, sont ornés de feuilles de fougères. Les autres ouvertures de l'édifice sont rectangulaires. A l'étage, côté rue, elles ont un balconnet en fer forgé porté par des consoles. Les chaînes d'angle, la corniche et l'entourage des baies sont en pierre de taille de calcaire. Le soubassement est en pierre de taille de granite et le gros-oeuvre en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : feuilles de fougères, support : écoinçons de la porte et tympan du fronton Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000018 - maison actuellement immeuble Historique : Edifice construit dans la première moitié du 19e siècle, peu avant 1839 (date de la réalisation du cadastre ancien sur lequel il figure). Description : L'édifice comprend trois niveaux et cinq travées en façade principale. La travée centrale est soulignée par la présence de deux pilastres. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont en plein-cintre à fasces et agrafes, les autres sont rectangulaires. Un bandeau mouluré, légèrement saillant, sépare les deux premiers niveaux. Au niveau du toit, un entablement avec une corniche à denticules fortement saillante, porte l'attique. Le gros-oeuvre est en moellons enduits, le rez-de-chaussée, les chaînes d'angle, les pilastres, la corniche et l'encadrement des ouvertures sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000193 - maison de tisserand Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000197 - maison 3 vues Description : Deux niveaux de galeries extérieures subsistent côté cour. Plusieurs ouvertures en pierre de taille de granite sont chanfreinées. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000200 - maison Historique : Maison construite peu avant 1839 (elle figure sur le cadastre ancien). Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les chaînes d'angle, les pilastres cannelés à chapiteaux corinthiens, la corniche, le bandeau et l'entourage des baies à agrafes sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000021 - maison Historique : Cette maison a été élevée avant 1839. Description : La façade sur rue de cet hôtel porte un décor néoclassique. La demeure sur 3 niveaux comprend 4 travées. Au rez-de-chaussée les 4 ouvertures identiques, en plein-cintre à fasces et agrafes ouvragées, sont encadrées par des chaînes d'angle à bossages. Les second et troisième niveaux sont réunis par des pilastres cannelés d'ordre monumental corinthien situés à chaque extrémité de la façade. Ces derniers supportent un entablement avec corniche à modillons. Les ouvertures des étages sont à linteau droit avec agrafes et moulurées de fasces. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |