IM53001391 - tambour de porte Précision(s) sur le décor représenté : Ce tambour de porte présente un décor très sobre, simplement formé par les moulurations, la frise rinceaux de l'entablement et un fronton à denticules. Dimension(s) : h = 398,l = 304,pr = 231 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000064 - stalles 11 vues Historique : Le style de ces stalles est celui du 16e siècle, mis-à-part la stalle curiale qui semble être celle conçue en 1682. Elles proviennent de l'ancien couvent de Patience et auraient été achetées au directoire par l'évêque constitutionnel D'Orlodot pour 200 livres. Rapportées à Saint-Vénérand en 1842, elles furent restaurées une première fois en 1845 par M. Raimbault. La stalle curiale restaurée en 1903, porte sur sa partie antérieure (construite à cette période ?) la date de ces travaux. Description : L'ensemble de gauche comprend 19 stalles sur deux rangées plus 1 stalle curiale (plus importante). Le côté droit comprend, toujours sur deux rangées, d'abord 6 stalles, puis 8 autres, les deux groupes étant séparés par un passage. Chaque stalle est séparée par une parclose avec un appui-main sculpté, dont le répertoire est très varié : volutes, feuilles enroulées, têtes humaines ou animales, figurines assises. Les miséricordes s'ornent de têtes d'angelots, de fruits, de feuillages ou de rinceaux. Dimension(s) : l = 1700 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003201 - réserve à huile des catéchumènes, réserve à huile des malades et réserve à saint Chrême 1 vue Historique : Ensemble de trois réserves à huile réalisées en 1819 par le potier d'étain parisien Fauveau. Description : Réserves en étain en forme d'urnes. Elles reposent sur des pieds circulaires à ressauts et sont dotées d'anses. Les couvercles légèrement bombés sont surmontés de boules elles-mêmes couronnées de croix. Elle sont accompagnées de leurs bidons à huile respectifs. Dimension(s) : h = 112.5,la = 51,pr = 32,5 Inscription(s) : poinçon de potier d'étain,inscriptions (gravées, sur les oeuvres, en latin) Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003219 - ciboire (n° 2) 2 vues Historique : Ce ciboire a été réalisé entre 1809 et 1819 par un orfèvre non identifié dont les initiales semblent être U.A. et le symbole un oiseau. Description : Ciboire en argent à large coupe aplatie fermée par un couvercle légèrement bombé et sommé d'une croix rapportée. La coupe est vissée sur une tige de section circulaire à noeud ovoïde. L'ensemble à décor ciselé repose sur un pied hémisphérique à ressauts. Précision(s) sur le décor représenté : Le cavet du pied est ciselé d'une guirlande formée de couronnes d'épines. Le dessus porte un décor constitué de rosiers et d'une croix dont la croisée est soulignée d'une gloire. Le noeud est placé au dessus d'une collerette à oves. Sa partie supérieure est ornée de feuilles stylisées. Le pourtour du couvercle est décoré d'une couronne florale et son sommet de feuilles d'eau. Les bras de la petite croix sommitale sont amortis par des motifs trilobés. Dimension(s) : h = 25 Précision(s) sur les dimensions : pied : d = 13,5,couvercle : d = 10,8. Inscription(s) : poinçon de fabricant,poinçon moyenne garantie Paris 1809-1819,poinçon 1er titre Paris 1809-1819,poinçon d'association des orfèvres Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003602 - seau à eau bénite et goupillon 1 vue Historique : Seau à eau bénite et goupillon datant du début du 19e siècle. Description : Seau en métal argenté reposant sur un pied circulaire à ressauts. Précision(s) sur le décor représenté : La panse de la cuve est ornée de godrons et le rebord de feuillages. Le point de jonction de la poignée et de la cuve se pare de deux angelots. Dimension(s) : h = 28,7,d = 44 Précision(s) sur les dimensions : hauteur du seau avec l'anse relevée,diamètre de la cuve. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003669 - les bateaux-lavoirs Historique : Sous le Second Empire, la municipalité lavalloise entreprend la construction de quais destinés à assainir la ville par l'éradication des inondations et la disparition des vieilles maisons sur pilotis. Ces quais, en empêchant l'accès direct à la Mayenne, font cependant disparaître les arrivoirs qui servaient de lavoirs et d'abreuvoirs. D'où l'idée de mettre en place des établissements flottants : les bateaux-lavoirs. Ainsi, à partir de 1860, une flottille importante dont l'existence sera bientôt confirmée par arrêté préfectoral voit le jour. Trois types de bateaux-lavoirs se sont succédés à Laval : simples barques lavandières d'origine locale, bateaux de lavage à un seul niveau de même provenance et parfois complétés d'une buanderie sur rive puis, vers 1865, grandes embarcations à deux ponts comme le Saint-Julien et le Saint-Yves. Si les bateaux à un seul pont étaient construits à Laval (à La Fournière, dans le quartier d'Avesnières), les coques à fond plat des bateaux à étage étaient réalisées à Angers d'où elles étaient acheminées jusqu'à Laval par la rivière en empruntant les écluses. L'installation des superstructures et leur aménagement intérieur se faisaient sur place. Avant tout lieux de travail, les bateaux à deux niveaux servaient également de logement aux buandiers et à leurs familles qui occupaient les pièces situées aux extrémités des ponts supérieurs. Un cérémonial précis rythmait le travail sur les bateaux-lavoirs. L'essentiel de la clientèle se rendait dès le lundi matin aux bateaux afin d'y laver le linge. Jusqu'au mercredi, le buandier se chargeait de faire bouillir la lessive. A partir du jeudi, les laveuses se consacraient aux travaux de blanchisserie c'est-à-dire au ramassage et au pliage du linge, à la mise en paquets, aux livraisons, etc. La semaine s'achevait par l'entretien et la préparation du bateau pour le lundi suivant. Trois catégories de femmes venaient aux bateaux-lavoirs. Ainsi, les ménagères les fréquentaient pour laver leur propre linge. Elles y côtoyaient des femmes dont c'était le métier : les employées des buandiers et les laveuses professionnelles installées à leur compte. Les clientes avaient libre accès aux planches à laver et autres accessoires de blanchisserie. A l'inverse, celles qui souhaitaient faire bouillir leur linge ou l'essorer devaient verser une somme proportionnelle au nombre de pièces traitées. Chaque bateau pouvait accueillir jusqu'à une quarantaine de laveuses, ce qui en faisait des lieux de vie très animés. Dans les années 1960, l'arrivée de la machine à laver et la volonté des préfets de supprimer ces établissements inesthétiques et polluants vont compromettre l'existence des bateaux-lavoirs. Suite aux destructions commandées et aux nombreuses pertes liées aux crues de la rivière, le Saint-Julien et le Saint-Yves deviennent en 1982 les deux derniers témoins d'une flottille de vingt-deux bateaux en 1904 (dix en amont et en aval du viaduc, huit en aval du Vieux-Pont et quatre en aval du pont d'Avesnières). Précision(s) sur le décor représenté : HASH(0x3b6e660) Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2012 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53002767 - plateau à burettes 3 vues Historique : Plateau à burettes réalisé au début du 19e siècle par l'orfèvre lavallois Ambroise Lasnier, actif de 1776 jusque dans le premier quart du 19e siècle. Il a été offert à l'église par Noël Changeon, vicaire puis curé de Saint-Vénérand entre 1809 et 1828. Description : Le plateau est ovale et présente des bords chantournés et moulurés. Dimension(s) : h = 1,9,l = 22,7,la = 15,1 Inscription(s) : poinçon de fabricant (gravé),inscription concernant le commanditaire (gravée) Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2005 Copyright : (c) Inventaire général, 2005 (c) Ville de Laval, 2005 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53002783 - ostensoir-soleil (n° 3) 12 vues Historique : Selon l'abbé Saget, cet ostensoir réalisé dans le premier quart du 19e siècle par l'orfèvre parisien FJ Bertrand dont le poinçon a été insculpé en 1817, aurait été acheté en 1818 et pour la somme de 1540 francs par la fabrique de Saint-Vénérand. Description : L'ostensoir repose sur une base trapézoïdale dotée de quatre pieds. La tige est représentée par un ange soutenant à bout de bras deux des rayons de la gloire qui est surmontée d'une croix latine. Précision(s) sur le décor représenté : La base est dotée de pieds représentant les attributs des quatre évangélistes : Lion de saint Marc, Aigle de saint Jean, Boeuf de saint Luc et Homme de saint Matthieu. Ses quatre faces sont ornées de scènes représentant l'Agneau sur le livre aux sept sceaux, l'Arche d'alliance, la Table aux parfums et la Cène. Sa bordure supérieure est soulignée de godrons et ses angles sont décorés d'épis de blé et de pampres. La boîte vitrée est ceinte d'angelots. Dimension(s) : h = 88,4,la = 44,pr = 17,8 Inscription(s) : inscription concernant l'auteur (gravée),inscription (gravée),poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,2e titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2005 Copyright : (c) Inventaire général, 2005 (c) Ville de Laval, 2005 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53002784 - croix-reliquaire de la Vraie Croix 3 vues Historique : D'après l'écrit daté du 27 mai 1804 et signé de Charles Jean Malagrin, chanoine honoraire du Mans et curé de la Trinité de Laval, cette croix-reliquaire a été remise à ce dernier par monsieur François Sauvage de la Martinière, prêtre et chanoine honoraire de l'église métropolitaine de Paris à qui elle appartenait. Description : La croix reliquaire en argent repose sur un socle quadrangulaire à quatre pieds. Le croisement des bras est orné d'une gloire rayonnante en cuivre doré. La relique cousue sur un tissu rouge est contenue dans un petit réceptacle vitré en forme de croix dont le pourtour est festonné. Ce réceptacle est lui-même placé dans une cavité formant croix. Précision(s) sur le décor représenté : Le socle est orné de l'Agneau mystique et du triangle symbolisant la Trinité. Les bras de la croix présentent des amortissements fleuronnés. Dimension(s) : h = 62,la = 28,9,pr = 13,7 Inscription(s) : inscription (manuscrite, sur partie rapportée, français),inscription (gravée, sur partie rapportée) Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2005 Copyright : (c) Inventaire général, 2005 (c) Ville de Laval, 2005 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003721 - deux verrières figurées décoratives Édifice de conservation : maison Historique : Verrières non signées mais attribuables à Auguste Alleaume qui les a réalisées pour le notaire André Gascoin. Le nom de celui-ci apparaît en effet à plusieurs reprises dans le livre de compte du peintre-verrier. D'après ce document, si la vitrerie date de 1897, les deux rondels semblent plus tardifs : ils auraient été ajoutés en 1912 pour la somme de 2 000 francs. En 1934, les deux vitraux sont restaurés par Alleaume pour un coût de 1 018 francs. Description : Tous les châssis sont dotés de panneaux en vitrerie dont les plombs dessinent des bornes aux verres à peine colorés. Des rondels rectangulaires peints à la grisaille et au jaune d'argent viennent enrichir les panneaux du milieu. Décor représenté : figure (homme, debout, culotte, chapeau, préhension, canne), figure (femme, debout, robe, coiffe, préhension, vase) Précision(s) sur le décor représenté : Les rondels sont peints d'un homme et d'une femme en habits de la Renaissance. La femme, représentée de trois-quarts, est coiffée d'un chignon emprisonné dans une coiffe. Elle porte une robe longue légèrement évasée et dotée de manches bouffantes resserrées aux poignets. Les épaules sont soulignées de fourrure et l'encolure, très haute, se termine par une fraise enserrant le bas du menton. Une ceinture, très lâche, retient ce qui pourrait être une bourse. De sa main droite, la femme présente un vase fermé par un couvercle. L'homme est figuré de face avec une longue canne dans la main droite. Agé, il porte une longue barbe grisonnante comme ses cheveux en partie cachés par un chapeau à rebords à peine conique. Il est habillé de chausses bouffantes formées de bandes verticales. Les deux personnages sont représentés dans un décor antiquisant. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Objets mobiliers |