IA53000404 - fontaine de Patience Historique : Fontaine qui était située primitivement rue de Rennes au débouché du Roquet-de-Patience. Elle a été édifiée en 1761 et transférée à son emplacement actuel en 1956. Date(s) de réalisation : 1761 Description : Fontaine réalisée en granite de Sacé. Au centre, une niche peu profonde à cul-de-four aplati est encadrée par des pilastres supportant un entablement. La table en marbre noir qui surmonte la niche porte une inscription latine accompagnée du nom des principaux magistrats municipaux : "QUAE LUTULENTA FUI MULTO PRIUS HAUSTA LABORE JAM PURA ET FACILIS CIVIBUS UNDA LUO. Praetoribus urbanis : Le Pennetier des Salles, Pichot de la Graverie, Enjubault de la Roche, Barbeu de la Couperie, Le Jay des Atelais, Le Clerc de la Galorière, anno Domini M.DCC.XLI.". Cette inscription signifie : "J'étais troublée naguère, on tirait péniblement mon eau,maintenant je suis claire et je sers aux habitants". Protection MH : Fontaine située au bas du Roquet de Patience (cad. CI 311) : inscription par arrêté du 5 avril 1930. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000674 - promenade de la place Hardy-de-Lévaré 7 vues Historique : En 1706, le site accueille le marché au fil qui se tenait alors dans la Grande-Rue. Il doit attendre le milieu du 18e siècle et Ambroise-Jean Hardy de Lévaré, premier maire électif de Laval, pour devenir une place digne de ce nom et être aménagée en promenade. Les travaux sont conduits par l'architecte Pampelune qui en est peut-être aussi le concepteur. Le chantier est financé par les autorités locales grâce au revenant-bon. Le création de cette nouvelle place dite place neuve nécessite la destruction d'une partie des remparts, de la redoute et des fossés précédant la porte Beucheresse, mais aussi la démolition de plusieurs bâtiments et maisons ainsi que le nivellement de certaines rues. Le dessin de la nouvelle promenade est relativement simple : les arbres alignés et régulièrement espacés forment un quinconce. Outre la plantation de tilleuls, l'aménagement comprend la mise en place de barrières et de bancs. Sous la Révolution, la place devient la rue des Sans-Culottes puis la rue de la Fraternité. En 1802, elle est restaurée : les tilleuls qui avaient péri sont notamment remplacés. En 1844, suite à une pétition des riverains de la place Hardy, le conseil municipal entame une réflexion sur l'embellisssement du site devenu un véritable bourbier. L'architecte de la ville, Pierre-Aimé Renous présente deux projets dans lesquels une rue circulaire de douze mètres de large enserre soit un unique jardin, soit deux jardins séparés par une rue traversante. Le conseil municipal opte pour la première hypothèse et la place est finalement transformée : "L'ancien quinconce, dont les arbres dépérissaient sur tous les points, disparut,de vieilles masures furent abattues, une partie de la rue des Curés fut supprimée,l'église se trouva dégagée et, sur le nouvel emplacement, on planta un square (1850),des rues circulaires furent établies, ainsi qu'une communication directe entre la porte Beucheresse et la rue du Lycée" (Olivier Chirron). Le 15 novembre 1848, la Ville approuve le nivellement de la place qui, le 24 juillet 1894, reçoit son nom actuel. En 1891, une partie du jardin est détruite lors du percement de la rue Charles-Landelle. Date(s) de réalisation : 1850 Description : D'après une gravure d'Isidore Deroy et une photographie de Charles Pépin, au milieu du 19e siècle la promenade est une pelouse de forme ovale entourée de deux allées. Quelques arbres et arbustes y étaient plantés. Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |
IA53000685 - promenade de la place du Gast 1 vue Historique : En 1651, le Gast sert déjà de cours et de promenade aux lavallois. En 1732, une halle aux toiles y est construite dans sa partie nord-est et en 1745, le seigneur de Laval en renouvelle le plan d'ormeaux. A la Révolution, la place sert régulièrement de lieu de réunion et d'attroupement. En 1820, la Ville confie son réaménagement à l'architecte municipal Jean-Baptiste Tellot qui la nivelle et la plante de 60 ormes. Dans les années qui suivent, la promenade est amoindrie et sectionnée par la création de la rue Vaufleury (1844) et par le prolongement de la rue du Gast jusqu'à la rue d'Avesnières (1846). En 1853, les ormeaux sont abattus et remplacés par des robiniers. Description : D'après la version actualisée en l'an XIII du plan de 1753, au milieu du 18e siècle la promenade du Gast est un quinconce d'environ 166 arbres. En 2016, 55 arbres de onze essence différentes se partagent une surface de 5 000 m2. Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |
IA53000081 - manoir dit hôtel de La Perrine, actuellement musée-école de La Perrine 3 vues Historique : La première évocation du site remonte à 1293 avec une charte qui lie un certain Geoffroy de La Perrine au seigneur de Laval. En 1611, le domaine fait l'objet d'un bail à rente entre le prieur de Saint-Martin et le marchand Jean Crosnier. En 1756, la propriété est achetée par René Foucault de Vauguyon, vicaire à Ahuillé, qui, en 1781, y fait construire un hôtel particulier. Dans le second quart du 19e siècle, la demeure est remaniée et une orangerie est construite. En 1885, le domaine est vendu à la Ville de Laval qui le transforne en jardin public. En 1936, l'hôtel est transformé en musée-école par Adrien Bruneau Date(s) de réalisation : 1781 Description : L'hôtel comporte un étage carré et un étage en surcroît. Il est en forme de rotonde côté jardin. L'orangerie n'a qu'un rez-de-chaussée. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage en surcroît Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000090 - hôtel Historique : Hôtel construit en 1771 par Henry-Georges Le Jolivet, ingénieur du roi, sur les conseils de Blanchet, propriétaire. Les communs ont été ajoutés au 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1771 Description : Hôtel entre cour et jardin qui comporte un étage attique. La façade antérieure ne présente aucune décoration, si ce n'est un petit portique à deux colonnes et un fronton triangulaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1995 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000106 - hôtel de Vaucenay, puis hôtel Piquois Historique : Le négociant Jean-Baptiste Piquois, acquéreur de l'ancien hôtel Vaucenay en 1771, fait édifier sur cet emplacement un nouvel hôtel. Cet hôtel, ainsi que les magasins servant pour son négoce de toile, est réalisé par les architectes Pierre Pommeyrol et Denis Pampelune. L'escalier extérieur est supprimé vers 1950,l'intérieur de l'hôtel a été complètement réaménagé. Date(s) de réalisation : 1772 Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, l'entourage des baies, les bandeaux, et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Une rampe d'escalier en fer forgé (aujourd'hui à l'abbaye de Clermont) porte les initiales de Louise Turpin du Cormier, femme de Jean-Baptiste Piquois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : buste de Jean-Baptiste Piquois (?), support : médaillon au dessus de la porte donnant sur la rue des curés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000111 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel construit dans le premier quart du 17e siècle, puis agrandi et transformé, dans son décor extérieur en 1867. Le pavillon postérieur (côté jardin) a été réalisé au 18e siècle. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Date(s) de réalisation : 1867 Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Le décor porté, en pierre de taille de calcaire, est abondant (entourage des baies harpé à bossage, bandeaux, corniche, chaînes d'angle...). Les lucarnes du corps principal ont été supprimées au 20e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000001 - clôture de choeur 2 vues Historique : Ces hautes grilles en fer forgé ceinturent le choeur. La partie la plus ancienne, située à l'arrière du maître-autel date de 1755 et se trouvait autrefois à l'entrée du choeur. En 1809, celle-ci servit de modèle aux éléments latéraux qui surmontent les stalles. Description : dorure partielle Dimension(s) : l = 3000 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000213 - bénitier 1 vue Historique : Bénitier en marbre rose de Saint-Berthevin réalisé en 1756 (date portée). Description : La cuve est de plan ovale. Le marbre rose provient de Saint-Berthevin. Dimension(s) : h = 93.5,l = 80,la = 60 Inscription(s) : date(gravée) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000218 - maître-autel (autel tombeau) 1 vue Appartenant à : ensemble du maître-autel Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000217 Historique : L'autel, les crédences et l'emmarchement furent placés en 1754. Description : L'autel se trouve adossé au retable Dimension(s) : l = 318,h = 102,5,pr = 124.5 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000219 - retable architecturé à niche du maître-autel 3 vues Appartenant à : ensemble du maître-autel Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000217 Historique : Retable probablement réalisé par l'architecte lavallois Pierre Corbineau, entre 1633 date à laquelle le comte de Laval fut fait chevalier du Saint-Esprit, et 1640 date de la réalisation du tableau qui semble avoir été peint pour ce retable. Les crédences en marbre furent ajoutées en 1754. Description : marbre incrusté Précision(s) sur le décor représenté : Le collier de l'ordre du Saint-Esprit encadre l'un des deux cartouches armoriés. Dimension(s) : h = 960,la = 838 Précision(s) sur les dimensions : hauteur approximative. Inscription(s) : armoiries(illisible) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000253 - ensemble : orgue, buffet d'orgue, tribune 1 vue Historique : Edifiées sur une tribune construite en 1772 par le sculpteur Lemaitre, les grandes orgues de la cathédrale sont d'Aristide Cavaillé-Coll. Le buffet d'orgue de style néo-gothique fut jugé trop chétif à l'époque, il est l'oeuvre d'Alphonse Simil, architecte du facteur d'orgue parisien. Les restaurations entreprises entre 1974 et 1980, outre la remise en état de l'instrument, portèrent sur la suppression de tous les ajouts postérieurs à Cavaillé-Coll. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000266 - calice et patène 2 vues Historique : Calice (N° 7) et patène (N° 7 bis) réalisés par l'orfèvre lavallois Pierre Lemesle entre 1750 et 1752. Ils ont été achetés à un antiquaire par le chanoine Picquenard en 1938 et proviendraient de l'église de Montigné-le-Brillant. L'ensemble fait partie du trésor de la cathédrale. Il est actuellement exposé dans la crypte du Vieux-Château. Description : Calice et patène en argent partiellement doré. Le décor du calice est repoussé, ciselé et repercé. Celui de la face externe de la patène est gravé. Le calice repose sur un pied circulaire fortement bombé caractéristique des calices lavallois. La tige sur lequel elle est vissée est dotée d'un noeud balustre et de collerettes proéminentes. La coupe au rebord évasé est habillée d'une fausse-coupe. Précision(s) sur le décor représenté : Le calice présente un riche décor de lignes courbes agrémentées de rocailles auxquelles se mêlent des fleurs et des pampres. La patène est gravée d'une couronne d'épines entourant l'I.H.S. placé entre une croix et trois clous en éventail. Dimension(s) : h = 29,7,d = 17,1 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9,9,patène : d = 17,1. Inscription(s) : poinçon de maître,lettre-date,poinçon de charge,poinçon de décharge Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000267 - ciboire 4 vues Historique : Le ciboire (N° 8) est composé d'éléments de deux époques différentes. Le style des décors, la dorure et les poinçons de maître diffèrent. Le couvercle, la coupe, la fausse-coupe et la tige ont probablement été réalisés vers 1660 par un orfèvre parisien. Le pied a probablement été refait par un orfèvre rennais entre 1752 et 1754. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Ciboire en argent. Il repose sur un pied circulaire duquel émerge une tige dotée d'un noeud de profil piriforme placé entre une bague et une collerette. La coupe partiellement dorée est ceinte d'une fausse-coupe et ferme par un couvercle à galbe convexe redoublé. Celui-ci est pourvu d'une douille très saillante sur laquelle est posée une croix plate. Le décor est martelé, repoussé et ciselé. Certains éléments sont rapportés. Précision(s) sur le décor représenté : Le cavet du pied est surmonté d'un filet d'oves. Le dessus du pied accueille un décor végétal parmi lequel des pampres. La collerette est ornée d'oves. Le noeud se pare de feuilles et de quatre angelots. Ceux-ci se retrouvent sur la fausse-coupe en accompagnement des instruments de la Passion (marteau et tenailles, massues, colonne et échelle, flagrum et massue). La partie centrale du couvercle est décorée de feuilles d'acanthe sur lesquelles sont posées quatre oves. Le reste du décor consiste en angelots entre lesquels s'intercalent des attributs de la Passion (glaive et rameau, dés sommés de clous en éventail, torches, bassin et aiguière). Dimension(s) : h = 33,5,d = 16,2 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 15,1. Inscription(s) : poinçon de maître,lettre-date,poinçon de charge Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000269 - ciboire des malades 2 vues Historique : Ciboire des malades (N° 10) réalisé vers 1773 par un orfèvre tourangeau (daté par poinçon). Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Ciboire des malades en argent partiellement doré (intérieur de la coupe et couvercle). Il se compose d'un pied circulaire à ressauts, d'un noeud vaguement piriforme et d'une coupe peu profonde fermant par un couvercle légèrement bombé. Celui-ci est sommé d'une croix latine rapportée. Précision(s) sur le décor représenté : Ciboire portatif dépourvu de toute ornementation. Dimension(s) : h = 9,8,d = 5,5 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 6. Inscription(s) : poinçon de maître,lettre-date,poinçon de charge,poinçon de décharge Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Inventaire général, 1990 Fonds / classement : Objets mobiliers |