IA53000447 - hôtels, immeubles, maisons 1 vue Historique : Le chiffre de 3744 bâtis comprend uniquement les édifices antérieurs à 1940. Une demeure conserve des vestiges du 11e siècle et une autre du 12e siècle. 4% des constructions repérées ou sélectionnées datent (tout ou partie) du 15e siècle, 12% sont du 16e siècle, 14% du 17e siècle, 29% du 18e siècle, 32% du 19e siècle et 7% de la première moitié du 20e siècle. Liste des dates portées : 1503,1561,1607,1614,1615,1619,1640,1662,1674,1725,1727,1730,1733,1742,1746,1750 (2),1762,1768,1769,1777,1778,1779,1781,1782,1785,1803 (2),1808,1813,1823,1827,1830,1843,1870,1877,1882,1896. Il subsiste peu de vestiges antérieurs au XVe siècle : la période qui suit la guerre de Cent Ans favorise le renouveau du bâti dans une structure urbaine qui n'évolue guère, prisonnière de l'enceinte fortifiée et d'un parcellaire déjà défini. La disparité paraît importante entre les constructions aérées établies dans la moitié nord-ouest de la vieille cité et le parcellaire étroit et dense du quartier sud-est, le long de la Grande-Rue et des voies adjacentes. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, l'accroissement du nombre des carrières (pour l'exploitation du marbre notamment), accélère la disparition du pan de bois au profit de la pierre. Après une longue période de stagnation au XVIIe siècle, l'activité du bâtiment reprend au début du siècle suivant. Dans un premier temps, elle se limite principalement au tissu ancien. Puis dans la seconde partie du siècle, les nouvelles constructions gagnent les terrains périphériques (place du Gast, rue du Lycée, hauteurs de Bel-Air) où le parcellaire, moins contraignant, permet de donner plus d'ampleur aux bâtiments. Le mouvement va se poursuivre au XIXe siècle et même s'accentuer avec la création des nouveaux quartiers le long de l'axe est-ouest et aux abords de la gare. Description : A Laval, quelques types spécifiques ont été mis en évidence : les maisons de tisserands, les maisons à pans de bois et les maisons à pans de bois avec galerie. Une analyse typologique des demeures a permis d'établir les statistiques suivantes. Parmi les demeures lavalloises : 22 % présentent une façade sur rue, 19 % une façade étroite sur rue, 16 % une façade large sur rue, 8 % occupent l'intégralité de la parcelle, 10 % l'angle de deux rues. En outre 6 % des édifices sont disposés en fond de parcelle, 3 % entre cour et jardin, 4 % au centre de la parcelle et 5 % sont disposés latéralement. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : bois, pan de bois, pierre, calcaire, granite, marbre, schiste, grès, moellon, pierre de taille, moellon sans chaîne en pierre de taille, pierre avec brique en remplissage, brique, brique et pierre à assises alternées, fer, torchis, ciment, essentage d'ardoise, enduit, enduit partiel, appareil mixte Statut de la propriété : propriété privée;propriété publique; Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000047 - prieuré de bénédictines, puis église paroissiale Notre-Dame, actuellement basilique Notre-Dame d'Avesnières 32 vues Historique : Une église était mentionnée comme ancienne au début du 11e siècle, et avait été restaurée vers 1040 - 1050 par Yves de Saint-Berthevin. Vers 1073 elle est donnée aux bénédictines du Ronceray d'Angers qui en font le siège d'un prieuré. L'édifice est, dès lors, à la fois prioral et paroissial. Les religieuses sont à l'origine de sa reconstruction dans la seconde moitié du 12e siècle. Les premières travées de la nef, partiellement détruites par les anglais en 1429, ne sont reprises qu'en 1478. La flèche a été réalisée par le maître maçon Jamet Nepveu de 1534 à 1538. En mauvaise état, elle a été reconstruite à l'identique par l'architecte Lambert entre 1874 et 1876. Les deux premières travées de la nef ainsi que la façade sont reconstruites, de 1883 à 1887, par les architectes E. Lambert et Eugène-Joseph Hawke. Description : L'église est formée d'un choeur à déambulatoire et de cinq chapelles rayonnantes. Les chapelles du transept sont orientées et la nef comprend deux bas-côtés. L'édifice est voûté d'ogives sur le choeur, le transept et la nef, alors que le déambulatoire et les bas-côtés de la nef sont voûtés d'arêtes. Quant aux chapelles elles sont voûtées en cul-de-four (comme l'abside du choeur). Étage(s) : 3 vaisseaux État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : sujet : animal fantastique, griffon, support : contrefort de la travée centrale de l'élévation antérieure Protection MH : Eglise Notre-Dame-d'Avénières (cad. BZ 3) : classement par liste de 1840. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000665 - chapelle Saint-Julien Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000025 Historique : La chapelle, édifiée pour 300 000 francs sur des plans de Léopold Ridel, achève les gros travaux de l'hôpital Saint-Julien. Les vitraux dont elle ornée sont réalisés entre 1901 et 1902 par Auguste Alleaume. D'après le registre de caisse du peintre-verrier, leur réalisation s'est faite pour un coût total d'environ 8 000 francs. Après sa désaffection au culte dans les années 1980, l'édifice est utilisé comme espace d'exposition. Depuis 2000, la chapelle est utilisée comme atelier et réserve muséale Date(s) de réalisation : 1901 Description : Chapelle en croix latine orientée sud-nord et dont l'entrée principale occupe le bras ouest du transept autrefois réservé au public. De style romano-byzantin, l'édifice se distingue par son entrée richement ornée : sculptures en bas-relief dont une Vierge à l'enfant tenant un lys et une statue de Saint Joseph, rose, arcatures etc.. La croisée du transept est coiffée d'une tour lanterne à tambour et dôme ovale. Un lanternon portant croix surmonte l'ensemble. Un campanile à flèche polygonale renferme une cloche installée en 1901. Le bras gauche du transept, anciennement choeur des religieuses, est constitué d'une salle basse à deux rangées de cinq arcatures et d'un étage. Le plafond de la salle basse est couvert d'un solivage en chêne sculpté. Ce qui correspond à la nef stricto sensu et qui se caractérise par sa faible longueur, était réservé aux malades et communiquait avec l'hôpital. Le choeur qui décrit un demi-cercle est peu profond. Le décor intérieur est particulièrement digne d'intérêt et, exception faite des vitraux d'Auguste Alleaume, fut exécuté sous la direction de Léopold Ridel : peintures monumentales réalisées par les peintres nantais et parisien Maurice Chabas et Emmanuel Cavaillé-Col, sculptures de l'artiste nantais Joseph Vallet. Nonobstant le pignon du transept ouest, la tour lanterne à tambour, dôme et lanternon qui utilisent la pierre de taille de calcaire, la chapelle est construite en moellons de moyen appareil. Les murs sont percés de baies en plein-cintre. État de conservation : désaffecté,mauvais état Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2014 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2014 (c) Ville de Laval, 2014 Fonds / classement : Architecture |
IA53000067 - halle dite petite halle et grande halle 1 vue Historique : Les foires et marchés se tenaient dès le 11e siècle à l'extérieur de la ville. Pour la commodité de la population croissante, les marchés ordinaires sont transférés à l'intérieur de la ville, entre l'église de la Trinité et le château, où des halles sont construites. Détruites entre 1420 et 1430, elles sont reconstruites vers 1450. Elles sont supprimées lors de l'aménagement de la place de la Trémoille en 1852, pour être remplacées quelques années plus tard, vers 1892, par des halles de type "Baltard", oeuvre de F. Paris constructeur à Nantes. Installées en haut de la future place des Acacias, ces petites halles sont démolies dans l'entre-deux guerres. Date(s) de réalisation : 1892 Description : Les grandes halles du 15e siècle présentaient un toit d'ardoises très pentu. Les halles de la fin du 19e siècle étaient faites d'une couverture en métal. Étage(s) : en rez-de-chaussée État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1995 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000070 - pavillon d'exposition dit Palais de l'Industrie 15 vues Historique : A l'occasion de l'exposition universelle de 1900, un palais de l'ameublement et de la décoration est édifié sur l'esplanade des Invalides. Oeuvre de l'architecte Pierre Joseph Esquié, le bâtiment est construit par les ingénieurs Barbot et Thomas. A l'issue de la manifestation, l'entreprise de démolition Courtial et Cie acquiert quelques palais et les propose en lots aux municipalités de province. Devant le devis prohibitif établi pour la restauration des anciennes galeries de l'industrie (étudiées), le 6 mai 1901, le conseil municipal de Laval décide d'acquérir une partie de l'espace médian du palais de l'ameublement. Par ailleurs, la municipalité achète la verrerie et la charpente de bois composant la couverture du palais, celles-ci ayant été simplement louées pour l'exposition universelle. Le chantier lavallois est suivi par l'architecte municipal Léopold Ridel. Le bâtiment qui est inauguré pour l'exposition agricole de 1902, hégergera pendant trois-quarts de siècle des manifestations sportives, des bals, des concours agricoles, des foires-expositions, des meetings électoraux, etc. Il est détruit en 1976 afin de laisser la place à la salle polyvalente. Date(s) de réalisation : 1900 Description : Le Palais de l'industrie mesurait 65 m de long en façade sur 44 m de profondeur. Il était constitué d'un hall central de 41,50 m de long sur 23 m de large, de deux galeries transversales de 44 m sur 12 m, d'une galerie longitudinale en façade de 41,50 m sur 10 m, d'une autre galerie sur l'arrière de 41,50 m sur 11 m et de deux pavillons de 12 m sur 12. Sa structure était entièrement composée de piliers et de poutres en acier. Son poids fut évalué à environ 425 tonnes. Un remplissage de briques fut établi dans cette structure métallique et l'ensemble, hormi les pavillons dotés de toits à l'impériale, fut couvert par une verrière de 2 000 m². Ridel remplaca la décoration en staff du palais primitif par un décor combinant briques et céramiques polychromes formant des motifs géométriques et floraux en façade principale. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000007 - école, puis bibliothèque, actuellement atelier 7 vues Historique : Le bâtiment, oeuvre de l'architecte voyer Léon-Charles Vivien-Romeuf et de l'entrepreneur Pierre-Aimé Renous, a été réalisé de 1834 à 1835 pour abriter l'école mutuelle. Le conseil municipal décida quelques années plus tard (en 1839), d'y installer la bibliothèque municipale et transféra l'école mutuelle place de la Trémoille à l'emplacement de l'ancien minage. L'édifice sert actuellement d'atelier de sculpture. Date(s) de réalisation : 1834 Description : La façade principale comporte deux niveaux et cinq travées. Elle se compose d'un avant-corps en légère saillie couronné d'un fronton triangulaire. Les ouvertures en plein-cintre sont surmontées et reliées entre elles par un bandeau plat au rez-de-chaussée et mouluré au second niveau. Le gros-oeuvre est en moellons enduits avec chaînes d'angle, bandeau, corniche et entourage des baies en pierre de taille de calcaire. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : mauvais état Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000008 - halle, actuellement poste et office de tourisme 7 vues Historique : L'édifice de style néoclassique a remplacé les bâtiments de l'ancien hospice Saint-Louis, abandonnés depuis la reconstruction de l'établissement en bordure de la rue de Nantes en 1847. Les vieux bâtiments de l'hospice servirent de poissonnerie de 1850 jusqu'à la construction des bâtiments actuels par l'architecte voyer Georget en 1877. Ceux-ci abritent actuellement la poste et l'office de tourisme de la ville. Date(s) de réalisation : 1877 Description : L'édifice, sur deux niveaux, comprend trois travées en façade principale et cinq travées en façade latérales. Les ouvertures en plein-cintre sont géminées à l'étage. Sur la façade principale, un avant-corps en légère saillie est encadré par des pilastres à chapiteaux doriques et surmonté d'un fronton triangulaire dont le tympan est sculpté aux armes de la ville de Laval. A l'origine, les ouvertures placées sur deux niveaux, n'éclairaient qu'un espace unique. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000684 - usine de construction aéronautique, Société anonyme Borel, puis usine Borand, puis Société de Construction Aéronautique et Mécanique de la Mayenne, puis usine de construction mécanique, Société des usines Chausson 5 vues Historique : Envisagée dès 1935, l'implantation d'une usine de pièces aéronautiques à Laval est réalisée le 4 octobre 1939 par la fondation de la Société Anonyme Borel au capital de 500 000 francs et au siège social basé à Paris. Gabriel Borel, l'un des plus anciens constructeurs d'avions et d'hydravions en France, en est le Président Directeur Général. Vincent André, inventeur, entre autres, de nombreux brevets, est nommé à la direction du site lavallois. De 10 ouvriers en 1939, l'usine passe à 1 100 salariés en juin 1940 faisant de Borel le premier employeur en Mayenne. Grâce aux idées sociales très avancées de ses dirigeants, l'usine se distingue par une organisation moderne du travail et par une méthode de rémunération très avantageuse pour ses employés. La Société est également très généreuse en matière d'oeuvres sociales : comité de sécurité, comité social d'entreprise, bibliothèque ouvrière, caisse d'entr'aide, primes de mariage et de naissance etc. A partir de juin 1941, l'usine collabore avec l'occupant allemand. C'est également à cette époque que Borel crée sa propre école d'apprentissage préparant à une dizaine de spécialités. Les 15 juin et 24 juillet 1944, l'usine est bombardée. A la Libération, l'entreprise qui travaille désormais pour l'Etat français, fonde ses espoirs sur un avion de tourisme propre à l'instruction et à l'entraînement, le Max-Holste 52 mis au point avec l'ingénieur du même nom. Le premier vol de l'avion a lieu le 23 juillet 1945 à Laval et les premiers essais sont concluants. Malheureusement, en 1946, le Norécrin N-1201 lui est préféré. Rebaptisée un temps Borand, l'usine devient en 1949 la Société de Construction Mécanique et Aéronautique de la Mayenne et abandonne peu à peu le secteur aéronautique pour la fabrication de réservoirs et de radiateurs pour automobiles. En 1963, la S.C.O.M.A.M. est rachetée par la Société des Usines Chausson qui ferme définitivement le site au début des années 1980. En 1991, la Ville de Laval acquiert les bâtiments auprès de la société Valéo thermique qui a repris Chausson en 1987. Aujourd'hui, le hall sud est occupé par un espace d'expositions temporaires bénéficiant d'un volume exceptionnel. Le reste de l'ancienne usine est dédié à la réalité virtuelle. Date(s) de réalisation : 1939 Description : L'usine occupe une parcelle située à proximité du viaduc, entre les rues de L'Ermitage et Léo-Lagrange. Elle se compose de quatre corps de bâtiment accolés dans le sens de la longueur et totalisant une surface de 3 400 m2 dont 700 pour le premier. La structure de celui-ci est constituée par des portiques en béton. Les trois premiers halls, de plans rectangulaires et de tailles décroissantes en partant du sud, sont dotées de voûtes en béton éclairées par des verrières métalliques. Chaque voûte est précédée d'un fronton cintrée se retrouvant à l'arrière. Le dernier bâtiment, construit après la guerre, est couvert d'un toit en terrasse sur lequel une construction pourvue d'une toiture à deux pans a été ajoutée. La majorité des façades est éclairée par un alignement de baies rectangulaires. Dans un article paru dans la revue "303", Jacques Carlier fait de l'usine la description suivante : "A son ouverture, les ouvriers avaient à leur disposition deux grands halls en béton avec façade très aéronautique, aptes à reçevoir des éléments importants d'avions. L'un, le magasin des tôles, comportait un étage voué à la chaudronnerie et à la soudure. Cet ensemble était entouré de constructions légères en bois, à divers usages : bureaux techniques, atelier de machines-outils, montage de radiateurs, section des traitements thermiques et laboratoire. En contrebas, à droite en entrant dans l'usine, un pavillon était occupé par la direction et son état-major. Suivaient, le bureau d'études, l'atelier de peinture et le garage. Dans ce qui est maintenant la rue Léo-Lagrange, il y avait un immense terrain qui recevait des constructions légères : la cantine, le service social et un bureau des sports. Un pavillon en bois de la société Borel hébergeait le service de gardiennage. Un autre local fut érigé plus tard pour accueillir les apprentis. Il se transforma en menuiserie après quelques années, lorsqu'un bâtiment en dur à charpente métallique s'éleva sur 5 000 mètres carrés, avec un magasin en sous-sol et une grande surdface d'atelir pour les apprentis". Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : béton État de conservation : établissement industriel désaffecté Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |