IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000650 - hôtel Historique : Hôtel construit entre 1850 et 1874 pour Roger Lambelin dont les initiales ornent le manteau de cheminée de l'une des chambres. Au début du 20e siècle, il appartient à monsieur Le Bail dont l'initiale B figure sur la mosaïque décorant le sol du vestibule d'entrée. Description : Hôtel entre cour et jardin de plan carré. Le gros oeuvre est en moellons enduits, les entourages des ouvertures, les chaînages d'angle et les cordons de séparation des étages en pierre de calcaire. La travée d'axe, en légère saillie, superpose les ouvertures en plein cintre parmi lesquelles deux fenêtres ornées de vitraux d'Alleaume. Celle de l'étage supérieur est flanquée de deux baies aveugles. A l'intérieur, le sol de l'entrée est orné d'une mosaïque. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : La mosaïque représente un médaillon ovale renfermant la lettre B. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000095 - hôtel dit maison de la Psalette Historique : Hôtel particulier du 16e siècle fortement remanié au 19e siècle afin d'accueillir une école de filles. En 1862, l'école est rachetée par la fabrique de la cathédrale pour l'installation de sa psalette. En 1900, la porte d'entrée du logis est sommée d'une pierre sculptée portant le blason épiscopal de Mgr Geay. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, l'entourage des baies et les lucarnes ouvragées sont en calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : armes de Mgr Geay, support : façade antérieure sur cour,sujet : ornement géométrique, entrelacs, support : lucarne sur rue,sujet : médaillon, décor géométrique, rubans entrelac, support : tympan du fronton de la lucarne sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000195 - buffet d'orgue, orgue 42 vues Historique : Orgue construit entre 1590 et 1591 par le facteur d'orgue Florentin Lusson et le menuisier Jean Duboys. En 1605, Ambroise Angot lui ajoute une soufflerie et en 1621 Didier Duhaut le répare entièrement. L'instrument est entièrement démonté en 1896. Le buffet est d'abord conservé dans la sacristie de la basilique avant d'être entreposé dans l'église Saint-Martin, réserve du musée de Laval. Les pièces sont ensuite transférées dans l'église désaffectée au culte de Viviers. En 2006, le " papotier" qui avait disparu depuis que l'architecte Louis Garnier l'eut "mis à l'abri" lors des travaux de restauration de la basilique, est acheté par la Ville de Laval au cours d'une vente publique à Drouot. Cette tête articulée, comme sa copie en plâtre polychrome du 19e siècle, est actuellement conservée au musée du Vieux-Château. Description : Le mécanisme et la tuyauterie en étain de l'orgue qui ont disparu étaient contenus dans un buffet plat se composant d'un petit buffet et d'un grand buffet reposant sur un soubassement incurvé. Le buffet de positif qui apparaît sur la lithographie parue dans le tome 1 du bulletin de la Commission d'Histoire et d'Archélogie de la Mayenne de 1888-1889, n'a probablement jamais existé. L'ensemble reposait sur une tribune d'orgue placée contre le mur sud dans la première travée de la nef. Cette tribune à balustrade en bois a également disparu. La montre principale, aujourd'hui conservée, est disposée dans un cadre rectangulaire constituée de cinq plates-faces. La figure ou tête articulée en bois peint appelée "papotier" qui ornait le buffet était animée au moyen d'une pédale située sous la console que l'organiste actionnait afin de faire rouler ses yeux et de faire claquer sa mâchoire inférieure. Décor représenté : décor d'architecture (pilastre, chapiteau ionique, chapiteau corinthien, fronton), ornementation (médaillon, arabesques, rinceaux, pot à feu, fleur, animal fabuleux, oiseau, angelot) ) Précision(s) sur le décor représenté : Le buffet présente un décor architectural caractéristique de la Renaissance. Les cinq plates-faces de la montre principale sont ainsi séparées par des pilastres cannelés que l'on retrouve sur la balustrade de la tribune, le soubassement incurvé et le petit buffet. Les pilastres du soubassement principal et du grand buffet sont dotés de chapiteaux respectivement ioniques et corinthiens. Les deux buffets sont couronnés de frontons curviligne et triangulaire brisé. Le décor ornemental s'inspire également de la Renaissance. Le soubassement du petit buffet est notamment constitué de quatre panneaux ornés de bustes en médaillons "à l'antique". Le panneau central de son soubassement est orné d'arabesques et son entablement porte un décor composé de rinceaux feuillagés. Un de ses pilastres est surmonté d'un visage joufflu d'angelot. Les frontons sont dotés de pots à feu aux panses godronnées et des culs-de-lampe ornent le grand soubassement dont les écoinçons sont sculptés de grandes fleurs stylisées. Par contre, les motifs des claires-voies du grand buffet sont constitués d'animaux plus ou moins fabuleux caractéristiques de la période gothique parmi lesquels des oiseaux affrontés. Dimension(s) : h = 162,la = 130,5,pr = 40,5 Précision(s) sur les dimensions : dimensions du petit buffet,dimension d'une pièce faisant partie de l'entablement de la montre principale : l = 456,dimensions d'un panneau de fond de la montre principale : l = 150,5,la = 141,dimensions d'un panneau latéral de la montre principale : l = 280,5,la = 152,8. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000262 - calice et patène 1 vue Historique : Calice (N° 3) et patène (N° 3 bis) réalisés par Louis Loque, orfèvre parisien, dont le poinçon fut en service de 1821 à 1831. L'ensemble fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice et patène en argent doré. Le décor du calice est repoussé et ciselé. Celui de la patène est gravé. Le calice repose sur un pied hémisphérique dont la base est en cavet renversé et le dessus bombé. La tige de plan circulaire est coupée par un noeud à profil piriforme placé entre deux bagues et deux collerettes. La coupe droite est ceinte d'une fausse-coupe et son rebord est évasé. Décor représenté : ornementation (canaux, rai de coeur, médaillon, oves, feuilles, feuilles d'eau, fleurs), raisin, blé, roseau, scène biblique (Jésus présenté au peuple), figure biblique (Christ en croix), figure biblique (sainte Marie-Madeleine), figure biblique (saint Pierre), figure biblique (Christ), figure biblique (Vierge), la couronne d'épines, I.H.S., croix, coeur : clous Précision(s) sur le décor représenté : La base du pied du calice est ornée de canaux. La partie bombée est délimitée par une galerie de rais de coeurs. Le dessus se pare de trois médaillons ovales alternant avec des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Les médaillons représentent Jésus présenté au peuple (Ecce Homo) et le Christ en croix avec sainte Marie-Madeleine et saint Pierre. Les collerettes de la tiges sont décorées d'oves circulaires et allongés. Le noeud présente un décor composé de feuilles, de feuilles d'eau, de fleurs à quatre pétales et de cartouches involutés renfermant des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Le dessous de la fausse-coupe est composé de canaux ou de feuilles de marguerite stylisées. Le reste du décor consiste en médaillons ovales à l'effigie du Christ, de la Vierge et de saint Joseph. Les médaillons sonrt séparés par des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Le disque central de la patène est gravé d'une couronne d'épines entourant l'I.H.S. placé entre une croix pattée et un coeur percé de trois clous en éventail. Dimension(s) : h = 30,d = 15 Précision(s) sur les dimensions : coupe : h = 9,2,patène : d = 15,4. Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000287 - calice 4 vues Historique : Calice (N° 30) réalisé entre 1819 et 1838 par un orfèvre parisen qui n'a pu être identifié. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en argent partiellement doré. Il repose sur un pied hémisphérique dont le dessus est fortement bombé. La tige est coupée par un noeud de profil piriforme allongé placé entre deux collerettes et deux bagues. La coupe droite est habillée d'une fausse-coupe et son rebord est évasé. Le décor est martelé, repoussé et ciselé. Décor représenté : ornementation (fleurons, palmes, ruban, médaillon, rai de coeur, feuilles, oves, rayon, canaux), figure biblique (Immaculée conception), figure biblique (saint Pierre : en buste), figure (saint Benoît : en buste), figure biblique (Christ : en buste), figure biblique (Vierge : en buste), figure biblique (saint Joseph : en buste), croix, cadre urbain, blé, roseau, pampre Précision(s) sur le décor représenté : La base en cavet renversé du pied est orné de trois fleurons séparés par deux palmes croisées nouées d'un ruban. La partie bombée accueille trois médaillons ovales alternant avec une croix placée devant une muraille, des épis de blé et une pampre. Les médaillons renferment une représentation de l'Immaculée conception, le buste de saint Pierre et celui de saint Benoît. Les deux parties du pied sont délimitées par une frise de rai de coeur. La base du noeud se couvre de feuilles ascendantes sommées d'épis de blé, de roseaux et d'une pampre. Les collerettes sont ornées d'oves alternativement ronds et allongés. Sur la fausse-coupe trois médaillons ovales prennent place entre trois cartouches accueillant des épis de blé, des roseaux et une pampre. Les médaillons contiennent les bustes du Christ, de la Vierge et de saint Joseph. Le dessous de la fausse-coupe accueille un décor rayonnant composé d'une alternance de canaux et de feuilles. Dimension(s) : h = 31,2,d = 15,1 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9,4. Inscription(s) : poinçon de maître,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000305 - calice 8 vues Historique : Calice (N° 46) réalisé entre 1823 et 1838 par l'orfèvre parisien Alexandre Thierry. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en argent partiellement doré. Il repose sur un pied hémisphérique dont le dessus est fortement bombé. La tige est coupée par un noeud ovoïde placé entre deux collerettes. La coupe droite est habillée d'une fausse-coupe et son rebord est évasé. Le décor est martelé, repoussé, ciselé et ajouré. Décor représenté : ornementation (canaux, médaillon, rai de coeur, cartouche, oves, ruban), paysage urbain, figure biblique (Christ bénissant), figure biblique (Immaculée conception), coeur, les vertus théologales, croix, blé, roseau Précision(s) sur le décor représenté : La base en cavet renversé du pied est orné d'une suite de canaux. La partie bombée accueille trois médaillons ovales alternant avec une croix placée devant une muraille, des épis de blé et une pampre. Les médaillons renferment deux coeurs enflammés et les figures du Christ enseignant et de l'Immaculée conception. Les deux parties du pied sont délimitées par une frise de rai de coeur. Le noeud est décoré de trois cartouches contenant une pampre, des épis de blé et des roseaux. Les collerettes sont ornées d'oves alternativement ronds et allongés. Sur la fausse-coupe, trois médaillons ovales sommés d'un noeud de ruban accueillent les vertus théologales : la foi (une femme tenant un calice sommé d'une hostie), l'espérance (une femme avec les mains jointes et l'ancre de Miséricorde) et la charité (une femme accompagné de quatre enfants). Les médaillons sont séparés par des cartouches à pampre, épis de blé et roseaux. Dimension(s) : h = 29,d = 15 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9. Inscription(s) : poinçon de maître,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000307 - calice et patène 5 vues Historique : Calice (N° 48) réalisé après 1838, date de mise en service du poinçon de garantie à tête de minerve, et avant 1847, date du biffage du poinçon de l'orfèvre parisien Alexis Renaud. La patène (N° 48 bis) a probablement été façonnée un peu plus tard, c'est-à-dire dans la seconde moitié du 19e siècle, par un orfèvre parisien qui n'a pu être identifié. L'ensemble fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice et patène en argent partiellement doré. Leur décor est repoussé et ciselé. Le calice repose sur un pied circulaire à cavet inversé (?) et dessus fortement bombé. La tige est coupée par un noeud à profil piriforme placé entre deux collerettes. La coupe est habillée d'une fausse-coupe. Décor représenté : ornementation (bande, ruban, rosaces, rai de coeur, cartouche, médaillon, oves, perles, feuilles d'eau), roseau, croix, pampre, blé, scène biblique (Passion : Pilate se lave les mains, Flagellation du Christ, Jésus présenté au peuple), figure biblique (Christ glorieux), figure biblique (Vierge), figure biblique (saint Pierre), scène biblique (Noces de Cana) Précision(s) sur le décor représenté : Le cavet du pied du calice est orné de bandes à décor de roseaux croisés et noués d'un ruban entrecoupées de rosaces. Un cordon à rais de coeurs délimite la base de la partie bombée. Celle-ci est ornée de trois cartouches curvilignes alternant avec des médaillons ovales. Les cartouches renferment une croix, une pampre et des épis de blé. Les médaillons accueillent trois scènes de la Passion : Pilate se lave les mains, la Flagellation du Christ et Jésus présenté au peuple (Ecce Homo). Les collerettes sont ciselées d'oves et de perles entrelacées. Chacune d'elles domine un étroit tore torsadé. Le noeud se pare de feuilles d'eau et de trois cartouches enserrant une pampre, des épis de blé et des roseaux. La fausse-coupe présente un décor de cartouches et de médaillons circulaires alternés. Les cartouches renferment une pampre, des épis de blé et des roseaux. Les médaillons accueillent le Christ en gloire, la Vierge et saint Pierre en gloire. Le revers de la patène représente les Noces de Cana. Dimension(s) : h = 296,d = 146 Précision(s) sur les dimensions : diamètre du pied du calice,coupe : d = 89,patène : d = 152. Inscription(s) : inscription (gravée, sur l'oeuvre, latin),poinçon de fabricant,grosse garantie 1er titre Paris Précision(s) sur inscription(s) : Inscription et date gravées sur la bague de base du pied : EX DONO IOS RIVIERE CAN 1872 (chanoine Joseph Rivière), poinçon de fabricant identifié : A. Renaud entre une étoile et des balances dans un losange horizontal, poinçon de garantie : rectangulaire, minerve à cimier, à partir de 1838, poinçons sur la bague de base du pied et sur la coupe, poinçon de fabricant en losange horizontal non identifié, poinçon de garantie : rectangulaire, minerve à cimier, à partir de 1838, poinçons de fabricant et de contrôle sur la patène. Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000312 - calice 1 vue Historique : Calice (N° 53) réalisé en 1781 (daté par poinçon) par un orfèvre parisien qui n'a pu être identifié. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en argent doré. Il repose sur un pied hémisphérique à cavet renversé et dessus bombé. La tige est coupée par un noeud ovoïde placé entre deux collerettes. La coupe droite est habillée d'une fausse-coupe et son rebord est évasé. Le décor est martelé, repoussé, ciselé et ajouré. Décor représenté : ornementation (losange, feuille de laurier, médaillon, végétation, palmes, ruban, oves, perles, feuilles d'acanthe, feuilles), paysage urbain, croix, pampre, blé Précision(s) sur le décor représenté : Le cavet du pied est orné de six losanges fleuronnés. Il est surmonté d'un tore ciselé en couronne de laurier. La partie bombée du pied se pare de trois médaillons ovales renfermant une croix placée devant une muraille et des motifs végétaux parmi lesquels une pampre. Les médaillons sont soulignés de palmes croisées et sommés de rubans noués. Les espaces intercalaires accueillent des épis de blé. Les deux collerettes sont ciselées d'oves et de perles entrelacés. Le noeud est décoré de feuilles d'acanthe sur le culot et l'anneau qui le coiffe. L'espace intermédiaire se couvre de guirlandes de laurier rejoignant une bague haute cannelée masquant à demi trois losanges fleuronnés. La fausse-coupe présente un décor composé de trois médaillons ovales contenant des motifs végétaux parmi lesquels une pampre. Les médaillons sont soulignés de palmes croisées et de rubans noués. Ils sont reliés entre eux par des épis de blé. Le dessous de la fausse-coupe se pare de feuilles lancéolées. Dimension(s) : h = 31,6,d = 16,3 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9,9. Inscription(s) : poinçon de maître,lettre-date,poinçon de charge,poinçon de décharge,poinçon,inscription Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000314 - encensoirs (2) 2 vues Historique : Encensoirs (N° 55 et 55 bis) probablement réalisés par l'orfèvre parisien Charles-Marie Guidée entre 1819 et 1838. Ils font partie du trésor de la cathédrale. Description : Paire d'encensoirs en argent au décor ciselé, gravé et ajouré. Les chaînettes et leurs coupelles d'attache sont en cuivre argenté. Ils reposent sur des pieds cylindriques supportant les panses peu profondes. Les couvercles galbés sont composés de deux niveaux. Pieds orné, foyers à trois motifs, et couvercles à haut galbe concave. Précision(s) sur le décor représenté : Les pieds sont soulignés d'entrelacs, d'oves et de perles. Les panses sont formées de canaux et de couronnements de demi-médaillons renfermant des moitiés de rosaces. Les tores qui séparent les deux parties des couvercles sont ciselés d'oves et de perles alternés. L'inférieur est accosté d'ailerons et orné de canaux en éventail. Le niveau supérieur accueille trois médaillons ovales à rosaces. Il est sommés d'une flamme. Dimension(s) : h = 29 Précision(s) sur les dimensions : panse : la = 15,pied : d = 8,8. Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |