IA53000229 - maison dite maison du Grand Veneur 16 vues Historique : Maison construite en 1553 et 1554 pour Jacques Marest, sieur de la Hardelière. A la suite d'un décès, elle a été divisée en deux en 1699. Seul le côté droit (classé) a gardé son aspect d'origine. Une partie des tuiles faîtières représentant des animaux et des chasseurs a été déposée au musée municipal de Laval en 1899. Date(s) de réalisation : 1553 Description : Deux travées encadrent une troisième aux ouvertures plus étroites. Seule la travée de droite (classée) présente un décor important réalisé en pierre de taille de calcaire. Ce décor comprend : des colonnes corinthiennes, des entablements à palmettes et rinceaux, des bustes et des putti. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,entresol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : restauré Décor représenté : arabesque, ordre corinthien, colonne, fronton, palmette, rinceau, buste d'homme, feuillage, animal, scène de chasse, paysage Précision(s) sur le décor représenté : sujet : paysage, animal, support : poutres Protection MH : Maison Renaissance dite du Grand-Veneur : classement par arrêté du 28 mars 1883. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000460 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel particulier construit pour Archet Pons vers 1875. Date(s) de réalisation : 1875 Description : Hôtel particulier de style néo-renaissance. Il présente un important décor sculpté, notamment à la travée centrale encadrée par des colonnes à chapiteaux et surmontée d'une lucarne à fronton (pilastres cannelés, consoles, pots à feu). Le balcon à balustres est en pierre calcaire (de Richemont ?) comme la plupart des éléments sculptés. Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Dans un cartouche au-dessus de la porte, on peut lire les initiales A.P. A noter le mascaron de l'ouverture principale de l'étage et les appuis de fenêtres qui reposent sur des têtes de lions au rez-de-chaussée. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000001 - clôture de choeur 2 vues Historique : Ces hautes grilles en fer forgé ceinturent le choeur. La partie la plus ancienne, située à l'arrière du maître-autel date de 1755 et se trouvait autrefois à l'entrée du choeur. En 1809, celle-ci servit de modèle aux éléments latéraux qui surmontent les stalles. Description : dorure partielle Dimension(s) : l = 3000 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000131 - autel, tabernacle, retable de saint Charles Borromée 3 vues Historique : La décision de construire l'autel de saint Charles a été prise lors de la réunion du conseil de fabrique du 11 mars 1877. L'autel a été offert par madame Lamerie, de la part de sa soeur défunte, mademoiselle Hubert, qui avant de mourir avait manifesté l'intention de l'élever. Précision(s) sur le décor représenté : retable de style néo-gothique Dimension(s) : h = 560,l = 226,pr = 128 Précision(s) sur les dimensions : hauteur de la table d'autel : h = 97. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Inventaire général, 1984 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000138 - autel, tabernacle, retable de Notre-Dame de Lourdes Historique : La décision de construire un autel dédié à Notre-Dame de Lourdes a été prise lors de la réunion du conseil de fabrique du 11 mars 1877. Il a été financé par plusieurs dons anonymes (la somme recueillie s'élevait à 5000 f). Dimension(s) : h = 594,l = 230,pr = 161 Précision(s) sur les dimensions : hauteur de la table d'autel : h = 99. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Inventaire général, 1984 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000150 - stalles 1 vue Historique : Les stalles ont été réalisées par le sculpteur manceau Louis Blottière en 1875 (daté par travaux historiques). Description : Cet ensemble comprend une stalle curiale et deux séries de huit stalles. Dimension(s) : h = 105,la = 72,pr = 70 Précision(s) sur les dimensions : stalle curiale, siège : h = 210,stalle curiale, appui : h = 120,stalle curiale : la = 81. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000195 - buffet d'orgue, orgue 42 vues Historique : Orgue construit entre 1590 et 1591 par le facteur d'orgue Florentin Lusson et le menuisier Jean Duboys. En 1605, Ambroise Angot lui ajoute une soufflerie et en 1621 Didier Duhaut le répare entièrement. L'instrument est entièrement démonté en 1896. Le buffet est d'abord conservé dans la sacristie de la basilique avant d'être entreposé dans l'église Saint-Martin, réserve du musée de Laval. Les pièces sont ensuite transférées dans l'église désaffectée au culte de Viviers. En 2006, le " papotier" qui avait disparu depuis que l'architecte Louis Garnier l'eut "mis à l'abri" lors des travaux de restauration de la basilique, est acheté par la Ville de Laval au cours d'une vente publique à Drouot. Cette tête articulée, comme sa copie en plâtre polychrome du 19e siècle, est actuellement conservée au musée du Vieux-Château. Description : Le mécanisme et la tuyauterie en étain de l'orgue qui ont disparu étaient contenus dans un buffet plat se composant d'un petit buffet et d'un grand buffet reposant sur un soubassement incurvé. Le buffet de positif qui apparaît sur la lithographie parue dans le tome 1 du bulletin de la Commission d'Histoire et d'Archélogie de la Mayenne de 1888-1889, n'a probablement jamais existé. L'ensemble reposait sur une tribune d'orgue placée contre le mur sud dans la première travée de la nef. Cette tribune à balustrade en bois a également disparu. La montre principale, aujourd'hui conservée, est disposée dans un cadre rectangulaire constituée de cinq plates-faces. La figure ou tête articulée en bois peint appelée "papotier" qui ornait le buffet était animée au moyen d'une pédale située sous la console que l'organiste actionnait afin de faire rouler ses yeux et de faire claquer sa mâchoire inférieure. Décor représenté : décor d'architecture (pilastre, chapiteau ionique, chapiteau corinthien, fronton), ornementation (médaillon, arabesques, rinceaux, pot à feu, fleur, animal fabuleux, oiseau, angelot) ) Précision(s) sur le décor représenté : Le buffet présente un décor architectural caractéristique de la Renaissance. Les cinq plates-faces de la montre principale sont ainsi séparées par des pilastres cannelés que l'on retrouve sur la balustrade de la tribune, le soubassement incurvé et le petit buffet. Les pilastres du soubassement principal et du grand buffet sont dotés de chapiteaux respectivement ioniques et corinthiens. Les deux buffets sont couronnés de frontons curviligne et triangulaire brisé. Le décor ornemental s'inspire également de la Renaissance. Le soubassement du petit buffet est notamment constitué de quatre panneaux ornés de bustes en médaillons "à l'antique". Le panneau central de son soubassement est orné d'arabesques et son entablement porte un décor composé de rinceaux feuillagés. Un de ses pilastres est surmonté d'un visage joufflu d'angelot. Les frontons sont dotés de pots à feu aux panses godronnées et des culs-de-lampe ornent le grand soubassement dont les écoinçons sont sculptés de grandes fleurs stylisées. Par contre, les motifs des claires-voies du grand buffet sont constitués d'animaux plus ou moins fabuleux caractéristiques de la période gothique parmi lesquels des oiseaux affrontés. Dimension(s) : h = 162,la = 130,5,pr = 40,5 Précision(s) sur les dimensions : dimensions du petit buffet,dimension d'une pièce faisant partie de l'entablement de la montre principale : l = 456,dimensions d'un panneau de fond de la montre principale : l = 150,5,la = 141,dimensions d'un panneau latéral de la montre principale : l = 280,5,la = 152,8. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001386 - clôture de choeur Historique : La décision de construire cette clôture de choeur a été prise lors de la réunion du conseil de fabrique du 15 août 1879. Les plans de la grille ont été établis par l'architecte Hawke. La grille a été réalisée par M. Charretier, maître-serrurier en 1879-1880. Description : dorure partielle Précision(s) sur le décor représenté : Cinq panneaux identiques d'amples arabesques sont encadrés à chaque extrémité par deux panneaux plus simples. Dimension(s) : h = 72,l = 1082 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001395 - plafond : scènes mythologiques 47 vues Appartenant à : ensemble des décors peints Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53001394 Historique : Le plafond a vraisemblablement été peint entre 1625 et 1642 (date d'achat de la maison par René Guillot et Simone Marest, et date de la transaction signalant que Simone Marest est quitte "des augmentations et améliorations" faites dans la maison). Description : La couche colorée est à l'huile et est posée sur un apprêt indéterminé qui peut lui-même être appliqué sur un badigeon ou un enduit peu épais. Le plafond est constitué de deux poutres principales, parallèles à la rue, et de trois séries de solives, en partant de la rue vers la cour : leur nombre est de 16, de 13 et de 12. Le sens de lecture des solives est variable (voir croquis en annexe). Décor représenté : femme : assis, préhension : corne d'abondance, licorne : ?, dauphin, Mars : ?, femme : ?, assis, oiseau, vase : fleur, tulipe, paysage, à cuir, angelot : assis, panier, à feuillage, à fruit, à arabesque Précision(s) sur le décor représenté : La poutre du côté rue est ornée de plusieurs médaillons octogonaux ou ovales inscrits dans des cuirs, parfois doubles alternant avec des vases fleuris, des personnages et angelots assis, des fruits, feuillages et paniers peut-être fleuris. Des paysages ornent certains médaillons. La poutre du côté de la cour présente plusieurs médaillons où sont figurés une femmee tenant une corne d'abondance et accompagnée d'une licorne (?) et d'un dauphin,peut-être du dieu Mars,une femme assise devant une montagne et un autre personnage non identifié. Entre les médaillons, sont peints des oiseaux, des fleurs et des vases fleuris, dont l'un est accosté d'hommes assis. Les solives sont ornées de médaillons ovales inscrits dans des arabesques encadré de deux fleurs. Chaque extrémité de solives reçoit un demi-médaillon. Dimension(s) : l = 640,la = 535 Précision(s) sur les dimensions : Il s'agit des dimensions de la pièce. La largeur de la poutre côté rue est de 42 cm et celle de l'autre de 38 cm. La largeur des solives varie entre 14 et 17 cm,la hauteur entre 10 et 12,5 cm, leur espacement entre 25,5 à 34 cm. Protection MH : Maison Renaissance dite du Grand-Veneur : classement par arrêté du 23 mars 1883. Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Davy Christian,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |