IA53000353 - maison 1 vue Historique : Maison reconstruite en 1789 (daté par source). Elle conserverait une cheminée en granite du 15e siècle. Date(s) de réalisation : 1789 Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont en pierre de taille de granite, celles des étages sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000034 - hôtel de Brée 1 vue Historique : Hôtel construit dans la première moitié du 16e siècle. Les fenêtres du pignon, sur la rue du Jeu-de-Paume, ont été refaites en 1764 pour Joseph Duchemin, sieur du Bois du Pin. La lucarne à baies jumelées a été restaurée au début de ce siècle par l'architecte Garnier. Date(s) de réalisation : 1764 Description : Le corps de logis de l'hôtel est édifié perpendiculairement à la rue, ce qui permet d'établir une vaste cour devant sa façade. Celle-ci est flanquée d'une tour d'escalier hexagonale qui se termine par une pièce haute accessible par une tourelle en surplomb. La lucarne à baies jumelées, encadrée de pilastres ioniques, repose sur un appui sculpté d'armoiries, portant les initiales HQ et CL, alternant avec des consoles à feuillage. A l'intérieur, portes à linteaux sur coussinets et boiseries de l'époque Louis XIV et Louis XV. Une partie du gros-oeuvre des communs est en pan de bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000355 - maison de Clermont 7 vues Historique : Maison construite dans la seconde moitié du 15e siècle. Elle servait de résidence urbaine aux abbés de l'abbaye cistercienne de Clermont. Description : Construite sur une parcelle large, la maison présente son mur gouttereau en façade. Un couloir central dessert l'escalier en vis situé sur la façade postérieure. Le pan de bois à grille présente un encorbellement sur poteaux élargis. Les sablières, les entretoises et les consoles sont ornées de fines moulures. Six consoles sont sculptées de personnages dont le choix iconographique est lié, en grande partie, à l'histoire de l'ordre cistercien et à celle de l'abbaye de Clermont. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : sujet : Saint-Bernard de Clairvaux, support : console de la façade,sujet : ange portant un blason aux armes illisibles entouré du collier de l'ordre de Saint-Michel, support : console de la façade,sujet : Sainte-Barbe, elle est représentée avec sa tour et tenant la palme du martyr, support : console de la façade,sujet : Saint-Christophe, support : console de la façade,sujet : Saint-Benoît, support : console de la façade Protection MH : Façade et toiture : inscription par arrêté du 15 février 1926 Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000356 - maison 7 vues Description : Maison à pan de bois dit à grille, avec encorbellements sur poteaux élargis. Elle présente son mur gouttereau sur rue. Les consoles, sablières et entretoises sont ornées de moulures. Sur la façade postérieure subsiste une porte chanfreinée à coussinets. Le gros-oeuvre des murs latéraux et du rez-de-chaussée de la façade postérieure est en moellons de schiste. Lors de la restauration effectuée en 1980, seule la façade sur rue a été conservée. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000357 - maison 2 vues Historique : Maison construite à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle. Elle a été fortement remaniée au 19e siècle, puis à nouveau dans la seconde moitié du 20e siècle, où l'on a supprimé les transformations du siècle précédent. Description : Maison à pan de bois qui présente un encorbellement sur tête de solives au premier niveau. Le gros-oeuvre du rez-de-chaussée est essentiellement en moellons de calcaire. A l'intérieur, les portes chanfreinées à coussinets et une cheminée avec piédroits chanfreinés sont en granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000360 - maison 1 vue Historique : Maison de la fin du 15e siècle ou du début du 16e siècle. Description : Maison à pan de bois qui présente des encorbellements sur poteaux élargis, avec consoles, sablières et entretoises ornées de fines moulures. Les sablières de plancher du second niveau sont sculptées d'accolades. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000368 - ensemble d'édifices à cour commune dit Cour du Grand Louis 1 vue Historique : Le corps de passage sur rue ainsi que le logement attenant et la tourelle d'escalier en fond de cour sont de la seconde moitié du 16e siècle. Deux bâtiments d'habitations sont de 1759 (date portée). Un autre bâtiment est de la fin du 19e ou du début du 20e siècle. Date(s) de réalisation : 1759 Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits. Les lucarnes, de la façade sur rue et de la tourelle d'escalier en fond de cour, sont en pierre de taille de calcaire. Elles portent un décor sculpté. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : support : les lucarnes Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000369 - ensemble d'édifices de tisserand à cour commune dit la Croix de Vin Historique : Groupe de maisons qui avaient été construites majoritairement au 17e siècle, hormis quelques unes réalisées aux 18e et 19e siècles. Description : Ancien village de tisserands. Chaque maison comportait un sous-sol partiellement enterré servant d'atelier de tissage. Au dessus, le rez-de-chaussée surélevé, servait de logement. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000373 - chapelle funéraire des familles Bretonnière et Vilfeu 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire, probablement réalisée à la fin du 19e siècle, où reposent des membres des familles Bretonnière et Vilfeu. Description : Chapelle très ajourée et très électique, à chevet droit. Elle présente des chapiteaux proches du ionique et des colonnes cannelées. Étage(s) : en rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000374 - collégiale Saint-Michel du Cimetière-Dieu, puis couvent de jésuites dit Maison Saint-Michel 20 vues Historique : A la fin du 13e siècle, un terrain est affecté sous le nom de Cimetière-Dieu aux sépultures des pauvres de l'Hôtel-Dieu Saint-Julien. Vers 1300, Jean Ouvrouin sur le fief duquel se situe le cimetière, fait édifier une chapelle. Celle-ci est ensuite fondée de plusieurs chapellenies et rentée par d'autres membres de la famille Ouvrouin. Ainsi, par testament du 27 mai 1347, Guillaume Ouvrouin, évêque de Rennes, demande à y avoir son tombeau et y fonde quatre chapellenies. En 1421, Jeanne Ouvrouin réalise le voeu de ses aïeux en obtenant que cet édifice soit érigé au rang de collégiale. La même année, elle fait construire cinq ou six maisons destinées à l'habitation des huit chanoines. Dans son testament daté du 1er février 1422, elle demande à être inhumée près de l'évêque de Rennes dans l'église qu'elle voulait "estre accrue et allongée". Suivant ses volontés, le choeur est reconstruit en 1423 et consacré sous le vocable de Saint-Michel par Monseigneur Martin Berruyer le 28 mai 1458. La nef est bâtie entre 1480 et 1489, le revestuaire ou vestiaire en 1487. En 1490, une nouvelle sacristie est ajoutée dans le prolongement de ce dernier. Cinq ans plus tard, l'église est reconstruite. En 1763, elle est agrandie par la construction de deux chapelles latérales bénites le 28 septembre de la même année. Il s'agit des chapelles du Sacré-Coeur et de la Vierge. Le 19 aôut 1791, l'église est fermée et employée comme magasin militaire. La même année, les terres de la collégiale sont vendues comme biens nationaux. L'église, en mauvais état, est mise en vente le 24 floréal an IV (13 mai 1796). Le 2 janvier 1802, elle est vendue à madame Dolse-Garay et rendue au culte pour la paroisse Saint-Vénérand. Elle est alors utilisée comme église de cimetière et comme annexe de Saint-Vénérand pour les quartiers de la Coconnière et du Laurier. Sous le Premier Empire, elle sert d'hôpital pour les prisonniers de guerre anglais, allemands et espagnols. Elle est inoccupée lorsque, en 1816, le père Morin remet la propriété aux jésuites qui y installent une résidence de missionnaires. A la même date, le cimetière est fermé. En 1820, les pères édifient une nouvelle chapelle au dessus de la sacristie. Réservée aux congrégations féminines, elle est bénie le 1er juillet 1820 par l'évêque du Mans, Monseigneur de La Myre-Mory. En 1834, des dons servent à restaurer entièrement l'ancienne église collégiale. A partir de 1840, des bâtiments destinés à accueillir un noviciat et un scolasticat sont édifiés. En 1843, les pères Rubillon et Martin rénovent le décor intérieur de la chapelle des Congrégations. En 1860, la création de la rue du Mans entraîne la destruction partielle de la chapelle Saint-Ignace et l'agrandissement de la chapelle du Sacré-Coeur. La même année, la percée du boulevard de Tours (actuel boulevard Félix-Grat) se traduit par un abaissement du sol nécessitant la création d'un emmarchement pour accéder à l'église. En 1880, le clocher s'effondre et une chapelle "mausolée" destinée à la communauté est bâtie perpendiculairement au bâtiment nord du scolasticat. Ce nouveau sanctuaire est surmonté d'une bibliothèque dont le contenu est transféré à Jersey lors de l'exil momentané des jésuites suite au décret Ferry. En 1890, l'église rouvre aux fidèles. En 1897, la chapelle "mausolée" est transformée. Suite à la loi de juillet 1901 interdisant l'enseignement aux membres d'une congrégation non autorisée, le scolasticat quitte Laval et Saint-Michel demeure vide. La propriété est ensuite acquise par une société anonyme qui loue le bâtiment bordant le boulevard de Tours à l'Oeuvre des Retraites Régionales pour en faire une maison de retraite fermée : la Maison Saint-Alphonse. Les autres bâtiments sont donnés en location à l'Evêché pour y installer le Grand Séminaire expulsé de son domaine de Beauregard suite à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat. La propriété est de nouveau mise en vente en 1909. Elle est acquise par mademoiselle Le Gonidec de Traissan qui la donne à l'Evêché qui y maintient le Grand Séminaire. En 1914, elle est transformée un hôpital militaire. Entre 1919 et 1967, les jésuites sont de retour et y installent un juvénat. En 1967, ils vendent la propriété aux Comptoirs Modernes. En 1968, les bâtiments sont rasés et remplacés par le premier supermarché lavallois (SUMA). Suite à la destruction de l'église et des chapelles, quelques tableaux sont vendus aux enchères. La cloche est envoyée dans une église au Tchad. Aujourd'hui, la grande baie de la façade occidentale est remployée à l'église paroissiale de Vaiges et des vestiges du remplage de la baie de la façade orientale sont entreposés dans une réserve du Conseil Général. Description : En 1968, Saint-Michel occupait trois hectares de terrain. Le couvent se composait de trois grands bâtiments disposés en U autour d'un petit jardin. Ils s'élevaient sur deux ou trois étages et deux d'entre eux étaient couronnés de toits brisés. L'ensemble était entouré d'un parc dont il reste aujourd'hui quelques arbres. L'église Saint-Michel formait un rectangle d'environ 35 m de long sur 11 m de large. Son chevet plat présentait un haut pignon à rampant sans ornement. Il était percé d'une fenêtre en tympan dont le remplage était constitué de quatre meneaux supportant un réseau flamboyant. La façade occidentale comprenait un portail et une haute baie ogivale dont le fenestrage avait disparu. L'arc du portail était orné de fleurons à crochets et de pinacles. L'intérieur était revêtu d'un décor classique qui, en 1843, avait remplacé celui du 15e siècle. Il se composait notamment de pilastres doriques, d'une arcade en plein-cintre et d'une voûte à caissons en cul-de-four. Le choeur était meublé d'un maître-autel en marbre blanc et de deux autels respectivement dédiés à saint Jean-Baptiste et à saint Matthieu. Une statue de Saint-Michel terrassant le dragon réalisée par Barême d'Ancenis avait remplacé une peinture transférée dans l'église Notre-Dame des Cordeliers. La nef accueillait les autels de la Vierge et de Sainte-Anne. S'y trouvait également la croix de mission qui, à l'origine, se trouvait devant l'église. Vandalisée en 1830 et jetée dans la Mayenne, elle fut retrouvée et mise à l'abri dans le sanctuaire. La petite chapelle Saint-Alphonse était ornée dans un style néo-gothique. Le revestuaire était percé de fenêtres rectangulaires aux granits chanfreinés. La chapelle Saint-Ignace à laquelle on accédait par une porte située dans le choeur de l'église Saint-Michel renfermait un autel en marbre gris et blanc ainsi qu'une statue de Saint-Ignace. L'intérieur de la chapelle des Congrégations était vêtu d'un riche décor en stuc de style "troubadour". En 1840, il était meublée de nombreuses statues, d'une chaire en bois sculpté, d'une balustrade et d'un autel. La chapelle "mausolée" était percée de six fenêtres ornées de vitraux. Le plafond du choeur accueillait une peinture en forme de rideau au dessus duquel se lisait l'inscription : Regina et Mater societatis Jésus. Le choeur était meublé d'un autel en marbre blanc. Le premier et le deuxième étage du grand bâtiment situé parallèlement à l'église Saint-Michel renfermait deux petites chapelles privées. (Voir aussi le descriptif des bâtiments réalisé en 1909 par les responsables du Grand Séminaire). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété de la commune;propriété du département; Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |