IA53000024 - couvent de franciscains Notre-Dame-des Cordeliers, puis église paroissiale Notre-Dame-des-Cordeliers et caserne Corbineau, actuellement église paroissiale Notre-Dame-des-Cordeliers et immeuble à logements 49 vues Historique : Les franciscains sont appelés à Laval en 1394 par Guy 12 et Jeanne de Laval. Le campanile, le cimetière, les dortoirs, le réfectoire et la chapelle Notre-Dame-de-Lorette sont réalisés entre 1397 et 1398. L'Eglise comporte une nef et un seul bas-côté,elle est dédiée à Notre-Dame et a été consacrée en 1407. Le clocher est achevé en 1484 (détruit). Le portail de l'église, attribué à Jacques Corbineau et le cloître à colonnes de marbre ont été réalisés dans la première moitié du 17e siècle. Les colonnes du cloître ont été réutilisées pour décorer l'hôtel du cardinal Fesch à Paris en 1809. L'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous réalise le second bas-côté en 1863 (date portée) ainsi que le voûtement sur croisée d'ogives. Une partie des panneaux peints de l'ancienne voûte est déposée au musée de Laval. Entre temps, en 1812, la ville avait vendu une partie des bâtiments conventuels au département pour leur transformation en caserne militaire. Elle prend le nom d'un général d'empire mort à la bataille d'Eylau en 1807, Corbineau. Bien qu'agrandie d'un important corps de logis dans la seconde moitié du 19e siècle, le régiment qui s'y trouvait, le 28e de ligne, quitte Laval laissant la caserne vide. Description : Le grand vaisseau continu de la nef de l'église, s'ouvre au nord sur des chapelles qui se traduisent à l'extérieur par des pignons multiples. Ceux-ci sont percés de grands fenestrages refaits au 19e siècle. Le portail principal de l'édifice, à bossages et clef pendante, est encadré, au niveau inférieur, par des pilastres cannelés et bagués qui soutiennent un fronton triangulaire brisé garni d'une niche. A la partie supérieure, un oculus à chambranle à agrafes, flanqué d'ailerons est surmonté d'un fronton cintré brisé. Le gros oeuvre est en moellons enduits, l'entourage des baies ainsi que le portail principal sont en pierre de taille de calcaire. Les premiers niveaux des contreforts sont en pierre de taille de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 vaisseaux Précision(s) sur le décor représenté : Les clés de voûte centrales ont conservé leurs pendants en bois polychrome. Ceux des clés de voûte latérales ont été déposés et entreposés au Château-Neuf. Le sol est recouvert d'un décor en mosaïque datant certainement du 2e quart du 20e siècle. Il représente notamment des marguerites dont les pétales accueillent des fleurs de lys. Ce décor aurait été réalisé par l'entreprise Zocchetto. Protection MH : Eglise des Cordeliers (cad. CH 21) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000639 - chapelle funéraire de la famille Bouvier 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire construite vers 1908 par l'entrepreneur lavallois Bazin. Elle accueille les sépultures de Germaine Bouvier (1889-1908), Joseph Bouvier, le mari de celle-ci (1861-1917) et madame Bouvier (1867-1937). Date(s) de réalisation : 1908 Description : Edicule de style néo-classique construit en calcaire bleu de Laval sur une terrasse en granite. Il est couronné d'un toit en pierre lui-même sommé d'une croix. Les murs sont percés d'une porte et de deux fenêtres en arcs brisés. La porte ferme par deux vantaux en métal peint et partiellement ajouré. Elle est flanquée de deux colonnettes en marbre rose à chapiteaux feuillagés. Le tympan aveugle du fronton-pignon porte un décor sculpté. Les fenêtres ont conservé leurs vitraux. L'espace intérieur est meublé d'un autel en marbre blanc et de plaques funéraires gravées d'épitaphes. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Le tympan est sculpté d'un trilobe accueillant une couronne de fleurs. Les écoinçons sont ornés de marguerites. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IM53000137 - ensemble de 5 statues (statuettes) : sainte Thérèse, sainte Marguerite-Marie-Alacoque, saint Bonaventure, saint Jean, saint René Appartenant à : autel, tabernacle, retable de Notre-Dame du Sacré-Coeur Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000135 Dimension(s) : h = 41 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Inventaire général, 1984 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000459 - statue (statuette) : sainte Marguerite Description : Le socle est en bois peint façon marbre, la statuette est en bois doré. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Inventaire général, 1986 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000502 - peinture monumentale : sainte Marguerite d'Antioche Appartenant à : ensemble des décors peints Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000492 Historique : La Figuration de sainte Marguerite d'Antioche était peut-être intégrée à un ensemble plus important. Elle a été réalisée dans la 1ère moitié du 15e siècle. Précision(s) sur le décor représenté : Sujet : la sainte sort du dessus du dragon. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Christian Davy,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Inventaire général, 1986 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000082 - verrière historiée : Triomphe du Sacré-Coeur Historique : Verrière réalisée par les maîtres-verriers angevins Megnen, Clamens et Bordereau en 1892. D'après Auguste Chantepie, cette verrière aurait été offerte par une famille de la paroisse. Précision(s) sur le décor représenté : Au bas de la scène, deux groupes, d'un coté des civils apportant des bourses d'argent, de l'autre des religieux assistant à la pose de la première pierre de la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, que l'on aperçoit achevée en fond de scène. Au centre de la verrière, le Sacré-Coeur dans une mandorle est encadré de huit saints : saint François, saint Dominique, sainte Catherine de Sienne et sainte Thérèse d'Avila à gauche,saint Augustin, sainte Monique, saint Bruno et sainte Claire d'Assise à droite. Au sommet de la verrière, Dieu le Père est entouré par six anges musiciens. Dans le tympan, le Sacré-Coeur apparaît à sainte Marguerite-Marie Alacoque. La phrase inscrite au bas de la verrière est tirée du psaume LXIII et signifie : "L'homme approchera de ce Coeur (de Jésus) et Dieu sera exalté". Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : signature,date,inscription concernant l'iconographie Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Inventaire général, 1985 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003515 - ornement blanc composé de trois chapes, de deux dalmatiques, d'une étole, de trois manipules et d'une bourse de corporal 5 vues Historique : Cet ornement blanc date de la seconde moitié du 19e siècle. Description : Ornement blanc incomplet mais homogène dont le tissu de fond est en soie moirée et la doublure en satinette rouge. Les chapes s'attachent sur la poitrine par un fermail ou formal composé de deux quadrilobes en métal doré reliés par une chaînette ou un crochet. Toutes les pièces sont bordées de galon système doré. Les chaperons ainsi que les extrémités de l'étole et des manipules sont dotés de franges de bouillon doré. Les orfrois et les chaperons des chapes comme les clavis des dalmatiques sont ornés de motifs en fil d'or appliqués sur le fond. Cette broderie d'or utilise plusieurs points parmi lesquels le point guipé pour les motifs très en relief montés sur carton. Ces motifs brodés sont associés à des paillettes, des cabochons et de la cannetille en métal doré. Les croix ornant l'étole, les manipules et la bourse de corporal sont confectionnées avec du galon système. Matériau(x) et technique(s) : soie (blanc) : moiré, brodé, soie (doublage, rouge), métal : doré, fondu, moulé, métal (application) : doré, découpé, fil métal (application) : doré, tissé, cannetillé Précision(s) sur le décor représenté : Les orfrois des chapes et des dalmatiques sont ornés de tiges florales et feuillues. Parmi les fleurs représentées, il semble y avoir des marguerites. Les chaperons des chapes accueillent en leur centre l'I.H.S. sur fond de rayons lumineux. Les accessoires sont cousus d'une croix grecque. Le galon est orné d'un motif de ruban plisssé. Dimension(s) : h = 160,la = 307 Précision(s) sur les dimensions : dimensions d'une chape,dimensions d'une dalmatique : h = 106, la = 19,5,dimensions de l'étole : l = 96 (avec les franges), la = 14,dimensions d'un manipule : l = 45,5 (avec les franges), la = 15,5,dimensions de la bourse de corporal : l = 24,5, la = 21,5. Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2008 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003529 - ornement doré composé de trois chapes, d'une chasuble, de deux dalmatiques, d'une étole, d'une étole diaconale, de trois manipules, de deux voiles de calice et d'une bourse de corporal 7 vues Historique : Cet ornement doré complet a été confectionné au milieu du 19e siècle. Description : Ornement complet et homogène dont le tissu de fond est en drap d'or broché de soie polychrome, d'or et d'argent. La doublure est en satinette rouge. Les chapes s'attachent sur la poitrine par une patte d'étoffe. La chasuble est de forme française. Les étoles et les manipules sont dotés de pattes en "battoir" accentué. Toutes les pièces, hormis le voile de calice, sont bordées d'un galon tissé de fil d'or et de fil de soie jaune. Ce même galon délimite les orfrois des chapes, de la chasuble et des dalmatiques. Les chaperons, les étoles, les manipules et le voile de calice sont pourvus de franges en fil d'or. Précision(s) sur le décor représenté : Le tissu de fond de l'ornement porte deux décors. Le premier est constitué de bouquets de fleurettes à cinq pétales, de roses et d'autres fleurs s'apparentant à des marguerites. L'ensemble est entouré de guirlandes réalisées avec des pampres, des épis de blé et des glands. Le deuxième se compose de bouquets de pivoines aux tiges nouées par deux cordons à glands et délimités par des guirlandes mêlant rubans et pivoines. Le galon de toutes les pièces est orné d'une alternance d'ailes d'anges et de pampres. Dimension(s) : h = 136,2,la = 302 Précision(s) sur les dimensions : dimensions d'une chape,dimensions de la chasuble : h = 108, la = 68. Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2008 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |