IA53000010 - théâtre, puis cinéma, actuellement théâtre 38 vues Historique : En 1818, le préfet Coster demande à l'architecte parisien Voinier les plans d'une salle de spectacle. L'édifice doit s'élever le long de la nouvelle traverse tout en étant séparé de la circulation par une promenade plantée d'arbres. Le projet n'est pas réalisé mais le programme alors défini est repris à partir de 1827 par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous qui dote le bâtiment d'une salle dite "à l'italienne" dans laquelle la première représentation a lieu en 1830. La salle est rénovée une première fois en 1857. Une seconde restauration dirigée par Léopold Ridel et à laquelle participe les mosaïstes Odorico a lieu en 1889. Un certain nombre d'autres réparations et d'aménagements sont effectués dans les années 1920 et 1930. Ainsi, en 1920, des water-closets sont aménagés dans le local de distribution des billets et l'année suivante le plafond en forme de coupole est reproduit à l'identique par l'architecte Albert Radel. En 1922, le théâtre est doté de l'électricité et en 1926 d'un chauffage. En 1930, le grand lustre est remplacé par une installarion électrique prenant place autour de la corniche et de la rosace du plafond. En 1934, une rampe hélicoïdale de secours en ciment armé réalisée par les établissement Brochard vient remplacer, sur la façade postérieure, le dispositif d'évacuation composé de balcons en fer et d'échelles. Enfin, en 1931, la concessionnaire de l'époque, mademoiselle Souveryn, fait installer une cabine de cinéma parlant au dessus de la porte d'entrée du foyer. Concédé par la ville à Robert Bourzeix en 1955, l'établissement devenu vétuste ferme ses portes entre juillet 1957 et avril 1958 afin de le transformer en cinéma. Le projet est confié à l'architecte lavallois Marcel Brisard qui fait aménager une cabine de projection et une salle à deux niveaux d'une capacité d'environ 730 places. Entre 1981 et 1982, deux nouvelles salles occupant l'emplacement du café fermé en 1981 et celui de la cour sont construites par la S.C.P. d'architecture Assous, Broquet, Delattre et Houët. En 2002, le transfert de l'activité cinéma au multiplexe cinématographique Cinéville débouche sur la fermeture définitive du Cinéma-théâtre. Face à l'inadaptation de la salle polyvalente à accueillir certaines manifestations culturelles, la municipalité décide alors de rénover le vieux théâtre. Financé par Laval agglomération, le chantier est confié à l'architecte Pierre Logerais qui, du bâtiment primitif, ne conserve que la façade antérieure. Les travaux de démolition se déroulent de mars à mai 2005 et la construction de juillet 2005 à avril 2007. Le théâtre rénové pouvant accueillir près de 600 personnes est inauguré le 11 septembre 2007. Auteur(s) : Renous Pierre-Aimé (architecte), Voinier (architecte), Ridel Léopold (architecte), Odorico (mosaïstes), Radel Albert (architecte), Brisard Marcel (architecte), Assous, Broquet, Delattre, Houët (agence d'architecture), Logerais Pierre (architecte) Description : Le bâtiment 19e est construit sur deux niveaux. La façade antérieure, entièrement appareillée en pierre de taille de calcaire, a tenu compte des deux fonctions primitives de l'édifice, à la fois théâtre avec cinq travées régulières et café avec une travée latérale en léger retrait. Elle est percée d'ouvertures en plein-cintre à fasces, hormis celles du café qui sont en anse de panier avec des agrafes ouvragées en guise de clefs. Les fenêtres de l'étage sont séparées par des pilastres à chapiteaux doriques qui soutiennent un entablement à denticules lui-même couronné d'un attique. La salle "à l'italienne" était composée de balcons dotés de loges disposées sur trois côtés et plusieurs étages. La salle, restaurée en 1857, suscita l'émerveillement du journaliste Charles Meignan qui, dans "l'Echo de la Mayenne", écrivit : "C'est un bijou. On dirait un immense sofa or et velours à étages supportés par des cariatides charmantes, de bon goût, d'une pose délicieuse et décorée de médaillons en bosse d'un effet charmant. Les loges, quoique petites, sont de véritables salons avec draperies de velours cramoisi à crépinettes, ornementations, cordons et glands d'or". Il semblerait qu'en 1922, Henri Boucrel, peintre-décorateur lavallois, ait réalisé la peinture monumentale du plafond de la coupole. En 1958, la "bonbonnière" est remplacée par une salle plus fonctionnelle au décor plus sobre constituée d'un orchestre et d'un balcon, ce dernier s'accompagnant d'une corbeille et de deux loges : une pour le maire et une pour le préfet. Le bâtiment actuel a conservé sa façade néo-classique. Il renferme un hall d'accueil conduisant à l'orchestre et au balcon flanqué de deux niveaux de loges appelées "bergeries". La scène est précédée d'une fosse d'orchestre et dominée par un plateau technique permettant la manoeuvre des décors. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000011 - couvent de dominicains Notre-Dame-de-Bonne-Encontre, actuellement préfecture 39 vues Historique : Le couvent des dominicains avait été fondé à Laval en 1485. Sa chapelle avait été consacrée en 1499, son cloître et son réfectoire réalisés entre 1525 et 1538. La Révolution interrompit en 1790 la reconstruction du grand logis entamée depuis 2 ans. En 1792 l'administration départementale prit possession des lieux et en 1800 le premier préfet Nicolas Harmand envisagea la construction d'un édifice mieux adapté. L'Eglise et le cloître furent détruits en 1803 et l'architecte Bricard présenta un important projet en 1808. De celui-ci ne seront réalisés que l'arc triomphal d'entrée et les communs. Le corps de logis principal est l'oeuvre de l'architecte Voinier, entre 1819 et 1822 qui conserva l'ancien bâtiment des dominicains construit à la fin du 18e siècle, se limitant à le doubler en profondeur du côté de la cour d'entrée. De 1831 à 1834 l'architecte Maximilien Godefroy supprima les communs construits par Bricard, leur substituant l'entrée monumentale érigée par celui-ci, qu'il transféra depuis l'angle sud-est, afin d'aménager la nouvelle entrée dans l'axe de la façade. Description : L'édifice présente trois niveaux, dont 1 de comble, il est formé de 13 travées sur la façade antérieure. Un léger avant corps central de 7 travées séparées par des pilastres d'ordre colossal dorique est couronné par une corniche à triglyphes. La façade postérieure comporte 14 travées, dont les 4 médianes forment un avant corps peu saillant. Cette façade est en moellons enduits, alors que la façade opposée est en pierre de taille de calcaire. Sur la rue, l'édifice d'entrée se compose de deux pavillons de plan massé encadrant un porche monumental, à trois passages formant serlienne, surmonté d'un fronton triangulaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000125 - hôtel de la Barbottière 7 vues Historique : Hôtel particulier probablement construit au 16e siècle, mais très remanié depuis. Un corps de bâtiment, édifié au 17e siècle en bordure de rue, isole l'hôtel de l'espace public. Dans la cour, des communs ont été construits au 19e siècle. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Description : Des ouvertures chanfreinées subsistent, côté cour, sur la façade nord-est de l'hôtel. Le bâtiment du 17e siècle présente, côté rue, un balcon en fer forgé du 18e siècle et cinq grandes arcades en granite, dont la plus importante, au centre, permet d'accéder dans la cour. Dans la cour, le bâtiment du 17e siècle présente des tourelles d'escalier demi hors-oeuvre, coiffées d'une toiture semi conique. A l'intérieur, cheminées du 18e siècle(?) en marbre. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000147 - maison 1 vue Historique : La maison a été construite à la fin de la première moitié du 19e siècle. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les chaînes d'angle harpées, le bandeau, la corniche et l'entourage des baies sont en calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000017 - maison, actuellement établissement administratif communal Historique : La maison est construite peu avant 1839 (date de l'élaboration du cadastre ancien sur lequel elle figure). Aménagée en bureau, elle abrite aujourd'hui les services techniques de la ville. Description : La façade principale sur rue possède deux niveaux plus un étage de comble et trois travées. La porte en plein-cintre à fasce et agrafe est encadrée de deux pilastres à chapiteaux ioniques qui supportent un entablement lui-même surmonté d'un fronton triangulaire. Les écoinçons de cette ouverture, comme le tympan du fronton, sont ornés de feuilles de fougères. Les autres ouvertures de l'édifice sont rectangulaires. A l'étage, côté rue, elles ont un balconnet en fer forgé porté par des consoles. Les chaînes d'angle, la corniche et l'entourage des baies sont en pierre de taille de calcaire. Le soubassement est en pierre de taille de granite et le gros-oeuvre en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : feuilles de fougères, support : écoinçons de la porte et tympan du fronton Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000018 - maison actuellement immeuble Historique : Edifice construit dans la première moitié du 19e siècle, peu avant 1839 (date de la réalisation du cadastre ancien sur lequel il figure). Description : L'édifice comprend trois niveaux et cinq travées en façade principale. La travée centrale est soulignée par la présence de deux pilastres. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont en plein-cintre à fasces et agrafes, les autres sont rectangulaires. Un bandeau mouluré, légèrement saillant, sépare les deux premiers niveaux. Au niveau du toit, un entablement avec une corniche à denticules fortement saillante, porte l'attique. Le gros-oeuvre est en moellons enduits, le rez-de-chaussée, les chaînes d'angle, les pilastres, la corniche et l'encadrement des ouvertures sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000200 - maison Historique : Maison construite peu avant 1839 (elle figure sur le cadastre ancien). Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les chaînes d'angle, les pilastres cannelés à chapiteaux corinthiens, la corniche, le bandeau et l'entourage des baies à agrafes sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000201 - maison Historique : Le corps principal de cette maison a été réalisé dans la première moitié du 17e siècle. L'aile en retour d'équerre est construite en 1803 comme l'indique une date portée sur le pignon de la façade sur rue. Date(s) de réalisation : 1803 Description : Divers matériaux ont été utilisés pour les ouvertures : du bois, du granite, du calcaire et de la brique. Tourelle d'escalier demi hors-oeuvre sur l'arrière. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000207 - maison Historique : Maison de la première moitié du 19e siècle, construite avant 1839 (elle figure sur le cadastre ancien). Elle a été détruite vers 1982. Description : Gros-oeuvre en moellons enduits. Encadrement des ouvertures en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés État de conservation : détruit après inventaire Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000215 - maison Historique : Maison de style néoclassique, construite dans la première moitié du 19e siècle, avant 1839 (elle figure sur le cadastre ancien). Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les pilastres d'angle (cannelés et à chapiteaux ioniques), la corniche, le bandeau et l'encadrement des ouvertures (à fasces) sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000021 - maison Historique : Cette maison a été élevée avant 1839. Description : La façade sur rue de cet hôtel porte un décor néoclassique. La demeure sur 3 niveaux comprend 4 travées. Au rez-de-chaussée les 4 ouvertures identiques, en plein-cintre à fasces et agrafes ouvragées, sont encadrées par des chaînes d'angle à bossages. Les second et troisième niveaux sont réunis par des pilastres cannelés d'ordre monumental corinthien situés à chaque extrémité de la façade. Ces derniers supportent un entablement avec corniche à modillons. Les ouvertures des étages sont à linteau droit avec agrafes et moulurées de fasces. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000024 - couvent de franciscains Notre-Dame-des Cordeliers, puis église paroissiale Notre-Dame-des-Cordeliers et caserne Corbineau, actuellement église paroissiale Notre-Dame-des-Cordeliers et immeuble à logements 49 vues Historique : Les franciscains sont appelés à Laval en 1394 par Guy 12 et Jeanne de Laval. Le campanile, le cimetière, les dortoirs, le réfectoire et la chapelle Notre-Dame-de-Lorette sont réalisés entre 1397 et 1398. L'Eglise comporte une nef et un seul bas-côté,elle est dédiée à Notre-Dame et a été consacrée en 1407. Le clocher est achevé en 1484 (détruit). Le portail de l'église, attribué à Jacques Corbineau et le cloître à colonnes de marbre ont été réalisés dans la première moitié du 17e siècle. Les colonnes du cloître ont été réutilisées pour décorer l'hôtel du cardinal Fesch à Paris en 1809. L'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous réalise le second bas-côté en 1863 (date portée) ainsi que le voûtement sur croisée d'ogives. Une partie des panneaux peints de l'ancienne voûte est déposée au musée de Laval. Entre temps, en 1812, la ville avait vendu une partie des bâtiments conventuels au département pour leur transformation en caserne militaire. Elle prend le nom d'un général d'empire mort à la bataille d'Eylau en 1807, Corbineau. Bien qu'agrandie d'un important corps de logis dans la seconde moitié du 19e siècle, le régiment qui s'y trouvait, le 28e de ligne, quitte Laval laissant la caserne vide. Description : Le grand vaisseau continu de la nef de l'église, s'ouvre au nord sur des chapelles qui se traduisent à l'extérieur par des pignons multiples. Ceux-ci sont percés de grands fenestrages refaits au 19e siècle. Le portail principal de l'édifice, à bossages et clef pendante, est encadré, au niveau inférieur, par des pilastres cannelés et bagués qui soutiennent un fronton triangulaire brisé garni d'une niche. A la partie supérieure, un oculus à chambranle à agrafes, flanqué d'ailerons est surmonté d'un fronton cintré brisé. Le gros oeuvre est en moellons enduits, l'entourage des baies ainsi que le portail principal sont en pierre de taille de calcaire. Les premiers niveaux des contreforts sont en pierre de taille de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 vaisseaux Précision(s) sur le décor représenté : Les clés de voûte centrales ont conservé leurs pendants en bois polychrome. Ceux des clés de voûte latérales ont été déposés et entreposés au Château-Neuf. Le sol est recouvert d'un décor en mosaïque datant certainement du 2e quart du 20e siècle. Il représente notamment des marguerites dont les pétales accueillent des fleurs de lys. Ce décor aurait été réalisé par l'entreprise Zocchetto. Protection MH : Eglise des Cordeliers (cad. CH 21) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000025 - hôpital Saint-Joseph, puis hôpital Saint-Julien, puis maison de retraite Historique : En 1649, la duchesse de la Trémoille pose la première pierre de l'hôpital Saint-Joseph à l'emplacement des anciennes lices seigneuriales, non loin de l'hôpital Saint-Julien devenu trop petit. Sa gestion est confiée aux Filles Hospitalières de Saint-Joseph de La Flèche. En 1714, est construit le bâtiment dit des Incurables puis, en 1750, le portail de la rue Sainte-Anne est réalisé. En 1804, un pensionnat est ouvert et en 1810, la congrégation est confirmée dans son rôle hospitalier : l'hôpital accueille les malades, les indigents et les militaires. Au cours du 19e siècle, l'établissement est progressivement reconstruit dans sa totalité : édification des salles Saint-Joseph et Sainte-Anne en 1834 (elles seront prolongées en 1871), de la maison de l'aumônier en 1853, des salles Saint-Charles et Saint-Pierre en 1856 (également agrandies en 1871) puis du bâtiment des militaires de 1872 à 1873. La chapelle, oeuvre de Léopold Ridel, devait achever les gros travaux en 1899. L'hôpital Saint-Joseph prit le nom d'hôpital Saint-Julien afin de rappeler l'antériorité de ce premier établissement détruit au siècle dernier. Après avoir accueilli une maison de retraite, les bâtiments un temps inoccupés font l'objet d'une décision d'achat par la Ville en avril 2011. Description : Les bâtiments de l'hôpital s'organisent autour d'une cour principale servant d'espace d'entrée et de cours secondaires. Leur gros-oeuvre est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000266 - maison Historique : D'après les conclusions d'une étude dendochronologique, la maison a été bâtie durant le printemps ou l'été 1472 avec du bois coupé pendant l'automne-hiver 1471-1472. Dans la seconde moitié du 17e siècle ou au 18e siècle, elle est agrandie par l'adjonction d'une petite aile en retour sur la façade postérieure. C'est également à cette époque ou un peu plus tôt que l'escalier originel est remplacé et que les ouvertures de la façade sont reprises. Au 19e siècle, la devanture médiévale est totalement modifiée et une deuxième porte est percée. Ces travaux pourraient être l'oeuvre de Louis Grillon, boulanger et propriétaire de l'immeuble entre 1842 et 1882. A la fin des années 1950, le rez-de-chaussée perd sa fonction commerciale au profit d'une occupation résidentielle. Entre 2013 et 2014, celui-ci fait l'objet d'un remaniement complet. Date(s) de réalisation : 1472 ; Description : Maison bâtie sur une parcelle laniérée occupant l'une des pentes de la contrescarpe du château. La bâtisse se développe sur six niveaux dont deux de caves destinées à compenser l'important dénivelé des anciennes douves du château. Ces caves sont surmontées d'un rez-de-chaussée, de deux étages et d'un niveau de combles presque entièrement charpentés. Le premier et le deuxième étages sont en surplomb sur la rue, chaque encorbellement étant assuré par des poteaux élargis. La maison combine trois fonctions : commerciale, résidentielle et sociale. La première est matérialisée par les caves destinées au stockage des marchandises ou des denrées périssables ainsi que par le rez-de-chaussée qui accueillait un commerce. Les étages supérieurs concentrent la fonction résidentielle. Côté rue, le premier est éclairé par deux fenêtres : une à croisée et meneau et une autre plus étroite à demie-croisée. Au deuxième, une porte de service ou gerbière permettait de faire monter les marchandises depuis la rue sans emprunter l'escalier interne. Enfin, la fonction sociale est symbolisée par le décor de la façade reflétant le rang de son commanditaire. En effet, si ce dernier est inconnu, il s'agit certainement d'un bourgeais relativement aisé comme le laisse penser le décor sobre mais soigné encore visible : pigeâtres à culots polygonaux, entretoises ornées de moulures à accolades, de chanfreins ou de sifflets. Côté rue, la maison est dotée de deux portes : une ouvrant sur la pièce du rez-de-chaussée et une autre donnant sur une venelle. Celle-ci est dotée d'un escalier rampe-sur-rampe permettant d'accéder au second niveau de cave et aux étages supérieurs. Tournant à gauche, il se compose de sept volées droites, de trois repos et de deux paliers. En périphérie, il s'appuie sur un faux-limon en crémaillère et, au centre, sur un limon porteur à balustre rampant. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000027 - couvent d'ursulines Sainte-Hélène, puis lycée Ambroise Paré 18 vues Historique : Appelées à Laval en 1615, les ursulines qui étaient chargées de l'instruction des enfants pauvres, s'établissent tout d'abord dans le faubourg du Pont-de-Mayenne. Souhaitant un terrain plus vaste, elles achètent en 1620 le lieu-dit "la Croix Blanche" situé au delà de la Porte Beucheresse. Les travaux commencés la même année sur les plans de l'architecte lavallois Etienne Corbineau, s'achèvent en 1626. Autour d'une cour carrée sont construits : la chapelle, la cuisine, le réfectoire, la salle capitulaire, les cellules et l'infirmerie. En 1793, le couvent est transformé en école avant de devenir lycée en 1848. C'est également au 19e siècle que des constructions annexes sont ajoutées par Maximilien Godefroy en 1837 et Pierre-Aimé Renous de 1842 à 1846. Ce même architecte transforme l'intérieur de la chapelle en 1848. Les bâtiments qui abritent aujourd'hui le lycée Ambroise Paré ont été entièrement restaurés entre 1987 et 2001. Description : Du couvent primitif subsistent la chapelle et le quadrilatère des bâtiments conventuels entourant la cour du cloître. Aux quatre angles de celle-ci, des tours quadrangulaires surmontées de toits en pavillon dépassent par la taille les corps de logis qui viennent s'y appuyer. La chapelle édifiée au dessus d'une crypte vient en fermer le côté ouest. Au nord, un autre quadrilatère est venu doubler, au 19e siècle, le noyau primitif. Des agrandissements postérieurs vers l'ouest vont s'échelonner tout au long du 19e siècle. Le gros oeuvre des bâtiments est en moellons enduits,les chaînes d'angle, l'entourage des baies et les piles du cloître en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000315 - maison 2 vues Historique : Maison construite au 16e siècle, en grande partie remaniée vers 1842 pour Mme Veuve Leblanc. Description : Sur la façade arrière, des ouvertures sont chanfreinées. Les façades sur rue et latérale portent un important décor sculpté : décor d'architecture, frise à triglyphes, ouvertures à fasces, fronton triangulaire sur consoles au-dessus de la porte latérale... Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000341 - maison Historique : Maison construite à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle. La maison a été surélevée de deux étages dans la première moitié du 19e siècle. Description : Maison de fond de cour qui présente, au rez-de-chaussée, deux portes chanfreinées dont l'une est surmontée d'un linteau en accolade. Dans la partie gauche de l'édifice subsiste un encorbellement sur poteaux élargis avec sablières et consoles moulurées. L'escalier en bois à balustres est de la fin du 17e ou du début du 18e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000035 - hôtel Duplessis d'Argentré 9 vues Historique : L'hôtel a été construit pour Olivier-Ambroise Dubois en 1771. Frère du sieur de Beauregard, Olivier était comme ce dernier maître des forges de Chailland et de Port-Brillet dont le propriétaire était le comte de Laval. L'important bâtiment de communs (bâtiment industriel ?) semble dater du début du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1771 Description : Le logis se dresse en fond de cour et est flanqué de deux ailes basses abritant les communs. Marquant l'axe des façades sur cour et sur jardin, un fronton triangulaire surmonte la travée centrale. Les seules concessions ornementales d'une architecture rigoureuse sont portées par cette travée appareillée en pierre de taille : pilastres superposés, table surmontant la porte d'entrée et balcon en fer forgé. Les ouvertures sont à linteau délardé, hormis les lucarnes des combles qui sont cintrées. Le fronton est percé d'un oculus côté cour et d'une baie rectangulaire côté jardin. Le décor intérieur d'origine subsiste en grande partie. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Protection MH : le logis proprement dit, en totalité, la cour avec son pavement, le mur de clôture avec ses grilles, le terrain d'assiette de la portion subsistant des anciens jardins, les façades et toitures de l'aile des communs Nord-Est, les façades et toitures d'une partie de l'aile des communs Sud-Ouest. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000385 - hôtel de voyageurs dit le Dauphin, actuellement hôtel du Zeff Historique : La date de 1607 figurait sur une pierre sculptée ornée d'un dauphin aujourd'hui disparue. La façade antérieure a été remaniée au 18e siècle, puis à nouveau au 19e siècle (notamment les ouvertures du premier étage). La façade postérieure a été agrandie à la fin du 19e siècle. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Date(s) de réalisation : 1607 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : animal : dauphin Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1987 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000436 - blanchisserie dite blanchisserie de Chanteloup 8 vues Historique : En 1598, Guillaume Hersend achète le pré et la lavanderie de Chanteloup à René du Bellay, seigneur de Hauterives. En 1742, le négociant Pierre Hamard et son épouse Marie Roze Debrun les donnent en rente foncière à Charles Simon, sieur de Thuvé et aussi négociant. Dans les années précédant la Révolution, la blanchisserie est la propriété de monsieur Frin des Touches. En 1814, l'ensemble est acquis par Jean Sebaux. De la blanchisserie il ne subsiste aujourd'hui que trois constructions accolées en bordure de la rue de Chanteloup. La plus ancienne, au nord, remonte probablement au 15e siècle. Au sud, la calandre (bâtiment abritant des machines à lustrer les toiles) date du 18e siècle. Le bâtiment central est édifié entre 1810 et 1839. Démantelée vers le milieu du 19e siècle, la propriété a été morcelée en de nombreuses parcelles aujourd'hui bâties. Description : Le bâtiment le plus ancien présente des ouvertures chanfreinées en pierre de taille de calcaire et un linteau de porte en granite sculpté d'une accolade. L'édifice du 18e siècle est composé d'une façade aveugle côté rue et d'un avant-corps à deux pans côté cour dont les ouvertures, à feuillure, sont en pierre de taille de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : mauvais état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000447 - hôtels, immeubles, maisons 1 vue Historique : Le chiffre de 3744 bâtis comprend uniquement les édifices antérieurs à 1940. Une demeure conserve des vestiges du 11e siècle et une autre du 12e siècle. 4% des constructions repérées ou sélectionnées datent (tout ou partie) du 15e siècle, 12% sont du 16e siècle, 14% du 17e siècle, 29% du 18e siècle, 32% du 19e siècle et 7% de la première moitié du 20e siècle. Liste des dates portées : 1503,1561,1607,1614,1615,1619,1640,1662,1674,1725,1727,1730,1733,1742,1746,1750 (2),1762,1768,1769,1777,1778,1779,1781,1782,1785,1803 (2),1808,1813,1823,1827,1830,1843,1870,1877,1882,1896. Il subsiste peu de vestiges antérieurs au XVe siècle : la période qui suit la guerre de Cent Ans favorise le renouveau du bâti dans une structure urbaine qui n'évolue guère, prisonnière de l'enceinte fortifiée et d'un parcellaire déjà défini. La disparité paraît importante entre les constructions aérées établies dans la moitié nord-ouest de la vieille cité et le parcellaire étroit et dense du quartier sud-est, le long de la Grande-Rue et des voies adjacentes. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, l'accroissement du nombre des carrières (pour l'exploitation du marbre notamment), accélère la disparition du pan de bois au profit de la pierre. Après une longue période de stagnation au XVIIe siècle, l'activité du bâtiment reprend au début du siècle suivant. Dans un premier temps, elle se limite principalement au tissu ancien. Puis dans la seconde partie du siècle, les nouvelles constructions gagnent les terrains périphériques (place du Gast, rue du Lycée, hauteurs de Bel-Air) où le parcellaire, moins contraignant, permet de donner plus d'ampleur aux bâtiments. Le mouvement va se poursuivre au XIXe siècle et même s'accentuer avec la création des nouveaux quartiers le long de l'axe est-ouest et aux abords de la gare. Description : A Laval, quelques types spécifiques ont été mis en évidence : les maisons de tisserands, les maisons à pans de bois et les maisons à pans de bois avec galerie. Une analyse typologique des demeures a permis d'établir les statistiques suivantes. Parmi les demeures lavalloises : 22 % présentent une façade sur rue, 19 % une façade étroite sur rue, 16 % une façade large sur rue, 8 % occupent l'intégralité de la parcelle, 10 % l'angle de deux rues. En outre 6 % des édifices sont disposés en fond de parcelle, 3 % entre cour et jardin, 4 % au centre de la parcelle et 5 % sont disposés latéralement. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : bois, pan de bois, pierre, calcaire, granite, marbre, schiste, grès, moellon, pierre de taille, moellon sans chaîne en pierre de taille, pierre avec brique en remplissage, brique, brique et pierre à assises alternées, fer, torchis, ciment, essentage d'ardoise, enduit, enduit partiel, appareil mixte Statut de la propriété : propriété privée;propriété publique; Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000046 - couvent de clarisses urbanistes dit couvent de Patience, actuellement maisons et immeuble 3 vues Historique : Le couvent de Patience des religieuses de l'ordre de Sainte-Claire ou urbanistes, est le premier couvent de femmes construit à Laval. Il a été fondé en 1494 par Guy XV comte de Laval et Catherine d'Alençon, sa femme. Réalisés dans le premier quart du 16e siècle, la chapelle avait été consacrée le 23 juillet 1525, les bâtiments furent agrandis en 1547 par le maître maçon Jamet Nepveu, père d'une jeune novice. Au début du 17e siècle, de nouvelles transformations modifièrent l'aspect du couvent. Des bâtiments qui entouraient le cloître, ne subsistent que deux vastes corps en équerre, à l'est et au nord. La chapelle a été détruite en 1798. Au 19e siècle, les bâtiments ont été transformés pour servir d'habitation. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 19e siècle Description : Des constructions du couvent ne subsistent que deux ailes en équerre : l'aile nord-est se compose d'un bâtiment à trois niveaux et un comble présentant un toit à longs pans à croupe. Il a été plusieurs fois remaniés, notamment aux 18e et 19e siècles. Au pignon ouest, un escalier droit extérieur dessert le second niveau. L'aile est se compose de trois corps de bâtiments juxtaposés. Celui du nord, comprenant trois niveaux sur sous-sol, présente de nombreux éléments du 17e siècle hormis sur sa façade est, très remaniée dans ses ouvertures au début du 19e siècle. Le corps central qui renferme un escalier voûté en berceau incliné, présente une corniche à modillons. Le corps sud comporte quatre niveaux. On lit au-dessus de sa porte la date 1567. Sa façade est percée d'ouvertures étroites du 16e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000626 - école primaire Eugène Hairy 18 vues Historique : En 1855, les frères de la doctrine chrétienne achètent un terrain dans l'ancien couvent de Patience afin d'y construire une nouvelle école (leur premier établisement scolaire ouvert en 1824 occupait une maison de la rue Sainte-Anne. Il s'agit de l'actuelle école de la Providence). L'année suivante, les plans et les devis de la future école sont approuvés. En 1857, les travaux de construction sont achevés. Quelques années plus tard, une chapelle néo-gothique est bâtie par l'architecte Pont. Bénite le 31 juillet 1862, elle a aujourd'hui disparue. A partir de 1882, la mairie souhaite mettre fin à l'indivision entre elle qui a financé la construction de l'école et le bureau de bienfaisance propriétaire du terrain. Dans sa délibération du 9 août 1887, le Conseil Municipal valide donc l'acquisition de l'école par la Ville. En réalité, celle-ci se substitue simplement au bureau de bienfaisance dans la propriété du terrain. Selon l'abbé Angot, l'école est laïcisée en 1894. En 1903, Léopold Ridel ajoute à l'école une maison d'habitation, un préau couvert et des w-c. En 1934, une nouvelle classe est édifiée à l'extrémité de l'aile ouest. En 1954, la Ville acquiert l'hôtel particulier voisin (étudié) pour y installer les services administratifs de l'établissement scolaire. En 2005, suite au transfert de l'école rue de Clermont, les deux parcelles sont à nouveau séparées et leurs bâtiments respectifs mis en vente. Description : Le bâtiment en rez-de-chaussée qui accueillait les salles de classe se compose d'un corps central à mur pignon flanqué de deux ailes construites sur le même alignement. Du fait de l'édification d'une nouvelle classe en 1934, l'aile ouest est plus longue que l'aile opposée. Les élévations nord et sud sont percées de grandes ouvertures dotées de tympans en plein cintre. Leurs encadrements utilisent la pierre de taille de granite et de calcaire. Ce matériau se retrouve sur les corniches et les chaînages d'angle. Les salles de classe, au nombre de quatre, occupent des pièces en enfilade. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000642 - chapelle Sainte-Hélène, actuellement salle de spectacle Historique : Chapelle construite vers 1625 par l'architecte Etienne Corbineau. Elle surmonte une crypte aménagée dans les années 1627-28 pour servir de lieu d'inhumation aux ursulines. En 1848, son espace intérieur est modifié dans un style gothique par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous. En 2010, les architectes nantais Jean-Marie Lépinay et Gilles Chabènes la transforme en salle de spectacle et salle d'examen. Description : Chapelle : elle est orientée nord-ouest/sud-est. Son gros oeuvre est en moellons enduits. L'entourage des ouvertures du pignon antérieur combine la pierre de taille de granite et celle de calcaire appareillées en bossages. Aux angles nord-ouest et sud-est, deux tours quadrangulaires renfermant deux escaliers en vis permettent d'accéder à la charpente et au clocher. Celui-ci renferme trois cloches dont une est protégée monument historique (étudiée). Au 17e siècle, la chapelle se composait d'une nef unique et d'un choeur rectangulaire surélevé. Ces deux parties étaient séparées par une table de communion en marbre (étudiée) aujourd'hui placée contre les murs latéraux. De cette époque subsistent également deux bénitiers et un pied de lutrin en marbre (étudiés). Le retable en marbre et tuffeau qui ornait le choeur fut détruit à la Révolution. Il en reste des vestiges dans la crypte. En 1848, la nef fut subdivisée en trois vaisseaux aux voûtes d'ogives portées par deux rangées de colonnes à fûts quadrilobés et chapiteaux corinthiens. Depuis sa restauration et sa transformation en salle de spectacle, elle accueille des gradins rétractables composés d'une soixantaine de sièges en velours rouge. Les fenêtres ont été doublées de panneaux acoustiques en bois et le sol a été recouvert d'un parquet en chêne clair. Les stalles (étudiées) ont été entreposées dans l'église Saint-Martin. Crypte : son accès se fait par un couloir de 10 m de long sur 1,60 m de large et 1,80 m de haut. Les murs de celui-ci sont recouverts de nombreux noms parmi lesquels ceux des ouvriers ayant participé à la construction de la crypte et celui de P. Cornilleau, le commanditaire du couvent. La date de 1628 est également inscrite. La crypte prend la forme d'une grande pièce voûtée en berceau de 9,70 m de long sur 6,50 m de large et 2,90 m de haut. Ses murs sont percés de quatre niches rectangulaires aujourd'hui semi-enterrées. Sont également inscrits des noms d'élèves datant des années 1827-1945. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000050 - prieuré de bénédictins Saint-Martin 20 vues Historique : Le prieuré qui dépendait de l'abbaye Saint-Martin de Tours, a été fondé vers 1050 par Guy 1er de Laval. L'église qui a été construite dans la seconde moitié du 11e siècle fermait l'un des côtés d'une cour carrée entourée de bâtiments conventuels. Au 15e siècle les bâtiments subissent quelques remaniements : percement de nouvelles fenêtres dans les murs sud de la nef et du transept, réfection de la voûte d'ogive du carré du transept et reconstruction du logis prioral. Ce dernier est agrandit vers 1720 pour le prieur Daniel Bonnenfant de Brivezac. Fermée en 1791, l'église servit de caserne puis de magasin jusqu'à son acquisition par le chanoine le Segrétain en 1879. Celui-ci entreprend de la transformer en aumônerie militaire et de la remanier : la tour du transept est couronnée de merlons et de créneaux en 1895. Ces rajouts sont supprimés en 1995. Aujourd'hui, l'église est désaffectée au culte. Description : L'édifice de style roman a été construit en grès clair de petit appareil et grès roussard de gros appareil pour les contreforts, les chaînes d'angle et les ouvertures. La nef unique était autrefois flanquée de contreforts dont on distingue les arrachements à l'extérieur. 5 fenêtres en plein-cintre ébrasées vers l'intérieur subsistent au nord, tandis que le mur sud présente des baies en arc brisé. La nef vient buter sur une croisée plus étroite. De part et d'autre de l'arcade centrale, deux passages latéraux de type "Berrichons" donnent accès aux bras du transept. Sur ces derniers s'ouvrent des chapelles orientées. Elles encadrent un sanctuaire composé d'une travée droite et d'une abside rétrécie. Autrefois situé sur la façade occidentale, le portail fut remonté, peut être au 18e siècle, dans le mur nord de la nef. Taillé dans le granite, il présente une voussure en plein-cintre formée de 3 rouleaux qui possèdent chacun une moulure au décor particulier, témoignage de l'influence normande. Dalles de verre par Gabriel Loire de Chartres réalisés en 1951. Celle de la baie axiale de l'abside représente l'acte de charité pour lequel saint Martin est le plus connu. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : grès, moellon Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Eglise Saint-Martin (ancienne), y compris les peintures murales (cad. CL 323) : classement par arrêté du 11 décembre 1979. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000670 - immeuble à logements et café dit Grand Café de l'Ouest 1 vue Historique : Immeuble construit au début du 19e siècle suite au percement de la grande traverse est-ouest en 1804. Description : Immeuble de style néo-classique construit à l'angle de la rue de la Paix et du quai Béâtrix-de-Gâvre. Son gros-oeuvre était en moellons enduits et l'entourage de ses ouvertures en pierre de taille de calcaire. Son rez-de-chaussée et son premier étage étaient occupés par le Grand Café de l'ouest. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée,3 étages carrés État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000062 - orphelinat-école du Sacré-Coeur, puis petit séminaire, puis foyer Saint-André, actuellement maison du diocèse 1 vue Historique : L'orphelinat primitif est fondé en 1835 dans une maison appelée Nazareth et située Carrefour-aux-Toiles. Il accueille alors jusqu'à leur majorité des jeunes filles sans famille. En 1841, l'établissement est transféré dans une propriété du 10, rue d'Avesnières achetée par mademoiselle d'Aubert de Loresse au pensionnat des Dames du Sacré-Coeur de Jésus (actuel Lycée privé d'Avesnières). Au milieu du 19e siècle, l'orphelinat se compose de 65 personnes : 4 dames, 7 maîtresses, 3 domestiques et 51 enfants. La chapelle, qui figure sur le cadastre de 1839, est bénite le 2 octobre 1841. L'établissement de bienfaisance est ensuite transformé en petit séminaire qui fonctionnera jusque dans les années 1960 : la chapelle est désaffectée au culte en 1966. En 1970, il devient un foyer d'hébergement pour lycéens : le foyer Saint-André. En 1989, à l'initiative de Monseigneur Louis-Marie Billé, il est remplacé par la Maison du diocèse. A partir de 2012, l'institution fait l'objet de travaux de restauration et d'agrandissements conduits par l'architecte lavalloise Nathalie Chardon. Date(s) de réalisation : 2012 Description : La chapelle, de style néoclassique, a été partiellement remaniée en 1949 : son choeur a été reconstruit en béton et ses cinq baies en plein-cintre ont été dotées de dalles de verre de Gabriel Loire. Celles-ci semblent avoir remplacé des vitraux du peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. La façade occidentale (la chapelle n'est pas orientée) est sommée d'un fronton triangulaire. Après sa désaffection au culte en 1966, le sanctuaire accueille une partie des réserves de la bibliothèque diocésaine et les ouvrages de l'ancien grand séminaire. En 2014, il est entièrement rénové et de nouveau affecté au culte. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau,sous-sol,3 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : La baie d'axe du chevet est fermée par une dalle de verre représentant la croix. Les quatre autres représentent le Tétramorphe : aigle de saint Jean, boeuf de saint Luc, homme de saint Matthieu et lion de saint Marc. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000064 - collège Saint-Etienne, dit Collège de Laval 1 vue Historique : Le chapitre de Sainte-Marie (Saint-Tugal au 15e siècle) avait obtenu dès la fin du 12e siècle le privilège du gouvernement des écoles à Laval. Située sur la place du château, la grande école comptait plus de 300 élèves au début du 16e siècle. Cependant en 1582, les habitants de la ville se portèrent acquéreurs de deux maisons adjacentes dans la rue Renaise, dans l'intention d'y transférer l'école de la place du château. Les chanoines firent construire, autour de ces 2 maisons, de nouveaux bâtiments et notamment une chapelle, réalisée de 1585 à 1587. En 1793, le collège était transféré dans l'ancien couvent des Ursulines (aujourd'hui lycée Ambroise Paré). Le bâtiment sur rue a été reconstruit dans la première moitié du 19e siècle. Du collège primitif il ne subsiste actuellement que la chapelle. Date(s) de réalisation : 1585 Description : Le pignon de la chapelle présente, au-dessous d'une niche abritant la Vierge, une ouverture (bouchée) en plein-cintre et en calcaire. Elle surmonte une autre ouverture plus petite, à linteau droit, avec meneau de pierre et chanfrein. Le gros-oeuvre du bâtiment sur rue est en moellons enduits, l'entourage des baies, les bandeaux et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Les garde-corps en métal portent un décor de flèches. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Précision(s) sur le décor représenté : La baie du pignon de la chapelle était fermée d'une verrière à bornes aujourd'hui disparue. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000075 - manoir de Haute-Follie, puis pensionnat de Haute-Follis, actuellement lycée privé Haute-Follis 1 vue Historique : Au début du 17e siècle, Haute-Follie (est-ce une allusion aux hauts feuillages qui couronnaient l'édifice ?) est un manoir seigneurial appartenant aux Marest. Il demeure dans cette riche famille de marchands de toile jusqu'en 1745, date de son achat par Georges de Montecler. En 1804, la propriété est cèdée par acte sous seing privé à la mère Henriette Aymer de la Chevalerie, fondatrice avec l'abbé Pierre Coudrin de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Picpus. Des soeurs de la compagnie arrivent la même année au manoir et ouvrent un pensionnat. C'est à cette époque que Haute-Follie devient, par peur chimérique, Haute-Follis. Dans la première moitié du 19e siècle, l'architecte Pierre-Aimé Renous construit une chapelle bénite par Monseigneur Bouvier en avril 1838. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois en réalise la vitrerie (mention dans son livre de caisse). Plusieurs bâtiments sont ajoutés dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1838 Description : L'inventaire après décès de Louis François Marest, conseiller au parlement de Bretagne mort en 1740, fait du manoir la description suivante : "Une grande cour au devant de la dite maison, plusieurs édifices du côté de l'orient servant de chambre aux garçons, aux jardiniers, d'enclos à volailles, d'écurie, deux tourelles aux deux coins de la dite cour, allée en herbe bordée de jeunes arbustes, qui conduit de la porte de la clôture du chemin pour monter à la dite cour, jardin derrière la maison, et a l'orient et midy, une prairie dans laquelle une allée de charmille en joignant de la maison et jardin et une rabine au milieu de la prairie plantée au centre de plusieurs artes, un pressoir au bout de la dite prairie côté nord, un portail ouvrant la dite prairie à l'orient près d'une maison a joignant et donnant sur le faubourg". D'après l'abbé Angot, le manoir d'origine est un bâtiment long de 50 mètres avec pavillon à chaque extrémité et tour d'escalier au nord. L'architecture de la chapelle est néo-classique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000091 - hôtel actuellement évêché 3 vues Historique : Hôtel particulier probablement construit pour monsieur de Hercé dans la première moitié du 19e siècle et plus précisément avant 1839, puisqu'il figure sur le cadastre napoléonien. Il présente de fortes analogies avec l'hôtel Farcy de Pontfarcy (25, rue du Douanier Rousseau), construit peu de temps après (vers 1845). La demeure achetée par l'Eglise à la famille Waresquiel en 1908, a été aménagée pour servir d'évêché. Une chapelle a notamment été construite peu après, dans les jardins de l'ancien hôtel particulier. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Les ouvertures à fasces, les bandeaux séparant les niveaux, l'entablement à modillons, les chaînes d'angle harpées, ainsi que les jambages à bossages qui soulignent la travée centrale en légère saillie, sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1995 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000101 - blanchisserie le Grand Dôme 3 vues Historique : Au 17e siècle, le Grand Dôme est une lavanderie ou blanchisserie située sur la commune de Changé. Elle est alors la propriété de François Delaporte (ou de la Porte) qui, avant de reprendre l'affaire familiale à l'âge de quarante ans, avait occupé plusieurs postes dans les consulats français du Levant. Chancelier à Candie en Crète puis au Caire, il avait achevé sa carrière comme "vice-consul de la nation française" à Rosette, en Egypte. En 1701, la blanchisserie c'est-à-dire la maison de maître, le pré et la lavanderie avec "les arrivouers et les dépendances" sont vendus à André-Louis-Joseph Lasnier, sieur du Plessis et prêtre qui fait bâtir une chapelle. L'établissement devient ensuite la propriété de Monsieur Frin puis du négociant Jean Georget avant d'appartenir au 19e siècle aux frères Joseph et Alphonse Le Segretain qui reconstruisent entièrement la maison de maître. Lors des bombardements du viaduc en 1944, les bâtiments situés le long de la voie de chemin de fer à savoir, la maison, la chapelle, l'orangerie et la volaillerie sont totalement détruits. La famille Devé en était alors propriétaire. De la propriété d'origine séparée en deux parcelles après la guerre, il ne subsiste aujourd'hui qu'une demeure (étudiée) achetée par le peintre-verrier Auguste Alleaume en 1898 ainsi qu'une construction qui, au 18e siècle, était peut-être une écurie. Description : En 1735, le pré d'étendage du Grand Dôme "alignait 4000 pieux vieux et neufs". Au moment de sa destruction en 1944, la maison de maître était constituée d'un corps central flanqué de deux pavillons percés de fenêtres à croisillons. Les murs étaient couronnés d'une corniche à denticules. D'après le plan de la propriété réalisé par le dessinateur amateur Félix Désille, l'espace situé entre les deux pavillons était occupé par une véranda à laquelle on accèdait du jardin par un escalier en fer-à-cheval. Dans son ouvrage "Recherches sur Changé-les-Laval" paru en 1882, le chanoine Louis Marie François Guiller fait une brève description de la chapelle : "La chapelle du Dôme n'offre rien de remarquable. Sa forme est absidiale, à pans coupés. On y voit deux statues, celles de saint Louis et de saint Joseph. Le tableau, placé au dessus de l'autel, représente la Naissance de Notre-Seigneur,deux autres, l'Adoration des Mages et la Présentation. Dans le mur, à droite en entrant, c'est-à-dire du côté de l'épître, existe une piscine. Nous n'avons pu découvrir à quel saint elle était dédiée". La chapelle renfermait également un bas-relief du Baptême du Christ (étudié). Celui-ci se trouve aujourd'hui à la cathédrale. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Bureau Arnaud,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000102 - hôtel Historique : Hôtel particulier construit entre 1808 (date d'un plan sur lequel il ne figure pas) et 1839 (date du cadastre napoléonien sur lequel il figure). La demeure est rehaussée vers 1842 pour Paul Berset. Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits, les ouvertures, la corniche, les pilastres d'angle et de la façade sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage en surcroît Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 ; 2011 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IM53000216 - fonts baptismaux 2 vues Historique : La forme du pied balustre et la cuve ovale à godrons permettent d'attribuer cette oeuvre au début du 18e siècle. Le couvercle en cuivre a été refait au 19e siècle. Description : marbre de Saint-Berthevin Précision(s) sur le décor représenté : Cuve à trois cavités, deux grandes et une petite. Dimension(s) : h = 145,5,l = 100,la = 74 Précision(s) sur les dimensions : cuve : h = 95.5. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1987 Copyright : (c) Inventaire général, 1987 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000242 - triptyque : saint Jean-Baptiste 5 vues Historique : Les éléments du triptyque furent retrouvés encastrés séparément dans les boiseries du 17e siècle garnissant le pourtour du choeur. Ils furent restaurés et rassemblés en 1881 par l'atelier parisien de M. Haro, l'encadrement d'ébène est de cette période. Le triptyque fut attribué au peintre Hollandais Pieter Aertsen (1507-1575), toutefois le style de l'oeuvre et une datation plus précoce dans le 16e siècle semblent démentir cette paternité. Décor représenté : figure biblique(saint Jean : feu, personnage, soufflet, saint Jean-Baptiste : prédication, personnage, fond de paysage, baptême du Christ : Christ, saint Jean-Baptiste, Dieu le Père, nuée, fond de paysage, décollation : saint Jean-Baptiste, tête, bourreau, Salomé, personnage, décor d'architecture) Précision(s) sur le décor représenté : Dans le tableau central, le bourreau pose la tête de Jean-Baptiste sur un plateau que tient une Salomé richement vêtue, dans le fond autour d'une table se tiennent Hérode et Hérodiade. Le triptyque fermé représente saint Jean, dans une cuve d'huile bouillante entourée de flammes. Dimension(s) : h = 196,l = 142 Précision(s) sur les dimensions : avec les deux panneaux ouverts : l = 248. Inscription(s) : inscription(non identifiée) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000261 - calice 1 vue Historique : Calice (N° 2) réalisé entre 1819 et 1838 par un orfèvre parisien qui n'a pu être identifié. Comme l'indique l'inscription sur la base, en 1925 il appartenait à un certain A. Pacchiano. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en argent doré. Il repose sur un pied hémisphérique au dessus légèrement bombé. La tige de plan circulaire est coupée par un noeud ovoïde placé entre deux bagues et deux collerettes. La coupe droite est ceinte d'une fausse-coupe repercée au rebord évasé. Le décor est repoussé, ciselé et martelé. Décor représenté : ornementation (palmes, fleurs, ove, canaux), angelot, foi, espérance, charité, Les Instruments de la Passion, vigne, blé, roseau, Christ en croix, figure biblique (sainte Marie-Madeleine), figure biblique (saint Pierre : en buste), figure biblique (saint Benoît : en buste) Précision(s) sur le décor représenté : La base en cavet renversé du pied est ornée d'angelots posés sur des nuées à gloires marginales. Chaque motif est séparé par deux palmes croisées et nouées d'un ruban. La partie bombée accueille un décor combinant motifs floraux involutés, médaillons à vertus théologales (foi, espérance, charité) et instruments de la Passion (croix drapée, clous inscrits dans une couronne d'épines, colonne, échelle, fouet et roseau). Les deux collerettes sont décorées d'une alternance d'oves circulaires et allongés. Le noeud se pare de canaux sur le culot et de trois médaillons ovales renfermant des angelots sur la partie supérieure. Une vigne avec ses grappes, des épis de blé et des roseaux s'intercalent entre les trois médaillons. La fausse-coupe présente trois médaillons ovales accueillant sainte Marie-Madeleine et le Christ en croix, le buste de saint Pierre (de face) et celui de saint Benoît. Les figures sont encadrées d'un décor floral et végétal. Dimension(s) : h = 29,5,d = 16,1 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9,6. Inscription(s) : inscription (gravée, sur l'oeuvre, français),grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000262 - calice et patène 1 vue Historique : Calice (N° 3) et patène (N° 3 bis) réalisés par Louis Loque, orfèvre parisien, dont le poinçon fut en service de 1821 à 1831. L'ensemble fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice et patène en argent doré. Le décor du calice est repoussé et ciselé. Celui de la patène est gravé. Le calice repose sur un pied hémisphérique dont la base est en cavet renversé et le dessus bombé. La tige de plan circulaire est coupée par un noeud à profil piriforme placé entre deux bagues et deux collerettes. La coupe droite est ceinte d'une fausse-coupe et son rebord est évasé. Décor représenté : ornementation (canaux, rai de coeur, médaillon, oves, feuilles, feuilles d'eau, fleurs), raisin, blé, roseau, scène biblique (Jésus présenté au peuple), figure biblique (Christ en croix), figure biblique (sainte Marie-Madeleine), figure biblique (saint Pierre), figure biblique (Christ), figure biblique (Vierge), la couronne d'épines, I.H.S., croix, coeur : clous Précision(s) sur le décor représenté : La base du pied du calice est ornée de canaux. La partie bombée est délimitée par une galerie de rais de coeurs. Le dessus se pare de trois médaillons ovales alternant avec des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Les médaillons représentent Jésus présenté au peuple (Ecce Homo) et le Christ en croix avec sainte Marie-Madeleine et saint Pierre. Les collerettes de la tiges sont décorées d'oves circulaires et allongés. Le noeud présente un décor composé de feuilles, de feuilles d'eau, de fleurs à quatre pétales et de cartouches involutés renfermant des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Le dessous de la fausse-coupe est composé de canaux ou de feuilles de marguerite stylisées. Le reste du décor consiste en médaillons ovales à l'effigie du Christ, de la Vierge et de saint Joseph. Les médaillons sonrt séparés par des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Le disque central de la patène est gravé d'une couronne d'épines entourant l'I.H.S. placé entre une croix pattée et un coeur percé de trois clous en éventail. Dimension(s) : h = 30,d = 15 Précision(s) sur les dimensions : coupe : h = 9,2,patène : d = 15,4. Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000278 - calice et patène 4 vues Historique : Calice (N° 19) réalisé par l'orfèvre parisien Jean-François Mezard entre 1809 et 1819 (daté par poinçon). Patène (N° 20) réalisée par Louis Loque, autre orfèvre parisien, entre 1821 et 1831, dates de la mise en service de son poinçon. Le calice a appartenu à la communauté des religieuses hospitalières de Saint-Joseph (hôpital de Laval). Propriété d'un établissement public (l'hôpital de Laval ?), l'ensemble a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale et fait partie de son trésor. Description : Calice et patène en argent doré. Le décor du calice est repoussé et ciselé. Celui de la patène est gravé. Le calice repose sur sur un pied circualire à cavet renversé et au dessus bombé. La tige est courte et dotée d'un noeud ovoïde placé au dessus d'une colerette. La coupe haute et étroite à bordure évasée est habillée d'une fausse-coupe. Décor représenté : ornementation (rosaces, perles, feuilles, feuilles d'eau), figure biblique (Christ en croix), pampres, blé, roseau, figure biblique (Christ : en buste), figure biblique (Immaculée conception), figure biblique (saint Benoît), la couronne d'épines, I.H.S., croix, coeur, clous Précision(s) sur le décor représenté : Le cavet du pied du calice est orné de bandes unies entrecoupées de rosaces. Le dessus présente un décor composé d'un médaillon ovale contenant le Christ en croix et de cinq étroits cartouches rayonnants enserrant des pampres et des épis de blé retombants. La colerette est ciselée de perles entrelacées. Le noeud se pare de cartouches à pampres, épis de blé et roseaux feuillus sommés de feuilles d'eau retombantes. La fausse-coupe est décorée de trois hauts cartouches à pampres intercalés entre trois médaillons ovales cernés d'épis de blé. Ils renferment les effigies du Christ avec l'inscription IESU FILI DEI VIVI, de l'Immaculée conception et de saint Benoît accompagné de l'inscription SANCTE BENEDICTE. La face externe de la patène est gravée d'une couronne d'épines entourant l'I.H.S. placé entre une croix en gloire et un coeur sommé de trois clous en éventail. Dimension(s) : h = 24,5,d = 14,4 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9,patène : d = 15,7. Inscription(s) : poinçon de fabricant,1er titre Paris 1809-1819,poinçon d'association des orfèvres de Paris,moyenne garantie Paris 1809-1819,1er titre Paris 1819-1838,grosse garantie Paris 1819-1838,inscription donnant l'identité du modèle (latin). Statut de la propriété : propriété d'un établissement public Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000281 - coffret aux saintes huiles 1 vue Historique : Coffret aux saintes huiles (N° 23) réalisé entre 1836 et 1845 par le potier d'étain castrogontérien Jean-Baptiste Bremontier. Il a appartenu à l'abbé Gousse de Lalande qui fut curé à Saint-Julien-de l'Hommel aux dates ci-dessus. Propriété de la commune de Fromentières, il a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale et fait partie de son trésor. Matériau(x) et technique(s) : étain Dimension(s) : h = 11,5,l = 12,5,la = 7,2 Inscription(s) : inscription (gravée, sur l'oeuvre, français),inscription (gravée, sur l'oeuvre, latin),poinçon de potier d'étain Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000286 - calice et patène 1 vue Historique : Calice (N° 29) et patène (N° 29 bis) réalisés par l'orfèvre parisien Thierry Alexandre entre 1823, date de la mise en service de son poinçon de fabricant et 1838, date des poinçons de titre. L'ensemble fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en argent doré (partiellement pour le calice). Le décor du calice est repoussé ou estampé et ciselé. Celui de la patène est gravé. Le calice repose sur un pied circulaire à cavet renversé (?) et dessus bombé. La haute tige est coupée par un noeud balustre placé entre deux collerettes. La coupe est élancée et présente un bord évasé. Elle est dépourvue de fausse-coupe. Décor représenté : ornementation (rosaces, rai de coeur, lierre, ove, perles, feuilles d'eau), croix, pampre, blé, la Couronne d'épines, I.H.S., coeur, sang, clous Précision(s) sur le décor représenté : Le cavet du pied du calice présente un décor composé de bandes unies entrecoupées de rosaces. Un cordon à rais de coeurs délimite la bordure de la partie bombée. Celle-ci est ornée de trois cartouches profilés en lyres enserrant une croix en gloire, une pampre et des épis de blé retombants. Des branchages de lierre très aérés s'insèrent entre les cartouches. Les collerettes sont ciselées d'oves entrelacés. Celle située à la base de la tige est doublée d'un tore à lignes obliques perlées. Le culot du noeud se pare de feuilles d'eau montantes et la partie supérieure de feuilles retombantes. Le revers de la patène est gravé d'une couronne d'épines accueillant l'I.H.S.. Celui-ci est placé entre une croix et un coeur en gloire percé de trois clous et saignant. Dimension(s) : h = 28,9,d = 14,2 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9,1,patène : d = 14,8. Inscription(s) : poinçon de maître,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000287 - calice 4 vues Historique : Calice (N° 30) réalisé entre 1819 et 1838 par un orfèvre parisen qui n'a pu être identifié. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en argent partiellement doré. Il repose sur un pied hémisphérique dont le dessus est fortement bombé. La tige est coupée par un noeud de profil piriforme allongé placé entre deux collerettes et deux bagues. La coupe droite est habillée d'une fausse-coupe et son rebord est évasé. Le décor est martelé, repoussé et ciselé. Décor représenté : ornementation (fleurons, palmes, ruban, médaillon, rai de coeur, feuilles, oves, rayon, canaux), figure biblique (Immaculée conception), figure biblique (saint Pierre : en buste), figure (saint Benoît : en buste), figure biblique (Christ : en buste), figure biblique (Vierge : en buste), figure biblique (saint Joseph : en buste), croix, cadre urbain, blé, roseau, pampre Précision(s) sur le décor représenté : La base en cavet renversé du pied est orné de trois fleurons séparés par deux palmes croisées nouées d'un ruban. La partie bombée accueille trois médaillons ovales alternant avec une croix placée devant une muraille, des épis de blé et une pampre. Les médaillons renferment une représentation de l'Immaculée conception, le buste de saint Pierre et celui de saint Benoît. Les deux parties du pied sont délimitées par une frise de rai de coeur. La base du noeud se couvre de feuilles ascendantes sommées d'épis de blé, de roseaux et d'une pampre. Les collerettes sont ornées d'oves alternativement ronds et allongés. Sur la fausse-coupe trois médaillons ovales prennent place entre trois cartouches accueillant des épis de blé, des roseaux et une pampre. Les médaillons contiennent les bustes du Christ, de la Vierge et de saint Joseph. Le dessous de la fausse-coupe accueille un décor rayonnant composé d'une alternance de canaux et de feuilles. Dimension(s) : h = 31,2,d = 15,1 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9,4. Inscription(s) : poinçon de maître,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000301 - reliquaire de Saint Yomède 1 vue Historique : Ce reliquaire contient un fragment d'os crânien de saint Yomède, saint dont les reliques "inventées" en 1842, furent octroyées en 1843 par Rome à l'église de la Trinité de Laval. Si la plupart de ces ossements se trouvent dans une châsse placée sous un autel consacré au saint, un fragment de ceux-ci fait l'objet d'un authentique de 1842 constatant son inclusion dans un reliquaire argenté muni d'une lunule ovale. Il s'agit, selon toute probabilité, du reliquaire objet de la présente fiche. Mais doit-on pour autant dater de la première moitié du 19e siècle, ce reliquaire qui paraît de style plus ancien et dont le médaillon est disproportionn par rapport à la relique qu'elle abrite ? Description : Reliquaire en bronze argenté. Il repose sur un socle rectangulaire à pieds d'angle débordants. La tige est dotée d'un noeud en forme d'urne sommée d'une collerette. La monstrance accueille une lunette vitrée au centre de laquelle apparaît le médaillon contenant la relique : un fragment d'os cranien. Celle-ci est identifiée par une étiquette manuscrite. Précision(s) sur le décor représenté : Les extrémités des pieds sont amortis par des boules. La base du socle et son couronnement sont ornés d'une frise de feuilles. La tranche et le dessus de la collerette sont cannelées. La monstrance est encadrée de deux palmes croisées aboutissant à un grand chrisme axial. Dimension(s) : h = 30,la = 11.5,pr = 8 Inscription(s) : inscription (manuscrite, sur étiquette, latin) Statut de la propriété : propriété d'une association Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000303 - patène 1 vue Historique : Patène(N° 44) réalisée entre 1819 et 1838 par un orfèvre parisien qui n'a pu être identifié. Elle devait former un ensemble avec le calice N° 30. Elle fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Patène en argent doré dont l'umbo de la fece externe présente des motifs gravés. Précision(s) sur le décor représenté : Le disque central est gravé d'une couronne d'épines renfermant l'I.H.S. placé entre une croix pattée et un coeur percé de trois clous. Dimension(s) : d = 15,1 Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000305 - calice 8 vues Historique : Calice (N° 46) réalisé entre 1823 et 1838 par l'orfèvre parisien Alexandre Thierry. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en argent partiellement doré. Il repose sur un pied hémisphérique dont le dessus est fortement bombé. La tige est coupée par un noeud ovoïde placé entre deux collerettes. La coupe droite est habillée d'une fausse-coupe et son rebord est évasé. Le décor est martelé, repoussé, ciselé et ajouré. Décor représenté : ornementation (canaux, médaillon, rai de coeur, cartouche, oves, ruban), paysage urbain, figure biblique (Christ bénissant), figure biblique (Immaculée conception), coeur, les vertus théologales, croix, blé, roseau Précision(s) sur le décor représenté : La base en cavet renversé du pied est orné d'une suite de canaux. La partie bombée accueille trois médaillons ovales alternant avec une croix placée devant une muraille, des épis de blé et une pampre. Les médaillons renferment deux coeurs enflammés et les figures du Christ enseignant et de l'Immaculée conception. Les deux parties du pied sont délimitées par une frise de rai de coeur. Le noeud est décoré de trois cartouches contenant une pampre, des épis de blé et des roseaux. Les collerettes sont ornées d'oves alternativement ronds et allongés. Sur la fausse-coupe, trois médaillons ovales sommés d'un noeud de ruban accueillent les vertus théologales : la foi (une femme tenant un calice sommé d'une hostie), l'espérance (une femme avec les mains jointes et l'ancre de Miséricorde) et la charité (une femme accompagné de quatre enfants). Les médaillons sont séparés par des cartouches à pampre, épis de blé et roseaux. Dimension(s) : h = 29,d = 15 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9. Inscription(s) : poinçon de maître,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000308 - calice 1 vue Historique : Calice (N° 49) réalisé dans la première moitié du 19e siècle. Son auteur n'a pu être authentifié. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en laiton partiellement doré. Il repose sur un pied hémisphérique à ressauts dont le dessus est doté d'un ombilic très saillant. La tige est coupée par un noeud ovoïde très allongé placé entre deux collerettes. La coupe droite est dépourvue de fausse-coupe et son rebord est évasé. Le décor concentré sur le pied et la tige est martelé, repoussé, gravé ou ciselé. Précision(s) sur le décor représenté : Le dessus du pied est gravé ou ciselé d'une croix en gloire plantée dans un sol fiché de trois clous. Son pourtour est orné d'oves et de perles entrelacées se répétant sur la partie supérieure du noeud dont le culot est ciselé de fleurs stylisées. L'ombilic est recouvert de feuilles retombantes. Dimension(s) : h = 27,d = 12,7 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 8,8. Inscription(s) : chiffre Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000309 - patène 1 vue Historique : Patène (N° 50) probablement réalisée entre 1819 et 1838 par l'orfèvre parisien Charles-Marie Guidée. Elle fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Patène en argent doré dont l'umbo de la face externe présente des motifs gravés. Précision(s) sur le décor représenté : Le disque central est gravé d'une couronne d'épine accueillant l'I.H.S. placé entre une croix pattée en gloire et un coeur percé de trois clous. Dimension(s) : d = 15,8 Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000314 - encensoirs (2) 2 vues Historique : Encensoirs (N° 55 et 55 bis) probablement réalisés par l'orfèvre parisien Charles-Marie Guidée entre 1819 et 1838. Ils font partie du trésor de la cathédrale. Description : Paire d'encensoirs en argent au décor ciselé, gravé et ajouré. Les chaînettes et leurs coupelles d'attache sont en cuivre argenté. Ils reposent sur des pieds cylindriques supportant les panses peu profondes. Les couvercles galbés sont composés de deux niveaux. Pieds orné, foyers à trois motifs, et couvercles à haut galbe concave. Précision(s) sur le décor représenté : Les pieds sont soulignés d'entrelacs, d'oves et de perles. Les panses sont formées de canaux et de couronnements de demi-médaillons renfermant des moitiés de rosaces. Les tores qui séparent les deux parties des couvercles sont ciselés d'oves et de perles alternés. L'inférieur est accosté d'ailerons et orné de canaux en éventail. Le niveau supérieur accueille trois médaillons ovales à rosaces. Il est sommés d'une flamme. Dimension(s) : h = 29 Précision(s) sur les dimensions : panse : la = 15,pied : d = 8,8. Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000318 - ostensoir-soleil 1 vue Historique : Ostensoir-soleil (N° 59) réalisé par l'orfèvre parisien Louis Loque, entre 1821 et 1831, dates de la mise en service de son poinçon. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Ostensoir-soleil en argent doré au décor martelé, repoussé et ciselé. Il repose sur une base rectangulaire à quatre pattes de lion rapportées. La partie supérieure de la base est dotée d'un socle en forme de tronc pyramidal à galbe concave. La tige, de plan circulaire, est pourvue d'une collerette et d'un noeud à profil piriforme. Elle est surmontée de la monstrance à oculus vitré dont le pourtour est souligné de trente-sept pierres de verre. Ce dernier occupe le centre d'une monture de laquelle partent les rayons d'une gloire. A cet ostensoir est associée une petite croix. Un dispostf permet de la fixer au sommet de la gloire de la monstrance. A l'origine, il s'agissait vraisemblablement d'une croix pectorale (étudiée : IM53000319). Décor représenté : ornementation (feuilles d'eau, fleurons, ruban, cartouche, godrons, feuilles), Agneau mystique (gloire, couché, croix, livre, sceau), scène biblique (Cène), vigne : cep, blé : gerbe, angelot, pampre, nuée, rayons lumineux Précision(s) sur le décor représenté : Le bandeau inférieur de la base est orné de feuilles d'eau tombantes. Il est surmonté d'un autre bandeau moins large ciselé de rubans croisés enfermant des fleurons. Les quatre faces du socle sont décorées de cartouches accueillant : sur l'avers, l'Agneau mystique en gloire couché sur la croix elle-même posée sur le Livre aux Sept Sceaux, au revers, la Cène et sur les côtés, un cep de vigne et une gerbe de blé. La collerette est finement godronnée. La base du noeud se pare de feuilles montantes. La partie intermédiaire présente un décor constitué d'une alternance d'angelots et de cartouches contenant des épis de blé et une pampre. La partie supérieure prend la forme d'une gerbe de blé sur laquelle est ligaturé, au recto et au verso, un cep de vigne. Les rayons de la gloire émergent d'une nuée dont la face antérieure est ponctuée de six angelots dont quatre sont jumelés. Dimension(s) : h = 99,la = 46 Précision(s) sur les dimensions : pied : la = 30,5, pr = 22,5. Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |